dimanche 26 décembre 2010

Julien Coupat est un rhéteur. Un rhéteur menteur. Un pur produit de l'université française. Le produit d'une usine à fabriquer de l'ignorance. Une usine incompétente. Un texte inédit de mai 2009


 Introduction du texte





Par Yanick Toutain
29/05/2009, 18:17:16
Avertissement : Comme j'ai foi en la rédemption humaine, dans le cas où Julien Coupat déciderait de cesser de mentir, qu'il déciderait de donner la liste des auteurs du livre « L'insurrection qui vient » et de leur rôle respectif dans la rédaction de cette accumulation de foutaises, de propos raciste et de menaces fascistes, sa rédemption personnelle serait accueillie avec intérêt.
J'avais avant 1971, un camarade de classe de lycée fasciste membre ou proche de « Ordre Nouveau » qui, plus tard, est devenu trotskyste. Son amitié avec un militant LCR n'avait écarté des rivages du crime fasciste.
Si, Julien Coupat, à l'inverse, il voulait utiliser les lois de la bourgeoisie – cette bourgeoisie qui est la productrice du ramassis de foutaises de « L'insurrection qui vient » et des prétendues lois historiques contenues dans le texte qui suit – pour venir ici répandre ses mensonges, qu'il tente de le faire.
La révolution, la vraie, la révolution égalitariste qui mettra bas SA classe sociale, LA classe sociale dont il est l'émanation et qui est la base sociale dont il est le héraut saura, en temps venu lui rappeler que ce sont les classes exploitées qui remportent les victoires historiques finales.
Pour l'heure, il n'est qu'un pion formois dans le jeu d'échec de la bourgeoisie.




Julien Coupat est le produit d'une usine totalement incompétente : L'université française.
INCOMPETENCE EN PHILOSOPHIE
Incompétence en philosophie, incapable de résister à la victoire des positivistes, à la victoire posthume de l'évêque Berkeley. Une usine qui organisa les funérailles de la philosophie matérialiste. On n'ira pas demander à cette bande de « clowns titrés professeurs » - selon la définition de Lénine, de commencer la construction de la scientificité de la philosophie par la construction de courbes arithmétiques et de lois reliées à des données numériques réelles.
INCOMPETENCE EN PHYSIQUE,

Usine incompétente en sciences physiques. Le domaine réservé des charlatans relativiste de la secte einsteiniste. Usine incompétente qui organisa les funérailles de Newton, du vide, des lieux absolus et de ses vitesses absolues. Une usine de charlatans incompétents dirigée par des charlatans tout autant incompétents : la « patronne » du CNRS, une relativiste ignare, rend visite aux Chinois pour leur montrer qu'elle ignore la signification du sigle GIEC. Elle fait comme le préconise son maître es-escroquerie Albert Einstein : elle « invente librement » et, en direct, devant les caméras de la télévision chinoise, elle a le culot de leur « inventer librement » une autre signification du sigle GIEC.
Trucage des sigles, trucages des expériences – l'escroc Eddington 1919 - est toujours révéré par les charlatans, trucages des sources historiques – Newton n'est toujours pas numérisé en français et Einstein n'est même pas mis en ligne (on trouve sur Monsyte – seul et unique endroit du Web francophone - les chapitres 1,2,3,7 et 8 de son livre principal « La relativité ». C'est moi qui l'ait scanné).

INCOMPETENCE EN BIOLOGIE
Usine-université incompétente en biologie. Des charlatans dont le bagage scientifique en philosophie est proche de la nullité. Des charlatans qui persistent à utiliser des modèles continuistes pour décrire une réalité quantique, énumérable par des entiers. Des charlatans qui n'ont pas encore compris que les recherches de Wilhelm Reich sont à la base de la réorientation nécessaire de leur science. Des charlatans qui n'ont toujours rien compris aux courbes logistiques, aux courbes dialectiques. Et qui n'ont toujours pas remarqué que les courbes « musculaires » n'étaient rien d'autre que les dérivées des courbes dialectiques et donc les dérivées secondes des courbes logistiques. Des charlatans qui n'ont pas remarqué que ces « modèles » « mathématiques » - science philosophique arithmétique – étaient les mêmes que ceux qui décrivent les évolutions numériques des groupes humains des sciences humaines.
Ces charlatans de la biologie ont un tel niveau d'incompétence qu'il faut attendre une fin de chapitre d'un livre sur le cancer rédigé par le professeur Mathé pour que l'origine partiellement sexuelle des cancers soit – enfin – évoquée, comme une piste possible de recherches. Plusieurs décennies après que Reich ait vu apparaître des courbes dialectiques sur ses détecteurs de courants bio-électriques.
Il est dommage que Coupat n'ait pas eu l'occasion de demander à ses séquesteurs que mon exemplaire du livre « La Fonction de l'orgasme » décrivant ces travaux de Reich qui m'a été volé par la Sécurité Militaire en mai 1977 lui soit prêté pour consultation. Ce livre qui me fut dérobé – par la SM - dans mon placard de la caserne du 34° régiment du génie de Epernay doit bien être archivé quelque part !!!!

INCOMPETENCE EN SCIENCES HUMAINES
Une université dont le niveau de charlatanerie atteint des sommets en sciences humaines. Ce sont des guignols absolus, des « super-clowns titrés professeurs » qui ont contribué à la dé-formation intellectuelle d'un Julien Coupat.
La classe formoise, maitresse de l'université française, laquais de ses maitres capitalistes, a suinté de l'idéologie. Elle a suinté de l'idéologie de la même façon que Léon Trotsky voyait la formoisie bourgeoise de son temps suinter de la morale.
Depuis les clowns du PCF jusqu'aux clowns du faux libéralisme, le mensonge historique a permis le partage pacifique du butin.

LAISSER DANS L'OMBRE L'AFRIQUE : LES MIETTES COLONIALES
Il fallut, pour cela, laisser dans l'ombre l'Afrique – Julien Coupat et « L'insurrection qui vient » laissent dans l'ombre l'Afrique -, il fallait laisser dans l'ombre le pillage colonial – Julien Coupat et « L'insurrection qui vient » laissent dans l'ombre le pillage colonial -, il fallait laisser dans l'ombre l'exploitation des non-diplômés par les diplômés – Julien Coupat et « L'insurrection qui vient » laissent dans l'ombre la classe formoise et son appétit pour la plus-value coloniale -, il fallait laisser dans l'ombre l'imposture des faux-marxistes du pseudo « prolétariat » – Julien Coupat et « L'insurrection qui vient » laissent dans l'ombre l'éclatement de cette « classe » et le vol mondial de ce « prolétariat bourgeois » décrit par Engels qui est devenu « classe formoise » !
Il fallait laisser dans l'ombre tout ce qui dévoilait le fait que les professeurs d'université sont des super-voleurs dont le niveau de vie est directement le résultat des massacres coloniaux, des vols coloniaux, du gangstérisme colonial.
ERIC HAZAN, DANIEL BENSAID, CLAUDE LEVI-STRAUSS,
PIERRE MIQUEL, JULIEN COUPAT,
TOUS DES CLOWNS COLONIALISTES
Il fallait laisser dans l'ombre le fait que les auteurs de l'éditeur formois Eric Hazan ne sont que des clowns colonialistes, en commençant par le charlatan Daniel Bensaïd et toute la clique des charlatans du faux trotskysme formois.
Philosophes à deux centimes d'euros qui ne valent pas un clou, économistes à deux centimes d'euros dont la productivité historique est négative – mais ils ne comprennent même pas ce qu'EST la « productivité historique », sociologues à deux centimes d'euros dont les écrits ne valent même pas le prix de l'encre de leurs stylos, ethnologues racistes de l'école du raciste Claude Lévi-Strauss, historiens racistes de l'école du raciste et abruti « historien » Pierre Miquel.

Tout ce personnel ordinaire et corrompu (par le pillage colonial) appartient à une classe sociale dégénérée qui passa le 20° siècle au service idéologique de la classe bourgeoise.
Ce sont ces larbins qui dirigent l'université française, ce sont ces clowns corrompus qui ont formé Julien Coupat.
Il n'y a rien d'étonnant à ce que ce petit clown, ce petit apprenti clown soit le reflet de l'imposture historique gigantesque qu'est l'université française.
UNE INTERVIEW RÉDIGÉE DE JULIEN COUPAT
Le journal Le Monde a interrogé Julien Coupat. Qu'il soit bien clair que nous somme face à un rhéteur qui nous imagine suffisamment stupide pour croire à la solidité de ses mensonges.
Quand on lit la réponse :
Malheureusement, je ne suis pas l'auteur de L'insurrection qui vientet toute cette affaire devrait plutôt achever de nous convaincre du caractère essentiellement policier de la fonction auteur.
On devine que le rhéteur nous croit dupe de son singulier. Il n'est pas « l'auteur » de ce livre aux propos racistes et aux thèses fumeuses et aux perspectives fascistes.
Le singulier de sa phrase – qu'il a rédigée et non prononcée – est dérisoire pour un livre signé d'un comité.
Ses réseaux nous donnaient le livre comme co-écrit à deux mains. Avec Benjamin Rosoux. Et Eric Hazan en a assuré la correction : « on l'a moyennement retravaillé » (On remarquera que dans cette interview publié le 12 décembre 2008, Eric Hazan ne tente pas de mentir : il ne dit pas formellement « Julien Coupat n'est PAS l'auteur ». Lisez au ralenti ce qui suit :

OB : Le comité invisible c’est donc bien, comme son nom l’indique, plusieurs auteurs et non un seul, en l’occurrence Julien Coupat ?
ÉH : Ils sont plusieurs, c’est un collectif et je les connaissais avant d’éditer ce livre. Ils sont plutôt jeunes. Ils ont voulu être anonymes, je respecte ça.
Mêmes charlatans, mêmes rhéteurs, mêmes techniques de baratin. Relire ensuite le contexte dans cette interview :








OB : Je me suis demandé si vous n’étiez pas l’auteur de L’insurrection qui vient ?
ÉH : Non. Disons que les gens qui ont écrit ce livre sont des gens que je connais bien, depuis longtemps, et que, lorsqu’on a des amis, on s’influence réciproquement. Mais ce n’est pas moi qui l’ai écrit. J’ai fait mon travail d’éditeur. C’est-à-dire que j’ai fait retravailler, retoucher certains passages, mais écrire non. On l’a moyennement retravaillé. On a discuté, comme on discute avec n’importe quel auteur.
OB : Le comité invisible c’est donc bien, comme son nom l’indique, plusieurs auteurs et non un seul, en l’occurrence Julien Coupat ?
ÉH : Ils sont plusieurs, c’est un collectif et je les connaissais avant d’éditer ce livre. Ils sont plutôt jeunes. Ils ont voulu être anonymes, je respecte ça.
OB : Est-ce que vous avez eu la sensation quand la police a arrêté Julien Coupat et ses amis que vous y aviez été pour quelque chose en publiant ce livre ?
ÉH : Il y a eu un grand pincement pour ce qui est de l’amitié, mais pour ce qui est de la responsabilité de l’éditeur que je suis dans l’arrestation par le biais du livre, je dirais non. Ce n’est pas tout de suite que le livre a été mis à la surface. Ça a pris un petit moment (…)





AgoraVox, 12 décembre 2008.
J'anticipe ce qui suit par le commentaire que j'ai fait de cette question posée par les deux journalistes du Monde.
Êtes-vous l'auteur du livre L'insurrection qui vient ?
YT : Il est affligeant de constater que les deux journalistes du Monde n'aient pas eu l'intelligence de lui demander 1° Êtes-vous l'UN des auteurs 2° Dans le cas contraire, avez-vous joué un rôle quelconque dans sa rédaction et sa publication 3° idem, à quel moment avez-vous pris connaissance de ce livre ? Et enfin 4° désavouez-vous les propos racistes et fascistes contenus dans le livre ?


