vendredi 26 février 2010

Le voile en Algérie et le journal El Watan (les stalino-fascistes Besancenot et Mullen vont-ils aussi traiter les Algériens de racisme ?)

par Yanick Toutain
26/02/2010 19:32


La classe formoise à l'agonie produit des clowns stalino-réformistes, des censeurs utilisant des techniques fascistes sur Internet, pratiquant la provocation dans la vie réelle, utilisant l'insulte et la cabale.
Les clowns stalino-menchéviques en sont arrivés à tenter de recruter des gros bras islamistes pour jouer le rôle de police politique des quartiers.

Leur principal argument serait la dénonciation d'une « islamophobie » qui serait le paravent d'un racisme colonialiste.
Cette insulte « islamophobe ! » est aussitôt suivie de l'insulte « raciste  !».

La fonction principale est de désigner les égalitaristes et leurs alliés anti-cléricaux comme cibles pour les gangsters politiques islamistes des quartiers.
Et de stimuler insidieusement une hystérie de masse parmi cette jeunesse « embigotisée » par les fanatiques. Ces malheureux et malheureuses qui anonnent « Cheitan ! », « cheitan ! » quand leur cerveau et leur intelligence sont requis afin de faire progresser leur réflexion.

Il est certes rassurant de considérer que l'irruption d'un militantisme égalitariste en faveur de l'Afrique permettra de démasquer tous ces hypocrites : Le mot d'ordre « Troupes françaises hors d'Afrique » a été abandonné par les hypocrites LCR-NPA depuis 15 ans. Seuls les bigots de la LTF font le grand écart en prétendant rendre compatible leur combat contre l'islamophobie et la libération de l'Afrique de l'influence contre-révolutionnaire des imams compradores.
Dans ce contexte, lire El Watan est – sans attendre un lendemain de mobilisation – une occasion de respirer un air plus pur que cet air envahi des effluves de l'infâme et des odeurs de peste brune répandues par la 5° colonne de l'islamo-fascisme et son relai qu'est le clown ignare Besancenot.
Lire El Watan nous donne l'occasion de voir que nos cousins intelligents, de l'autre côté de la Méditerranée tentent de combattre les mêmes ennemis que ceux que nous combattons ici : les bigots hypocrites de l'impérialisme déguisés en prétendus soldats d'un créateur de l'Univers.
Les têtes coupées, les viols, les crimes barbares pratiqués par le Front Islamique du Salut en Algérie ont vacciné une partie de la population contre tous les Tariq Ramadan de la planête, contre tous les John Mullen et contre tous les Olivier Besancenot.

Pour autant, on voit la peste brune recommencer à se répandre dans le Maghreb et le Marchrek : de l'Egypte au Maroc, les forces du fascisme sont à l'oeuvre : tant que le capitalisme n'est pas renversé, ses agents – même déguisés en prétendus « trotskistes » - continuent à répandre le venin de la contre-révolution.
Ce que l'islamo-fascisme tente de cacher, c'est la construction d'une Internationale de la formoisie pseudo-radicale. Une organisation internationale des exploiteurs salariés.
Une Internationale offrant ses services au capitalisme pour tenter d'empêcher son écroulement prochain.

Le premier article, signé Djemila Benhabib, date de septembre 2004. Mais il porte sur le Canada. En effet, l'internationale capitalo-formoise, l'internationale de la bigoterie fasciste ne connait aucune frontière. Profitant des concessions faites par l'Etat de l'Ontario à toutes les agences de la bigoterie, agence du Vatican et agence de Jérusalem qui ont obtenu l'officialisation de « tribunaux catholiques et rabbiniques », poursuivant leur offensive leur ayant permis d'obtenir le droit de pratiquer la charia, les bigots de l'islam – au nom de l'égalité – « exigent l'instauration de tribunaux musulmans ».
L'auteur replace cette nouvelle offensive dans la continuité du combat précédent des bigots. Dès 1995, ils avaient fait plier les résistants avec une « affaire du voile ». Toujours la même stratégie : ce que font les Tariq Ramadan et les John Mullen, ce que soutient Olivier Besancenot n'est qu'un copié collé de ce que les fascistes faisaient au Québec, il y a 15 ans. « 
En 1995, en évoquant la Charte des droits et libertés, une recommandation juridique de la Commission des droits de la personne avait conclu que l’interdiction vestimentaire imposée constituait un geste discriminatoire compromettant le droit à l’instruction publique ainsi que la liberté de religion. Le port du voile dans les écoles publiques se trouvait ainsi toléré.»
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Edition du 14 septembre 2004
DROIT DES MUSULMANS AU CANADA
Alors que la France se débat avec sa loi sur le voile islamique à l’école, le Canada est confronté à un débat public très sérieux : un groupe de musulmans de Toronto demande l’instauration d’un tribunal d’arbitrage qui appliquerait la charia pour trancher des litiges familiaux et commerciaux.
En Ontario, la province la plus multiculturelle du Canada, où l’on compte des tribunaux catholiques et rabbiniques, une loi d’arbitrage existe déjà depuis 1991 qui permet l’utilisation de la charia pour traiter des questions de divorce, d’héritage, de pension alimentaire et de garde d’enfants. Arguant que la Charte canadienne des droits et libertés doit lui assurer la liberté religieuse, le groupe de musulmans de Toronto exige l’instauration de tribunaux musulmans. Cette demande a semé un froid dans la communauté musulmane, et plusieurs associations de femmes ont crié au scandale prétextant que si la province de l’Ontario acquiesçait à la demande des religieux, cela créerait un précédent au Canada et, par conséquent, l’égalité des sexes se trouverait carrément bafouée, ce qui reviendrait à piétiner la Charte des droits et libertés. Pour résoudre le litige entre ceux qui souhaitent que le religieux interfère dans la sphère familiale et ceux qui s’y opposent, l’Ontario a confié la cause à Marion Boyd, ancienne procureur générale et ministre de la Condition de la femme de l’Ontario. Cette dernière devra décider si la loi d’arbitrage en vigueur dans la province est discriminatoire à l’égard des femmes. Son rapport est attendu à la fin du mois, et d’ici là tout le monde retient son souffle. L’affaire des tribunaux islamiques vient poser encore une fois l’épineuse question de qui de la norme ou de la minorité doit s’adapter ? Au Québec, l’intrusion du religieux dans la sphère publique ne s’est pas faite à travers les tribunaux religieux (ils sont interdits), mais par le rebondissement du voile dans les écoles publiques voilà quelques années déjà. En 1995, en évoquant la Charte des droits et libertés, une recommandation juridique de la Commission des droits de la personne avait conclu que l’interdiction vestimentaire imposée constituait un geste discriminatoire compromettant le droit à l’instruction publique ainsi que la liberté de religion. Le port du voile dans les écoles publiques se trouvait ainsi toléré. Cette décision contrevenait à la position de la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ) qui s’était prononcée en sa défaveur. La Fédération des commissions scolaires du Québec avait, quant à elle, proposé que la décision à ce sujet revienne à la direction de chaque école. Par ailleurs, dans le cas des écoles privées, le contexte est fort différent, notamment dans les écoles musulmanes où le port du foulard est largement adopté aussi bien par les enseignantes que les élèves. Ensemble, les écoles religieuses ont reçu 21,2 millions de dollars de subventions de la part du gouvernement du Québec au cours de l’année 1997, et la tendance se maintient. Les écoles juives héritent de la part du lion, soit 17,8 millions, trois écoles arméniennes suivent avec 3 millions et les écoles musulmanes ont reçu 411 831 dollars. Les parents versent de 1400 à 1500 dollars pour chaque enfant en frais de scolarité qui sont réduits pour les familles nombreuses ou moins fortunées. Bien que l’argent afflue de toutes parts, le salaire d’un enseignant d’une école musulmane est très en dessous de la norme québécoise adoptée, soit trois fois moins que celui d’un enseignant d’un autre établissement, si bien que d’aucuns se demandent où va l’argent des subventions et des frais de scolarité versés aux établissements musulmans.








