mercredi 16 février 2011

BIYA DEGAGE : Mboua Massock était resté incarcéré pendant 10 heures le 11 février.

La rapidité de la circulation de l'information est aussi un facteur révolutionnaire. C'est seulement aujoud'hui que nous prenons connaissance de ce qu'il est advenu de Mboua Massock après son interpellation.
Qu'il soit bien clair que l'esclavagiste Vincent Bolloré sera tenu responsable de la totalité des actes répressifs commis par son pantin HARKI Biya.
Revendication  : Mboua Massock interpellé à Douala
Mardi, 15 Février 2011 21:56                                    Monique Ngo Mayag
Après 10 heures en cellule, le combattant a été relaxé vendredi dernier pour cause de distribution de tracts.

Revendication  : Mboua Massock interpellé à Douala

Le «combattant» Mboua Massock et Salim Ombassa, un de ses camarades de parti ont connu une dure journée de vendredi 11 février 2011. Les deux acolytes se sont donnés pour mission ce jour là, de distribuer plus de 8000 tracts à travers le centre ville de Douala, à Akwa. Lesquels bouts de papier incitent «les victimes du régime corrompu de M. Biya à engager la résistance   jusqu’au bout pour faire retentir, mieux qu’en Tunisie et Egypte, la voix du peuple camerounais». Il est près de 14 heures de l’après midi lorsque Mboua Massock et son acolyte Salim Ombassa s’attèlent à faire passer ce message. Une dépêche qui sonne faux pour les forces de l’ordre qui saisissent de suite les «révolutionnaires» et les conduisent  à la Légion de gendarmerie de Bonanjo. Le fait n’est pas sans créer l’embouteillage dans la périphérie du «kilomètre 5», non loin du «camp Yabassi».

Plus tard, Mboua Massock et Salim Ombassa sont entendus sous procès verbal puis priés de retrouver la cellule «Anti-gang» de la légion de gendarmerie du Littoral à Bonanjo. «Je suis certes un révolutionnaire et je ne m’en cache d’ailleurs pas, mais ne suis pas un brigand pour séjourner dans une brigade anti gang» se plaint aujourd’hui le président de la Nouvelle dynamique nationaliste (Nodyna). Les deux mis en cause rejoignent aussitôt leur cellule après l’interrogatoire. «Plus tard, vers 23h30, le chef de poste nous annonce que nous sommes demandés par le commandant de la Légion de gendarmerie», soutient Mboua Massock. Le commandant nous apprendra que nous sommes libres sur instruction de sa hiérarchie, poursuit ce dernier, par ailleurs candidat à l’élection présidentielle de 2011 au Cameroun. «Le système de Biya doit tomber», martèle le «combattant», dont les tracts annoncent d’ailleurs une marche populaire ce mercredi 23 février à partir de 5h40 à la poste de Bonanjo, précisément à la place du monument du général Leclerc.

Lequel édifice partage une vieille histoire avec Mboua Massock. En octobre 2009, le nationaliste est en effet condamné à payer une amende de 138 000 francs Cfa pour «destruction de bien et monument public classé» en référence au monument Leclerc. Mboua Massock  est connu pour dégrader régulièrement la statue du général français, à coups de peinture rouge et verte, afin de contester dira-t-il, l’existence «vestiges coloniaux improductifs». Entre autres propos engagés,  il inscrit sur la statue: «nos héros et martyrs d’abord». A l’occasion de la marche populaire du 23 février, le «combattant» poussera la chansonnette. Il s’est en effet découvert des talents de compositeurs de chansons révolutionnaires…

Monique Ngo Mayag

Pendant ce temps, sur Facebook et ailleurs, la mobilisation pour le 23 se poursuit.

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