dimanche 4 mai 2014

En France, au Havre, les agresseurs d'enfants sur 8 écoles sont toujours protégés : sur le blog L'Eure Juste "...une distribution de tracts très bien accueillie" Un article par Séverine Breton

Séverine Breton,
courageuse déléguée élue des parents d'élèves
 de Valmy 1 avait été menacée par Patrick Clabaut
  le directeur de cette école
Ce matin, un 8° cas de mauvais traitements à élèves a été porté à la connaissance de Séverine Breton qui mène campagne en défense de Julie Amadis, une institutrice injustement suspendue pour avoir écrit à la rectrice de Rouen après 5 cas de violences à enfants au Havre.
Une des délégués de parents d'élèves élus était ce matin au Havre sur le marché du dimanche dans le quartier du centre ville. Elle distribuait le tract dont L'Havrais Vérité avait donné la copie.

vendredi 2 mai 2014

Ce tract faisait suite à la lettre au ministre Benoît Hamon - un texte qui posait clairement la question :
"Benoît Hamon va devoir préciser sa pensée :  les châtiments corporels contre les petits de 3 et 4 ans font-ils partie de l'arsenal pédagogique clandestin dont il conseille l'usage dans les écoles maternelles ?
ou bien Le Ministre va-t-il suspendre et révoquer  les agresseuses d'enfants et les responsables qui protègent ces délinquant-e-s depuis des années en terrorisant les témoins ?



Ce dimanche 4 mai, nous étions dans les rues du marché des Halles.
Les tracts pour soutenir Mme Amadis, l'institutrice suspendue pour avoir témoigné de violences ont été distribués.
Nous avons eu un excellent accueil.

DES RENCONTRES MARQUANTES

Quelques portraits de ces rencontres marquantes :
* Deux couples de retraités ayant des enfants et de la famille dans l'enseignement. Soutien total de ces couples qui ont demandé des tracts supplémentaires pour leur famille.

Patrick Teissere, adjoint au maire avait connu
Julie Amadis à l'école Dauphine et
"ne doute pas de son sérieux" comme enseignante.
- Nous avons aussi rencontré des élus.
* Chantal Sayaret, candidate aux européennes pour "Europe Citoyenne". Elle dit nous soutenir. Son amie a demandé à Mme Amadis s'il n'y avait pas aussi des règlements de compte politique dans tout ça. Elles voulaient comprendre l'acharnement contre Mme Amadis.
Patrick Teissere, adjoint au maire, chargé des ressources humaines a écouté nos explications et a promis qu'il parlerait à l'adjointe de l'éducation de la mairie et qu'il renseignerait plus amplement sur cette affaire. Il se rappelait bien de Mme Amadis qui était à l'école Dauphine où il représentait la mairie 2 ans auparavant. Lorsque Mme Amadis a évoqué son travail sérieux d'institutrice. Il a dit qu'il ne doutait pas qu'elle soit sérieuse.
Une ancienne élue de la mairie, F ... qui est ancienne parent d'élèves de l'APEL et de la PEEP. Elle est scandalisée par cette affaire. Et nous dit d'aller voir de sa part l'adjointe au maire Florence Thibaudeau-Rainot - un rendez-vous déjà pris.

UNE SUSPENSION ILLÉGALE PENDANT UN ARRÊT-MALADIE


Une retraité qui a longtemps travaillée chez un notaire. Elle m'a dit que la suspension n'était pas légale dans la mesure où Mme Amadis était en arrêt maladie le jour de la suspension.
Elle a conseillé de venir se renseigner auprès des notaires situés près de l'Eglise St Michel.
-Une retraité qui a vécu du harcèlement moral professionnel, elle conseille à Mme Amadis de quitter tout ça, de partir. Elle dit avoir vécu quelque chose de similaire et elle conseille l'enseignante en connaissance de cause.

ALCOOLISME AGGRAVE EN CLASSE MATERNELLE
EN 2009: LA DIRECTRICE "NE PEUT RIEN FAIRE" 

*Une mère d'élève qui a dû batailler avec l'inspection académique parce que son fils en 2009 avait un maître alcoolique responsable de mauvais traitements auprès des élèves.
La directrice de l'école maternelle Victor Hugo où était son fils a dit qu'elle ne pouvait rien faire. L'Inspection Académique a dit aux parents que cet enseignant était malade et qu'ils ne pouvaient rien faire. Résultat les parents de cette classe se sont cotisés pour payer un huissier afin de constater les faits. Celui ci est venu sur les lieux à 8h du matin et il a constaté l'état d'ébriété de l'enseignement. Cette mère va certainement écrire un commentaire sur mon blog.

UN ENSEIGNANT EN ÉTAT D’ÉBRIÉTÉ EST
MOINS DANGEREUX POUR LES ENFANTS
QU'UNE TÉMOIN DE VIOLENCES

Pour conclure, un enseignant en état d'ébriété n'est pas dangereux pour les enfants puisque un inspecteur d'académie n'a pas jugé bon de le suspendre. A l'inverse Mme Amadis a été suspendue parce qu'elle est jugée trop dangereuse auprès des inspecteurs parce qu'elle aurait fini par dénoncer les violences de l'instituteur de Valmy II.

Nous avons écrit au ministre il y a deux semaines.

mercredi 16 avril 2014


La lettre envoyée au Ministre de l'Education Nationale

Nous n'avons toujours pas eu de réponse à notre courrier télématique. Nous l'avons postée une deuxième fois en recommandé (papier) le 25 avril. Pas de réponse non plus.
Nous soutiendrons jusqu'au départ de la rectrice et des inspecteurs d'académie l'enseignante suspendue et les autres témoins de violences qui sont actuellement terrorisés par OMERTA76.

NOTES
La photo de l'adjoint Tesseire provient de la page ici
Les images sur l'alcoolisme proviennent de l'article alcoolisme sur Wikipédia

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