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Le second article, de Nadjia Bouzeghrane, date de l'année suivante – septembre 2005. L'auteur interviewe une fonctionnaire de l'éducation - « Inspectrice des établissements et vie scolaire ». On y indique que de 3000 en 1994, le nombre d'élèves voilées n'était plus que de 1465 en 2003. Quant à la « procédure de dialogue, » le nombre de cas est passé de 639 en 2004 à « une dizaine » en 2005.
Si le combat est mené par l'inspectrice scolaire Hanifa Cherifi au nom de la laïcité, l'auteur de l'article considère justement que ce recul est une victoire contre l'obscurantisme. Le mot que le regretté Gilles Suze avait utilisé comme titre de l'une de ses dernières chroniques est tout à fait justifié.

« Des courants religieux obscurantistes voulaient, en s’appuyant sur des difficultés d’insertion sociale, encourager la création de ghettos, couper les jeunes de leurs pays d’origine, de leurs parents, en leur disant que l’Islam de leurs parents n’est pas l’Islam, et de la société dans laquelle ils sont nés et vivent. Ils voulaient que ces jeunes tournent le dos à l’histoire qui les structure et structure leurs parents. On est passé par dix ans de terrible processus de déculturation, de tentative de démantèlement de filiation avec les parents et les pays d’origine. Aujourd’hui, on est dans une prise de conscience collective. Et c’est cette prise de conscience qui a fait reculer le port du voile à l’école. »
Mais on voit les limites de leur combat contre cet obscurantisme quant il est mené au nom des valeurs de l'  « obscurantisme consumériste » et au nom de l'arrivisme :
« Les jeunes filles qui le portaient ou étaient susceptibles de le porter ont compris que c’était un obstacle à leur promotion sociale. »
Ce raisonnement de bourricot qui a besoin de sa carotte pour avancer est typique d'une formoisie « éclairée » mais dont les Lumières sont davantage celles des centres commerciaux que celles de Voltaire et de Newton.
Ce que l'auteur ne comprend pas, c'est la fait que seul l'égalitarisme planétaire sonnera le glas de toutes ces bigoteries. C'est l'égalitarisme qui renversera le capitalisme et qui sera le fossoyeur de l'agence psychologique des classes exploiteuses qu'est et qu'a toujours été la religion.
Mais, d'un autre côté, cela met aussi en lumière le fait que ce sont des couches formoises arrivistes qui tentent d'affirmer leur volonté arrogante d'ascension sociale par le voile. Et ce sont elles qui sont sensibles aux arguments des Hanifa Cherifi.
Hanifa Cherifi. Inspectrice des établissements et vie scolaire
« L’influence de l’idéologie obscurantiste en régression » 26 septembre 2005
Hanifa Cherifi, inspectrice générale des Etablissements et vie scolaire, revient sur l’application de la loi sur la laïcité dans les établissements d’enseignement public du 15 mars 2004, une loi qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité des débats passionnés en France, mais aussi au niveau international.


