jeudi 14 janvier 2010

sur NPA de l'Intérieur : Daniel Bensaid, mort d'un contre-révolutionnaire réformiste depuis 1979, un clown titré philosophe

Sur le blog de Gilles Suze, je poste ce commentaire sous son texte

12.01.2010

Un mécréant qui croyait en la révolution



@Michel
Il n'a pas fait que cela, il est passé du côté de l'ordre bourgeois en 1979 en soutenant la répression contre les trotskystes sud-américains.
et contrairement à ce que semble penser certains, en 1979, Filoche-Matti a lui aussi passé par dessus son épaule son ambiguité : il a fini par rallier la fraction mandeliste en ne rejoignant pas les morenistes.
Je prépare un texte assez long et assez documenté sur cela.
Comment instrumentaliser mes "nouveaux" outils conceptuels (en particulier l'articulation révolution-thermidoration) pour clarifier le rôle qui fut celui de Bensaid, Krivine, Mandel and co entre 1968 et 1979.
Quelle la nature de classe de leur militantisme ?

Quant "langue-rouge" et "Jr", on retrouve là les éternels procédés usés (élimés) jusqu'à la corde par les tenants d'une ligne "formoise radicale obtuse" : empêchons tout bilan, empêchons tout débat .... et tout sera pour le mieux dans la meilleure des ... sectes du monde.

Je défends une ligne gauche égalitariste dont le but est d'éclairer l'héritage de Trotsky et de Marx par une actualisation révolutionnaire.
Mais d'un point de vue anti-Thermidorien, d'un point de vue visant à détruire politiquement toutes les forces susceptibles de construire une THERMIDORATION postérieure à la révolution anticapitaliste à venir.
Je constate que la censure contre mes propos, mes analyses, les crachats, les insultes proviennent bien plus fréquemment des pseudo-ailes gauches formoises que vous représentez ici.
Il n'est pas étonnant que ce fut un Russell qui servit de bouclier à un Léon Trotsky.
Le "respect" qui serait "dû" aux (individus) morts est pour moi le même respect que celui qui est du aux vivants : montrer de quelle façon ils furent humains, montrer de quelle façon ils trahirent le genre humain.
Mon respect pour Bernstein ou pour Kautsky consiste - le jour de leur mort ou plus tard - à caractériser scientifiquement quelles furent leurs erreurs, quelles furent leur trahison.
Mon "respect" pour un Julien Dray consisterait à déterminer à quel âge il est passé du côté de la contre-révolution.
Qui respecte (en politique) châtie bien (en politique) !
Les cris d'orfraie de langue-rouge et de JR sont directement inspirés des arguments de la morale bourgeoise : ils voudraient, ici, que les contributeurs parlent de Bensaid avec la componction d'un Sarkozy envers son ennemi politique Seguin.
Nous n'userons pas de rédacteurs "Guaino" pour parler de Bensaid.
Mon texte portera sur le questionnement suivant : de 1968 à 1979 était-il "révolutionnaire" ?
Était-il déjà "thermidorationnaire" ?
Dans quel mesure un groupe politique défendant les écarts de salaire craint-il, à l'avance, la révolution anticapitaliste ?
Dans quelle mesure des radicaux formois ont-ils enchevêtré une préparation de révolution anticapitaliste avec des mesures thermidorienne préventive ?
(A titre d'exemple, la tactique des "blocages" de fac qui empêchent les pauvres d'entrer dans les universités, est une technique tactique préparant la thermidoration)
Dans quelle mesure des formois radicaux (déjà "thermidorationnaires") peuvent-ils contribuer à former de véritables révolutionnaires ?
On peut voir une similitude avec des exemples du passé : les marxistes légaux pouvaient contribuer à former conceptuellement de véritables marxistes.
etc...



http://monsyte.blogspot.com/2008/12/daniel-bensad-est-un-charlatan-qui.html

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