mardi 2 juillet 2013

le « groupe » (grupo) ou « peloton » (pelotón) de 25 hommes était l'unité de combat la plus simple. Les soldats choisissaient eux-mêmes un délégué, révocable à tout moment, chargé de les représenter (Espagne Milices confédérales juillet-octobre 1936)

Nous sommes les vrais héritiers des anarchistes espagnols !
Formez des groupes de 25 et désignez votre délégué de base révocable !


Milices confédérales


Drapeau des milices confédérales de la CNT-FAI.

Les milices confédérales regroupèrent, durant la guerre d'Espagne, les milices anarchistes de la CNT et de la FAI . Elles jouèrent un grand rôle dans la défense de la république durant les premiers mois de la guerre civile, suite aucoup d'État militaire des 17 et 18 juillet 1936 contre le gouvernement républicain. Elles prirent également part à la Révolution sociale espagnole de 1936. Elles furent progressivement intégrées, à partir d'octobre 1936, dans la nouvelle Armée populaire de la République espagnole, à l'intérieur des brigades mixtes.

Organisation des colonnes (juillet-octobre 1936)[modifier]

Etant anarchistes et fondamentalement antimilitaristes, les miliciens de ces groupes choisirent souvent de s'organiser en colonne. Leur organisation reposait effectivement sur les principes de la démocratie directe : les décisions se prenaient en assemblée et toute hiérarchie militaire était soigneusement combattue1. La structure de la colonne reposait sur2 :
  • le « groupe » (grupo) ou « peloton » (pelotón) de vingt-cinq hommes était l'unité de combat la plus simple. Les soldats choisissaient eux-mêmes un délégué, révocable à tout moment, chargé de les représenter. Les groupes portaient les noms les plus divers, comme certains groupes bien connus de la colonne Durruti : Los Hijos de la Noche (les « Fils de la Nuit »),La Banda Negra (la « Bande noire »), Los Dinamiteros (les « Dynamiteurs ») ou encore Los Metalúrgicos (les « Métallurgistes ») ;
  • la « centurie » (centuria) était le groupement de quatre pelotons, soit une centaine d'hommes, avec un délégué de centurie ;
  • le « bataillon » (batallón) ou « regroupement » (agrupación) était composé de cinq centuries, soit cinq cents hommes, et avait son propre délégué élu ;
  • la « colonne » (columna) était la somme des regroupements existant. Un délégué général de la colonne était élu.
À la tête de la colonne se trouvait le comité de guerre (Comité de guerra), dirigé par le délégué général de la colonne. Il était chargé de la coordination des opérations de la colonne. À côté du comité de guerre se trouvait le « conseil technico-militaire ». Il était composé des militaires de métier qui pouvaient être présents dans la colonne et avait à sa tête un représentant. Il était chargé d'assister le comité de guerre dans ses décisions.
Cependant, aucun délégué, de quelque rang qu'il soit, malgré sa responsabilité représentative, ne pouvait jouir de quelque privilège attaché à son grade ou d'un commandement hiérarchique.

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