Comment expliquez-vous que la loi sur la laïcité à l’école publique, après avoir soulevé tant de passion et de controverse, a été appliquée sans susciter de remous ?
C’est une loi qui n’est pas orientée contre une religion en particulier, en l’occurrence l’Islam, mais une loi qui impose la même règle à tous, la laïcité. L’école n’est pas un lieu de confrontations religieuses. L’application de la loi sur la laïcité a été accompagnée d’un important travail pédagogique, d’explication, de formation et de préparation du personnel éducatif. Un des 4 articles de la loi stipule que toute mesure disciplinaire doit être précédée d’une procédure de dialogue entre l’élève et sa famille, d’une part, et le milieu scolaire, d’autre part.
Le port du voile a reculé, écrivez-vous dans votre rapport. Par quels effets ce recul s’est-il produit ?
Dans la mesure où elle a été établie sur un principe d’égalité de traitement des religions, la loi sur la laïcité à l’école publique a eu des résultats tangibles. Ses retombées sont positives. Une dizaine de jeunes filles voilées et de sikhs ont eu besoin d’une procédure de dialogue, contre 639 en 2004. En 2003, 1465 filles portaient le voile, elles étaient plus de 3000 en 1994. Cette loi permet aux jeunes filles de poursuivre leur scolarité et d’assurer leur promotion sociale. Ce qui est important, c’est qu’elles trouvent leur place dans la société, et c’est par l’école qu’elles y parviendront. C’est une erreur que les personnes issues de l’immigration s’autoexcluent et rajoutent des obstacles à des discriminations sociales. Des courants religieux obscurantistes voulaient, en s’appuyant sur des difficultés d’insertion sociale, encourager la création de ghettos, couper les jeunes de leurs pays d’origine, de leurs parents, en leur disant que l’Islam de leurs parents n’est pas l’Islam, et de la société dans laquelle ils sont nés et vivent. Ils voulaient que ces jeunes tournent le dos à l’histoire qui les structure et structure leurs parents. On est passé par dix ans de terrible processus de déculturation, de tentative de démantèlement de filiation avec les parents et les pays d’origine. Aujourd’hui, on est dans une prise de conscience collective. Et c’est cette prise de conscience qui a fait reculer le port du voile à l’école. Les jeunes filles qui le portaient ou étaient susceptibles de le porter ont compris que c’était un obstacle à leur promotion sociale.
N’est-ce pas trop tôt pour juger du caractère durable des résultats obtenus en un an ?
C’est un travail à poursuivre, pour que ces jeunes retrouvent une certaine sérénité, leur place de citoyen et de citoyenne. Les institutions doivent pouvoir accompagner ceux qui sont dans un processus d’interrogation. Je pense que l’influence de l’idéologie obscurantiste est en train de régresser. Il faut planter dans le terreau du présent, comme disait Mouloud Mammeri, en acceptant que nous soyons le produit d’une histoire, que nous en sommes fiers, que l’Algérie se construit aussi avec nous, que nous sommes Français. La loi sur la laïcité dans les établissements scolaires de l’enseignement privé a permis, contrairement à ce qu’on disait - c’est-à-dire que son application entraînerait l’exclusion de centaines de jeunes filles - de mieux comprendre l’état du rapport de l’immigration maghrébine à la société française, une immigration qui est en phase avec le modèle républicain. Si une minorité cherche à se singulariser, la majorité s’inscrit dans les valeurs de la société française, car ce sont des valeurs universelles. Il est important que la société française en prenne conscience.
N’êtes-vous pas trop optimiste, quand vous parlez de régression de l’idéologie obscurantiste ?
De la part des jeunes filles concernées par le port du voile, on observe une distance par rapport à un discours idéologique qui les encourageait à se démarquer du reste de la société. Elles étaient dans la confiance de ce discours. Elles ont fini par comprendre que revendiquer le port du voile à l’école était une impasse, voire les desservait. Dans un premier temps, ces jeunes filles étaient prêtes à faire don de leur féminité, si en compensation elles obtiendraient un meilleur être social, un meilleur être intime, une forme de reconnaissance et de valorisation de soi . La loi les a libérées de l’obligation de porter le voile. C’est l’institution publique qui décide de la règle commune de l’école. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de filles voilées, mais la loi sur la laïcité à l’école a fait reculer le discours des associations et des idéologues qui disaient à l’adresse de ces jeunes filles : « C’est par le voile que vous allez vous retrouver ». Or, que constatons-nous. Les effets de la loi ont permis à ces jeunes filles, écartelées, de trouver leur place entre leur foi et la société en tant que femmes et enfants issus de l’immigration. Leur affirmation et leur promotion sociale ne passent pas par ce qui les sépare des autres. On ne se construit pas uniquement avec la religion.




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Un an plus tard, en octobre 2006, nous sommes en Tunisie. L'auteur KS nous montre un président Ben Ali qui « avait stigmatisé » le voile hidjab  « d’inspiration sectaire importé de l’extérieur »bLe gouvernement tunisien courrait de grands risques de se faire insulter par John Mullen et Olivier Besancenot et la 5° colonne du NPA qui lutte contre notre imaginaire racisme :  « Le voile est un slogan politique affiché par un groupuscule qui se dissimule derrière la religion pour réaliser des desseins politiques.. »
Ces imbéciles qui osent encore se prétendre « trotskistes », « marxistes », « révolutionnaires » ne sont que des clowns « rouges-bruns-verts ».
Leurs insultes « antiracistes » adressées aux résistants antifascistes en France, il faudrait que ces imbéciles aillent tenter de les énoncer en présence des dirigeants tunisiens.
Que le lecteur ne soit pas dupe pour autant : les déclarations de Ben Ali et sa ligne politique ne sont que tactiques provisoires destinées à faciliter l'application locale de la politique mondiale de la bourgeoisie : les salariés des plate-formes téléphoniques exploités par les multinationales ont des salaires d'exploiteurs qui leur sont versés sous la protection de l'Etat compradore tunisien. Demain, tout aussi bien, ce même personnel politique de la bourgeoisie mondiale pourra tout aussi bien re-légaliser le « parti islamiste Ennahda (Renaissance)  » si la montée de la révolution égalitariste devenait tellement irresistible que seuls les SA de Tariq Ramadan et de John Mullen pouvaient empêcher l'application de notre égalitarisme intégral.