INTERVIEW DE Isabelle Mandraud et Caroline Monnot
« Voici les réponses aux questions que nous avons posées par écrit à Julien Coupat. Mis en examen le 15 novembre 2008 pour "terrorisme" avec huit autres personnes interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris, il est soupçonné d'avoir saboté des caténaires SNCF. Il est le dernier à être toujours incarcéré. (Il a demandé à ce que certains mots soient en italique). »
Les citations – questions et réponses – ne seront pas mis en retrait « blockquote » pour ne pas alourdir le format « blog » par des lignes trop courtes.
Les commentaires et analyses seront rédigés en couleur bleue. Les questions en vert et les réponses de Coupat en mauve.



Comment vivez-vous votre détention ?
Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.
YT : A question creuse réponse à demi-creuse. On aurait pu espérer un mot, dès le début, sur tous ses co-prisonniers.
Pouvez-nous nous rappeler les circonstances de votre arrestation ?
Une bande de jeunes cagoulés et armés jusqu'aux dents s'est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans avoir préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion [ancien patron de la police antiterroriste] dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à gifler dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d'un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs "prisons du peuple" en nous assommant de questions où l'absurde le disputait à l'obscène.
YT : Juste. Mais un vrai révolutionnaire qui ne se contente pas d'« attendre » l'insurrection qui vient, avertirait cette « bande de jeunes cagoulés » « armés jusqu'aux dents » que la légalité d'un régime n'est pas celle d'un autre et que ces gens auront à répondre de leurs délits APRÈS la révolution. Mais ce Julien Coupat est-il réellement persuadé de la victoire populaire à venir. Quant à l'ironie sur leurs « prisons du peuple », quand on considère le gâchis des abrutis formois terroristes des années 70 et 80, en France mais aussi et surtout en Allemagne et en Italie, elle n'est vraiment pas de mise ici.
Celui qui semblait être le cerveau de l'opération s'excusait vaguement de tout ce cirque expliquant que c'était de la faute des "services", là-haut, où s'agitaient toutes sortes de gens qui nous en voulaient beaucoup. A ce jour, mes ravisseurs courent toujours. Certains faits divers récents attesteraient même qu'ils continuent de sévir en toute impunité.
YT : Même remarque. Il ne s'agit pas d'ironiser. Il s'agit de prévenir ces gens, les chefs et les exécutants que l'empereur de Chine n'avait pas prévu de finir jardinier, ni Sarkozy n'a envisagé finir le reste de ses jours à marcher à pied, de village en village, pour demander pardon aux Africains ayant perdu un enfant sous son règne.
Il s'agit de prévenir ces gens que NOUS serons VICTORIEUX et que – si tout se passe bien – nous pourrons faire preuve de mansuétude. Mais que s'ils se comportent en sauvages – comme Sarkozy au Rwanda et ses livraisons d'armes aux génocidaires, en juillet 1994 -, nous aurons les plus grandes difficultés à calmer la population rendue furieuse. Nous aurons des difficultés à expliquer aux exploités et aux opprimés que la sauvagerie de leurs réactions les rendrait – eux, les victimes – les premières victimes. De la même façon que les guillotineurs perdaient une partie de leur humanité. Et étaient victimes émotionnelles de la condamnation qu'ils infligeaient.

Mais Julien Coupat est un dandy formois de l'insurrection. Et cette dernière est le fonds de commerce de son prestige à Rouen et à Tarnac. Les regards extasiés sont le prix à recevoir de cette « insurrection » qu'il prétend prévoir. Il prévoit rien, il ne prépare rien.
Les sabotages sur les caténaires SNCF en France ont été revendiqués en Allemagne. Qu'en dites-vous?
Au moment de notre arrestation, la police française est déjà en possession du communiqué qui revendique, outre les sabotages qu'elle voudrait nous attribuer, d'autres attaques survenues simultanément en Allemagne. Ce tract présente de nombreux inconvénients : il est posté depuis Hanovre, rédigé en allemand et envoyé à des journaux d'outre-Rhin exclusivement, mais surtout il ne cadre pas avec la fable médiatique sur notre compte, celle du petit noyau de fanatiques portant l'attaque au cœur de l'État en accrochant trois bouts de fer sur des caténaires. On aura, dès lors, bien soin de ne pas trop mentionner ce communiqué, ni dans la procédure, ni dans le mensonge public.
YT :Tout cela est parfaitement vrai. On pourrait même s'étonner du manque de courage de ces crétins formois allemands. Qu'auraient-ils à risquer s'ils se démasquaient et assumaient leurs actes en donnant leur nom véritable ?
C'est en cela que Julien Coupat est un crétin formois empêtré dans son idéologie formoise. Pourquoi ne demande-t-il pas aux Allemands de se dénoncer ?
Pourquoi ne DENONCE-T-IL PAS leur silence ?

Quand Greenpeace fait de l'alpinisme sur une centrale nucléaire, les militants ne se déguisent pas derrière des masques. A quoi rime ces caténaires destinés à « empêcher » l'exportation de déchets nucléaires ?
Les crétins formois allemands espèrent les empêcher « militairement » ?

Des pauvres types, aux comportements substitutistes de leur classe formoise. Une classe qui craint la révolution : elle a peur de partager le gâteau mondial avec les pauvres. Et donc, fait des simulacres de révolution.
Il est vrai que le sabotage des lignes de train y perd beaucoup de son aura de mystère : il s'agissait simplement de protester contre le transport vers l'Allemagne par voie ferroviaire de déchets nucléaires ultraradioactifs et de dénoncer au passage la grande arnaque de "la crise". Le communiqué se conclut par un très SNCF "nous remercions les voyageurs des trains concernés de leur compréhension". Quel tact, tout de même, chez ces "terroristes"!
YT : « Protester » ? Coupat est un charlatan politique.
Quand des manifestations de plusieurs dizaines de milliers de jeunes envahissaient les terrains des centrales nucléaires en construction, dans les années 70, nous n'étions pas masqués !!!
Nos « invasions » avaient pour but de préparer une mobilisation globale de la population pour mettre fin au capitalisme.

Pas d'empêcher, manu-militari, les constructions.

Ces caténaires ? A quoi tout cela rime-t-il ?
En quoi tout cela prépare-t-il l'abolition du capitalisme et la fin de l'usage de l'énergie nucléaire ?

Vous reconnaissez-vous dans les qualifications de "mouvance anarcho-autonome" et d'"ultragauche"?
Laissez-moi reprendre d'un peu haut. Nous vivons actuellement, en France, la fin d'une période de gel historique dont l'acte fondateur fut l'accord passé entre gaullistes et staliniens en 1945 pour désarmer le peuple sous prétexte d'"éviter une guerre civile".
YT : Si l'on peut passer sur l'absence dans l'analyse de l'aspect historique et mondial, il faut néanmoins relever les erreurs et les approximations commises par l'ignorant Julien Coupat.
En laissant de côté l'Antiquité des affranchis formois et la Chine des formois Lettrés, historiquement, c'est l'Allemagne avec Bismarck qui proposa la première une alliance avec la classe formoise. Il s'agissait, pour les féodaux, de ralentir le progrès de la classe bourgeoise.

Bismarck reproduisait la stratégie des féodaux de la Chine Historique et son alliance féodaux-formoisie.

On verra ensuite, à la fin du 19° siècle, les sommets politiques de la classe formoise accepter les propositions des partis capitalistes. Les « sabotages ferroviaires » du ministre renégat français en sont le témoignage.
Il y aura ensuite, au début du 20° siècle, les expériences anglaises de collaboration bourgeoisie-formoisie pour gérer en commun le butin colonial.
Les « fronts populaires » furent la poursuite de cette politique d'alliance de classe, de « coexistence politique pacifique ». Et donc 1945 et De Gaulle sont la poursuite de 1936. Il faut rajouter à tout cela les lignes Roosevelt où des partis bourgeois – hors front populaires – assumèrent directement cette collaboration de classe. Et l'idéologie keynésienne qui l'accompagnait.

Julien Coupat a manifestement de nombreuses lacunes historiques.
C'est logique : tout cela n'est pas très ragoutant. Ce sont nos cousins de Terre du Sud qui ont financé tout cela. Car c'est le partage du butin colonial qui motiva la classe formoise à venir à la soupe capitaliste.
Enfin le « prétexte » dont parle Coupat est une notion absurde. Le PCF ne « prétextait » pas un risque de guerre civile. Il appliquait les ordres de la formoisie stalinienne de Moscou.
Et il est possible que le « colonel Fabien » l'ait payé de sa vie : il fallait écraser toute la gauche de la formoisie pour qu'elle ne soit pas tentée de rééditer – en France et en Europe - un Octobre 17.

La « guerre civile » était commencée. Elle avait commencé en Espagne en 1937. Elle ne pouvait donc pas être un « prétexte ».
Le sort de la Grèce, victime de Churchill, est là pour nous le rappeler.

