CONFERENCE DE PRESSE DU 26 JUIN 2012
DECLARATION LIMINAIRE
Les vaillantes populations de Lomé et de ses environs ainsi que
celles de Tsévié, Atakpamé, Sokodé et Kara fortement mobilisées à
l’appel du Collectif « SAUVONS LE TOGO » ont essuyé de violentes répressions lors des récentes manifestations de la part des forces de sécurité.
Les revendications légitimes portées par ces manifestations n’ont eu
pour réponse que la forte violence policière organisée par le pouvoir en
place et dont le paroxysme a été atteint avec la profanation de
l’église saint Augustin d’Amoutivé.
Les dérives répressives et leurs conséquences funestes
Les répressions barbares des manifestations des 12, 13 et 14 juin
2012 à Lomé ont occasionné plus de 119 blessés dont 52 cas graves, 78
cas d’interpellations dont 54 personnes déférées à la prison civile de
Lomé, des saisies de biens et dégâts matériels. Les villes de Tsévié,
Sokodé, et Kara ont également subi des violences policières lors des
manifestations des 20 et 21 juin 2012. Les conséquences les plus
funestes de ces répressions sont le décès de Madame AMEKOUDJI Améyo
Yvonne Mariette à Lomé et celui de Monsieur DAGBE Yao Komlanvi à Sokodé.
En effet, le mardi 12 juin 2012, Mme AMEKOUDJI Améyo 38 ans, mère de
deux enfants de 10 et 05 ans, vendait devant la devanture de sa maison
non loin de l’hôtel Sphinx sur le boulevard Félix Houphouët Boigny,
quand les forces de l’ordre firent irruption dans la ruelle en tirant
des grenades lacrymogènes dans toutes les directions. Comme la plupart
des habitants, elle rentra à la maison pour se mettre à l’abri quand
une grenade lacrymogène tombe et explose dans la maison. Prise de
panique, Mme AMEKOUDJI hypertendue, fit une crise suite à l’inhalation
du gaz asphyxiant et fut transportée au CHU Tokoin par son mari. Après
dix jours d’hospitalisation du 12 au 22 juin au service neurologie de la
clinique du CHU TOKOIN, Mme AMEKOUDJI rendit l’âme le vendredi 22 juin
2012 aux environs de 17h.
A Sokodé, Monsieur DAGBE Yao, septuagénaire, agent technique de l’OTP
à la retraite, est décédé dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 juin
2012, vers 02 heures du matin au centre de santé de KPANGALAM, des
suites des coups de pieds dans le ventre et la poitrine, que des forces
de sécurité lui ont asséné au cours de la répression barbare et aveugle
de la manifestation tenue à Sokodé le 21 juin 2012.
Les ennuis de Mr DAGBE ont commencé lorsqu’il a été indexé comme un
militant de l’opposition, proche de l’Association de Lutte contre la
Manipulation de Conscience (ALMC) de Monsieur AYEVA Séssérékoua mais, il
a su résister aux menaces et intimidations jusqu’à sa retraite en 1998.
Les dossiers pour sa pension de retraite ont été sciemment bloqués
pendant des années, lui faisant croire qu’ils sont perdus. Malgré les
démarches entreprises par ses camarades de lutte pour lui permettre de
rentrer dans ses droits rien n’y fit, puis il apprit qu’il est forclos
et ne peut jouir de sa pension.
A la retraite depuis 14 ans, Mr DAGBE Yao Komlanvi n’a même pas
touché un franc de sa pension. Il a payé un lourd tribut pour son
engagement en faveur d’un Togo démocratique jusqu’au dernier souffle car
les forces de répression au service du clan au pouvoir l’ont battu
jusqu’à ce que mort s’en suive.
Il est à rappeler qu’à la veille de la manifestation de Sokodé, le
préfet de la localité a appelé les chefs canton de KPANGALAM, de KOMAH,
le chef des musulmans et l’imam de la mosquée centrale de Sokodé leur
demandant de rendre public un communiqué, pour empêcher que certains
individus ne manifestent le lendemain, communiqué qui a été relayé par
les médias notamment radio MERIDIAN FM.
La responsabilité de certains proches du pouvoir comme instigateur des actes de violence et des répressions
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » a reçu des
informations de sources digne de foi, des témoignages et des preuves que
les troubles survenus lors des manifestations des 12, 13 et 14 juin
2012, ont été prémédités et organisés par un groupe de délinquants sur
l’instigation d’autorités proches du pouvoir en place.
En effet le nommé Ekoué SAGBA habitant dans la rue Clémentites à
Hanoukopé est le chef des opérations d’un groupe d’une vingtaine de
jeunes. C’est par lui que des éléments de la gendarmerie nationale ont
remis des armes, grenades lacrymogènes et des fonds pour recruter des
gens en vue de semer des troubles.