« Edition du 15 octobre 2006
Les Tunisiennes changent leurs habitudes vestimentaires
C’est devenu une véritable affaire d’Etat que celle relative au port des vêtements dits « islamiques » en Tunisie. Le président Zine El Abidine Ben Ali avait stigmatisé mercredi dernier le voile (hidjab) « d’inspiration sectaire importé de l’extérieur », tout en prônant la « décence et la pudeur » vestimentaires et soulignant que son pays était soucieux de « consacrer les valeurs de décence et de pudeur de par son attachement à la sublime religion islamique ».
Aussi, selon l’AFP, plusieurs ministres et autres hauts dignitaires ont condamné le port du voile et du qamis (longue tunique de coton) et de la barbe par les hommes et ont mis la population en garde contre le « danger » que représentent ces habitudes vestimentaires vecteurs qualifiés d’« obscurantisme ». Le ministre des Affaires étrangères, Abdelwaheb Abdallah, avait « mis l’emphase », vendredi, lors d’une réunion du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir) à Nabeul (Ouest) sur « le danger que représente la tenue vestimentaire d’inspiration sectaire, étrangère à notre pays, notre culture et nos traditions... Le voile est un slogan politique affiché par un groupuscule qui se dissimule derrière la religion pour réaliser des desseins politiques... C’est un signe distinctif d’une frange dure et renfermée sur elle-même ». Le ministre de l’Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, y voit le « symbole d’une appartenance politique qui se cache derrière la religion, qui en est innocente, et qui cherche à faire revenir la réalité de la société aux heures très anciennes ». L’autorisation du port du voile provoquerait, selon M. M’henni, secrétaire général du RCD, « une véritable régression et une atteinte à l’un des principaux attributs qui fondent la stabilité de la société, le progrès du peuple et l’invulnérabilité du pays ». Les autorités insistent notamment pour qu’une circulaire interdisant le port du voile « dans les établissements publics, éducatifs et universitaires, ainsi que dans tous les espaces publics » soit bien appliquée. Cette « circulaire 108 » interdit le port du voile depuis le début des années 1990, juste après l’interdiction du parti islamiste Ennahda (Renaissance) dont de nombreux militants emprisonnés ont bénéficié au printemps dernier d’une amnistie.


Par K. S.
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En Algérie, en ce même octobre 2006, le journaliste Hassan Moali relevait, pour El Watan une nouvelle invasion du hidjab « cet accoutrement typiquement islamique ». Mais ce que nous montre l'auteur, c'est le fait que cette invasion n'a pu se produire qu'avec la consentement et la complicité des autorités algériennes. Une politique bien différente de la politique appliquée en Tunisie. « Le fait est que les femmes voilées ne sont jamais inquiétées par les autorités dans leurs lieux de travail. Et c’est comme cela que les Algériennes en hidjab ont grignoté des espaces et bénéficié de la mansuétude des autorités. ». Les gangsters qui avait financé le FIS sont toujours au pouvoir. Leur « mansuétude » n'est que pratique criminelle visant à faire renaitre de ses cendres le parti du crime islamo-fasciste. Ces généraux formois ont pris l'habitude de construire des obstacles destinés à s'opposer aux mouvements populaires. Ils construisirent le FIS comme un « ennemi imaginaire », ils recommencent actuellement en « tolérant » le hidjab.
On voit dans cet article, les coulisses de la scène de l'hypocrisie : des jeunes filles voilées venant se faire draguer près de la mosquée, des malheureuses subissant le harcl-lement moral de leurs parents, de leur frères bigots « 
Nadia 25 ans, voilée, vient (…) à Alger. (…) pour sortir et (…) me changer les idées. Le hidjab est mon meilleur allié puisque mes parents ne se doutent bien sûr de rien. Sans cela, il m’aurait été impossible de bouger de la maison ! » (…) Dalal, 28 ans, fonctionnaire dans un grand hôpital d’Alger, a dû fuguer de chez elle pour une histoire de hidjab. Obligée par son grand frère de le porter, Dalal s’y est astreinte mais n’a pas pour autant lâché son petit ami, plutôt branché, qui vit à Londres. Son frère lui intima plus tard l’ordre de porter le djelbab (variante plus rigoriste du voile islamique). Ne pouvant plus supporter, Dalal a filé à… l’anglaise rejoindre son amour à Londres. Ils se sont mariés depuis trois ans.s
La violence ordinaire des fascistes domestiques. Quand les Ilham Moussaïd viennent nous présenter leur hypocrisie de façade, elles mentent effrontément en refusant de nous éclairer sur les violences dont elles sont les témoins : violence contre leurs copines, violences de leurs parents, violences psychologiques et physiques des petits macho – fascistes domestiques comme le frère de notre cousine Dalal.
Mais le harcèlement est multiforme « Farida est simplement influencée par sa voisine de palier. « Elle me parlait tellement du hidjab, que j’ai fini par le porter sans trop savoir comment »,». D'autres craignent des problèmes dans le cadre professionnel.« Djamila, étudiante en 7e année de médecine à Tizi Ouzou (…) Depuis un mois elle porte le hidjab. Un hidjab qui, espère-t-elle, lui épargnera les mauvaises surprises pendant ses gardes à l’hôpital. »

Qu'elle soit ou croit être une disciple du prêcheur bigot Amr Khaled la conduite de Djamila apparait, sous cet angle, comme une sorte de syndrome de Stockholm : La victime d'une agression – et la propagande pour le port obligatoire du voile est une agression fasciste comparable au port de l'étoile jaune – aura tendance à trouver des justifications au comportement de son agresseur.
Farida a peur d'être agressée par des fous furieux pendant son temps de travail à l'hôpital, elle se contraint à porter le hidjab et vient trouver dans les prêches bigots de Amr Khaled des motifs « progressistes » et positifs à cette soumission à l'étoile jaune des femmes.





