samedi 2 avril 2011

La barbarie BOLLORE-BIYA au Cameroun "Tout le monde a peur" Bertrand Teyou interviewé par Flore Edimo pour "Le Jour"

"Pour avoir droit à un endroit pour dormir en prison, je dois payer, sinon je dors dans la boue où il y a la décharge. Si je n’avais pas d’argent pour payer, j’aurais dormi dans la cour."
"Le plus urgent c’est de payer les frais de ma condamnation. Car mon état de santé se détériore de jour en jour. Là où je te parle, je porte des couches, car je saigne affreusement. J’ai dû me protéger. Le plus urgent est que je sorte de cette condition affreuse qui ne fait que détériorer mon état de santé. Le deuxième point est que les publications de mes livres ne sont pas interdites. "
(Bertrand Teyou)
« Je ne suis pas un investisseur financier, je suis un investisseur industriel. Je dois donc avoir le contrôle de l'éditorial » (Vincent Bolloré)

Bertrand Teyou, un artiste peintre, chroniqueur indépendant de la vie sociale et publique camerounaise, a certainement voulu contredire la peinture idyllique faite du Cameroun par cet ancien rédacteur en chef de France Soir qui a reconnu, sans aucune gêne, avoir fait un portrait d’un homme, Paul Biya, qu’il n’a jamais rencontré. D’où la conviction de l’auteur de « L’Antécode Biya », selon laquelle il s'agissait simplement "d'une œuvre de commande". Et comme telle, ce livre-là ne pouvait pas s’aventurer à peindre la réalité du pays dans lequel vit Bertrand Teyou.
Une réalité résumée en sous titre par la formule terrible suivante: « Au Coeur d’un pays sans tête». Alex Gustave AZEBAZE 3/11/2009



Pour que Vincent Bolloré puisse investir dans la voiture nucléaire électrique, il faut de l'argent. Pour que ses forfaits criminels en Afrique et dans le crime écologique soient tus, il faut acheter la presse, donc il faut de l'argent.
C'est à cela que servent ses plantations esclavagistes au Cameroun et dans le reste de l'Afrique.
Mais ces plantations ont besoin de KAPOS, de gardiens criminels - comme Hitler avait ses Kapos pour ses camps de la mort.
Paul Biya est un kapo. Son camp de travail s'appelle le Cameroun.
Menaces de mort contre les syndicalistes comme Michael Agbor - dont je n'ai aucune nouvelle depuis 2008.
Et incarcération des honnêtes témoins.
Bertrand Teyou est l'un de ces honnêtes témoins.
Il faut donc le faire taire.

Flore Edimo, par téléphone, a pu lui poser des questions.
Les réponses sont terribles et témoignent de la BARBARIE FRANCE A FRIC-HAINE



« Tout le monde a peur »


