dimanche 13 décembre 2009

La FIDH est-elle raciste ? Pourquoi deux poids deux mesures entre l'Italie et la Guinée ? Pourquoi menacer la Guinée d'une intervention étrangère et pas l'Italie ?

La FIDH dénonce Berlusconi

Italie et démocratie : Résolution du Bureau international de la FIDH

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13 décembre 2009
Le Bureau international de la FIDH réuni à Paris le 13 décembre 2009, exprime sa profonde préoccupation devant la crise que traverse la démocratie italienne, avec ses conséquences directes sur la situation des droits humains.
L’Italie est confrontée aujourd’hui à des attaques systématiques contre les institutions démocratiques du fait d’une série d’attaques sans précédent contre la liberté de la presse, les institutions garantissant l’équilibre des pouvoirs, en particulier la Cour constitutionnelle dont les juges ont été traités de « communistes » par le chef du gouvernement après avoir déclaré inconstitutionnelle une loi lui garantissant l’impunité pour ses délits pénaux.
Ces attaques également dirigées contre toute la magistrature (elle aussi traitée de communiste) parce que M. Berlusconi est aujourd’hui sous le coup de trois procès pour corruption de juges, et risque d’être inculpé pour complicité avec la Mafia sicilienne.
Italie et démocratie : Résolution du Bureau international de la FIDH
M. Berlusconi considère ses adversaires politiques comme des ennemis avec lesquels on ne dialogue pas, violant ainsi les règles élémentaires de la démocratie. Il proclame régulièrement sa volonté de changer radicalement la Constitution. Il a faites siennes les positions xénophobes et racistes de la Ligue du Nord qui influence en profondeur les décisions gouvernementales.
Ces dérives se sont traduites par des atteintes sans précédent aux droits humains des migrants clandestins, en particulier le refoulement de tous ceux susceptibles de bénéficier du droit d’asile.


Pour quelle raison les responsables FIDH ne menacent-ils pas l'Italie comme ils menacent la Guinée et son peuple ?

« La FIDH et l'OGDH recommandent donc au Conseil de sécurité des Nations unies d'adopter une résolution sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies considérant que la situation en République de Guinée constitue une menace pour la paix et la sécurité régionale et internationale, donnant mandat à une force africaine d'imposition de la paix pour garantir la sécurité des populations civiles et du processus de transition politique devant aboutir à la tenue rapide d'élections transparentes, libres et crédibles.

La réponse est simple : pour la FIDH, les Africains sont tout juste bons à rester les esclaves de Vincent Bolloré et à laisser mourir 3 millions de bébés africains chaque année !

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