mardi 8 décembre 2009

Attendre 2050 pour que les criminels payent leur crime : Une propagande capitaliste par Roger Guesnerie et Thomas Sterner (dans le Monde et le Financial Times)

Un article scandaleux est contraint de reconnaître UN DROIT EGAL pour chaque Terrien à émettre du carbone (à stocker ou pour aller détruire la Terre en bloquant les photons infra-rouges)
Un article qui repousse à 2050 la cessation du CRIME ECOLOGIQUE.
Roger Guesnerie et Thomas Sterner auront, après la révolisation, à répondre de leur propagande criminelle !



Copenhague : comment éviter l'échec ?

Fixons à 2050 la réduction de 50 % des émissions de CO2, par Roger Guesnerie et Thomas Sterner



En voici l'analyse critique complète :

"Que la conférence de Copenhague recherche des accords applicables dès maintenant et avec un horizon d'engagement ferme est naturel : l'urgence climatique appelle à ne pas différer l'action."
 Un constat lucide qui nous prépare à l'estocade finale : devoir attendre ... 2050 !!

"Le long terme n'est pas sur la table. Chacun a le sentiment que, compte tenu de l'incertitude croissante, de l'horizon des Etats démocratiques, voire de la versatilité des opinions publiques, des engagements longs ne pourraient que rester flous. Ce qui les rendrait sans doute plus faciles à obtenir mais peu crédibles. Plus faciles, mais inutiles, plus faciles parce qu'inutiles. Exit donc le long terme."
Il faut être doté d'un sacré culot pour écrire cela quand - dès 1991 - l'état actuel de la catastrophe était décrit en tant que tel dans ... l'encyclopédie universalis !!!
Quant aux "opinions publiques" elles ne sont que celles des riches criminels écologiques du Nord. Les SDF n'ont pas d'"opinion publique " valide pour ces hauts formois !

"Il est vrai qu'il vaut mieux des engagements modestes mais certains sur le court terme qu'un engagement vague de réductions drastiques à l'horizon de 2050."
Notre humanité a près de 20 ans de retard pour assumer la nécessaire REVOLUTION ANTI-CAPITALISTE pour renverser tous ces gouvernements, tous ces Etats criminels écologiques.
L'urgence est là !

"Nous voudrions cependant plaider ici pour ancrer tout accord à court terme sur une vision partagée à long terme. Le long terme est tout à la fois l'horizon des enjeux de la politique climatique et celui de la maturation des nouvelles technologies décarbonées".

Mais quels menteurs que ces deux charlantans : Nous étions des dizaines de milliers à défiler dans le Larzac, à Paluel, à Creys Malville.
"Vital Michalon est tué par un tir tendu de grenade offensive ; plusieurs dizaines de manifestants sont blessés, dont deux mutilés (Michel Grandjean et Manfred Schultz) : l'un perd une main et l'autre un pied. L'autopsie de Vital Michalon conclut à une mort causée par des « lésions pulmonaires du type de celles que l'on retrouve lors d'une explosion ».(Manifestation à Creys-Malville en 1977 Wikipédia)"


Nous étions des dizaines de milliers, nous étions des centaines de milliers à réclamer le passage IMMEDIAT à l'énergie solaire ... Quand les Guesnerie de l'époque, les Sterner des années 70, alliés aux crapules staliniennes de la CGT et du PCF freinaient des quatre fers tout débat sérieux sur la question ! La "maturation" des "nouvelles technologies" n'étaient pas assez avancée ...
Arguments de rhéteurs !



"C'est un horizon qui en replaçant la discussion sous le "voile de l'ignorance" atténue l'antagonisme des intérêts. Accord de court terme et accord de long terme ne seraient pas antagonistes, bien au contraire. Faire émerger une vision partagée sur l'avenir, même si sa concrétisation n'est pas assurée, faciliterait l'accord de court terme, c'est du moins l'argument que nous développerons. Et si les négociations devaient échouer à mettre en place une politique crédible, l'accord, même flou pour après-demain, serait un précieux viatique pour demain."
Tout cela cache la vlonté sournoise de maintenir le Tiers Monde, les Africains, les Chinois, dans la misère colonialiste !
Les "intérêts" dont ils parlent c'est le pillage esclavagiste !
Quant à leur "viatique" , quand 3 millions de bébés meurent chaque année pour permettre à ces exploiteurs de préserver leur niveau de vie !!!