+++

Bertrand Teyou. De sa cellule à la prison centrale de New Bell à Douala où il purge une peine de deux ans, l’auteur de L’Antécode Biya se confie au Jour.
Comment ça va ?
Ça va. Ecoute, je ne désespère pas, donc, j’ai le moral, parce que je sais que l’acte pour lequel je suis ici est un acte sincère. J’ai écrit un bouquin pour exprimer mon sentiment par rapport à tout ce qui se passe dans mon pays. Ce que je subis est donc la conséquence d’un acte sincère. J’ai des problèmes de santé, parce que l’alimentation est atroce. J’ai des hémorroïdes, des glaires. Mon ventre est infecté. Le médecin m’a fait un rapport médical où il me recommande un régime spécial.  
Comment vous traitez-vous ?
J’ai accès à l’hôpital général de Douala. Je sors sur escorte quand j’ai rendez-vous avec un médecin. Tout est payant, les escortes ici aussi. Quand je n’ai pas d’argent, je renvoie le rendez-vous. Ce n’est pas normal que l’on doive payer pour avoir l’escorte. C’est la corruption. Pour avoir droit à un endroit pour dormir en prison, je dois payer, sinon je dors dans la boue où il y a la décharge. Si je n’avais pas d’argent pour payer, j’aurais dormi dans la cour.
D’où vous vient cet argent ?
Du peu d’économie que j’avais pu faire avant. Là je suis à plat, il faut le dire.
Tu as un suivi légal, avocat, conseil juridique ?
Non, je n’ai pas d’avocat en ce moment. Pour le premier livre, j’en avais un, mais pour ce cas-ci, je n’ai pas de suivi légal. Tout le monde a peur. Si j’écris un livre sur Chantal Biya, je suis arrêté, mais après le livre sur Paul Biya, je n’avais pas été inquiété.
Qu’est-ce que vous souhaitez le plus ?     
Le plus urgent c’est de payer les frais de ma condamnation. Car mon état de santé se détériore de jour en jour. Là où je te parle, je porte des couches, car je saigne affreusement. J’ai dû me protéger. Le plus urgent est que je sorte de cette condition affreuse qui ne fait que détériorer mon état de santé. Le deuxième point est que les publications de mes livres ne sont pas interdites. On pourrait essayer de voir comment les mettre en vente au Cameroun et à l’extérieur. Ces livres n’étant pas interdits formellement.
Les livres ont été saisis par intimidation, mais n’ont pas été interdits. La décision de justice n’affecte pas le livre. Je me suis renseigné auprès de la juge, et elle m’a confirmé qu’on ne peut pas censurer un livre au Cameroun. Mais il y a des manœuvres d’intimidation sur le terrain pour saisir des stocks. Mon bureau à Akwa a été vandalisé, mais ce sont des stratégies d’intimidation.   
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Mon livre est l’expression d’un sentiment citoyen. Je n’ai rien contre la première dame, mais je refuse de vivre dans un pays où elle a une influence aussi grande sur la vie des gens. Je ne peux pas accepter que le pays soit pourri et que nous restions indifférents. On a le devoir de protester contre l’injustice qui écrase les Camerounais. Il ne faut pas baisser les bras. C’est cette attitude que j’adopte. Malgré les épreuves que je passe maintenant, le combat continue. Chaque obstacle renforce ma détermination. Ce système est mauvais pour tout le monde.  
Assumez-vous donc votre livre ?
J’assume le fait d’avoir été excessif. C’est normal que le ras-le-bol ait ce côté excessif. J’exprimais ce ras-le-bol après avoir été persécuté après mon premier livre. Ce livre est donc l’expression d’un ras-le-bol par rapport à ce qui se passe au Cameroun, et par rapport au système d’humanitaire qui permet à Chantal Biya d’agir avec méchanceté par rapport aux gens autour d’elle.
Propos recueillis au téléphone par Flore Edimo fin