Les termes de ce pacte pourraient se formuler ainsi pour faire vite : tandis que la droite renonçait à ses accents ouvertement fascistes, la gauche abandonnait entre soi toute perspective sérieuse de révolution. L'avantage dont joue et jouit, depuis quatre ans, la clique sarkozyste, est d'avoir pris l'initiative, unilatéralement, de rompre ce pacte en renouant "sans complexe" avec les classiques de la réaction pure – sur les fous, la religion, l'Occident, l'Afrique, le travail, l'histoire de France, ou l'identité nationale.
YT :Farce clownesque !
Ce serait Sarkozy qui aurait « pris l'initiative, unilatéralement, de rompre ce pacte » ? Mais quel ignorant que ce Julien Coupat !
Dans ses écoles supérieures de la haute-formoisie, les propos de Raymond Barre auraient disparu ? Margaret Thatcher et sa guerre de classe contre les mineurs anglais et les travailleurs de la moyenne et petite formoise anglaise ne s'y trouveraient pas ? Ronald Reagan est porté manquant ?
Julien Coupat n'a pas remarqué les SDF qui crèvent dans les rues de France depuis 30 ans ?

Julien Coupat n'a pas remarqué le « tournant » vers la rigueur de Laurent Fabius en 1983 ?
Quant au « pacte » ? Il semble que la menace de guerre civile qui fut instrumentalisée par ce même De Gaulle en 1958 rende totalement absurde sa thèse.

Ce que Julien Coupat et sa classe sociale ne comprennent pas, c'est que la bourgeoisie leur mène une guerre à mort depuis 1973. Tous les zig-zags des capitalistes n'y changent rien. Le 11 septembre chilien fut la réponse de la bourgeoisie mondiale à mai 68 et à sa grande trouille.
La haine du Figaro contre les formois – qu'ils soient étudiants ou syndicalistes – c'est la haine de la grande manifestation du sénile Malraux, le 30 mai 1968. Sarkozy est un pur produit de ce jour-là.
Sa haine est la haine de ses réseaux. Et ses réseaux, ce sont les fous furieux qui défilèrent sur les Champs-Elysées ce jour-là.

Ce qu'il y a de nouveau, depuis 6 ans et 2003, ce sont les mobilisations populaires aux niveaux inconnus en France, anti-Fillon, anti-CPE, anti-LRU, etc …. c'est l'émeute des jeunes des quartiers pauvres de novembre 2005, c'est le désaveu de toute la caste des laquais de l'Europe capitaliste dans la claque électorale géante qu'ils prirent dans le référendum du 29 mai 2005.
Et, ce qui est nouveau, en face, c'est l'ampleur du sabotage syndical, c'est l'ampleur du niveau du sabotage des faux-trotskystes, c'est le décalage entre ce qui est possible - 20 ou 30 millions de Français représentés par des délégués révocables à tout moment – et le guignoleries piteuses du clown stalino-menchevique que nous présente la clique Sabado-Krivine.
Ce qui est nouveau, c'est le décalage entre l'ampleur des réactions de la petite et moyenne formoisie exploiteuse et le niveau ridicule des perspectives proposées par ses organisations.
Et c'est logique : l'étape suivante, c'est l'égalitarisme et la formoisie craint de basculer dans cette négation d'elle-même : l'étape suivante, c'est la fusion des revendications des exploités des quartiers pauvres – qui vivent avec mois de 600 euros par mois – et des craintes de l'avenir des opprimés de la petite et moyenne formoisie.
Mais ce programme, il n'y a qu'un groupe égalitariste révolutionnaire qui soit capable de le rédiger et d'en faire l'agitation révolutionnaire.

Encore faut-il connaître l'Histoire et ne pas la truquer !
Face à ce pouvoir en guerre qui ose penser stratégiquement et partager le monde en amis, ennemis et quantités négligeables, la gauche reste tétanisée. Elle est trop lâche, trop compromise, et pour tout dire, trop discréditée pour opposer la moindre résistance à un pouvoir qu'elle n'ose pas, elle, traiter en ennemi et qui lui ravit un à un les plus malins d'entre ses éléments. Quant à l'extrême gauche à-la-Besancenot, quels que soient ses scores électoraux, et même sortie de l'état groupusculaire où elle végète depuis toujours, elle n'a pas de perspective plus désirable à offrir que la grisaille soviétique à peine retouchée sur Photoshop. Son destin est de décevoir.
YT : Il est dans la destinée de la classe formoise de produire des Besancenot et des Coupat.
Elle produisait des Georges Marchais et des Serge July en 1970.
Entre des clowns bateleurs de foire occupés dans les coulisses à saboter toute possibilité de mobilisation populaire massive et les cow-boys substitutistes critiquant les premiers, mais prétendant faire eux-mêmes ce que les masses leur semblaient incapables d'assumer, l'histoire se répète en clowneries.
Entre les renégats marxistes « légaux » de Russie passés à droite avant 17 et les terroristes du Parti social révolutionnaire passé à droite pendant le printemps 17 , le pitreries étaient les mêmes. A l'été 17, tous ces braves gens étaient devenus korniloviens et attendaient avec impatience la fin du mois d'août pour achever dans le sang ce qui avait été débuté au début de Juillet.

Quant à la « grisaille soviétique », le pathétique se trouve précisément là : au moment où, historiquement, les égalitaristes doivent reprendre le mot volé par les staliniens, au moment où la mise en place de nouveaux soviets – poursuite du travail commencé de 1917-1921 – est une tâche historique, au moment où nous devons, inlassablement, expliquer que la constitution stalinienne de 1936 était une constitution antisoviétique, Julien Coupat va prétendre que Besancenot souhaiterait « offrir » « la grisaille soviétique ».
Mais quelle ignorance !!!
Besancenot, la marionnette de Sabado-Krivine est précisément le clown mis en avant par les saboteurs des pré-soviets français qu'étaient les « coordinations » antérieures à 1995.
Il faudrait qu'un de ses amis conseille à Coupat d'aller relire l'Histoire des 30 dernières années. Et en particulier ce que j'avais déjà écrit de ses élucubrations de l'« Insurrection qui vient » quant à la véritable histoire des coordinations.

La LCR a décidé d'en finir avec ces structures révocables pour favoriser la construction de syndicats qu'elle pourrait manipuler et de favoriser son implantation électorale au sein des structures constitutionnelles de la « démocratie bourgeoise ».
Tout ce qui soviétique, tout ce qui va vers la représentation révocable du peuple est systématiquement saboté par la clique droitière qu'est sa direction Sabado-Krivine manipulant le NPA.



Dans la sphère de la représentation politique, le pouvoir en place n'a donc rien à craindre, de personne. Et ce ne sont certainement pas les bureaucraties syndicales, plus vendues que jamais, qui vont l'importuner, elles qui depuis deux ans dansent avec le gouvernement un ballet si obscène. Dans ces conditions, la seule force qui soit à même de faire pièce au gang sarkozyste, son seul ennemi réel dans ce pays, c'est la rue, la rue et ses vieux penchants révolutionnaires.
YT :On retrouve le romantisme stupide du crétin.
Ce qui a changé l'année 1917 , en Russie, ce ne sont pas fondamentalement les « rues » ! Ce qui s'est passé dans les rues est le résultat d'un formidable processus qui s'est opéré dans les usines, dans les tranchées de la guerre, dans les quartiers ouvriers, dans les champs des paysans exploité : c'est la représentation révocable !!! C'est l'expression organisée des volontés populaires.
Des défilés sans délégués révocables peuvent défiler jusqu'à la fin des temps... sans aucun résultat :
Les couches et classes exploiteuses, elles organisées, rafleront toujours le magot, tant qu'il y en aura un. Leurs représentants auront toujours les petits cadeaux du comité des Forges de l'UIMM en lot de consolation !

Ce sont des coordinations qu'il faut mettre en place : en commençant par UN délégué pour 25 délégateurs !
Ce qui se passera dans les rues sera le résultat de ce processus de représentation révocable.
Le crétin Coupat semple oublier que l' « Insurrection » d'Octobre 1917, ce fut la mise hors d'état de nuire d'un groupe de fascistes – dirigé par le SR Kérensky - qui voulaient empêcher la réunion du 2° Congrès Pan Russe des Soviets, congrès qui était l'émanation de la volonté du peuple.
Il faut signaler que le Gouvernement Provisoire – qui se paraît de la légitimité officielle – était l'émanation officielle du 1° Congrès Pan Russe des Soviets.

Pour en finir avec la légende romantique de la « rue », il faut indiquer que ce sont le soviet de Petrograd et le congrès régional des soviets de Nord où les bolchéviks avaient la majorité depuis peu, qui furent à l'origine du Comité militaire révolutionnaire, CMR qui organisa la mise hors d'état de nuire du groupe fasciste Kerensky. Ce groupe de fasciste kerenskystes, au vu de ses résultats électoraux, prétendait empêcher la réunion de ce 2° congrès des Soviets pan-russe.
On est bien loin de la rue, des émeutes de 1830 – qui firent rêver l'imbécile « Comité Invisible », on est bien loin des émeutes stupides, quand, comme en juin 1848, un peuple privé d'éducation et victimes des provocations se heurtait aux forces répressives de l'ancien monde pour finir par se faire confisquer sa victoire par des classes exploiteuses sorties des abris qui les avaient protégé des dommages.
Elle seule, en fait, dans les émeutes qui ont suivi le second tour du rituel plébiscitaire de mai 2007, a su se hisser un instant à la hauteur de la situation. Elle seule, aux Antilles ou dans les récentes occupations d'entreprises ou de facs, a su faire entendre une autre parole.
YT : Le crétin !!! Les émeutes de 2005 qui précèdent l'élection de 2007 n'ont mené à RIEN !
Strictement rien !

Ah si ! Juste UNE chose : le militant LCR-NPA moyen craignait d'aller défiler dans les quartiers par crainte de « déclencher l'émeute ».
Celles de novembre 2005 ont eu UN résultat : le NPA.
La clique réformiste des saboteurs Sabado-Krivine a décidé qu'il était urgent de recruter des adhérents à idéologie formoise dans les quartiers pauvres : Il faut précipitamment recruter des éléments susceptibles de maintenir le couvercle de l'État capitaliste et empêcher la construction de soviets révocables.
Les émeutes de 2005 ont incité Sabado-Krivine à redoubler d'efforts pour combattre l'égalitarisme parmi les pauvres eux-mêmes.
Quant aux « émeutes » de 2007 ?

