samedi 26 décembre 2009

NUMÉRISATION : Soutien total à Google ! Honte à l'obscurantiste barbare Hervé de la Martinière.



PS/PROLOGUE : J'en ai par-dessus la tête de tous les la Martinière de la planète : cela fait trois jours que je recherche (pour un texte) le nom du livre où j'ai lu que Einstein avait rendu visite en 1922, en Palestine, à Al Husseini. Ces obscurantistes m'ont fait perdre des heures et des heures !!! J'ai feuilleté Merleau-Ponty, j'ai feuilleté Banesh Hoffman, j'ai tapé toutes sortes de combinaisons sur Google. Des heures de perdues inutilement !!! Quand il suffirait que la TOTALITÉ DES LIVRES DE LA PLANÈTE SOIENT SCANNÉS !!!




Hervé de la Martinière = le pape Paul V
Le juge français de la 3° chambre du TGI = le cardinal Bellarmin


Le pape avait un fonds de commerce. Les écrits de Galileo GALILEI dérangeaient le train train habituel du fonds de commerce du Vatican.
Il fallut donc le condamner : procédures barbares d'ignorants ennemis du progrès.
Certes la victime ne fut pas brûlée. Galileo Galilei eut – en 1633 - la chance de ne as connaître le meme sort que Giordano Bruno qui fut brulé vif par la même congrégation sauvage.
Hervé de la Martinière est un moderne. Un moderne du 21° siècle. Ou, du moins, le prétend-il !
« La modernité, ce n'est pas Google qui numérise en violant le droit, c'est nous. » (Libération 22/12/2009 p30 )
Mais s'arroger un droit ou avoir une prétention n'est pas une validation. Créon assassina Antigone fier de son bon droit.
Mais quel droit ?
Hervé de la Martinière n'est qu'un voleur social qui usurpe les droits d'auteur ancestraux. Il s'approprie – comme tous les exploiteurs – les fruits de la productivité historique. Il viole les droits des héritiers de Puthagoras, de Newton, les héritiers des inventeurs des lettres, des mots, du vocabulaire.
Il vole 6 milliards d'humains.

L'UTILITÉ SOCIALE DES ÉDITEURS ? UNE FARCE !!
A l'heure d'Internet, la nocivité cumulée des éditeurs est devenue bien plus grande que leur ancienne utilité sociale.
Le matraquage publicitaire est devenu insupportable : Je n'en peux plus d'endurer les apologies multi-quotidiennes de cette auteur radoteuse qui non seulement pille allègrement la trame principale d'un film de Lelouch "Itinéraire d'un enfant gâté", mais nous inflige, de surcroit, ce pillage comme radiophonique bande annonce publicitaire ad libidum.
Les best-sellers plus ou moins auto-proclamés de cette profession ne leur donnent que l'occasion d'une agression psychologique continuelle.

Si je veux connaître les ouvrages qui m'intéressent, je consulterai Google.
Ou alors, j'irai m'asseoir sur les fauteuils de cuir rouges de mon libraire favori.
Mais ce dernier choix est ludique et ressemble davantage à une récréation.

Quand on sait que le PRINCIPAL LIVRE DE TOUTE L'HISTOIRE HUMAINE n'est même pas numérisé correctement en français on mesure combien l'activité parasitique de tous ces Lamartinière a pesé sur le progrès, sur la science, sur l'humanisme.
Le scandale absolu : AU PAYS DE VOLTAIRE, LA TRADUCTION DES PRINCIPIA DE NEWTON FAITE PAR GABRIELLE DE BRETEUIL N'EST MÊME PAS NUMÉRISÉE EN LETTRES ET EN MOTS !!!