++++

Cameroun,"L’Antécode Biya" : un livre paraît pour contredire François Mattei

Un livre paru ce jour à Douala, avec l'ambition affirmée de contredire "Le Code Biya" du Français François Mattei fait une sorte de bilan des 27 ans de règne du Président Biya.
AGA MEDIAS / Mardi 03 novembre 2009
AGA MEDIAS qui a obtenu en exclusivité « L’Antécode Biya », l’a rapidement parcouru pour vous. Un livre programme d’un citoyen engagé dans la rupture avec les pratiques ambiantes de mensonges d’Etat et d’irresponsabilité au sommet. Le titre de l’ouvrage ne laisse pas d’équivoque : "L’Antécode Biya",est une réponse engagée au livre controversé publié en début d’année par le journaliste français François Mattei sous le titre « Le Code Biya ». Qui avait présenté le chef de l’Etat camerounais, sous un jour plutôt surprenant, du moins pour nombre de Camerounais vivant au Cameroun.
Bertrand Teyou, un artiste peintre, chroniqueur indépendant de la vie sociale et publique camerounaise, a certainement voulu contredire la peinture idyllique faite du Cameroun par cet ancien rédacteur en chef de France Soir qui a reconnu, sans aucune gêne, avoir fait un portrait d’un homme, Paul Biya, qu’il n’a jamais rencontré. D’où la conviction de l’auteur de « L’Antécode Biya », selon laquelle il s'agissait simplement "d'une œuvre de commande". Et comme telle, ce livre-là ne pouvait pas s’aventurer à peindre la réalité du pays dans lequel vit Bertrand Teyou.
Une réalité résumée en sous titre par la formule terrible suivante: « Au Coeur d’un pays sans tête ». Simple image, pour traduire, l’artificialité de la gouvernance du Cameroun, sous le règne plusieurs décennaire du président Biya ? Non. L’œuvre première de Bertrand Teyou fourmille d’exemples vécus qui montrent que le Cameroun n’a vraiment pas de direction. Et que tout le monde, du moins ceux qui en sont officiellement les dirigeants, voient depuis tant d'années, volonté de faire autrement. Ainsi, comme par exemple, à la Rue dite Safel Bonantone à Douala. Où deux malades mentaux régulent, avec un certain succès, chaque matin, la circulation. Cela, depuis de nombreuses années. Sans que cela ne gêne ni n'interpelle le moins du monde possible ces pontes et autorités officielles de la principale métropole camerounaise qui empruntent chaque jour cette voie fort sollicitée. Ce pays c’est le Cameroun dirigé depuis 27 ans par le président Paul Biya. Un tel pays, pour Bertrand Teyou, ne peut être considéré comme ayant à sa tête un véritable leadership. D’où sans doute sa proposition d’un vision alternative.
Mensonges d’Etat autour d’un massacre de soldats à Bakassi? Rédigé en 8 parties rapidement parcourues comme autant d’articles de reportages, d’enquêtes, d’analyses et de commentaires journalistiques sur la gouvernance camerounaise de ces 27 dernières années, on est particulièrement saisi d’inquiétudes par les révélations faites par le livre, au sujet de la mort de 21 soldats en novembre 2007 à Bakassi.
Bertrand Teyou, a reconstitué, pièces par pièces les données existantes de cette journée du 12 novembre 2008 où le secrétariat général de la Présidence de la République annonça « une attaque d’assaillants » non identifiés réputés venus du Nigeria mais dont personne n’a jamais retrouvé la trace. En annonçant dès la couverture cette enquête parallèle sous l’accroche « Révélations explosives sur les massacres du 12 novembre 2007 à Bakassi », l’auteur de « L’Antécode Biya » développe l’idée selon laquelle ce drame aurait simplement été une opération de liquidation par des propres frères d’armes camerounais de leurs collègues. En vue d’effacer des témoins gênants de quelques opérations crapuleuses dans les cercles de l’armée ? Bertrand Teyou ne répond pas formellement.
Mais on a là sans doute une piste pour comprendre ce qui se serait passé ce jour. D’autant que l’enquête officielle n’a jamais édifié les Camerounais, qu’il s’agisse des curieux, des membres des familles des soldats morts ou même leurs camarades de corps.
On peut alors être sûr que les révélations de Bertrand Teyou, qui accusent ouvertement les officiels de l’armée camerounaise, ne va pas laisser indifférentes les autorités judiciaires camerounaises qui avaient semblé s’être fait à l’idée qu’il s’était agi d’une attaque extérieure.
Il y a ainsi dans cette œuvre littéraire, éditée, à compte d'auteur, par les « Editions Nation Libre » et imprimée à Macacos, un mélange d’insolence artistique et de liberté politico-civique que l’auteur a déroulées sur près de 150 pages. Qui dès lors peuvent se lire d’un trait.
Ce livre se vend à 10 000 Fcfa en Afrique Centrale et 16 Euros hors zone Cfa. Selon son éditeur joint par AGA MEDIAS, "ce livre-évenement" sera présenté au public, à l'hotel Akwa Palace de Douala, le 11 novembre 2009. Un an presque, jour pour jour, après les tueries - que l'auteur qualifie de "massacres" - de Bakassi. Tout un symbole.
Note de lecture du 2 novembre 2009.
PS : AGA MEDIAS est une agence de presse indépendante et d’informations stratégiques en Afrique centrale. Basée à Douala, elle est dirigée par le journaliste Alex Gustave AZEBAZE
Source : AGA MEDIAS



