jeudi 7 janvier 2010

Un « Lou ravi » répond au crétin Laurent Joffrin : Internet gratuit et/ou égalitarisme libéral.


Par Yanick Toutain, Lou Ravi du Nord
07/01/10 11:09:05

« La joie du ravi est démonstrative et communicative, il prête à rire avec ses bras en l'air et sa tête d'étonné. Le ravi est un personnage attachant, on dit qu'il est un "simple d'esprit". Autrefois on disait que chaque village avait son "idiot du village", son fada (qui signifie littéralement "possédé par les fées"). »
Poindra bientôt le jour où Laurent Joffrin pouvant «désormais vivre d'amour et d'eau fraîche» cessera d'être un criminel écologique.

« LES RAVIS DE LA FAUSSE MODERNITÉ »


Laurent Joffrin nous insulte aujourd'hui. Il est coutumier du fait. Lui comme tous les laquais de l'innovoisie fasciste et de la bourgeoisie parasitique.
Aujourd'hui, nous ne sommes pas « antisémites ».
Nous serions des « ravis ».
Il fait sans doute allusion aux « Lou Ravi ».
Il n'a sans doute pas pris le temps de consulter Internet gratuit pour y lire que

«Le Ravi ou Lou Ravi est un santon de la crèche de Noël.
Il lève les bras au ciel en signe d'émerveillement devant le miracle de la nativité. C'est le langage du corps bien connu des méditerranéens, pas besoin de parler pour exprimer ce que l'on ressent, le corps "prend" la parole. La joie du ravi est démonstrative et communicative, il prête à rire avec ses bras en l'air et sa tête d'étonné. Le ravi est un personnage attachant, on dit qu'il est un "simple d'esprit". Autrefois on disait que chaque village avait son "idiot du village", son fada (qui signifie littéralement "possédé par les fées"). Il est en extase (on décrit l'extase comme "l'âme qui rencontre Dieu"). Il ne peut offrir que sa présence mais son "ravissement" à la vue de la naissance de Jésus en fait un homme bon. Dans le village, il s'occupe de menus travaux (à l'intérieur du mas ou dans les champs), c'est un personnage des plus modestes qui vit dans la crèche. C'est un naïf. Il est habillé simplement, un bonnet sur la tête. Il n'apporte rien sauf sa joie, il ouvre son cœur, il nous montre le chemin du bonheur dans la simplicité.
On peut lui associer "la ravido" (la femme ravie) et l'étonné (valet que l'on représente penché à la fenêtre du mas) dans le même état de ravissement que le ravi. Mais les puristes diront que seul le ravi est indispensable et même obligatoire dans toute crèche provençale. »
sur Wikipédia gratuit consultable en ligne sans publicité. Avec contributeurs bénévoles. (Malheureusement sous anonymat pour beaucoup d'entre eux). L'historique de rédaction de l'article est consultable ici.
A moins que son insulte « ravis » ne soit qu'une tournure pseudo-littéraire de pure rhétorique afin de lui éviter la 17° chambre correctionnelle pour y répondre à l'invitation de centaines de milliers de lecteurs anti-HADOPI ainsi insultés.


« Internet, notre ennemi ? Voilà bien la manière la plus niaise de poser le problème de la création et de la presse en ligne. Le réseau mondial porte en lui un tel progrès de civilisation – culture et information à la disposition de tous sur un simple clic – qu'il est ridicule d'invoquer cette dichotomie sommaire. 
Non, l'ennemi est plus insidieux : c'est le tout gratuit, en ligne ou ailleurs. Pendant des lustres, les ravis de la fausse modernité nous ont expliqué que la gratuité totale, par des ressources principalement publicitaires, créerait son propre modèle économique. On s'aperçoit aujourd'hui que cette prophétie n'a aucune réalité pour les producteurs de contenus culturels (musique, livres, cinéma, information...) 
Quelques géants agrégateurs comme Google ou fournisseurs d'accès Internet, ont capté l'essentiel des revenus.
L'ENNEMI DE JOFFRIN : LE TOUT GRATUIT !


Alors que l'Humanité est sur le point de rejoindre la civilisation, alors que la créativité est sur le point de connaître la plus grande révolution technologique depuis Gutenberg, des forces de l'ombre agissent pour nous ramener en arrière. 60 ans en arrière.
Des forces de l'innovoisie fasciste veulent combattre la gratuité en fliquant la totalité des communications.
Des ignares n'ont pas encore compris que la malédiction qui pèse sur nous depuis le néolithique est en passe d'être levée.
La gratuité de la "consommation" des productions immatérielles va contraindre l'humanité à rendre l'investissement au citoyen.
Mais Laurent Joffrin ne comprend rien à rien :

"Le libre marché a créé cette originale répartition des tâches : les créateurs de contenu supportent les dépenses, les diffuseurs perçoivent les recettes.
Les premiers subissent déficit, précarité et licenciements, les autres amassent des montagnes d'argent. Dès lors, le rapport Zelnick est dans le vrai quand il cherche le moyen de rééquilibrer une situation qui mènera sans cela à l'anémie et au formatage des contenus."
La gratuité sous la contrainte du matraquage publicitaire n'est, en effet, que l'avant-dernière étape.