On se demande où se trouvait Coupat ?
Peut-être parmi le petit groupe de crétins de Rouen que la Gauche Révolutionnaire cherchait à canaliser dans les stupides défilés du soir du second tour.
Une « militante » de ce groupe nous avait raconté les efforts piteux de la bande de réformistes de Alexandre Rouillard, ignare en marxisme, ce pseudo-trotskyste dont le groupe s'est aggloméré au NPA, ces efforts de la « GR » pour s'ériger en leader d'un « Octobre » de carton-pâte le soir d'une « défaite électorale ». Retourner regarder leurs badges suffit à constater leur grotesque !

Il faut vraiment tout le crétinisme substitutiste de la classe formoise pour s'imaginer que de pareils défilés du soir du 2° tour auraient pu avoir une quelconque utilité politique.
Aucun de ces crétins n'avait compris que ce résultat rendait immédiatement agitatoire le combat pour la REVOCABILITE DES ÉLUS.
Et que toutes les provocations policières contenues et inhérentes à ces stupides défilés nocturnes étaient à l'exact opposé du patient travail d'explication :
« Sarkozy est un crétin, son masque va tomber, la démocratie c'est la révocabilité, il faut que 20 ou 30 millions de Français choisissent, par 25, leurs délégués etc etc... »

Ces défilés donnent des souvenirs aux cow-boys, de même que les blocages de fac !
Je cite souvent un – fréquemment sympathique – militant LCR-NPA : Vincent Alès.
Il eut la particularité d'avoir déverser du fumier devant le bureau du président de l'université de Caen.
J'ai appris, il y a peu, qu'il était proche de …. Christian Piquet. Et donc, membre de la droite extrême du NPA.

La droite du NPA-LCR était la championne des pratiques de cow-boys !
Il n'y a rien de mystérieux : la droite des étudiants mobilisés veut « des blocages » mais refuse les occupations actives des facs. Cette droite formoise refuse d'aller défiler dans les quartiers ouvriers, dans les quartiers pauvres. Mais ils paradent comme des cow-boys fiers de leurs exploits de bloqueurs. Ce sont les mêmes qui magouillent – à l'heure de Internet – les représentations aux coordinations : coordinations locales ou représentation aux coordination nationales. Ils se laissent magouiller les uns les autres : donnant donnant. La LCR-NPA laisse s'exprimer un « pseudo délégué » non mandaté de l'OCI-PT lambertiste venu en coordination nationale énoncer ses foutaises dont sa fac n'avait même pas pris connaissance. Donnant donnant.
Ce sont les mêmes qui refusent UN délégué pour 25.
C'est tellement facile de manipuler les Assemblées générales et de procéder à de fausses élections complètement truquées !!!
Le combat formois des facs de ce printemps est leur échec historique en France. Les clowns formois qui viennent d'organiser ce désastre devront assumer leur imbécile stratégie. Une stratégie formoisie visant à laisser sur le côté les pauvres, les exclus, les non bacheliers.
Il suffira de s'interroger sur les conséquences – en terme de niveau de vie – de cette « mobilisation » formoise, sur les professeurs amis des bloqueurs : Ces haut-formois, rassurons-nous, auront gardé suffisamment de milliers d'euros pour leur permettre d'aller reconstituer leur « force de travail formoise », cet été, sous des cieux plus hospitaliers.
Il y a peu de chances de voir la mobilisation de ces « clowns titrés rebelles professeurs » poursuivre leur lutte acharnée tout au long des mois de juillet, aout, septembre, tout en partageant leurs mirifiques salaires avec leurs camarades de combat étudiants : ne conservant que les 1000 euros nécessaire à l'humain honnête homme.
Il y a peu de chances de voir le « clown titré cadre de l'ANPE » , le raciste Domota, partager son salaire avec les SDF de la Guadeloupe et de le voir annuler toutes ses vacances jusqu'à satisfaction des revendications du peuple.
Encore moins de chances de le voir, lui aussi, se contenter d'un salaire consommable de 1000 euros par mois.
Une telle attitude risquerait de choquer ses camarades des classes bourgeoises avec qui il a rédigé son programme LKP de collaboration de classe.
Mais Julien Coupat, en tant qu'ami du « prolétariat formois » en tant qu'idéologue suintant de l'idéologie formoise à l'intention de sa classe que Engels caractérisait de « prolétariat bourgeois », voit chez ces gens-là, professeurs manipulant leurs étudiants et cadres salariés de la Guadeloupe, ses frères de combat.

Il ne fait qu'enlever le masque : il n'est qu'un formois parlant aux formois.
Un haut formois défendant les intérêts de la haute formoisie.

Nous attendrons vainement sa rédemption : 1000 euros, ni plus ni moins, pour tous les humains de plus de 14 ans. Et 500 euros pour les plus jeunes.
L'égalitarisme – condition sine qua non de l'humanisme – semble à des millions d'années lumière des propos de Julien Coupat.
Cette analyse sommaire du théâtre des opérations a dû s'imposer assez tôt puisque les renseignements généraux faisaient paraître dès juin 2007, sous la plume de journalistes aux ordres (et notamment dans Le Monde) les premiers articles dévoilant le terrible péril que feraient peser sur toute vie sociale les "anarcho-autonomes". On leur prêtait, pour commencer, l'organisation des émeutes spontanées, qui ont, dans tant de villes, salué le "triomphe électoral" du nouveau président.
YT : Tous les gens sérieux ont vu que le réformisme croissant de l'équipe Sabado-Krivine (entamé en 1979 - par la répression de la brigade Simon Bolivar - et visible clairement en France à partir de décembre 1995) avait laissé un espace aux réformistes pseudo-anarchistes de la CNT.
Dès 1996, on voyait le service d'ordre formois de la CNT jouer les gros bras et se pavaner aux abords de l'église Saint-Bernard.

Mais ces anars – trop visiblement formois – étaient des adversaires haineux du salaire égal pour tous. Le soir de l'intervention policière, j'avais tenté de débattre avec un des chefs (le ?) du SO de la CNT pseudo-anarchiste. Cet imbécile formois étouffait de rage quant à l'idée de ne pas surpayer les diplômés. J'avais encore – deux ans après la création du concept – des naïvetés concernant la haine féroce dont était capable cette classe exploiteuse formoise.
Ce clowns - pseudo anarchistes – haut et moyens formois de la CNT furent débordés par d'autres anars autonomes.

Tous crétins attachés à l'élitisme inhérent à l'idéologie formoise. Anarchistes vivant paisiblement sur le butin du pillage colonial sans davantage se soucier que les précédents du « retrait des troupes françaises hors d'Afrique ».
LA FORMOISIE SUI NTE DE L'ANARCHISME COMME LA BOURGEOISIE SUINTE DE LA MORALE
La formoisie suinte de l'anarchisme comme la bourgeoisie suinte de la morale : le rêve U-TOPIQUE d'une classe exploiteuse qui nous conte son malheur de classe opprimée et qui rêve de se débarrasser de la hiérARCHIE capitaliste en conservant son niveau de vie d'exploiteurs annexes.
Avec cette fable des "anarcho-autonomes", on a dessiné le profil de la menace auquel la ministre de l'intérieur s'est docilement employée, d'arrestations ciblées en rafles médiatiques, à donner un peu de chair et quelques visages. Quand on ne parvient plus à contenir ce qui déborde, on peut encore lui assigner une case et l'y incarcérer. Or celle de "casseur" où se croisent désormais pêle-mêle les ouvriers de Clairoix, les gamins de cités, les étudiants bloqueurs et les manifestants des contre-sommets, certes toujours efficace dans la gestion courante de la pacification sociale, permet de criminaliser des actes, non des existences. Et il est bien dans l'intention du nouveau pouvoir de s'attaquer à l'ennemi, en tant que tel, sans attendre qu'il s'exprime. Telle est la vocation des nouvelles catégories de la répression.
YT : A ce stade, nous n'avons toujours aucune description de ce qu'est celle qui l'a fait incarcéré : la criminelle de guerre Michèle Alliot-Marie. Cette barbare criminelle que la révolution victorieuse extradera à Abidjan pour répondre de ses crimes de l'Hôtel Ivoire, en compagnie de son complice le général Poncet.
Et donc, toujours rien sur le principal moteur de la situation française : son statut d'État barbare néo-nazi faisant – annuellement - davantage de victimes parmi les bébés africains, par un génocide sanitaire, que n'en fit Adolf Hitler en 1942 parmi les victimes de ses camps d'extermination. 3 millions pour Sarkozy-Bolloré-Alliot-Marie pour 2008 contre 2,6 millions pour Adolf Hitler pour 1942.



Mais de cela, comme du reste de la tragédie africaine, le clown haut-formois Julien Coupat se contrefiche complètement.
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Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Caroline Monnot

Il importe peu, finalement, qu'il ne se trouve personne en France pour se reconnaître "anarcho-autonome" ni que l'ultra-gauche soit un courant politique qui eut son heure de gloire dans les années 1920 et qui n'a, par la suite, jamais produit autre chose que d'inoffensifs volumes de marxologie. Au reste, la récente fortune du terme "ultragauche" qui a permis à certains journalistes pressés de cataloguer sans coup férir les émeutiers grecs de décembre dernier doit beaucoup au fait que nul ne sache ce que fut l'ultragauche, ni même qu'elle ait jamais existé.