Quand Rue89 ne censure pas mes accusations contre la criminelle de guerre Alliot-Marie ou qu'ils n'ont pas le toupet d'appeler "auto-proclamé" le président légitime de la Côte d'Ivoire, il arrive qu'ils FASSENT LEUR METIER DE OURNALISTE. En l'occurence en mettant en lumière une partie des crimes de Vincent Bolloré.

Comment Bolloré tisse sa toile dans les médias


Ce proche de Sarkozy s'est bâti un groupe parfaitement intégré dans les médias et la pub. Au risque d'une confusion des genres.
Télévision, radio, papier, web, sondages, audiences, publicité, production ou diffusion de contenus… En moins d'une décennie, le « raider » Vincent Bolloré est devenu un petit tycoon des médias. Ses prises de participation multiples lui ont permis de construire un groupe très bien placé dans le virage numérique. Ce qui ne va pas sans poser de sérieuses questions de liberté de l'information.
C'est à une encablure de l'Elysée que le Breton Vincent Bolloré avait invité la presse, ce jeudi, pour fêter le premier anniversaire du quotidien Direct Matin (ex-Matin Plus). Avant d'accueillir, pour une soirée de fête, des représentants d'Havas -Jacques Séguéla-, du Monde ou de Direct 8, les très chics salons du restaurateur Laurent avaient servi à la présentation des résultats du réseau Ville Plus. Une brochette de patrons de PQR s'est lancée dans un très disputé concours d'éloges à destination de leur partenaire, qui retroussait singulièrement la lèvre inférieure dans la douce lumière du couchant.
« Je dois avoir le contrôle de l'éditorial »
On peut les comprendre : en s'associant avec le milliardaire, les éditeurs bénéficient pendant deux ans d'un minimum garanti de 2,4 millions d'euros de recettes publicitaires, à se répartir au prorata du nombre d'exemplaires. Ensuite, ces « synergies » feront couler l'argent. Le groupe Le Monde, qui possède 30% de Direct Matin, se félicite « très largement de cette collaboration », a déclaré son président, Eric Fottorino, qui ne sait pas encore s'il montera à 50% comme il en a la possibilité.
En un an, Bolloré s'est installé sur le marché des gratuits, à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Montpellier et dans sa chère Bretagne. Soit 700000 exemplaires au total. Strasbourg et Toulouse devraient suivre. Ainsi que « Direct Matin Dimanche », un magazine de 104 pages à dos carré. « Du qualitatif », selon Bolloré. Le tout sera à l'équilibre « en 2011 », un an en avance sur les prévisions. A Paris, le titre a décroché l'appel d'offres de la RATP, et sera aussi vendu dans les Monoprix.
Bref, Vincent Bolloré s'est constitué un bel aspirateur à publicité. Il possède aussi, mais seul, Direct Soir -dont les pages « Economie » sont souvent un complaisant espace promotionnel- et la chaîne Direct 8. Autant de médias d'information que leur patron aime à contrôler. Directement. Direct Soir est ainsi le seul quotidien national, à l'exception de La Croix, à publier « le saint du jour ». Direct Matin le fait aussi, mais ses partenaires régionaux ont le choix. En novembre, il déclarait à Télérama :
« Je ne suis pas un investisseur financier, je suis un investisseur industriel. Je dois donc avoir le contrôle de l'éditorial »
L'Afrique à la Une
Ses quotidiens ou chaîne en ont donné quelques preuves, en déroulant le tapis rouge aux présidents Paul Biya (Cameroun), Blaise Compaoré (Burkina), Abdoulaye Wade (Sénégal) ou à l'ex-président sud-africain Neslon Mandela, dont la tournée européenne de sensibilisation contre le sida a été financée par Vincent Bolloré. Ce dernier, qui a transformé son groupe familial en conglomérat planétaire à coup de raids financiers et de montages en « poulies bretonnes » (holdings en cascade), possède de nombreux intérêts en Afrique, dans le transport, les ports, les plantations…