LA DERNIERE ETAPE : L'INVESTISSEMENT DEMOCRATIQUE

Pour quelle raison l'investissement de l'album suivant d'un chanteur serait-il contenu dans le prix à payer pour écouter ses chansons précédentes ? La pratique actuelle est une aberration.
Une double aberration : Il serait stupide de faire payer le prix d'une voiture solaire avec un prix qui contiendrait le montant des investissements à consentir pour la recherche et le développement du modèle suivant.
Mais l'aberration réelle pour les objets concrets l'est encore davantage pour les productions immatérielles.
Combien de flics SACEM, combien de percepteurs, combien de surveillants de concerts, combien de flics télématiques ? combien d'avocats inutiles ? combien de garde-à-vues HADOPI nous préparent ces fascistes barbares.
Ils n'ont pas compris que les grandes invasions* de la jeunesse libre vont renverser leurs projets liberticides.


L'immatériel, pour un libéral vrai, ne peut être que gratuit !



"Et ce qui vaut pour la musique vaut, a fortiori, pour l'information, dont le rôle civique est évident. A moins de considérer, dans un rêve ultra-libéral, qu'en raison d'un commandement du Saint Marché, créateurs et journalistes doivent désormais vivre d'amour et d'eau fraîche. »"


Ce que Joffrin craint, ce sont les 1000 euros par mois qui vont le retirer du marché du travail.
Ce sont les 1000 euros par mois qui guériront sa pathologie consumériste.


Ce que craint Jospin - et ses maîtres - c'est l'investissement démocratique.
Ce qu'il craint, ce sont les 300 euros par mois destinés à financer l'investissement.
Les 300 euros par mois qui rendront stupide l'idée absurde de renchérir le prix d'un objet du coût de la recherche future pour l'objet suivant que je n'achèterai - peut-être - même pas.


Cette évacuation du prix de l'investissement futur du prix de l'objet concret actuel, ce passage au gratuit pour toutes les découvertes, pour toutes les inventions, pour toutes les créations artistiques sera le fait de la strate des innovants.


LES INNOVANTS VS LES INNOVOIS


Les innovants corrompus et les héritiers "ayant-droit" vautours sont des nuisibles qui empêchent la société de progresser.
Ils cherchent à préserver cette stupide "contradiction entre le développement des forces productives et les rapports sociaux".


Il est temps d'en finir avec la lutte des classes !!!









NOTES
* "grandes invasions" Cette expression évoque le fait que ces "Grandes Invasions" furent - n'en déplaise aux "amis de Rome" une véritable révolution anti-esclavagiste. Ce furent les peuples où les esclaves étaient constamment prélevés - "house slaves" et "field slaves" - qui envahirent le territoire où les cousins de leurs ancêtres durent subir un génocide esclavagiste. La prise du pouvoir - ultérieure - par les seigneurs féodaux fut une thermidoration.


LIRE AUSSI, du même auteur :


samedi 26 juillet 2008






Je cite le crétin raciste Laurent Joffrin

ATTENTION CETTE PAGE CONTIENT DES TERMES RACISTES !


Je cite le crétin Joffrin (dactylographie d'après Libération papier 25/7/2008) :
"Publier c'est choisir. Choisir de ne rien dire après avoir publié Siné, c'est choisir l'antisémitisme. On n'attend pas d'un journal qu'il soit le simple réceptacle des éructations plus ou moins bienvenues de tel ou tel folliculaire. On n'attend de lui qu'il respecte ses valeurs et ses lecteurs.On dira que Charlie s'est mobilisé contre l'islamisme et que le journal ne peut, en conséquence, censurer des attaques symétriques contre les juifs. C'est introduire la confusion dans les esprits : attaquer une religion n'est pas attaquer une race. Réprouver l'intégrisme musulman et dénoncer le pouvoir supposé des juifs ce n'est pas la même chose. On est anti-intégriste dans le premier cas, raciste dans le second. On choisit sa religion, on ne choisit pas sa race.
==


L'image de Lou Ravi provient d'un blog Provence Crèches (Santon Gaubert-Caillol  Exposition Pesante à Aubagne)

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