"Mais quel long terme et quel accord pour le long terme ? Par long terme, il faut entendre l'horizon auquel on se réfère pour les questions climatiques, disons 2050. "

Tous ces gens, ces exploiteurs feront, prochainement la même expérience que les exploiteurs du livre "Docteur Jivago" - ces exploiteurs privés de leurs esclaves domestiques instantanément.
Du jour au lendemain, ils devront se contenter de 1000 euros par mois.
Leur maladie mentale, leur maladie consommatrice, leur pathologie capitaliste consumériste, ils n'auront aucun periode de sevrage.
Et le PIB fançais passera, du jour au lendemain de 2000 milliards d'euros à la MOITIE !!!

Nous rendrons 1000 milliards à nos COUSINS AFRICAINS !

... avant même de commencer à leur payer les taxes carbone !

"Qui dit accord dit acquiescement à une vision ou un objectif commun pour les sujets de droit de cet accord, en l'occurrence les pays. Sur le sujet concerné, l'accord doit porter sur le contrôle du volume des émissions de gaz à effet de serre, en particulier de gaz carbonique. Il doit à la fois être simple et porter un message important."
Ce n'est que du baratin. Le "message" n'est pas un "message". Il suffit que "QUI POLLUE PAYE", que "QUI STOCKE DANS L'OCÉAN PAYE" et que "QUI ÉMET DANS L'ATMOSPHÈRE
"Celui que nous proposons se situe dans la logique de contrôle des émissions préconisée par le groupe d'experts international sur l'évolution du climat (GIEC). Il se réfère, dans la terminologie Kyoto, à des quotas ou encore des droits d'émissions pour chacun des pays participants. Ces droits d'émissions sont échangeables mais leur stock total fixe un objectif intangible. Ce que nous proposons repose sur deux éléments solidaires."
 Le stock total à répartir se divise en deux parties : 1°l'équivalent de ce qui est stockable dans l'océan. Un droit à polluer individuel. et 2° ce qui est émis dans l'atmosphère et qui devra relever de quota marchandisés à destination d'un Fonds d'Assurance Mondial pour indemniser les victimes des crimes écologiques des capitalistes et de leurs alliés consuméristes de la formoisie exploiteuse et de l'innovoisie exploiteuse. Ces quota ayant pour vocation d'être réduits drastiquement d'année en année.
"D'abord, envisager un volume global d'émissions compatible avec le maintien d'un équilibre atmosphérique satisfaisant dans le long terme : ce qui signifie, estimation plausible, au moins une division par deux des émissions globales contemporaines."
 Ce n'est que la première étape : n'émettre que ce que l'océan peut stocker.
Ensuite, distribuer le quota d'émissions entre les pays en proportion de leur population. Dit autrement, l'accord porterait sur des droits d'émissions par tête uniformes sur la planète. Chaque citoyen du monde aurait le même droit (par exemple celui d'émettre 200 ou 300 kg de carbone/an, c'est à peu près en ligne avec l'objectif du facteur 4 que s'est fixée la France), la même part des droits globaux octroyés sur la planète.
Non, non et non : c'est le cityen de la Terre qui doit toucher son quota et le vendre ! INDIVIDUELLEMENT !
Confier aux Etats bourgeois, aux Etats bourgeois compradores ou aux Etats formois un droit individuel est un scandale contre la raison !


"L'objectif est, direz-vous, incomplet, il porte sur la cible mais ignore la trajectoire. Mais il est volontairement incomplet, faisant l'hypothèse que l'accord préalable sur la cible facilitera les négociations sur la trajectoire. La proposition aussi opte pour la plus grande simplicité."
On n'a, pour l'instant aucune indication sur le lien entre "tickets de rationnement" et les modalités de la taxe carbone (payable au PUITS)

"Idéalement, il faudrait mieux affiner la logique égalitaire, pour tenir compte, dans l'attribution des droits d'émissions par tête, de la variété géographique des effets maléfiques du changement climatique."
N'importe quoi : chaque Terrien a droit à son quota !