Vincent Bolloré est aussi le principal « mécène » affiché du président Sarkozy depuis son avènement. Rue89 l'avait d'ailleurs pris en flagrant délit de mensonge quand il niait tout conflit d'intérêts après l'épisode du yacht Paloma. Cette amitié l'a propulsé parmi les patrons français les plus puissants, alors que les Bouygues, Dassault, Arnault… possèdent des groupes beaucoup plus importants.
La prestigieuse Associated Press dans son escarcelle
D'où, peut-être, cette malheureuse censure dans Matin Plus d'un article de Courrier international relatant des brutalités policières. Quant à la récente déprogrammation d'une émission de Direct 8 consacrée à « Sarkozy et les femmes », le groupe la justifie par des « raisons techniques ».
L'explication paraît plausible, puisque le programme était annoncé dans la presse, et qu'un des invités était un journaliste de Bakchich, qui s'est empressé de révéler l'affaire. A moins que les Bolloré boys -la chaîne est dirigée par son fils Yannick- n'aient pas fait le rapprochement…
Tous ces malencontreux incidents font que les journalistes crient au loup dès que le patron pointe son museau. Il a tenté -ou été tenté- de racheter TF1 (en 1997), Libération, puis La Tribune. Avant de renoncer. On lui prête régulièrement des visées sur son partenaire Le Monde, où officie encore son conseiller Alain Minc. Sa dernière acquisition dans les médias est la branche française de la très prestigieuse agence Associated Press. Il en sera actionnaire minoritaire (40%) au côté d'un ancien président de l'AFP, Bertrand Eveno. Enfin, Bolloré a créé en 2004 la radio RNT, diffusée en ondes moyennes en région parisienne.
Il tisse aussi sa toile « autour » de l'information
Mais pendant que les journalistes font état de leurs craintes dès qu'il investit dans l'information, le discret Bolloré tisse une belle toile « autour » de l'information. Il possède ainsi 44% de l'institut de sondages CSA. Il contrôle la SFP, un des principaux prestataires de services audiovisuels en Europe, dont les studios ont abrité le débat Sarkozy/Royal. Il préside Havas, le sixième groupe mondial de communication et de publicité (Euro-RSCG notamment), ce qui lui a donné un siège au conseil d'administration de Médiamétrie.
Il mène en ce moment une guerre d'usure pour imposer ses vues chez Aegis, géant britannique de l'achat d'espace publicitaire, dont il possède déjà 29% du capital. Aegis contrôle Carat, dont les analyses sur les programmes audiovisuels sont largement reprises dans les rubriques médias. Il détient 10% de Gaumont. Et 75% de Streampower, un des leaders du streaming, qui travaille pour de nombreux médias et commence à produire des émissions de télé et du contenu pour les appareils mobiles. Qu'il pourra notamment diffuser grâce aux licences wimax obtenues en 2006.
Voilà Vincent Bolloré à la tête d'un groupe de médias « intégré », qui le place en lien commercial ou éditorial plus ou moins proche avec tous les supports et la majorité de leurs acteurs. De quoi faire fructifier son patrimoine et sa capacité d'influence. « Son principal moteur est le sens bien compris de ses intérêts », estime un journaliste qui l'a pratiqué. La qualité de l'information y est évidemment subordonnée.
Pour savoir comment Bolloré a construit son groupe, lire : « Vincent Bolloré, ange ou démon ? » de Nicolas Cori et Muriel Gremillet (éditions Hugo doc, janvier 2008, 135 p., 12,50€). L'aspect Bolloré patron de médias est trop brièvement évoqué