Le phénomène du port du voile prend de l’ampleur 19 octobre 2006
Le hidjab sous toutes ses coutures
Elles sont de plus en plus nombreuses ces Algériennes, qu’elles soient lycéennes, collégiennes, universitaires et même écolières, à porter le voile, communément appelé le hidjab. De gré ou de force. Cet accoutrement typiquement islamique, qui a connu ses « années de gloire » en Algérie avec l’avènement du Front islamique du salut (FIS), est « importé » tout droit du Moyen-Orient et des pays du Golfe.
Cette tenue, qui a tout de même survécu à la mort de ce parti, colle, aujourd’hui, à la peau de la jeune fille et de la femme algériennes et prend une place de choix dans le circuit commercial national. Pourquoi donc nos filles et nos femmes sont subitement attirées par le hidjab ? Qu’est-ce qui explique ce soudain excès de religiosité en Algérie qui frise la hidjabmania ? Plongée dans l’univers du hidjab algérien sous toutes ses coutures. Si en Tunisie les autorités viennent de déclencher une campagne antihidjab suivant une fetwa « politique » du président Zine El Abidine Benali, en Algérie, on semble s’accommoder avec cette tenue de plus en plus prisée par les jeunes filles. Le fait est que les femmes voilées ne sont jamais inquiétées par les autorités dans leurs lieux de travail. Et c’est comme cela que les Algériennes en hidjab ont grignoté des espaces et bénéficié de la mansuétude des autorités. Au 40, rue Larbi Ben Mhidi (ex-rue d’Isly), le magasin ne désemplit presque pas. Sageda, cette grande boutique, au nom évocateur, appartenant à un Jordanien, est devenue, ces derniers mois, La Mecque des femmes et des filles de tout âge. Et pour cause, elle propose toutes sortes de hidjab (voile) et une variété de khimar (écharpe) déclinés dans toutes les couleurs et sous toutes les coutures. Bien située dans cette rue emblématique au cœur d’Alger, Sageda attire toutes les femmes et les filles de passage, qu’elles soient voilées ou en voie de l’être. Elle met d’emblée l’acheteuse dans l’atmosphère ensorcelante de la spiritualité avec ces cantiques religieux et ses « madaihs » diffusés à pleins décibels par une chaîne Hi fi. Le décor, lui est impressionnant. Le propriétaire a même usé de mannequins « made in » pour mettre en valeur le raffinement de ses tenues et leur élégance. Les jeunes filles qui y font un tour sont assitôt happées par ces beaux visages en plastique et soigneusement voilés, disposés dans tous les sens. Ils invitent presque les « clientes » à les imiter... Les couleurs, elles, sont très chatoyantes à la limite du sexy. Le patron a voulu sans doute accéder au goût des Algériennes qui aimeraient marier agréablement religion et classe…
« Zine Ou Dine », ou le hidjab « high-tech »
Et pour cause, beaucoup de jeunes filles ne veulent point « enterrer » leur beauté dans le hidjab. Porter le voile c’est bien, mettre en valeur leurs atouts physiques, c’est encore mieux. C’est là toute la philosophie et la religion des partisanes de plus en plus nombreuses de « zine oua dine » (beauté et religion). C’est ce qui explique, du reste, le rush des filles et des femmes vers le magasin Sageda qui leur propose ces hidjab version moderne. Le succès commercial de ce voile « light » désormais, préféré à celui conventionnel (noir généralement) en vogue jusque-là, est tel, que le patron jordanien de Sageda a ouvert trois autres magasins à Alger pour faire face à une demande de plus en plus grandissante pour ce hidjab très tendance. Le patron de ces magasins a curieusement intimé à ses agents l’ordre de ne rien dire aux journalistes sur son business. Nous avons d’ailleurs vainement demandé des explications sur le boom que connaît le commerce du hidjab. Le boss de Sageda, qui a été informé au téléphone par son agent de notre présence, l’a instruit… d’avaler sa langue. « Nous n’avons pas encore les papiers, nous sommes juste des importateurs, ne lui dites rien… », ce sont là les bribes de la conversation que nous avons pu capter entre le patron et son subalterne. A-t- il vraiment quelque chose à cacher ? La « hidjab mania » a-t-elle donné naissance à une « hidjab connexion » ? Les voies de ce business semblent pour l’heure impénétrables. Ce circuit commercial fort juteux est partagé entre Jordaniens, Syriens, Koweitiens et à un degré moindre les Saoudiens. Et les Algériennes raffolent de ces tenues qui leur confèrent, pensent-elles, le statut de musulmanes pratiquantes bon chic, bon genre (BCBG). Le sombre hidjab noir ou marron a nettement perdu la côte auprès des jeunes filles qui lui préfèrent un voile aux couleurs plutôt vives et bigarrées. Quitte à faire entorse aux préceptes de l’Islam, recommandant plutôt les couleurs sombres. Mais si on relève une nouvelle tendance nettement plus moderne du port du voile islamique et l’abandon progressif du « noir corbeau », il faut reconnaître généralement que le hidjab est devenu un phénomène de société en Algérie. Par conviction, par frime, de force ou simplement en raison d’une indigence sociale, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter le hidjab, y compris parmi les femmes issues des catégories socioprofessionnelles théoriquement « vaccinées » contre l’intégrisme religieux et ses signes ostentatoires. Il s’avère en effet que le voile n’est plus désormais perçu comme un signe d’intégrisme.
Le haut et le bas !