A ce point, et en prévision des débordements qui ne peuvent que se systématiser face aux provocations d'une oligarchie mondiale et française aux abois, l'utilité policière de ces catégories ne devrait bientôt plus souffrir de débats. On ne saurait prédire, cependant, lequel d'"anarcho-autonome" ou d'"ultragauche" emportera finalement les faveurs du Spectacle, afin de reléguer dans l'inexplicable une révolte que tout justifie.
YT : A ce stade, le mystère de l'incompétence atteint des sommets d'obscurité. De quelles mystérieuse « ultra-gauche » les années 20 françaises auraient-elles été les matrices ?
Coupat-l'ignorant nous parle-t-il des courants anarcho-syndicalistes dont l'heure de gloire avait, bien évidemment, précédé la guerre 14-18, ces anarcho-syndicalistes dont l'influence grandissante avait motivé le ministre Clémenceau à monter ses provocations ferroviaires, ces anarcho-syndicalistes que le crétin Auguste Vaillant et sa bombe à la chambre des députés permit de réprimer par son geste de marionnette abrutie permettant le vote des lois scélérates.
Coupat ne pourrait quand même pas avoir 30 ans de décalage ?!!!
A moins qu'il ne nous parle des deux groupuscules « partis communistes révolutionnaires » qui ont précédé le congrès de Tours ?
Ou nous parle-t-il du « groupe bolchévik » qui devint majoritaire et pris le contrôle du vieux parti socialiste et de son journal l'Humanité ?
Mais, alors, pourquoi parler d'ultra gauche ?
Les gauchistes pourfendus par Lénine dans sa « maladie infantile du communiste étaient des Hollandais, des Allemands, des Italiens.
La maladie du parti communiste français naissant était une maladie sénile : le parlementarisme.
Et avant d'en être guéri, le PCF bascula dans le stalinisme.

Mais alors, cette « ultra-gauche » française découverte par Julien Coupat dans ses hallucinations historiques, ce serait le « cours ultra-gauche » du PCF français. Ce cours de la « troisième période » sectaire du parti enformoisé par les marionnettistes criminels délégués par Moscou. Cette « Troisième Période de l'Internationale Communiste » dénoncée de façon véhémente par Léon Trotsky.
A moins que ce « 
courant politique qui eut son heure de gloire dans les années 1920 » mis en avant par Julien Coupat ne soit que l'un de ses habituels rideaux de fumée universitaires qui faisaient frémir d'admiration ces Rouennais(es) hypnotisé-e-s par ce « savoir » encyclopédique ou les clients de l'épicerie rebelle tous frémissants encore du souvenir du stalinien « rebelle » Guingouin.
Ces foutaises discréditent quasi définitivement la niveau de connaissances réelles du « doctorant ».

Quant aux « inoffensifs volumes de marxologie » il semble qu'ils font, maintenant allusion aux courants trotskystes. Mais à ce stade ultime du n'importe quoi, il nous faudra réévaluer deux choses : les « ultra-gauche » des années 20 de Coupat, ce seraient finalement les courants oppositionnels à la direction stalinienne du PCF. Le problème c'est que c'est seulement dans les années 30 et particulièrement entre 1935 et 1937 que la tactique d'entrisme dans le parti socialiste permit aux trotskystes de rompre avec le caractère groupusculaire de leur activité.
Quant aux « 
inoffensifs volumes de marxologie » , il semblerait montrer que l'ignare imbécile n'a pas remarqué que la LCR des années 73 et suivantes (LC et FCR) accomplit plusieurs tâches que l'Histoire mondiale enregistrera définitivement. En sus d'avoir été – possiblement – l'organisation la plus démocratique de l'histoire humaine, une organisation qui payait les voyages des opposants internes à la direction lors des préparation de congrès, une organisation qui respectait les minorités des minorités de ses minorités – la LCR de cette époque est aussi une organisation qui accomplit des taches révolutionnaires de dimension historique.
Quelle autre mobilisation que celle de mars 1973 peut prétendre avoir davantage mis en œuvre le système de la délégation révocable ? En France, ce n'était jamais arrivé auparavant. Et au niveau mondial, il faudrait remonter à l'année 1917 pour trouver une période où le verrou stalinien n'avait pas encore été posé sur ces véritables soviets démocratiques.
Le travail anti-militariste qui couplait construction de syndicats de soldats semi-clandestin à l'intérieur de l'armée bourgeoise et regroupements de militants révolutionnaires pour barrer la route à un Pinochet fasciste en France, ces Comités de Défense des Appelés qui réclamaient le service à 6 mois, l'incorporation près du domicile et l'équivalent d'un véritable salaire, l'universitaire ignare, du haut de son épicerie Guingouinesque décrète que ce ne serait que d''
inoffensifs volumes de marxologie »
Mais il est vrai que le flou artistique de ses écrits – poésie poétique à deux centimes – permettent toutes les interprétations et donc permettent – ipso facto – tous les démentis possibles.
Nous apprendrons bientôt que le « véritable auteur » de ce texte tout autant ignare en Histoire que l'est « L'insurrection qui vient » serait …. un gardien de la Santé.
Quant, pour finir sur ce chapitre de l' »ultra gauche » les « totos » de Rouen et d'ailleurs qui crachent sur les structures démocratiques de mobilisation étudiante et qui – au lieu de les faire transcroître dialectiquement – veulent les détruire, ces militants d'une formoisie pseudo rebelle qui s'opposent aux réformistes manipulateurs du NPA-LCR, Coupat serait bien le seul à ne pas les avoir vus.
Si le crétin criminel terroriste Jean Marc Rouillan persiste à revendiquer ses actes d'abrutis, c'est qu'il existe encore un public pour ses « exploits » passés.

Que ce soient ces déclarations de Rouillan ou l'appel « totos » de Rouen, Coupat se paye nos têtes à prétendre ne rien voir : L' « appel totos de Rouen » avait même été déposé en copie sur le site de campagne de José Bové !!!!
La police vous considère comme le chef d'un groupe sur le point de basculer dans le terrorisme. Qu'en pensez-vous?
Une si pathétique allégation ne peut être le fait que d'un régime sur le point de basculer dans le néant.
YT : La bonne réponse à cette question est : « la criminelle de guerre Alliot-Marie cherche à nous transformer en véritables terroristes. Son plan de harcèlement est similaire aux méthodes du ministre et du manipulateur Puybaraud . Elle est l'application du plan préconisé par l'ancien président italien.
Tentative qui sera vaine. »
Une « allégation » concerne un fait du passé, pas un « pronostic ». Être « sur le point » de faire quelque chose, cela relève de la prévision, de l'anticipation, ou des capacités divinatoires.
Que signifie pour vous le mot terrorisme?
Rien ne permet d'expliquer que le département du renseignement et de la sécurité algérien suspecté d'avoir orchestré, au su de la DST, la vague d'attentats de 1995 ne soit pas classé parmi les organisations terroristes internationales. Rien ne permet d'expliquer non plus la soudaine transmutation du "terroriste" en héros à la Libération, en partenaire fréquentable pour les accords d'Evian, en policier irakien ou en "taliban modéré" de nos jours, au gré des derniers revirements de la doctrine stratégique américaine.
YT : Le début commençait pourtant bien: dénoncer l'agent des généraux algériens venu semer la terreur en France sous le regard – qui devint – complice des autorités françaises est tout à fait justifié. Il faudrait même développer en rappelant que ce criminel finit tranquillement ses jours dans les logements de fonction des CRS algériens, au milieu de la ville d'Alger.
Ses criminels protecteurs étaient les amis de Chirac et de Sarkozy.

Mélanger ensuite les talibans médiévaux islamo-fascistes avec les combattants (formois-staliniens) anti fascistes relève du délire. Georges Guingouin hurlerait !!!
Idem pour les « Fils de la Toussaint » combattants du FLN et de l'ALN.

Quant aux policiers irakiens, il semble que le parti BAAS de la formoisie arabe dépasse les compétences mémorielles du thésard français : l'apparenter au « taliban modéré » est du n'importe quoi absolu !!!
Rien, sinon la souveraineté. Est souverain, en ce monde, qui désigne le terroriste. Qui refuse d'avoir part à cette souveraineté se gardera bien de répondre à votre question. Qui en convoitera quelques miettes s'exécutera avec promptitude. Qui n'étouffe pas de mauvaise foi trouvera un peu instructif le cas de ces deux ex – "terroristes" devenus l'un premier ministre d'Israël, l'autre président de l'Autorité palestinienne, et ayant tous deux reçus, pour comble, le Prix Nobel de la paix.
YT : Vacuité de l'analyse. Coupat ne comprend rien aux luttes substitutistes des classes exploiteuses. Les SR narodniki russes voulaient la fin de l'oppression subie par leurs classes – bourgeoise et formoise – Tuer les ministres réduisait le risque de voir le peuple réclamer un véritable partage des richesses.
Les blocages des facs sont les versions light de ces luttes par procuration.
Les abrutis criminels des Brigades Rouges et de la Fraction Armée Rouge se considéraient comme les agents conscients de leur « classe exploitée » qu'étaient les classes formoises allemandes et italiennes.
Idem pour Arafat.

Tout autres sont les terroristes sionistes, agents des classes dominantes, les terroristes fascistes.
Que les capitalistes embrouillent les problèmes, cela n'a rien de neuf. Qu'ils fabriquent leurs marionnettes comme le crétin Auguste Vaillant, cela n'a rien de nouveau non plus.
Que leurs lois contre les peuples prennent ces caractéristiques n'a rien de surprenant.
Le flou qui entoure la qualification de "terrorisme", l'impossibilité manifeste de le définir ne tiennent pas à quelque provisoire lacune de la législation française : ils sont au principe de cette chose que l'on peut, elle, très bien définir : l'antiterrorisme dont ils forment plutôt la condition de fonctionnement. L'antiterrorisme est une technique de gouvernement qui plonge ses racines dans le vieil art de la contre-insurrection, de la guerre dite "psychologique", pour rester poli.
YT : On tombe dans le n'importe quoi. Il semble ne pas avoir remarqué que les « contre-insurrection » sont très loin d'avoir comme caractéristiques principale d'organiser des attentats aveugles, ni même contre les dirigeants. Elles visent à donner un vernis « positif » aux guerres contre révolutionnaires, un vernis « progressiste ».
L'antiterrorisme, contrairement à ce que voudrait insinuer le terme, n'est pas un moyen de lutter contre le terrorisme, c'est la méthode par quoi l'on produit, positivement, l'ennemi politique en tant que terroriste. Il s'agit, par tout un luxe de provocations, d'infiltrations, de surveillance, d'intimidation et de propagande, par toute une science de la manipulation médiatique, de l'"action psychologique", de la fabrication de preuves et de crimes, par la fusion aussi du policier et du judiciaire, d'anéantir la "menace subversive" en associant, au sein de la population, l'ennemi intérieur, l'ennemi politique à l'affect de la terreur.
YT : Il se rapproche là de la vérité. Encore faudrait-il qu'il mette la lumière sur la classe formoise qui est à la source des pratiques élitistes, à la source des pratiques substitutistes.
Encore faudrait-il que son analyse s'inscrive dans une perspective où la classe formoise empêche la construction d'une véritable révolution anticapitaliste.
L'essentiel, dans la guerre moderne, est cette "bataille des cœurs et des esprits" où tous les coups sont permis. Le procédé élémentaire, ici, est invariable : individuer l'ennemi afin de le couper du peuple et de la raison commune, l'exposer sous les atours du monstre, le diffamer, l'humilier publiquement, inciter les plus vils à l'accabler de leurs crachats, les encourager à la haine. "La loi doit être utilisée comme simplement une autre arme dans l'arsenal du gouvernement et dans ce cas ne représente rien de plus qu'une couverture de propagande pour se débarrasser de membres indésirables du public. Pour la meilleure efficacité, il conviendra que les activités des services judiciaires soient liées à l'effort de guerre de la façon la plus discrète possible", conseillait déjà, en 1971, le brigadier Frank Kitson [ancien général de l'armée britannique, théoricien de la guerre contre-insurrectionelle], qui en savait quelque chose.
YT : Alors pourquoi aller observer de loin les exploits des crétins allemands ? Pourquoi, en pleine nuit, agir comme si l'on avait à apprendre des abrutis formois qui s'imaginent bloquer le projet nucléaire avec leurs misérables petits crochets à caténaires ?
Qui vient s' « individuer » en l'occurrence ?
Qui tourne le dos aux assemblées générales populaires en voulant les « saboter » ? Qui veut empêcher « toute instance de représentation » ?
On ne peut pas se plaindre d'être « individué » par les criminels de guerre comme Alliot-Marie et refuser de construire des soviets révocables en France.
L'éternel dilemme de la formoisie qui veut le beurre et l'argent du beurre.
LA fin de l'oppression et le gâteau colonial qui fait vivre toute la bande d'ami de Coupat, le gâteau colonial qui est l'origine de l'argent familial et parental qui leur permet de devenir – le rêve de Besancenot – propriétaires immobiliers !!!!
Le beurre et l'argent du beurre.
Une fois n'est pas coutume, dans notre cas, l'antiterrorisme a fait un four. On n'est pas prêt, en France, à se laisser terroriser par nous. La prolongation de ma détention pour une durée "raisonnable" est une petite vengeance bien compréhensible au vu des moyens mobilisés, et de la profondeur de l'échec; comme est compréhensible l'acharnement un peu mesquin des "services", depuis le 11 novembre, à nous prêter par voie de presse les méfaits les plus fantasques, ou à filocher le moindre de nos camarades. Combien cette logique de représailles a d'emprise sur l'institution policière, et sur le petit cœur des juges, voilà ce qu'auront eu le mérite de révéler, ces derniers temps, les arrestations cadencées des "proches de Julien Coupat".
Il faut dire que certains jouent, dans cette affaire, un pan entier de leur lamentable carrière, comme Alain Bauer [criminologue], d'autres le lancement de leurs nouveaux services, comme le pauvre M. Squarcini [directeur central du renseignement intérieur], d'autres encore la crédibilité qu'ils n'ont jamais eue et qu'ils n'auront jamais, comme Michèle Alliot-Marie.
YT : Tout cela est bien vu et la tactique de l' « individuation » des clowns répressifs de la bourgeoisie est nouveau et efficace. C'est ce que je pratique systématiquement. C'est ce que je fais depuis le début de l' « affaire Coupat ».
On pourrait, pour autant, s'interroger : « Pour quelle raison mystérieuse, Coupat n'attaque-t-il pas Alliot-Marie sur ses crimes d'Abidjan ? »
Serait-il possible qu'il ignore 2004 et les dizaines de morts civils ?
Vous êtes issu d'un milieu très aisé qui aurait pu vous orienter dans une autre direction…
"Il y a de la plèbe dans toutes les classes" (Hegel).
YT : Le formois n'aime pas voir son masque tomber. Le fils de formois arriviste que je suis n'éprouve aucune gêne à ces mises en lumière. J'ai écrit là-dessus ailleurs récemment. Quant à la vacuité rhétorique de sa réponse, elle révèle la tragédie de l'université française. Fabrique de baratineurs.



Pourquoi Tarnac?
Allez-y, vous comprendrez. Si vous ne comprenez pas, nul ne pourra vous l'expliquer, je le crains.
YT : « Les parents ont trouvé que le prix du terrain n'était pas trop élevé pour notre clownerie de faux rebelles. Ils ont vu le naufrage de leurs générations et pouvaient cotiser, mais pas trop cher le terrain : le pillage des africains ne permet pas de payer trop cher. »



Vous définissez-vous comme un intellectuel? Un philosophe ?
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Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Caroline Monnot

La philosophie naît comme deuil bavard de la sagesse originaire. Platon entend déjà la parole d'Héraclite comme échappée d'un monde révolu. A l'heure de l'intellectualité diffuse, on ne voit pas ce qui pourrait spécifier "l'intellectuel", sinon l'étendue du fossé qui sépare, chez lui, la faculté de penser de l'aptitude à vivre. Tristes titres, en vérité, que cela. Mais, pour qui, au juste, faudrait-il se définir?

YT : Il paraît que ce sont les notes et les examens qui les rendent comme ça !!!
A l'état normal, l'être humain est capable de raisonnement, de science. Il paraît même que les lois générales de la réalité – appelées lois philosophiques – sont compréhensibles dès l'âge de 8 ans.
Encore faudra-t-il mettre hors d'état de nuire toute cette formoisie universitaire pourrie !

Encore faudra-t-il lui retirer ses privilèges !
Tous !

La révolution pédagogique : « J'apprends ce que je veux, quand je veux,comme je veux, où je veux, avec qui je veux,et … avec les jeux vidéo que je veux,... » mettra bon ordre à tout cela.
Rappelons simplement que « la philosophie » fut inventée par Puthagoras et consistait à construire la science toute neuve, en particulier en recherchant quels étaient les nombres entiers qui pouvaient décrire la nature.

Mais Coupat est trop ignare pour savoir cela.
Etes-vous l'auteur du livre L'insurrection qui vient ?
YT : Il est affligeant de constater que les deux journalistes du Monde n'aient pas eu l'intelligence de lui demander 1° Etes-vous l'un des auteurs 2° Dans le cas contraire, avez-vous joué un rôle quelconque dans sa rédaction et sa publication 3° idem, à quel moment avez-vous pris connaissance de ce livre ? Et enfin 4° désavouez-vous les propos racistes et fascistes contenus dans le livre ?
C'est l'aspect le plus formidable de cette procédure : un livre versé intégralement au dossier d'instruction, des interrogatoires où l'on essaie de vous faire dire que vous vivez comme il est écrit dans L'insurrection qui vient, que vous manifestez comme le préconise L'insurrection qui vient, que vous sabotez des lignes de train pour commémorer le coup d'Etat bolchevique d'octobre 1917, puisqu'il est mentionné dans L'insurrection qui vient, un éditeur convoqué par les services antiterroristes.
De mémoire française, il ne s'était pas vu depuis bien longtemps que le pouvoir prenne peur à cause d'un livre. On avait plutôt coutume de considérer que, tant que les gauchistes étaient occupés à écrire, au moins ils ne faisaient pas la révolution. Les temps changent, assurément. Le sérieux historique revient.
YT : Cette « réponse » n'en est pas une. Il nous dit que le livre inquiète. Ce qui est contradictoire avec le fait que la bourgeoisie « feindrait » une inquiétude inexistante. On sent l'auteur se réjouir du fait que ce livre – in fine – réussirait à épouvanter Alliot-Marie.
C'est le ressort psychologique de son « Le sérieux historique revient. »
Ce qui fonde l'accusation de terrorisme, nous concernant, c'est le soupçon de la coïncidence d'une pensée et d'une vie; ce qui fait l'association de malfaiteurs, c'est le soupçon que cette coïncidence ne serait pas laissée à l'héroïsme individuel, mais serait l'objet d'une attention commune. Négativement, cela signifie que l'on ne suspecte aucun de ceux qui signent de leur nom tant de farouches critiques du système en place de mettre en pratique la moindre de leurs fermes résolutions; l'injure est de taille. Malheureusement, je ne suis pas l'auteur de L'insurrection qui vientet toute cette affaire devrait plutôt achever de nous convaincre du caractère essentiellement policier de la fonction auteur.
YT : Toute une rhétorique creuse pour ne pas signer individuellement le livre: « je ne suis pas l'auteur de L'insurrection qui vient » .
IL est frappant de constater qu'à la question stupide de la journaliste concernant un ouvrage signé « Comité Invisible », l'escroc intellectuel – qui dit l'avoir relu la semaine dernière – ne corrige pas cette aberration.
Il eut pu répondre, « Non je ne fais pas partie de ce « Comité Invisible » signataire de cet ouvrage dont vous demander si j'en suis l'auteur. »

Mais une telle réponse aurait été un flagrant mensonge. Un mensonge que l'Histoire à venir démasquera comme piteux.
Car enfin, de qui se moque-t-on ?
Julien Coupat reste 6 mois en prison et pas un fois, pas une seule fois, il n'émet le souhait que le ou les « véritables » auteurs de ce livre ne se manifestent.
Il aurait eu la partie belle en trouvant un rat de bibliothèque, un tranquille abonné de Sainte Geneviève, prêt à venir revendiquer la paternité du brulot.

Il y aurait eu disjonction des dossiers : Alliot-Marie aurait été contrainte de s'en prendre au malheureux rebelle en chambre, agitateur de bibliothèques.
La mariée était trop belle.
Et quand bien même Coupat connaissait l'auteur principal du libre – lui -, pour quelle mystérieuse raison n'a-t-il pas lancé un appel public au « véritable auteur » :
« S'il vous plait, monsieur ou messieurs du Comité Invisible, je suis emprisonné depuis bientôt un mois, …. trois mois …. quatre mois..... six mois …. SVP manifestez-vous, par pitié !!!
Vous ne risquez rien … ils sont prêts à me relâcher... ils ne prendront pas le risque d'emprisonner un simple écrivain ».

voilà l'appel que le charlatan Coupat aurait pu lancer à son « «véritable auteur » de l'Insurrection qui vient.
Mais il ne le fait pas.

Et pour cause : là le ridicule de voir apparaître un « véritable auteur » l'aurait tué. Comment aurait-il fait pour démentir que ce faux auteur n'était pas …. lui ?
Hazan aurait témoigné ?