Quant à la violence des répressions survenues, le Collectif « SAUVONS LE TOGO »,
après analyse des faits et des témoignages de manifestants réprimés,
est plus que convaincu de l’existence d’un service parallèle de sécurité
et de maintien d’ordre qui a pour unique mission de réprimer sans
discernement les manifestants, au mépris de règles de maintien d’ordre
et dont le commandement échappe même au ministre de la sécurité qui a
déclaré aux responsables du Collectif n’avoir jamais donné l’ordre de
réprimer.
Des informations précises font état de ce que ces pratiques
rétrogrades sont l’œuvre des éléments du capitaine AKAPKO du Service de
Renseignement et d’Investigations (SRI), du lieutenant colonel KONDI,
chargé de la division des opérations à la gendarmerie nationale, du
colonel MASSINA Yotroféï de l’ANR, le tout commandité, coordonné et
soutenu par le général Mohamed Atcha TITIKPINA, chef d’Etat major
général des FAT, celui-là même qui est coutumier des faits.
Les intimidations et manœuvres contre le CST
Le pouvoir en place a entrepris le samedi 16 juin 2012, des manœuvres
d’intimidation par l’arrestation et la détention arbitraires de Me Zeus
AJAVON, Me Raphaël KPANDE-ADZARE et Me Gil-Benoît AFANGBEDJI
respectivement coordinateur, rapporteur général et trésorier adjoint du
Collectif « SAUVONS LE TOGO » aux motifs qu’ils sont
tenus responsables des violences et dégradations qui ont émaillé les
manifestations réprimées du 27 avril 2012 et celles des 12, 13 et 14
juin 2012.
Dans la matinée du 19 juin 2012, les abords du domicile de Monsieur
Agbéyomé KODJO, ancien Président de l’Assemblée Nationale, ancien
Premier Ministre, Président national de la formation politique OBUTS, a
été investi, dès 4 heures du matin par plus d’une centaine d’agents de
sécurité armés de kalachnikovs avec à leur tête, le capitaine AKAKPO,
responsable du Service de Renseignements et d’Investigation (SRI) de la
Gendarmerie nationale.
Après s’être introduits dans la maison dès 6 heures, les portes
donnant lieu à sa chambre à coucher ont été défoncées et M. KODJO a été
arrêté puis conduit à la Gendarmerie nationale, menotté, le tout en
violation flagrante des dispositions de l’article 54 alinéa 4 de la
Constitution du 14 octobre 1992 et des articles 10 et 11 de la loi
organique n°2007-014 du 18 mai 2007 portant détermination du statut des
anciens présidents de l’Assemblée nationale.
Malgré la saisine du parquet d’instance près du Tribunal de Lomé, du
parquet général près la Cour d’appel de Lomé par les avocats de M.
Agbéyomé KODJO sur l’irrégularité de la procédure, il a été soumis à un
interrogatoire dans les locaux du SRI. A ce jour, des informations
persistantes et précises de sources bien informées font état d’un projet
de saisine de l’Assemblée nationale par la Cour suprême en vue de
délibération au sujet de la levée de l’immunité parlementaire dont jouit
le Président national de OBUTS, Monsieur Agbéyomé M. KODJO.
Mise au point du Collectif « SAUVONS LE TOGO » et appel aux populations
Le Collectif «SAUVONS LE TOGO» exprime ses vives
condoléances aux familles éplorées, sa compassion aux blessés et aux
personnes détenues vis-à-vis desquelles il n’a ménagé aucun effort pour
une assistance matérielle et juridique et demande leur libération sans
condition.
Le Collectif «SAUVONS LE TOGO» condamne fermement
les actes de violence survenus lors des manifestations ainsi que leurs
commanditaires et demande la mise en place d’une commission d’enquête
indépendante pour faire la lumière sur les faits survenus afin que les
vrais auteurs et leurs commanditaires répondent de leurs actes devant
les tribunaux.
Le Collectif «SAUVONS LE TOGO» s’insurge contre les
propos mensongers et irresponsables tenus par certains membres du
gouvernement et le conseiller spécial du chef de l’Etat. Ce refus
obstiné de voir la réalité en face, légitime les actions du Collectif et
le rend plus déterminé à porter les revendications des populations et à
demeurer fermement à leurs côtés dans la lutte pour l’avènement d’un
Togo démocratique.
Par ailleurs, le Collectif « SAUVONS LE TOGO » tient
à rappeler que la liberté de manifester reste un droit
constitutionnellement acquis qui ne saurait faire l’objet d’un
quelconque marchandage.
C’est la raison pour laquelle le Collectif « SAUVONS LE TOGO » invite les populations togolaises, sur toute l’étendue du territoire,
à participer massivement aux manifestations qu’il organise dans les
jours et semaines à venir conformément au programme ci-après :
- Meeting d’explication à Lomé, le dimanche 1er juillet 2012, à partir de 14H 30, au Stade Terrainvi de Bèniglato ;
- Meetings d’explication les 06, 07 et 08 juillet 2012,
dans les préfectures du golfe, des Lacs, de Vo, du Bas Mono, de Haho,
de Yoto, de Zio, d’Agou, de l’Ogou, de l’Anié, de Sotouboua, de
Tchaoudjo, de Tchamba, d’Assoli, de la Kozah, de Bassar, de Cinkassé, de
Tone et de l’Oti ;
- Marches suivies de sit-in les 10, 11, 12, 13, 14 juillet 2012, à Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara, Dapaong.