Le choix des hidjab sous forme d’ensembles en deux pièces (pantalon manteau) en est l’illustration. Il est significatif de remarquer la nouvelle tendance du « hidjab » qui fait fureur en ce moment et qui consiste pour les jeunes filles à porter uniquement un khimar et un haut sans se soucier du « bas ». Ce voile à moitié qui associe beaucoup le jean est très en vogue. Malika, stagiaire dans une banque publique, se sent très à l’aise dans son khimar « correct » et sa longue jupe orange qui met en valeur les rondeurs de son corps. « C’est vrai, je vous l’accorde, les préceptes du Coran précisent bien que le hidjab doit être sombre, mais moi, pour l’instant, je préfère m’habiller comme cela. » Par pudeur, Malika ne veut peut-être pas évoquer les vraies raisons. « Rabbi yahdîna mena lelqedam ! (que Dieu nous guide) », dit-elle. Chez Malika, la conviction est bien sûr indiscutable, mais le cœur y est aussi. « Par les temps qui courent, une belle fille voilée est très recherchée par les jeunes qui souhaitent se marier avec une fille de bonne famille. Le hidjab rassure au moins que la fille n’a pas d’antécédents en termes de fréquentation », pense Mustapha, cadre. Ainsi donc, le souci du mariage serait un motif assez sérieux qui pousse les jeunes filles à porter le hidjab précocement pour attirer les regards des hommes pieux. L’explication la plus répandue est que les filles de « bonne famille » ne courent pas les rues. Au sens propre et au figuré. La réflexion de Mustapha paraît cependant assez naïve en ce sens que la fille modèle n’est pas forcément celle qui porte le voile. Du moins chez nous. Il y a tout juste une semaine, un imam, d’une grande mosquée de la banlieue ouest d’Alger, a interdit aux jeunes filles de venir accomplir la prière des tarawih les accusant de faire du racolage. Cet homme de culte a même expliqué à tous les habitants du quartier via un haut-parleur ce qui l’a amené à excommunier les jeunes filles. « Sachez, ô croyants, que vos filles qui enfilent chaque soir leur hidjab pour, prétendent-elle, venir accomplir la prière des tarawih, ne rentrent jamais à la mosquée. Elles passent leur temps à attendre qu’elles soient embarquées dans des voitures sur la route et reviennent juste à la fin de la prière et vous font croire qu’elles étaient à la mosquée. » Ce terrible constat de cet imam, qui a dû prendre la décision extrême contre le gent féminine, témoigne à l’évidence que, de jour comme de nuit, toutes les filles et toutes les femmes voilées ne sont pas forcément les parangons de la vertu, ni les vraies gardiennes du temple. Il suffit de lever un coin du voile sur ce phénomène et on aurait sans doute droit à de grosses surprises… Nadia 25 ans, voilée, vient au moins deux fois par semaine de Tipaza à Alger. Motif ? « Juste pour sortir et aller à Alger me changer les idées. Le hidjab est mon meilleur allié puisque mes parents ne se doutent bien sûr de rien. Sans cela, il m’aurait été impossible de bouger de la maison ! » Pour Nadia, la conviction est accessoire à la fonction sociale que remplit son hidjab. Dalal, 28 ans, fonctionnaire dans un grand hôpital d’Alger, a dû fuguer de chez elle pour une histoire de hidjab. Obligée par son grand frère de le porter, Dalal s’y est astreinte mais n’a pas pour autant lâché son petit ami, plutôt branché, qui vit à Londres. Son frère lui intima plus tard l’ordre de porter le djelbab (variante plus rigoriste du voile islamique). Ne pouvant plus supporter, Dalal a filé à… l’anglaise rejoindre son amour à Londres. Ils se sont mariés depuis trois ans.
Hidjab : Ce cache-misère
Il est bien sûr difficile de connaître le nombre exact de jeunes filles qui comme Dalal ont été forcées à se voiler. Tout comme il est difficile de ne pas tenir compte des ces jeunes filles qui adoptent le hidjab uniquement pour cacher une malformation du visage ou du corps. Parfois, c’est simplement le mal-être qui pousse certaines filles à se voiler. Évidemment, il est quasiment impossible de trouver une femme qui pourrait expliquer son recours au voile par son physique pas très attrayant par exemple. Par pudeur, elles mettent souvent en avant la conviction. Une conviction qui cache mal le fossé séparant l’être et le paraître. Un autre genre de jeunes filles voilées se recrute parmi les indigentes, socialement parlant. N’ayant pas une grande garde-robe, ou carrément une robe de rechange, beaucoup de malheureuses filles, des étudiantes notamment de l’intérieur du pays, adoptent le hidjab pour servir de… cache-misère. Il faut tout de même reconnaître que le port du voile en Algérie tient beaucoup plus aux convictions religieuses. Il est utile de souligner ici le rôle des chaînes de télévision satellitaire du Golfe dans la multiplication de ses adeptes. « Vous savez, je suis prête à faire tout ce que dira Amr Khaled, c’est un grand mufti et un vrai connaisseur de l’islam. » L’argument de Safia est sans doute partagé par des milliers de jeunes filles qui vénèrent le célèbre prédicateur égyptien. Prêchant un islam tolérant et une pratique moins rigoriste et peu orthodoxe, Amr Khaled est devenu la coqueluche des jeunes filles qui voient en lui « le modèle d’un musulman pratiquant en costume et sans barbe ». Ses cassettes, ses CD ainsi que ses nombreux livres sont avalés comme de l’eau bénite. A lui seul, ce prédicateur qui sévit sur la chaîne Iqra, fait campagne pour un Islam moderne qui s’accommode du hidjab tendance et des bienfaits de la modernité.
Khimar et… Jean « Diesel »
Djamila, étudiante en 7e année de médecine à Tizi Ouzou fait partie de celles qui ont succombé à la capacité de persuasion de Amr Khaled. Depuis un mois elle porte le hidjab. Un hidjab qui, espère-t-elle, lui épargnera les mauvaises surprises pendant ses gardes à l’hôpital. Farida est simplement influencée par sa voisine de palier. « Elle me parlait tellement du hidjab, que j’ai fini par le porter sans trop savoir comment », avoue-t-elle. Meriem, journaliste dans un grand journal francophone, avoue y avoir pensé depuis quelque temps déjà. « La mort de mon père à été pour moi un déclic pour porter le hidjab », reconnaît-elle. Meriem, Djamila, Malika et toutes ces Algériennes qui font partie de la nouvelle vague des « converties » au hidjab, n’ont pas forcément abandonné leurs beaux habits modernes. Elles marient ostensiblement de scintillantes vestes et khimar avec des jeans estampillés « Diesel ». Beaucoup parmi ces jeunes filles n’observent pas les consignes strictes du port du hidjab telles que le choix des couleurs et le camouflage des rondeurs du corps. Pis encore, certaines « moutahadjibates » enfreignent même la sacro-sainte règle islamique qui veut que la femme voilée ne doit pas serrer la main à un homme. En Algérie, hidjab ou pas, nos filles et femmes recourent même aux embrassades et autres accolades au point où la bise est devenue un autre phénomène de société. Et les femmes voilées semblent s’y adapter. C’est dire que même en matière de hidjab, les Algériennes font exception.