Bande de guignols formois qui se mêlent de politique !!!!
J'en suis, en revanche, un lecteur. Le relisant, pas plus tard que la semaine dernière, j'ai mieux compris la hargne hystérique que l'on met, en haut lieu, à en pourchasser les auteurs présumés. Le scandale de ce livre, c'est que tout ce qui y figure est rigoureusement, catastrophiquement vrai, et ne cesse de s'avérer chaque jour un peu plus. Car ce qui s'avère, sous les dehors d'une "crise économique", d'un "effondrement de la confiance", d'un "rejet massif des classes dirigeantes", c'est bien la fin d'une civilisation, l'implosion d'un paradigme : celui du gouvernement, qui réglait tout en Occident – le rapport des êtres à eux-mêmes non moins que l'ordre politique, la religion ou l'organisation des entreprises. Il y a, à tous les échelons du présent, une gigantesque perte de maîtrise à quoi aucun maraboutage policier n'offrira de remède.
YT : Coupat lit le livre. Il en est un lecteur. Il lui a fallu 6 mois pour déjouer la surveillance des gardiens, ou 6 mois pour venir à bout de l'ouvrage ?
Après avoir attendu 6 mois, nous apprenons, enfin, que « Le relisant, pas plus tard que la semaine dernière, j'ai mieux compris la hargne hystérique que l'on met, en haut lieu, à en pourchasser les auteurs présumés. » 6 mois d'attente pour que Julien Coupat comprenne !!!
Mais que comprend-il ?
Comprend-il ce que j'ai compris dès ma première lecture attentive ; l'auteur est un abruti raciste qui croit à la « lutte des races » , un abruti qui appelle à flanquer le feu aux tours de la Défense, un abruti fasciste qui veut « Saboter toute instance de representation » et « Abolir les assemblées générales » ?
Comprend-il que l'auteur ignare devrait s'acheter – a mininima – un Quid , et faire relire son texte à un professeur – formois – d'Histoire du niveau terminal pour faire la chasse aux bourdes et absurdités historiques ?
Mais non, car , « tout ce qui y figure est rigoureusement, catastrophiquement vrai ».
On ne peut que sourire devant pareille auto-notation. Mais, mieux encore : «  et ne cesse de s'avérer chaque jour un peu plus. » .
Coupat-le-prof donne 20 sur 20 à Coupat-le-clandestin.
Je me moque, non pas de l'auto-notation. Je la pratique tous les jours et me complimente de façon dithyrambique ou m'agonit personnellement quotidiennement.
Ce qui est drôlissime, c'est le fait de prétendre ne pas connaître l'auteur.
Il faudra que je tente de simuler une découverte d'un morceau inconnu de Mozart pour en qualifier toutes les qualités que j'y relèverais de plus géniales les unes que les autres. J'ai même le titre : « Le Cheval » de Mozart.
Mais non, je ne suis pas l'auteur de ce génial morceau. Le réécoutant « pas plus tard que la semaine dernière », plje me suis demandé comment un pareil morceau avait-il pu être écrit au 18° siècle. J'étais abasourdi des qualités musicales, de sensibilité, d' humanité de son auteur.
Ce « comité invisible » de compositeur auquel appartenait Mozart avait, véritablement, deux siècles d'avance.

Quant à la découverte par Coupat de la « la fin d'une civilisation,« cela est du domaine du charlatanisme de la part de quelqu'un qui n'a réussit à voir ni la formoisie ni l'innovoisie et qui ne comprend donc rien à la lutte des classes actuelles ! Comment peut-il voir une « fin d'une civilisation,x » quand il ne comprend rien à la fin du capitalisme lui-même.
Quand, par ailleurs, les concepts de « productivité historique », de « lutte des strates », pour ne pas parler d' « égalitarisme révolisationnaire » ni même de « productivité ancestrale » lui sont totalement étrangers.

Quels seraient, alors, pour cet ignorant baratineur les contours de sa « fin d'une civilisation », ?
Et de quelle civilisation parle-t-il ? Quand cette « civilisation » qu'il voit finir a-t-elle commencé ?
Au Néolithique ? Au Paléolithique ?
Quand nous préparons une « révolution civilisationnelle » rendant le travail facultatif et mettant en place l'égalitarisme mondial, l'investissement démocratique, le droit de vote à 7 ans et la fin de toutes les oppressions, en quoi la « civilisation », de Julien Coupat est-elle proche de sa « fin » ?
Son charlatanisme d'ignare baratineur se révèle dans la suite. Sans avoir éprouvé le besoin de préciser quoi que ce soit sur cette civilisation et sa fin, le voilà qu'il tombe dans la science fiction fantastique et énonce « l'implosion d'un paradigme : celui du gouvernement, qui réglait tout en Occident  »
Un « paradigme » ?

La foutaise de celui qui n'a même pas réussi à voir sous ses yeux se dérouler la contre-révolution scientifique anti-Newton, le charlatan qui n'a même pas vu que Einstein et Heisenberg ont été les leaders de deux contrerévolutions antimatérialistes est devenu une « clé conceptuelle chez Coupat : un « paradigme » !!!
Farce !!!
Le « gouvernement » serait un « paradigme », le gouvernement serait l'équivalent d'une notion « scientifique » faisant consensus ?
Il ne parle même pas de la « notion » de gouvernement, ni de « gouvernement représentatif » !
Non c'est le « gouvernement »,qui est « un paradigme » et ce « paradigme » est en train d' « imploser » .
Ignorantus, ignoranta, ignorantum !!!

Quand l'heure est à la mise en place historique de la révocabilité, Julien Coupat voit le gouvernement imploser. Quand il est l'heure de mettre en place un gouvernement mondial révocable, placé au somment d'une pyramide de 6 étages, formée de délégateurs et de délégués UN pour 25.
Quand le débat sur la gouvernance est le premier débat à avoir, Julien Coupat clôt l'assemblée générale, revoit tout le monde à la maison et déclare le paradigme « implosé »
Mais pour qui se prend-il ?

Il ne connait rien ou presque de l'Histoire des mouvements sociaux, de l'Histoire des mouvements populaires, mais, ce n'est pas grave ; du haut de sa tour de devin du Mont Saint Aignan ou de la cave de son épicerie de Tarnac, le marabout de ficelle Coupat lit l'avenir dans les tarots de la Haute École des Hautes Sciences Sociales Élevées !
Mais attention, pour tous les sceptiques qui tenteraient – tel Astérix face au Devin – de jouer les troubles fêtes ironique, il faut préciser que tout ce processus n'a lieu que dans les tranches temporelles spécifiques, cette implosion maléfique du paradigme du pouvoir gouvernemental , elle n'a lieu – spécifiquement – que, « à tous les échelons du présent » et nulle part ailleurs.
Ceux qui verrait – croiraient voir - une implosion de paradigme dans « les échelons du » passé ou dans « les échelons du » futur commettraient une grave et fatale erreur.
De la même façon, le mage Julien Coupat nous a bien précisé que l'implosion avait lieu
 « à tous les échelons du présent » et cela disqualifie donc définitivement les escrocs anit-Coupat qui prétendraient que l'implosion du paradigme a lieu seulement à « certains » « échelons du présent ». Croire cela possible, croire qu'un tel phénomène soit localisé et avoir lieu à certains « échelons du présent » vous disqualifie et entraine votre bannissement des éditions de Éric Hazan. Celui qui relit et corrige tous les ouvrages de ses amis, celui qui laisse ses auteurs refuser de se dénoncer quand ses amis sont en prison a un grand sens de l'éthique.
Une éthique formoise, naturellement.

Ce n'est pas en nous transperçant de peines de prison, de surveillance tatillonne, de contrôles judiciaires, et d'interdictions de communiquer au motif que nous serions les auteurs de ce constat lucide, que l'on fera s'évanouir ce qui est constaté. Le propre des vérités est d'échapper, à peine énoncées, à ceux qui les formulent. Gouvernants, il ne vous aura servi de rien de nous assigner en justice, tout au contraire.
YT : Je ne comprends pas qu'il ne HURLE pas sur la barbarie des réveils toutes les deux (quatre ? ) heures que dénonçait Yldune Lévy. Là, ce n'est plus de la rhétorique, c'est un combat contre des pratiques de tortionnaires.
Vous lisez "Surveiller et punir" de Michel Foucault. Cette analyse vous paraît-elle encore pertinente?
La prison est bien le sale petit secret de la société française, la clé, et non la marge des rapports sociaux les plus présentables. Ce qui se concentre ici en un tout compact, ce n'est pas un tas de barbares ensauvagés comme on se plaît à le faire croire, mais bien l'ensemble des disciplines qui trament, au-dehors, l'existence dite "normale". Surveillants, cantine, parties de foot dans la cour, emploi du temps, divisions, camaraderie, baston, laideur des architectures : il faut avoir séjourné en prison pour prendre la pleine mesure de ce que l'école, l'innocente école de la République, contient, par exemple, de carcéral.
YT : Les écoles de plein pieds sont tout autant formoises. La seule différence réelle, c'est le rang discipliné par la durée du trajet coercitif dans l'escalier. Pour le reste, l'école relève de son statut de fabrication de proto-formois.
Tout autre est l'enfermement pénitentiaire et son refus de la pédagogie rédemptrice.

La barbarie de la sanction qui va de pair avec le refus du déterminisme absolu de nos destinées. Dans le but d'absoudre la culpabilité sociale.
Après nos 6 révolutions, les coupables seront jugés. Mais seront aussi jugés ceux qui les ont rendu comme ça, ceux de la faute desquels ils sont devenus tels.