Peuple togolais, par ta foi, ton courage et tes sacrifices, la nation togolaise doit renaître !
Fait à Lomé, le 26 juin 2012
Pour le Collectif
Le Coordinateur
SIgné
Me Ata Messan Zeus AJAVON
Le Togo sur RevActu
Et l'officier français
Romuald Létondot de lancer :
"Tu sais qui je suis ?
Je suis le conseiller du chef
d'état-major de l'armée de terre.
Tu veux que j'appelle le RCGP
(Régiment des commandos
de la garde présidentielle)
pour foutre un peu d'ordre là-dedans?".
août 2010
colonel (français) Romuald Létondot
menaçant - par un
tutoiement esclavagiste -
Didier Ledoux journaliste togolais
Selon l'article 20 de cette loi,
« lorsque du fait d'un cortège, d'un
rassemblement,
il est résulté des violences ou des voies de fait
sur des
individus, ou que des destructions
ou des dégradations ont été causées
aux biens,
meubles ou immeubles, privés ou publics,
leurs auteurs,
instigateurs et complices
sont punis d'une peine d'emprisonnement
de 6
mois à 3 ans et d'une amende
de 100.000 à 1 million, sans préjudice
des
poursuites pouvant être engagées
contre les organisateurs ».
LES ESCLAVAGISTES N'ONT PAS ANNONCE
LE DEPART DES TROUPES D'OCCUPATION
HORS D'AFRIQUE!!
PASCAL CANFIN EST UN ECOLO-ESCLAVAGISTE !
NOUS EXIGEONS LE SMIC A 1000 EUROS
POUR TOUS LES AFRICAINS !!
CANFIN DEGAGE !!
GNASSINGBE DEGAGE !
HOLLANDE DEGAGE !
TROUPES FASCISTES DEGAGENT !!!
par Yanick Toutain
19/6/12 13:45
Togo : La Gestapo #Franceàfric de Pascal Canfin et François Hollande
défonce sa porte et arrête manu militari l'ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo,
(cf une interview janvier 2011)
La journée commence de bon matin pour la Gestapo #Franceàfric de Pascal Canfin et François Hollande.
A peine nommé et voilà que
le ministre de la coopération fasciste colonialiste du développement du compte bancaire des harkis et des profits de Bolloré ... lance ses sbires à l'assaut du peuple togolais.
"Agbéyomé Kodjo @agbeyome_kodjo
LE CAPITAINE AKAKPO ET DES HOMMES EN TENUES ENTRAIN DE RENTRER DE FORCE AU DOMICILE D'AGBEYOME KODJO CE MATIN POUR L'ARRETER"
Sous l"article
Publié le 19,juin 2012 par sylviocombey
j'ai répondu par un commentaire à un anonyme militant EELV
Le
19,juin 2012 à 8:27 ,
Ce qui se passe est d’autant plus scandaleux que ..vous écrivez
+++.
“et surtout, Pascal Canfin a lutté contre la françafrique en soutenant Eva Joly a la présidentielle.”
+++
Si vous le dites….
Qu’est-ce que ce serait si ce n’était pas le cas…
Vous EELV (faux écolos qui avez laissé le nucléaire de 97 à 2002)
recommencez LA MÊME CHOSE qu’en 1997-2002 …. un comportement de PARTIS
COLONIALISTES FASCISTES…
Quelle compassion avez vous pour les 15 (QUINZE) MILLIONS DE BÉBÉS AFRICAINS QUI SONT MORTS ENTRE 1997 et 2002…?
C'est maintenant dans l'entièreté du Togo que se répand le mouvement
populaire contre la Gestapo #Franceàfric et son directeur local de
plantation - Faure Gbassingbé -
Pendant ce temps, le QG de la #Franceàfric ne dit rien !!!
ILS PARLENT DU CONGO .... MEME PAS DU TOGO !!
Philoticus
Citoyen du monde, le Togo est ma patrie…
C’est
classique, lorsqu’un régime dictatorial est aux abois comme c’est le
cas au Togo, il met ses dernières forces dans la répression tout en
lançant une campagne médiatique pour nier effrontément la réalité des
faits ! Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005, succédant à son
dictateur de père en marchant sur des centaines de cadavres, et depuis
lors son seul accomplissement a été de s’évertuer à tromper la
communauté internationale que le Togo s’inscrivait dans une démocratie
apaisée! A qui veut l’entendre, il déclarait entre autres, à propos de
son père «
Lui c’était lui et moi c’est moi » ou bien à propos des massacres de 2005 «
plus jamais ça sur la terre de nos Aïeux ».
"LA RÉCONCILIATION SANS DIRE LA VÉRITÉ"