On a une BNF en ligne gérée par des incompétents ou des peureux qui n'osent même pas convertir les Principia.
Ces gens ont tellement peur des Lamartinière qu'ils n'osent même pas rendre accessible à la recherche le principal livre scientifique de l'histoire humaine.
Il va falloir balayer tous ces barbares, tous ces obscurantistes qui freinent l'humanité pour asseoir leur postérieur dans un mobilier ennemi de la postérité.
  • « La Martinière il est pété de fric... c'est lui qui a racheté le Seuil ...
    - Ah ouais (…)
    - Je connais quelqu'un qui bosse là-bas. Une secrétaire.
    - …
    - Il a plein de petits éditeurs (…) Les mecs sont payés au lance-pierre.
    - Qui ça ?
    - Les auteurs …

    (source orale personnelle)

Si j'ignore de quelles tailles sont les lance-pierres et s'ils outrepassent les 1000 euros mensuels, pour autant, on retrouve la même hypocrisie ici que chez les vautours de la musique qui laissent crever des musiciens en se targant de défendre l'innovoisie.
En fait, ils ne font que défendre la haute-innovoisie, ils ne défendent que la couche supérieures de la bourgeoisie des droits d'auteur. Les innovants corruptibles de base ne sont même pas des exploiteurs. Ces proto-innovois doivent se contenter de moins que le revenu mondial consommable : l'achat des outils de production musicale envahit fréquemment leur revenu consommable disponible et le réduit d'autant.

Comme pour la musique, on retrouve dans cette haute innovoisie ce mépris de la base, ce mépris des véritables créateurs.
Une source proche de celle (non) citée plus haut, me révélait, dans le même entretien que l'ex dirigeant de la SACEM Laurent Petitgirard avouait recevoir pour les seules musiques des films Maigret un montant annuel de plus de 250 000 euros (soit près de 2 millions de nouveaux francs : 2 belles villas par an).
J'avais déjà démasqué l'hypocrisie abjecte de celui qui n'avait même pas remarqué que ne pas partager – en 1944, à la « libération » - le magots des droits d'auteur en incluant dans ce partage, à part égale, les auteurs « juifs » boycottés par les racistes à l'heure de la persécution. Ses propos abjects ne faisaient que révéler l'inconscient minable de ces vautours accaparant notre productivité ancestrale.

Sachant qu'un travailleur africain reçoit 50 euros par mois et donc 600 euros par an, ce sont donc plus de 400 salaires de travailleurs africains que reçoit le bourgeois innovois Petitgirard.
Rien d'étonnant à ce front Lamartinière-Petitgirard-Olivennes.
Entre le bourgeois capitaliste qui parasite la classe innovoise (couche de l'innovoisie formée des innovois auteurs de livres), le très grand innovois de la musique et celui qui se fut successivement commerçant, bureaucrate et héraut médiatique de la classe innovoise les intérêts sont conjoints.
Les uns doivent subir le « poids » du progrès technologique qui les fait apparaître comme des brontosaures et les autres angoissent à l'idée du piratage du livre numérique et de la gratuité totale de la circulation de l'information.
VIVE GOOGLE : IL FAUT TOUT NUMÉRISER !
IL FAUT CONVERTIR TOUTES LES CHANSONS en signes MIDI
IL FAUT NUMÉRISER LA TOTALITÉ DU PATRIMOINE CULTUREL : Tous les livres en code ASCII ou HTML, toutes les musiques en code MIDI.

De la même façon que le niveau de vie de Isaac Newton ou de Galileo Galilei était totalement étranger au débat concernant la diffusion de leurs découvertes, de la même façon, le niveau de vie – scandaleux évidemment – des créateurs de Google ou le montant des profits de cette société capitaliste sont totalement étrangers au débat.
Le niveau de vie des Lamartinière ou des Petitgirard est le mobile réel de l'acharnement de ces vautours à entraver le progrès par des lois obscurantistes et des jugements barbares dignes des temps obscurs du fascisme nazi. C'est en cela qu'il est objet de débat.
C'est leur pathologie consumériste, leur activité de criminels écologiques qui les poussent à inventer des HADOPI fascistes, qui les incite à nous pourrir la vie en entravant le progrès.


Pour autant, par ailleurs, le niveau de vie des acteurs sociaux (découvreurs et inventeurs) diffusant leur haute productivité historique ne sera – lui - pas l'objet de débats efficients et de mesures que postérieurement à la révolisation. En effet, nous ramènerons les salaires de
Larry Page et Sergey Brin à 1000 euros par mois.
Mais cet aspect est étranger au débat.

Le dernier aspect – le plus amusant à certains égards – est le fait que cette numérisation que nous encourageons Google à poursuivre nonobstant les caprices de tous ces juges irresponsables, obscurantistes, nonobstant tous les diktats de ces Bellarmin du contrôle social, nous permettra de connaître les noms des véritables pirates !
C'est, en effet, la numérisation complète de la totalité du patrimoine écrit qui permettra de découvrir les copier-coller innombrables de tous ces cousins de Hugues Aufray. Les cousins littéraires de ce voleur de chanson sud-américaine qui n'a toujours pas été – aux dernières nouvelles – expulsé de la SACEM.










NOTES
Janine Boissard nous tape sur les nerfs avec son intrigue dont la trame publicitaire est piquée au film « Itinéraire d'un enfant gâté» avec le petit enfant trouvé avec un mot sur lui etc...
Qu'elle pompe sur les autres, elle peut le faire : la numérisation Google mettra en lumière ses pratiques et celles de ses acolytes.
Point n'est besoin de nous infliger ce matraquage publicitaire sur le lieu précis de son vol.
Google et les critiques en ligne règleront de la même façon – en la faveur du deuxième auteur, cette fois – le contentieux entre Régine Desforges et les vautours ayants-droits de l'auteur raciste Margareth Mitchell ( celle qui fut à l'origine idéologique de la résurgence du KKK par son abject Gone With The Wind. Un ouvrage et un film appelant « civilisation » une structure sociale où des humains sont traités comme les barbares de Rome traitaient les Gaulois et les Africains et toutes leurs victimes rendues en esclavage.




La bêtise le dispute avec l'infamie : au prorata de l'exécution de leurs œuvres dans les bals de la Kommandantur, les compositeurs catalogués « juifs » n'ont pas à se plaindre.
Et argument final : celui qui leur tient de pareils propos a perdu 40 personnes dans les camps et la mesure a été avalisée par un président de SACEM « un éditeur juif ».

Qu'il ne soit pas venu à l'idée de ce Laurent Petitgirard de diviser en parts égales la totalité des droits de la période d'occupation nazie pour compenser le fait que les opposants et les résistants avaient évidemment subi un préjudice d'interprétation et de diffusion, qu'il ne lui soit pas venu en tête le fait que le racisme avait, logiquement, réduit, par persécution, la diffusion des oeuvres de certains et donc réclame compensation face AUX COLLABORATEURS, dépasse son entendement, son intelligence, son humanité.
Quant à sa famille disparue et aux pratiques du sieur Enoch, nous rappellerons ce que Maurice Rajfus nous révélait : ceux qui ont donné aux nazis les listes des orphelins catalogués « juifs », ce sont les responsables des organisations …. juives. Le film le pianiste nous montre la violence des coups de matraques portés par les collabos « juifs » aux victimes persécutées du Ghetto de Varsovie. Les propos abjects de Laurent Petitgirard :
« Avant même parler de spoliation, il convient donc de noter que les sommes générées par les auteurs juifs étaient malheureusement très faibles et que ce n'est avec cela que la Sacem aurait pu ensuite financer quoique ce soit. »
sont pour nous un indice très précieux pour pronostiquer quelle serait son attitude dans une situation similaire et de quel côté il serait.
Il est vrai, que pendant que le génocide sanitaire assassine l'Afrique, l'innovoisie – musicale en l'occurrence - est avec ses jumelles formoisie et bourgeoisie occupée à répartir le butin colonial.

NB Dans mon texte, le mot « juif » avec des guillemets a pour sens « susceptible de déclencher la pathologie raciste antisémite chez les malades nazis »
Quand il s'agit de zélote d'une religion ou de la caractéristique d'une organisation religieuse le mot « juif » sans guillemets ni majuscule est utilisé. Exemple : « Les organisations juives donnèrent la liste des orphelins « juifs » aux nazis. »
En effet, ces enfants peuvent être athées et n'avoir donc aucune religion.





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