Envisagée sous cet angle imprenable, ce n'est pas la prison qui serait un repaire pour les ratés de la société, mais la société présente qui fait l'effet d'une prison ratée. La même organisation de la séparation, la même administration de la misère par le shit, la télé, le sport, et le porno règne partout ailleurs avec certes moins de méthode. Pour finir, ces hauts murs ne dérobent aux regards que cette vérité d'une banalité explosive : ce sont des vies et des âmes en tout point semblables qui se traînent de part et d'autre des barbelés et à cause d'eux.
YT : Sauf que certains sont enfermés ! Il faudrait qu'il cesse ses poses !
Si l'on traque avec tant d'avidité les témoignages "de l'intérieur" qui exposeraient enfin les secrets que la prison recèle, c'est pour mieux occulter le secret qu'elle est : celui de votre servitude, à vous qui êtes réputés libres tandis que sa menace pèse invisiblement sur chacun de vos gestes.
YT : Mensonge : l'attitude générale de la formoisie française est bien davantage dictée par la carotte du pillage colonial que par le bâton de la bourgeoisie capitaliste. La menace qu'il décrit comme étant celle pesant sur cette classe formoise exploiteuse masque celle – bien réelle – qui pèse sur nos cousins exploités d'Afrique, qui sont les financiers des parents des Coupat et de tous ses amis issus de la haute formoisie exploiteuse.
Mais comment critiquer papa maman quand ils financent fermes et épicerie sur la sueur et le sang des Africains. Il y a des aveuglements bien rentables chez nos propriétaires fonciers !
Toute l'indignation vertueuse qui entoure la noirceur des geôles françaises et leurs suicides à répétition, toute la grossière contre-propagande de l'administration pénitentiaire qui met en scène pour les caméras des matons dévoués au bien-être du détenu et des directeurs de tôle soucieux du "sens de la peine", bref : tout ce débat sur l'horreur de l'incarcération et la nécessaire humanisation de la détention est vieux comme la prison. Il fait même partie de son efficace, permettant de combiner la terreur qu'elle doit inspirer avec son hypocrite statut de châtiment "civilisé". Le petit système d'espionnage, d'humiliation et de ravage que l'Etat français dispose plus fanatiquement qu'aucun autre en Europe autour du détenu n'est même pas scandaleux. L'Etat le paie chaque jour au centuple dans ses banlieues, et ce n'est de toute évidence qu'un début : la vengeance est l'hygiène de la plèbe.
YT : Ce charabia de Abbé Pierre de la charité formoise nie totalement le fait que l'enfermement vise les cousins des victimes des familles de son milieu social. Victimes que sont les cousins des Algériens, les cousins des Marocains, les cousins des Africains d'Afrique centrale.
La guerre contre l'Afrique se poursuit dans les quartiers pauvres. Tout ce baratin fait silence sur le génocide sanitaire que subit l'Afrique et dont les stupides dealers issus des quartiers pauvres- imbéciles poursuivant le commerce de Charles Pasqua – sont les réelles victimes en France :

Si l'Afrique G G
Est le Vietnam de la France C D
où est passé Em Em
le mouvement pacifique C D
Si l'Afrique
est le Vietnam de la France
la guerre est bien cachée
là-bas les militaires ici les flics
Mais la plus remarquable imposture du système judiciaro-pénitentiaire consiste certainement à prétendre qu'il serait là pour punir les criminels quand il ne fait que gérer les illégalismes. N'importe quel patron – et pas seulement celui de Total –, n'importe quel président de conseil général – et pas seulement celui des Hauts-de-Seine–, n'importe quel flic sait ce qu'il faut d'illégalismes pour exercer correctement son métier. Le chaos des lois est tel, de nos jours, que l'on fait bien de ne pas trop chercher à les faire respecter et les stups, eux aussi, font bien de seulement réguler le trafic, et non de le réprimer, ce qui serait socialement et politiquement suicidaire.
YT : La place manque pour développer. On peut regretter l'absence de Charles Pasqua dans la liste des trafiquants de drogue protégés par Nicolas Sarkozy. L'absence des militaires français qui trafiquaient au Vietnam.
Et l'absence de tous les criminels contre l'Afrique : Sarkozy pour le Rwanda, Alliot-Marie pour la Cote d'Ivoire, Morin pour le Tchad etc etc … Vincent Bolloré et ses feuilles OCB pour drogués, lui, il est présent partout !




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Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Caroline Monnot



Le partage ne passe donc pas, comme le voudrait la fiction judiciaire, entre le légal et l'illégal, entre les innocents et les criminels, mais entre les criminels que l'on juge opportun de poursuivre et ceux qu'on laisse en paix comme le requiert la police générale de la société. La race des innocents est éteinte depuis longtemps, et la peine n'est pas à ce à quoi vous condamne la justice : la peine, c'est la justice elle-même, il n'est donc pas question pour mes camarades et moi de "clamer notre innocence", ainsi que la presse s'est rituellement laissée aller à l'écrire, mais de mettre en déroute l'hasardeuse offensive politique que constitue toute cette infecte procédure. Voilà quelques-unes des conclusions auxquelles l'esprit est porté à relire Surveiller et punir depuis la Santé. On ne saurait trop suggérer, au vu de ce que les Foucaliens font, depuis vingt ans, des travaux de Foucault, de les expédier en pension, quelque temps, par ici.

YT : Le mot « race » que Coupat recommence à utiliser ici me glace le sang. Cet individu semble vraiment irrécupérable pour l'humanité !!!
Détrompez-vous : ce qui nous arrive, à mes camarades et à moi, vous arrive aussi bien. C'est d'ailleurs, ici, la première mystification du pouvoir : neuf personnes seraient poursuivies dans le cadre d'une procédure judiciaire "d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", et devraient se sentir particulièrement concernées par cette grave accusation. Mais il n'y a pas d'"affaire de Tarnac" pas plus que d'"affaire Coupat", ou d'"affaire Hazan" [éditeur de L'insurrection qui vient]. Ce qu'il y a, c'est une oligarchie vacillante sous tous rapports, et qui devient féroce comme tout pouvoir devient féroce lorsqu'il se sent réellement menacé. Le Prince n'a plus d'autre soutien que la peur qu'il inspire quand sa vue n'excite plus dans le peuple que la haine et le mépris.
YT : Ça c'est vrai : c'est un clown incompétent et aux diplômés usurpés qui a pris pour les autres.
Il a surtout pris pour les révolutionnaires que le pouvoir craint de mettre en lumière. Ce sont donc les incapables clowns qui prennent à leur place : Dieudonné, Kémi Séba, Julien Coupat. Le pouvoir considère qu'il ne risque rien à leur donner un micro.

La preuve !!!
Ce qu'il y a, c'est, devant nous, une bifurcation, à la fois historique et métaphysique: soit nous passons d'un paradigme de gouvernement à un paradigme de l'habiter au prix d'une révolte cruelle mais bouleversante, soit nous laissons s'instaurer, à l'échelle planétaire, ce désastre climatisé où coexistent, sous la férule d'une gestion "décomplexée", une élite impériale de citoyens et des masses plébéiennes tenues en marge de tout. Il y a donc, bel et bien, une guerre, une guerre entre les bénéficiaires de la catastrophe et ceux qui se font de la vie une idée moins squelettique. Il ne s'est jamais vu qu'une classe dominante se suicide de bon cœur.
YT : Il ne semble pas encore – depuis son livre – avoir compris que le couvercle carbone c'est le suicide de la TOTALITE de l'humanité !
La révolte a des conditions, elle n'a pas de cause. Combien faut-il de ministères de l'Identité nationale, de licenciements à la mode Continental, de rafles de sans-papiers ou d'opposants politiques, de gamins bousillés par la police dans les banlieues, ou de ministres menaçant de priver de diplôme ceux qui osent encore occuper leur fac, pour décider qu'un tel régime, même installé par un plébiscite aux apparences démocratiques, n'a aucun titre à exister et mérite seulement d'être mis à bas ? C'est une affaire de sensibilité.
YT : Et par qui ? Et comment ? Et quelle structures représentatives ? Ses associations de libres communes à la mode Barjavel ? Dirigées par des gourous nuls en Histoire ?
La servitude est l'intolérable qui peut être infiniment tolérée. Parce que c'est une affaire de sensibilité et que cette sensibilité-là est immédiatement politique (non en ce qu'elle se demande "pour qui vais-je voter ?", mais "mon existence est-elle compatible avec cela ?"), c'est pour le pouvoir une question d'anesthésie à quoi il répond par l'administration de doses sans cesse plus massives de divertissement, de peur et de bêtise. Et là où l'anesthésie n'opère plus, cet ordre qui a réuni contre lui toutes les raisons de se révolter tente de nous en dissuader par une petite terreur ajustée.
YT : Mais que ce formois cesse enfin de nous parler de 'révolte » et qu'il utilise son argent pour s'acheter des livres étudiant les véritables révolutions !
Nous ne sommes, mes camarades et moi, qu'une variable de cet ajustement-là. On nous suspecte comme tant d'autres, comme tant de "jeunes", comme tant de "bandes", de nous désolidariser d'un monde qui s'effondre. Sur ce seul point, on ne ment pas. Heureusement, le ramassis d'escrocs, d'imposteurs, d'industriels, de financiers et de filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche qui pour l'heure tient le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu'ils font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque nouvelle "victoire" dont ils se flattent répand un peu plus vastement le désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente. Ce n'est pas le moment de perdre courage.
YT : Comme il est dommage que ce formois ne se décide pas à quitter le dilettantisme pour acquérir le sérieux nécessaire aux révolutionnaires. Il attend la dernière réponse pour se lâcher en attaquant l'ennemi capitaliste, ce « ramassis d'escrocs, d'imposteurs, d'industriels, de financiers et de filles » . Il a attendu six mois avant de comprendre que seule la contre-attaque est raisonnable.
Quel dommage que l'auteur de « L'insurrection qui vient », tout clown qu'il est encore, demeure, de façon persistante l'auteur de propos racistes et fascistes.
Il ne les pas réitérés cette fois-ci : ni « lutte des races » ni volonté de « Saboter toute instance de représentation » et d'« Abolir les assemblées générales » .
Il est resté silencieux sur ces deux passages du livre.
La révolution ne lui laissera pas la possibilité de garder un tel silence : il aura à les désavouer. Avant même qu'il reconnaisse en être l'auteur.... l'UN des auteurs !
Il en va de même de l'appel çà incendier les tours de la Défense : il n'est pas possible de laisser aux assassins de Sarkozy (pas ceux qui s'entrainent à faire exploser des voitures dans les Pyrénées, ces assassins là ils sont déjà mort … ils se sont fait exploser les uns les autres... on n'en entend plus parler !) la possibilité potentielle de nous préparer un petit incendie du Reichstag commis par un lecteur halluciné des éditions de Éric Hazan, commis par un abruti n'ayant pas compris que Éric Hazan était un abruti formois lui-même près à alimenter son petit commerce d'appels incendiaires dont la fonction finale fut principalement d'augmenter le tirage d'un livre totalement inutile du point de vue de l'avancement des sciences humaines.

Il faudra bien que Coupat se décide à désavouer définitivement cet appel !







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Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Caroline Monnot



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