mercredi 26 janvier 2011

En Tunisie, en Egypte, sur toute la Terre "il s'agit de préparer une révolution : la révolution la plus démocratique de toute l'Histoire de l'Humanité, la révolution qui ira au-delà du demos athénien , la révolution de tous les esclaves, " Lettre à mes camarades "vétérans" un texte du 22 avril 2007 sur voila.monyte

il s'agit de préparer une révolution : la révolution la plus démocratique de toute l'Histoire de l'Humanité, la révolution qui ira au-delà du demos athénien , la révolution de tous les esclaves, pour laquelle le mot Humanocratie devra être inventer pour signifier qu'il n'y aura aucune exclusion - de 7 à 117 ans - de quiconque dans le choix de ses délégués, aucune exclusion d'âge, de territoire, de revenu, de statut !
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Lettre à mes camarades "vétérans"
J'ai découvert votre appel à l'"unité de classe" très tardivement, à deux jours du scrutin. J'avais envisagé de prendre localement des contacts pour un tel appel à vocation de "masse" dirigé vers tous ceux et toutes celles qui, à un moment ou un autre, avaient été militants actifs de la JCR/LC/FCR/LCR dans le but d'en finir avec le capitalisme et qui n'ont toujours pas perdu comme objectif collectif et individuel l'abolition de toute société de classe. Faire un appel à signature le plus massif possible des ex toujours révolutionnaires.
Pour avoir été membre de la T3 puis des TA et T1, je retrouve dans votre appel des noms connus même si nos désaccords avaient pu se débattre démocratiquement dans la période "âge d'or" de la LCR, entre 1973 et 1979 - date à laquelle la purge pro sandiniste a mis bas à tous nos espoirs. Ca, je ne l'avais compris que 3 ans plus tard.
Nous nous retrouvons donc dans ce soutien à José Bové. A l'heure qu'il est 22/04/07 01:38, les incertitudes sont nombreuses sur le score final des uns et des autres - des diviseurs et de la candidature unitaire Bové. Mais quoi qu'il en soit, l'avenir est déterminé par la triple question de l'analyse, de l'organisation et du programme.
Pour ce qui concerne l'analyse, j'ai avancé jusqu'à donner fondamentalement raison à Kollontaï, Chliapnikov, Crépeau et Castoriadis : c'est bel et bien une classe sociale qui a pris le pouvoir en URSS : La classe des diplômés dans sa composante supérieure. Ce sont les cadres supérieurs qui ont aspiré la plus value vers les détenteurs du capital formation. Ils l'ont aspiré à tel point qu'en tant que gestionnaires, les sommets en ont accaparé une quantité plus importante encore que celle "autorisée" par les schéma de Marx ("autorisée" dans le cadre d'une légitimation de la possession d'un capital formation et des fruits des gains de productivité qui en résultent). Les données se trouvent dans la "Révolution trahie"
C'est la raison pour laquelle, la question de l'analyse a une actualité cruciale dans les taches immédiates : Allons nous, vous et moi, oui ou non, laisser cette classe sociale faire une OPA sur le mouvement de rébellion anticapitaliste qui est à l'œuvre depuis 15 ans, mouvement de rébellion que le complot du 11 septembre a bridé momentanément et qui redémarre actuellement à mesure que le but de Bush (fabriquer des terroristes) apparaît comme un échec?
Allons-nous laisser la classe sociale qui est à la racine du stalinisme parasiter le mouvement anticapitaliste mondial pour en faire l'outil de ses privilèges et de l'accroissement de ceux-ci ?
Vous voulez l'"unité de la classe" Je souhaite l'unité des exploités, l'unité de ceux dont le revenu est inférieur au produit intérieur brut MONDIAL. Je souhaite l'unité des autres classes sur la base des revendications prioritaires des plus démunis, des exploités et des exclus.
La classe formoise condescend à réclamer des capitalistes qu'ils accordent aux SDF, aux RMIstes et autre sans droits une aumône augmentation de 300 euros par mois !
N'êtes-vous pas scandalisé ?
Les élites du mouvement social en France condescendent à demander aux capitalistes de faire passer le rmi à 740.86 euros par mois !