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En 2009, ST écrit pour El Watan. Et là, on ne plaisante plus. Le fascisme a fait des progrès considérables dans les têtes de nos cousins d'Algérie. 68 % des hommes algériens veulent une obligation généralisée du port du voile.
La traitrise de Ilham Moussaïd apparaît dans toute sa lumière. Ses collègues en bigoterie, les malheureuses porteuses de l'étoile obligatoire sont même 6 femmes sur 10.



60 % des Algériennes veulent un hidjab fasciste obligatoire
Chez les jeunes, le désastre est à peine moins grave. Les jeunes filles sont 48 % à souhaiter une obligation générale du voile.
Tandis que les petits machos sont déjà 62 % à préconiser l'étoile jaune stigmatisant la gens féminine.

L'humanisme et l'intelligence ne trouvent refuge qu'en Kabylie et à Alger. Dans toutes les autres régions la catastrophe fasciste a recommencé son invasion.
Seules 4 adolescentes sur 10 ne portent pas le hidjab.

Et la bigote Moussaïd ose nous parler de liberté, de féminisme !!!
Quand on regarde le détail, on voit que l'obscurantisme vient des campagnes : Si 48 % des adolescentes des villes sont voilées, elles sont 75 % dans les campagnes !!!
Le capitalisme mondial a parfaitement réussi sa campagne d'infiltration fasciste. Avec l'aide de tous les John Mullen de la planète.



Le hidjab en Algérie 2 mars 2009
Les adolescents apparaissent à peine plus tolérants que leurs ainés, en matière de tenue vestimentaire des femmes, puisqu’ils sont 6 sur 10, soit 55 % (62 % garçons et 48 % filles) à souhaiter que les femmes portent le hidjab, contre 7 adultes sur 10 soit 64 %( 68 % des hommes et 60 % des femmes).
Ceux qui défendent la diversité constituent 4 adolescents sur 10 et 3 adultes sur 10. Ceux qui s’opposent au hidjab ne représentent que 5 % de la population. De leurs côté, 5 adolescentes sur 10, et 6 femmes sur 10, défendent le voile et souhaiteraient le voir sur les têtes de toutes les algériennes, contre 6 adolescents sur 10 et 7 hommes sur 10. L’enquête montre une importance régionale par rapport au port du hidjab. Ainsi les deux tiers des Algérois et la moitié des Kabyles demeurent tolérants par rapport à cette question. Le souhait de voir toutes les femmes en hidjab est exprimé par une minorité alors qu’il est majoritairement déclaré dans les autres régions. Ce sont d’ailleurs les deux seules régions où 16 % des adolescents à Alger, et 14 % en Kabylie, ont souhaité que les femmes ne portent pas le voile. En outre, elles sont 8 femmes sur 10 et 6 adolescentes sur 10 à porter le hidjab, plus ou moins strict lorsqu’elles sortent, contre une femme sur 10 qui ne le portent pas. Néanmoins, 4 adolescentes sur 10 ne se voilent pas. La forme la plus courante de hidjab chez les femmes et les moins jeunes, est celui qui consiste à voiler la tête en s’habillant moderne, une jupe, jean, tailleurs etc.
Le tchador ou djelbab, tenue noire qui couvre tout le corps reste minoritaire, 1 % des adolescentes et 2 % des adultes. Le facteur région a une forte influence sur le fait de porter ou non le hidjab, puisque 84 % des femmes et 48 % des adolescentes sont voilées dans les zones urbaines et 90% et 75 % dans les zones rurales. 44 % des femmes et 19 % des adolescentes portent le hidjab stricte et le tchador dans les zones rurales contre 31 % des femmes et 8% des adolescentes dans les villes. Les femmes mariées représentent 95 % des voilées. Le niveau d’instruction influe lui aussi sur le port du voile. En effet, c’est au sein des femmes au niveau supérieur que la plus grande proportion de l’absence du voile est constatée, soit 23 %. Chez les adolescentes, l’influence est à cherchez au niveau de l’instruction des parents. Ainsi, les deux tiers des adolescentes ayant des parents instruits ne portent pas de hidjab, contre un tiers de celles qui ont des parents à faible niveau d’instruction. La raison la plus fréquemment citée dans le port du hidjab est qu’il permette de circuler librement aussi bien par les adolescentes que par les adultes. La seconde est liée au phénomène de mode " parce que tout le monde le porte ", et enfin l’obligation familiale.


Par S. T.

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Mais le Hidjab n'est que la première étape de l'offensive fasciste. L'Égypte connait la suivante.
Les fascistes de faux frères musulmans font pression pour contraindre les femmes à la « burqa » locale. En effet, quand les hommes sont humiliés, quand les exploiteurs du Monde entier leur confisque les 1000 euros mensuels qui sont leur droit, il faut leur donner un exutoire, un bouc émissaire à porter de main.

LA FEMME EST AU MUSULMAN
CE QUE LE JUIF ÉTAIT AUX HITLÉRIENS :
LE BOUC ÉMISSAIRE A STIGMATISER,
A ÉTIQUETER,
A SOUSTRAIRE AUX REGARDS,
A ENFERMER, A HUMILIER,
A BATTRE, A COGNER....
ET A LAPIDER !
En Egypte; les faux-frères musulmans sont parvenus à contraindre une fillette de 12 ans à porter le niqab, le voile intégral. Il a fallu l'intervention du Cheik de Al Azhar pour faire cesser le scandale.





Le port du voile intégral en Egypte est l’objet d’une véritable « guerre du niqab ». Ce voile qui recouvre tout le visage s’est répandu dans le pays ces dernières années.