"Mais la lisibilité du message, un message essentiel, celui de l'appartenance de tous les habitants de cette planète à une même communauté, en serait affectée. Certains regretteront que l'exigence d'équité ainsi affirmée soit limitée au seul contexte climatique. Malgré tout, l'idée que chaque habitant de la planète a droit à sa part de la quantité limitée d'émission de gaz à effet de serre compatible avec la survie de l'écosystème aurait une force symbolique considérable. De fait la proposition fait sinon droit, du moins entre en résonance avec l'argumentaire des pays en développement, qui, en posant le problème de la dette écologique, se réclament d'une égalité de traitement entre pays riches et pauvres."
Si ce fatal "2050" n'arrivait plus tard, on pourrait saluer cette tardive prise de conscience !

"Cette répartition égalitaire de droits, et donc l'engagement collectif à une limitation drastique des émissions qui va avec, pourrait-elle être acceptée ? "
La révolisation ne laissera aucun autre choix aux riches criminels !

"Militent pour une réponse positive la force symbolique et paradoxalement, mérite oublié du long terme, l'éloignement de l'échéance.
Soyons optimistes. L'acceptation d'une cible commune à l'horizon de cinquante ans changerait peut-être la discussion sur le court et moyen terme. Cette acceptation détruirait les bases de ce qui gangrène la négociation, comme il a gangrené la planification soviétique, l'effet de cliquet : pourquoi faire un effort aujourd'hui quand le succès de cet effort accroîtra la demande de résultats à obtenir demain ? Notons que l'acceptation de cet objectif, associé à la division égalitaire des droits de propriété, ne conduit pas les pays en développement à renoncer au recouvrement de ce qu'ils jugent être une dette écologique : la trajectoire des chemins d'émissions négociée ultérieurement entre aujourd'hui et la date de référence choisie peut tenir compte de la nécessité d'un rattrapage. Elle ne signifie pas non plus que l'angélisme, qui n'est pas de mise pour un problème dramatique, se substitue au réalisme. Le Nord doit chercher un accord qui à la fois tient compte des revendications légitimes du Sud mais aussi suscite une politique vigoureuse et un commerce responsable."
Si ces messieurs prenaient l'engagement de limiter à 1000 euros leur revenu consommable en remboursant les tickets de rationnement qu'ils ont consommés sans les payer, on pourrait recevoir leur prose autrement que comme hypocrisie foncière !!

"Notons enfin que cette référence à des objectifs communs, souhaitables pour le reste du monde, ne serait pas sans mérites pour une partie du monde. Un objectif à terme de 2050 d'émissions par tête pour les pays de l'UE constituerait non seulement une boussole utile à la politique communautaire mais écarterait aussi la menace de déresponsabilisation des politiques nationales."

Le pronostic d'une révolution anticapitaliste avant cette échéance criminelle n'est pas seulement un acte scientifique, il est aussi un acte salvateur : Ces deux criminels écologiques oublient délibérement un fait majeur

200 MILLIARDS DE TONNES A EVACUER !

Le couvercle carbone que nous avons au-dessus de nos têtes devra AUSSI être évacué !
Et la réduction de l'émission devra passer EN-DESSOUS du seuil de ce que l'océan peut stocker.

Quant aux pays criminels écologiques, ils devront RETROACTIVEMENT ACHETER SUR LE MARCHE des droits à émettre pour TOUTES LEURS EMISSIONS PASSEES CRIMINELLES.

A commencer par les gangsters destructeurs de la planète que sont les bourgeois, les formois et les innovois étasuniens.

Et nous n'attendrons pas 2050 pour leur faire payer

Roger Guesnerie est professeur au Collège de France, président de Paris School of Economics.
Thomas Sterner est président d'European Association of Environmental and Resource Economics, professeur à l'Université de Gothenburg (Suède).

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