Quelle imposture ! Réclamer pour les pauvres, les travailleurs exclus par le Talon de fer capitaliste qu'a anticipé Jack London, réclamer qu'il verse l'équivalent de 4939 Francs par mois !
La - souvent - excellente émission de Daniel Mermet donnait la parole à un partisan de Besancenot pour lui faire anticiper le bilan de 5 années de présidence Besancenot - dans le cas où il serait élu : Une de ses principales réponses fut la réalisation de son rêve d'obtenir un revenu personnel de 2000 euros !
Voilà ce qu'est devenu notre organisation ! Le parti des deux-mille-euroistes !
Quand la revendication de 1000 euros pour tous les Terriens apparaît de plus en plus comme la seule susceptible d'unifier les combat de tous les exclus, les opprimés les exploités, le parti de Besancenot réclame deux mille euros.
Ils les réclame pour ceux qui touchent 1700... Ils auront 300 de plus; lais il réclame de toucher 5000 euros pour ceux qui en touchent 4700 !
Que dirait Léon Trotsky ?
J'ai l'absolue conviction qu'il accepterait de revenir sur ses propos de 1938 et que les termes de son appel aux travailleurs marocains (manipulés par les fascistes espagnols) seraient généralisés à la totalité de la planète : un appel à l'unité pour en finir avec l'exploitation du nord par le sud !
Il faut construire une aile gauche égalitariste dans le mouvement qu'incarne, pour l'instant, José Bové.
Mais il faut surtout en finir avec sa cartellisation : Il est déjà scandaleux que son directeur de campagne ait pu se revendiquer d'un parti colonialiste, le PCF - d'un parti qui, de 1997 à 2002 a participé à l'occupation fasciste colonialiste de l'Afrique. Que Monsieur Perreux soutienne José Bové, grand bien lui fasse, mais qu'il démissionne du PCF et quitte les mandats que ce parti stalinien lui a confié, ou alors on confine au sabotage; (Sur la pétition il est signalé membre du PCF et vice président d'un conseil général : de qui se moque-t-on ?)
De la même façon, le pro impérialiste européen qui se soucie des exportations de son impérialisme au point de vouloir contrôler la parité de l'euro, celui n'a rien à faire ici !
Comment en sortir ?
La solution - notre solution - est simple : l'auto organisation démocratique, la démocratie soviétique que nous a enseignée Trotsky - qui en a décelé l'importance dès 1905 : Il faut structure le mouvement Bové avec une vocation de mouvement de masse, et non pas de fonctionnement de cartel de chapelles plus ou moins sectaires, plus ou moins honnêtes, avec des magouilleurs pro impérialistes dans les structures de définition du programme !
Il faut consolider et généraliser nos acquis : Les usines de Petrograd envoyaient un délégué pour 500 ouvriers.
L'élévation culturelle doit nous permettre d'ajouter un échelon : Ne plus tolérer des AG dans lesquelles les délégués sont ovationnés par bloc de 5 ou 10 , manipulation qui sont la honte de l'aile bureaucratique de la Ligue. Il faut instaurer un système de délégation révocable à taille humaine : 1 délégué pour 25 suffrageants (et cela sans critère préalable : les 25 se concertant sans aucun critère d'appartenance commune, 25 personnes venues de partout se choisissent librement un délégué le plus à même de les représenter de façon révocable.
Et 25 délégués du premier niveau choisissent un délégué du deuxième niveau (choix libre sans minorité : pas de 12 contre 13)
On retrouve le ratio de 1917 à Petrograd 1 délégué pour 625.
Pour les échelons supérieurs, la même règle permet de poursuivre la représentation démocratique : 25 délégués niveau 2 choisissent un délégué niveau 3 (qui représente 15625 personnes)
Un département de 600 000 "délégants" aurait 40 délégués (de niveau 3)
C'set cela, le meilleur de la tradition historiquement préservée par Trotsky - quand la constitution stalinienne de 1936 sonnait le glas du fonctionnement soviétique, au moment où Staline pourfendait ce qu'il appelait l'"égalitarisme petit-bourgeois"
C'est la bataille pour un fonctionnement de ce type qui empêchera la période précédant les législatives de devenir une foire de maquignon dans les couloirs du mouvement social : Que dans tous les quartiers, les jeunes, les rebelles, les exclus soient appelés à désigner leurs délégués... et ce seront les délégués de niveaux 3 qui présenteront celui ou celle d'entre eux qu'ils estimeront le plus à même d'entre leur candidat révocable !
C'est ainsi que le sabotage de Krinive-Besancenot, celui de Laguiller, celui du parti des travailleurs cachés derrière leur maire connaîtra sa sanction la plus forte ! Pas dans des magouilles de cartels !
C'est ainsi que nous avanceront d'un pas en direction de la fermeture définitive de la bourse, la fermeture des banques et la fin de l'intérêt !
Car il s'agit de préparer une révolution : la révolution la plus démocratique de toute l'Histoire de l'Humanité, la révolution qui ira au-delà du demos athénien , la révolution de tous les esclaves, pour laquelle le mot Humanocratie devra être inventer pour signifier qu'il n'y aura aucune exclusion - de 7 à 117 ans - de quiconque dans le choix de ses délégués, aucune exclusion d'âge, de territoire, de revenu, de statut !
Il apparaîtra de soit, alors, que trois mesures les plus urgentes sont à mettre en place. (Plus la quatrième : notre survie !)
D'abord seront l'embauche massive de cinq millions de tuteurs sociaux rétribués 1000 euros par mois, de 6, 7, 10 millions de tuteurs sociaux incitant les retraités au minimum vieillisse à accepter de recevoir 1000 euros en échange de l'activité sociale utile de leur choix, idem pour les "femmes au foyer" idem pour les étudiants, les lycéens, les collégiens de plus de 14 ans, incités à s'aider les uns les autres, incités à se rendre utiles par leur créativité : chaque rappeur a d'or et déjà son diplôme d'utilité sociale et mérite - aujourd'hui ses 1000 euros par mois !
Il va de soit que la deuxième mesure concerne le rapatriement immédiat de l'armée d'occupation fasciste colonialiste qui brime nos cousins Africains.
Il va de soit que la troisième mesure consiste en la suppression de toutes les instances prétendument démocratiques en faveur de la révocabilité généralisée ! La délégation générale !
La 4° et dernière mesure est une mesure d'ordre public : Elle consistera en la mise en place de tickets de rationnement carbone :1 kg par jour par personne pour cesser immédiatement la construction délirante de ce couvercle carbone qui emprisonne les photons, qui empêche les grains de lumière de s'échapper de la Terre et qui sont en train de transformer notre climat en fournaise : Le dernier crime du capitalisme avant son abolition !
J'espère votre soutien , et notre collaboration !
Salutations égalitaristes !
Yanick Toutain
22/04/07 02:57
PS La victoire posthume de notre Lénine philosophe sera la défaite en cours de l'imposture relativiste, de l'escroquerie Einsteinienne qui fut la victoire de l'égocentrisme idéaliste, la défaite de Newton et de tout le camp matérialiste. Viendra ensuite la défaite du sniper fasciste de 1919, du père arrogant de la bombe atomique (ratée) de Hitler, le nazi Heisenberg et de sa mécanique quantique à base d'"inégalités" crapule nazi idéaliste qui fut le fossoyeur de la causalité en science.
Ces deux fumisteries laisseront la place à une théorie -enfin - scientifique basé sur les découvertes de nos maîtres Démocrite et Épicure (objet de la thèse de Marx) et notre maître Lucrèce. Cette théorie basée sur le vide et les atomos, reprendra l'essence des théories de Newton en complétant son héritage du déplacement différé de la lumière.
Cela suffira à construire une nouvelle théorie géante qui rangera le vingtième siècle au même rang que celui d'Alexandre le Grand : Une barbarie de crétins !
On verra alors tomber le masque des faux matérialistes infiltrés dans nos rangs, tels des Bogdanov et qui continuent leur prêchi-prêcha en faveur des stupidités relativistes (rien n'existant en soi, ni lieu, ni vitesses) et des stupidités heisenbergistes (pas de causalité dans le très petit).
Tous les Bricmont, les Sokal, tous ces courants d'imposteurs antimatérialistes devront choisir leur camp ou tomber le masque( en particulier les rationalistes et les courants faux-matérialistes proches des lambertistes).
C'est aussi cela, la route de la révolution !



NOTE : L'appel auquel répondait ce texte. Les signataires - attachés à l'unité de leur classe exploiteuse, la formoisie - ne donnèrent pas suite.


Rappel à l'unité de classe !
Nous sommes des "vétérans" du trotskisme qui n'ont jamais quitté la lutte pour " transformer le monde", ayant dans le passé appartenu à des tendances différentes et se retrouvant dans une compréhension commune du caractère de la crise mondiale du système capitaliste qui est entré, avec le libéralisme, dans une nouvelle barbarie menaçant jusqu'à l'existence de l'humanité elle-même.
De même nous nous retrouvons dans l'engagement pour l'alter mondialisme, qui s'est largement développé en France à l'occasion de la lutte contre le projet de Constitution libérale de l'Europe en 2005.
C'est un large mouvement de collectifs, avec un haut niveau de démocratie et d'organisation, qui, avec d'autres forces, a permis de réaliser une victoire dans la lutte contre le libéralisme.
Ces collectifs se sont retrouvés en avant-garde pour les élections présidentielles en posant d'emblée la question de l'unité des forces antilibérales et plaçant ainsi les enjeux de cette bataille à un niveau supérieur.
Ils se sont maintenus en dépit de ceux qui les niaient et des diverses manœuvres pour les instrumentaliser ou pour réduire leur indépendance et la démocratie qui s'y manifestait.
Ils ont ainsi révélé l'espoir que l'on peut mettre en eux.
Malgré ces réactions de santé politique, ils sont l'objet de diverses menaces. A l'échelle d'un tel enjeu, les calculs politiciens sont dérisoires et misérables.
De ce point de vue, l'engagement de toute notre vie nous rend particulièrement et douloureusement attentifs au rôle que la LCR a joué cette dernière année.
À l'inverse de la politique d'unité dans la lutte de classes, qui est celle de l'enseignement de Léon Trotski, et que nous pensions acquise, la LCR s'est tout à coup retirée sur elle même devant l'échéance de l'élection présidentielle.
Elle tenta de justifier son refus d'être partie prenante du mouvement pour des candidatures unitaires par l'ambiguïté des textes adoptés quant à la nécessité d'un engagement net à ne participer en aucun cas à une alliance et à la participation de nos futurs élus à un gouvernement social-libéral du PS.
Cette exigence était juste, mais se placer en marge du mouvement ne lui permettait pas de l'imposer.
Ce sont les collectifs eux-mêmes qui ont empêché l'opération "hégémonie" du PCF. En bloquant ce hold-up organisé par le PCF et en appelant à la candidature de José Bové, ils ont reconstruit une perspective unitaire et déjoué les opérations de ceux qui tentaient de les manipuler.

Cette politique de division place la LCR sur le même plan que le PCF. Nous ne pouvons l'accepter.

La construction d'un appareil qui met de côté les éléments essentiels du programme ne peut qu'aboutir à un échec comme appareil.
Ce n'est pas ici le lieu d'expliquer le pourquoi d'une telle dérive. Ce qui importe est d'en montrer les possibles conséquences désastreuses.
Si la candidature de José Bové échouait, le mouvement des collectifs, privé d'un pôle, risquerait une dispersion pour toute une période, dont les conséquences s'étendraient jusqu'au-delà de nos frontières françaises.
L'espoir serait mis à mal par cette dispersion et par les combinaisons politiciennes, régionales et locales, qui déjà esquissent leur mise en place.
Nous sommes dans une de ces époques où chaque succès propulse en avant tandis que chaque erreur se paie très cher. Les responsabilités de la division sont donc énormes.
La pratique du Front unique combiné à une stratégie transitoire adaptée aux réalités de l'époque a été l'apport majeur de notre mouvement.
De ce fait nous en appelons à tous les militants, et d'abord à ceux de la LCR, de ne pas se laisser entraîner dans des voies sans issue mais à faire montre du courage politique en préférant l'intérêt général que manifeste l'ampleur sociale du mouvement des collectifs à celle des cocons partidaires, ou au repli sur les causes partielles.
Jean-René Chauvin (ex-déporté à Mathausen, Auschwitz, Buchenwald), Michel Lequenne, Pierre Avot-Meyers, Jean Baumgarten, Gilbert Dalgalian, Claude Kowal, Roland Vacher.

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