« Il y a des provinces où l’on se croirait en Afghanistan », rapportent des journalistes égyptiens, choqués d’y voir des fillettes entièrement voilées. Une radicalisation contre laquelle veut lutter le gouvernement : le ministre de l’Enseignement supérieur a interdit le niqab dans certaines universités et le cheikh de la mosquée caïrote Al Azhar, la plus prestigieuse du monde sunnite, a obligé une fillette de 12 ans à ôter son voile intégral lors de la visite d’une école, déclarant qu’il était « d’un rigorisme non conforme à la charia ». Avec force sophisme, les Frères musulmans ont dénoncé des actes « scandaleux » pour un Etat musulman : « Le niqab est une vertu. Comment condamner la vertu ? »


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C'est dans ce contexte que Walid Mebarek porte à la connaissance des lecteurs algériens de El Watan l'affaire Ilham Moussaïd.
On sent, sous la plume du journaliste, la gêne extrème de voir les idéaux des Lumières être cyniquement bafoués par les hypocrites Besancenot et Moussaïd.
L'auteur se retient d'une condamnation ostensible de leur attitude qui fait le jeu des fascsites du Front Islamique du Salut.
Seule la fin de l'article, en donnant la parole aux opposants du NPA montre où se trouve la raison, l'intelligence et l'honnêteté.« 
Le numéro un du parti, Olivier Besancenot, résume en estimant que la jeune fille représente « l’image de notre intégration dans les quartiers ». Ce que refusent de cautionner des membres minoritaires du NPA : « Les systèmes religieux demeurent de terribles instruments d’oppression sur les femmes, la jeunesse, les homosexuel/les, les dominés en général. En porter les signes au nom de notre parti, c’est créer une ambiguïté qui nous semble inopportune. » Pour la petite histoire, le numéro 2 sur la liste PCA du NPA est une jeune maghrébine, Fadila El Miri, sans voile. »



Edition du 8 février 2010
Candidate voilée aux régionales : Réactions en chaîne
Une candidate voilée à des élections françaises, dans un pays où la laïcité est vantée au-delà des frontières hexagonales, forcément cela devait faire couler beaucoup d’encre.
Le Nouveau parti anticapitaliste n’est pas un novice en matière de confusion des idéaux. Déjà en 2004, alors qu’il se nommait encore Ligue communiste révolutionnaire, le parti trotskiste, avec d’autres mouvances gauchistes, se battait contre la loi qui devait interdire le voile islamique à l’école. Son argumentaire, depuis, n’a pas changé. En officialisant Ilham Moussaïd sur la liste du Vaucluse en vue des élections en région Provence Alpes Côte d’Azur, le NPA ne voit dans la jeune femme voilée qu’une « militante féministe, anticapitaliste, internationaliste, qui estime devoir porter le voile en raison de ses convictions religieuses. (...) La foi est une question privée qui ne saurait faire obstacle à la participation à notre combat dès lors que les fondamentaux laïcs, féministes et anticapitalistes de notre parti sont sincèrement partagés ».
Au risque de donner le tournis à l’ensemble de la classe politique française qui a réagi durement et d’une voix presque unitaire, gauche et droite confondues, en condamnant cette initiative, le NPA persiste et signe : la laïcité peut se fondre dans la représentation traditionnelle du hidjab. C’est ce qu’a réaffirmé la jeune militante qui a résumé la question, insistant qu’on peut être « féministe, laïque et voilée ». En Algérie, et ailleurs, les militantes féministes apprécieront ce glissement sémantique subtil : « Je suis militante avant d’être voilée ». Le quotidien Vaucluse Matin rapporte ses propos prononcés à Marseille lors d’une conférence de presse impromptue sur le Vieux Port : « Je peux comprendre qu’on ne comprenne pas mon choix de porter le voile et je le respecte. Mais je ne suis pas opprimée. » « Oui, le voile est compatible avec les lois de la République. » « Je défends la laïcité, le féminisme et l’anticapitalisme. »
Agée de 21 ans, étudiante en BTS d’assistante de gestion, Ilham Moussaïd a rejoint le NPA via un collectif contre l’occupation de Ghaza. Dans sa profession de foi obligatoire pour la candidature, elle dit aussi être « en lutte contre les discriminations, le racisme dans les quartiers populaires, contre l’apartheid et l’injustice en Palestine ». Le numéro un du parti, Olivier Besancenot, résume en estimant que la jeune fille représente « l’image de notre intégration dans les quartiers ». Ce que refusent de cautionner des membres minoritaires du NPA : « Les systèmes religieux demeurent de terribles instruments d’oppression sur les femmes, la jeunesse, les homosexuel/les, les dominés en général. En porter les signes au nom de notre parti, c’est créer une ambiguïté qui nous semble inopportune. » Pour la petite histoire, le numéro 2 sur la liste PCA du NPA est une jeune maghrébine, Fadila El Miri, sans voile.




Ce qui ressort de ce tour d'horizon est double : le combat des islamo-fascistes est mondial. Et Ilham Moussaïd, Olivier Besancenot sont maintenant leurs relais en France.
Le clown stalino-menchévique inintelligent a prononcé le mot – abject et stupide – d' « islamophobie ». Le travail de la 5° colonne de l'islamo-fascisme (John Mullen, Sylvestre, Toto ….) a porté ses fruits.

Là où le bat blesse ces imbéciles c'est lorsque l'offensive des égalitaristes en Algérie – réclamant 1000 euros pour tous les Terriens – parviendra à couper les fascistes de leur base paysanne et pauvre. De la même façon, le combat en faveur de l'Afrique et de sa libération, le combat « troupes françaises hors d'Afrique » dévoilera l'hypocrisie absolue de ces musulmans racistes qui méprisent les Africains et utilisent les jeunes enfants de l'Afrique comme petits soldats du combat pour le Hamas. Les égalitaristes dévoileront le fait que les crimes de la France en Afrique sont 4 fois plus graves que les crimes d'Israel à Gaza. Une liste de crimes à multiplier par la surface de l'Afrique victime de ce génocide sanitaire dont ne parlent jamais les dieudonnistes, les besancenotistes, les mullenistes. Un crime qui fait 3 millions de victimes par an quand les tartuffes bigots amusent la galerie avec leur voile fasciste antiféministe.

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