x
ils se sont échappés
ils voulaient des salaires décents
ils se sont évadés
ils sont devenus des immigrants

ils ne sont pas restés
avec les syndicalistes
pas de grève à Kienké
avec Michel Agbor qui résiste

ils se sont échappés
ils voulaient des salaires décents
ils se sont évadés
ils sont devenus des immigrants

plus d'électricité
en pure vengeance
le patron l'a coupé
il voulait l'obéissance
====

9000 hectares de Socapalm
appartiennent à Socfinal
lourds régime de noix de palme
en belgique le patron final

propriétaire famille Fabri
40 pour cent à Bolloré
le grand ami de Sarkozy
bateau avion on peut l'acheter
====

ils ne se sont pas échappés
ils veulent des salaires décents
ils se sont pas évadés
ils ne sont pas devenus des immigrants

les larbins de Bolloré
ont menacé leur leader
"si tu continues on va te tuer"
menaces contre Michel Agbor

Les représentants des autorités
ont arrêté le syndicaliste
les esclaves ne doivent pas protester
pour les larbins sarkozystes
====

10 000 planteurs 50 euros
ça fait pas cher à leur verser
les assassins sont un cadeau
pour les esclaves de Bolloré

====

ils ne se sont pas échappés
ils voulaient des salaires décents
ils ne se sont pas évadés
ils ne sont pas devenus des immigrants

les larbins de Bolloré
ont menacé leur leader
"si tu continues on va te tuer"
menaces contre Michel Agbor

nous on sait qu'on va les extrader
pour répondre de tous ces morts
ça leur pend au bout du nez
au corrompu et au corrupteur (bis)

====
Cette chanson a été écrite juste après 'Les évadés" et lui fait suite.
Elle fait partie de l'introduction à la chanson non encore enregistrée "L'aimes-tu ?" qui traite des mariages "forcés" : Il ne peut être question de comprendre ce qui se passe ici et en Afrique si l'on oublie que la fortune de Vincent Bolloré provient de ce qu'il est un esclavagiste qui verse 50 euros par mois à ses dizaines de milliers d'esclaves au Cameroun - comme partout ailleurs en Afrique - pour un travail quasi gratuit.
Les prétendus "immigrés" pourchassés par la police de celui qu'il a corrompu - Nicolas Sarkozy - (avec son avion, son bateau etc...) sont des esclaves en fuite qui fuient l'esclavage Bolloré, qui fuient le gigantesque camp de travail qu'est devenu l'Afrique occupée.
Les gens condamnés qui comparent la France à Vichy se trompent. Les Pétain-Laval ne sont pas en France, ils sont en Afrique, ce sont les anciens militaires français, qui, sous le titre de présidents du Gabon, du Cameroun etc ... gèrent l'occupation des forces militaires qui surveillent le camp de travail.
La France, elle, elle doit se comparer à l'Allemagne nazie.
Il est même probable que la valeur globale du travail que la France vole quotidiennement à l'Afrique est bien supérieure à la valeur du travail volée par Hitler aux Français.
Quant au nombre de morts, il n'a aucune commune mesure : la France fait bien plus de victimes que ce que Hitler et les nazis ont fait : 3 millions de bébés africains de moins de un an meurent chaquze année. Le pic de la Shoah, en 1942 fut de 2 millions 600 000 victimes.
Sarkozy et Bolloré assassinent plus de bébés africains que le total des camps de la mort.
Et ils le savent : le nombre de trois millions est officiel pour l'année 2005 et figure sur le site gouvernemental de l'Institut National des Etudes Démographiques (INED).
Tout cela sera jugé !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire