lundi 13 décembre 2010

Ni Laval-Ouattara, ni Pétain-Gbagbo ! Défense (sans soutien) du gouvernement Gbagbo en cas d'attaque étrangère ! Il faut d'urgence des délégués révocables ! (25 délégateurs désignent un délégué)

un commentaire sur RUE 89sous l'article de Pierre Haski

Le PS et Gbagbo : les embarras africains des socialistes français

Le PS peine à prendre position sur le coup de force de Laurent Gbagbo, qui dénonce l'ingérence occidentale en Côte d'Ivoire.



Portrait de Yanick Toutain
Humain sur Terre | 18H09 | 13/12/2010 | Permalien
En approuvant votre
"Pour ce qui est de la présence française, il est ahurissant de constater que nous n'avons toujours pas compris que ce qui est le plus apprécié sur ce continent, c'est notre absence,"
... je relève aussi l'ABSENCE SCANDALEUSE dans les commentaires de la réflexion BASIQUE que TOUT pays qui est VICTIME d'une OCCUPATION militaire étrangère est VICTIME d'un DENI de démocratie.
En conséquence de quoi, tout processus électoral est NUL et non avenu.
Seul le système de nos ANCÊTRES COMMUNARDS, celui de la délégation PROVISOIRE , celui de la délégation révocable est acceptable et légitime.
NI Pétain-GBAGBO, ni Laval-Ouattara !!!
Quant à l'attitude à avoir en cas de tentative des impérialistes "cachés" dans les bagages de Alassane Ouattara de procéder à un COUP D'ETAT.... il importe de clarifier les similitudes historiques entre les deux
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Il multiplie par ailleurs les gestes de bonne volonté, sans contrepartie aucune ni demandée ni obtenue. Ainsi, il livre à l’Allemagne l’or de la Banque nationale de Belgique, confié par Bruxelles à la France. Il lui cède les participations françaises dans les mines de cuivre de Bor (Serbie), les plus importantes d’Europe à produire ce métal hautement stratégique. Il envisage le retour du gouvernement à Paris, où il serait plus étroitement sous regard allemand.
De juillet à décembre 1940, Laval mène une politique de collaboration active, avec le projet d’alliance avec l’Allemagne nazie qui inquiète certains membres de son gouvernement. Mais surtout, Laval agit trop indépendamment au goût de Pétain, jaloux de son autorité, et son impopularité auprès de la masse des Français risque à terme de rejaillir sur le régime. Enfin, c’est le dernier parlementaire à siéger encore au gouvernement, et il déplaît aux tenants de la Révolution nationale comme vestige de la République honnie.
Le 13 décembre 1940, Philippe Pétain limoge brusquement Laval, et le remplace par Flandin puis par Darlan, lequel poursuit d’ailleurs sans grand changement la politique de collaboration et renforce le caractère autoritaire du régime. Laval est brièvement arrêté, mais Otto Abetz intervient pour le libérer et l’emmène à Paris, où il vit désormais sous la protection de l’armée allemande. Ce limogeage n’empêche pas Pierre Laval de continuer à participer à la vie publique et politique.
(...)
Le retour au pouvoir (1942-1944)[modifier]
Pierre Laval et Carl Oberg à Paris,
Le 17 avril 1942, toujours sous la pression allemande, Laval, qui a recouvré la santé, est nommé à nouveau chef du gouvernement du régime de Vichy par le maréchal Pétain. Dès lors, il renforce la politique de collaboration avec l’occupant.
(...)
Pierre Laval s’enferre ainsi sans retour dans une politique de collaboration de plus en plus coûteuse humainement et moralement pour la France, sans contrepartie. Il n’en varie pas, y compris en 1943-1944, alors que la défaite allemande est pourtant devenue prévisible.
(...)
La radicalisation de la collaboration d'État
Le 22 juin 1942, Laval prononce à la radio un retentissant discours (...)
D’avoir émis le souhait de la victoire allemande discrédite définitivement Laval dans l’esprit de la masse des Français occupés.
Laval est revenu plusieurs fois en public sur cette phrase, toujours pour refuser de la désavouer. Il déclara au moment de son procès que cette phrase lui valut la confiance du Führer et que de l’avoir prononcée lui sauva la vie quand il dut se rendre précipitamment à Munich en novembre 1942 pour voir Adolf Hitler qui s’inquiétait d’un revirement possible du gouvernement de Vichy à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Hitler était persuadé que la présence de Darlan à Alger n’était pas fortuite et craignait que son ralliement aux forces américaines ait reçu l’aval de Vichy.
En septembre 1942, il autorise la Gestapo à pourchasser les résistants français en Zone libre (mission Desloges).
Lors de l’invasion de la Zone Sud le 11 novembre, il ne démissionne pas et reste au pouvoir, comme Pétain.
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La carrière de Alassane Ouattara, LARBIN au service des PUISSANCES ESCLAVAGISTES ETRANGERES est un saisissement parallèle.
Le gangster compradore Ouattara fait ses débuts SOUS LA DICTATURE FRANCE A FRICAINS du KAPO HOUPHOUET-BOIGNY
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WIKI :
En 1990, il est appelé pour résoudre la crise économique qui frappe la Côte d'Ivoire en tant que président du comité interministériel de la coordination du programme de stabilisation et de relance économique, puis en tant que Premier ministre l'année suivante.
Débuts en politique
En tant que Premier ministre, il mène une politique de rigueur budgétaire qui est durement ressentie par la population ; mais il finit par assainir les finances publiques[réf. nécessaire]et redonner confiance aux bailleurs de fonds. Il crée également la carte de séjour pour les travailleurs étrangers. Pendant cette période, l'opposant Laurent Gbagbo, arrêté à la suite d’une manifestation pacifique, est condamné le 6 mars à deux ans de prison. Le Député Gbagbo et les autres condamnés, dont son épouse Simone Gbagbo et son fils ainé Michel Gbagbo, seront amnistiés fin juillet 1992, par le président Félix Houphouët-Boigny. Remplacé de son poste de Premier ministre par Daniel Kablan Duncan en 1993, Alassane Ouattara devient l'année suivante directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI).
(...)
À l'époque, le parti de Ouattara alors dirigé par Djéni Kobina, et celui de Gbagbo forment un même bloc : le Front républicain. Absent de la Côte d'Ivoire pendant toute la période pré et post-électorale, ce sont ses militants et ceux du FPI qui feront les frais de la répression du boycott actif. Plusieurs membres du Front républicain sont emprisonnés par le régime d'Henri Konan Bedié président à cette époque.
À Noël 1999, le président Bédié est renversé
(...) Ouattara rentre de Paris.
(...)
Quelques mois plus tard, pendant le mandat de Laurent Gbagbo, sa candidature est encore rejetée par la cour suprême pour les élections législatives alors qu'il était candidat dans la ville de Kong.
Le RDR décide un boycott violent des élections législatives, mais le mouvement subversif initié bute contre la fermeté du pouvoir légal : les législatives se tiendront sans le RDR.
(...)
Depuis le 19 septembre 2002, une rébellion partie du nord occupe la moitié nord du pays (voir guerre civile de Côte d'Ivoire).
(...)
S'affirmant menacé à Abidjan, Ouattara prend en 2002 le chemin de l'exil volontaire vers la France.
Le 15 janvier 2005, la direction du Rassemblement des Républicains a annoncé qu'Alassane Ouattara serait son candidat pour l’élection présidentielle prévue en octobre 2005. Devant les questions sur la légitimité de cette candidature, le secrétaire général adjoint du parti indique que la candidature devra être confirmée par un vote des militants dans les mois à venir. L'élection présidentielle est repoussée à plusieurs reprises.
Le 26 janvier 2006, Ouattara revient[6] de son exil volontaire en France pour mener campagne en vue de la probable future élection présidentielle[7].
Alassane Ouattara est candidat à l'élection présidentielle de 2010.
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Si les FORCES ESCLAVAGISTES ETRANGERES veulent IMPOSER un président NON révocable.... des révolutionnaires égalitaristes à Abidjan DEFENDRAIENT le gouvernement GBAGBO SANS LE SOUTENIR.
En effet, si Laval et Pétain étaient l'émanation de la bourgeoisie française collaborationniste, il existe une différence : Laval-Ouattara a comme base sociale la bourgeoisie mondiale et ses relai africains. Tandis que Laurent Gnagbo est l'émanation de la classe formoise compradore.
La tentative de coup d'Etat organisée par Alliot-MArie et le général - criminel - Poncet en novembre 2004 est liée à ce distingo.
La bourgeoisie française préfère un KAPO bourgeois plutôt qu'un KAPO formois.
(d'autant plus que la plus grande partie de la formoisie ivoirienne est une "formoisie relative" qui gagne MOINS DE 1000 euros par mois... une classe formoise RELATIVE qui est victime de la SPOLIATION.
C'est la raison pour laquelle, le peuple ivoirien préfère encore Pétain-Gbagbo à Laval-Ouattara.
En conséquence,...
... De la même façon que les bolchéviks de aout 1917 défendirent le gouvernement Kérensky SANS le SOUTENIR.
En Côte d'Ivoire comme ailleurs : TOUT le pouvoir aux SOVIETS !
Contre les deux pantins de l'étranger, il faut la DELEGATION REVOCABLE (UN délégué pour 25 délégateurs)


Thucidyde à qui je répondais, avait écrit

Portrait de Thucydide
Bêcheur de fond en Bourbonnais | 15H50 | 13/12/2010 | Permalien
Les nationaux-socialistes ayant été régulièrement élus, nous pouvons donc en déduire que le Troisième Reich, tout ce qu'il y a de plus légitime, fut un grand pas vers la démocratie.
Intéressante votre approche, elle oblige à se pencher sur une pyramide de paradoxes.
De toutes façons, il s'agit de la Côte d'Ivoire, en l'espèce d'un pays africain.
Ouattara ou Gbagbo, même combat pour le soutien et la protection de comptes bancaires bien à l'abri.
Pour ce qui est de la présence française, il est ahurissant de constater que nous n'avons toujours pas compris que ce qui est le plus apprécié sur ce continent, c'est notre absence, et croyez-moi, nous pouvons compter sur les Américains et les Chinois pour donner la cadence là-dessus.

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