jeudi 14 juin 2012

Concernant l'erreur de Thomas Sankara vis-à-vis du gangster criminel formois colonialiste Blaise Compaoré, je suis à 95% d'accord avec vous. Une réponse à David D. Corbin

Je viens de poster un commentaire sur le blog d'un jeune Burkinabé - - sous la photo de Thomas Sankara.
Ce commentaire répondait aux propos de David D. Corbin.

Bonjour cousins,
Je vous engage (l'auteur de ce blog -Syam- ainsi que David N. Gobin ) à lire mes trois longs articles où je réponds à Thomas Sankara (ainsi qu'à Valère D. Somé l'auteur du DOP).
David, vous écrivez
"Il a été certes un grands rebelle mais un leader peu lucide. Il aurait du comprendre que le combat qu'il avait engagé était plus important que son amitié pour Compaoré. Il aurait du le liquider une fois qu'il avait été informé de ses intentions de liquider pour mettre fin à la révolution burkinabé. Cette mauvaise interprétation des principes du leadership révolutionnaire et l'érreur tactique qui s'en est suivi continuent à couter très chère aujourd'hui à des millions de jeunes Afrikains. "
Vous avez 95 % raison.
Je retire 1% parce que le mot "liquider" implique une peine de mort que les révolutionnaires doivent éviter quand cela est psychologiquement et militairement possible.
Il manque 4% pour notre accord.
C'est l'absence de dénonciation de la formoisie et de la proto-formoisie compradore dans votre critique des lacunes de Thomas.
En effet, Thomas Sankara fut victime d'une classe sociale bien précise : la formoisie.
Cette classe de diplômés prétend (dans son sommet) s'accaparer une part de revenu consommable supérieure au PIB mondial, et, dans sa composante "petite formoisie compradore" s'arroger le droit de consommer PLUS que le PIB du pays où ils travaillent (tout en restant SOUS le niveau du PIB moyen mondial).
Thomas voyait bien ceux qu'il appelait "Les Damnés de la Terre". Il avait même une politique proto-égalitariste FAVORISANT les paysans pauvres au détriment de la formoisie....
Mais il ne conscientisa pas le fait que si la formoisie ne suivait pas le conseil de Amilcar Cabral (se suicider économiquement, socialement et politiquement) .... cette formoisie et cette proto-formoisie compradore allaient le SUICIDER lui.
Ce n'était donc pas seulement une "simple" question ni d' "interprétation des principes du leadership révolutionnaire" ni une "érreur tactique".... c'était le fait que Thomas (comme Valère) n'avait pas CONCEPTUALISE la formoisie.
Ce n'est, d'ailleurs, (par d'autres chemins) que 5 ANNEES APRES SON ASSASSINAT que je parvins à faire cette DECOUVERTE CONCEPTUELLE.
Elle débouche sur une exigence : le paiement pour tous d'une part égale des DROITS D'AUTEURS ANCESTRAUX et donc un SALAIRE DE 1000 EUROS POUR TOUS LES TERRIENS !
Cela passe donc par la rupture avec TOUS LES PARTIS FORMOIS qu'ils soient "socialistes", "communistes" ou déguisés en "marxistes-léninistes" comme les agents colonialistes du PCOF et du PCRV qui parlent de Lénine tout en soutenant des partis ESCLAVOISISTES (organisateur et partisans de l'occupation militaire de l'Afrique) en France.
Meilleures salutations égalitaristes à vous deux !
Nous vaincrons !
Yanick Toutain
Le texte complet de David D. Corbin était le suivant :
    J'ai beaucoup de respect pour Sankara. Le courage dont il a su faire preuve pour faire parler l'Afrik d'une autre voie que celle de l'avilissement mérite toute notre admiration. Notre conviction est que son sang n'aura pas coulé pour rien mais servira à faire germer des milliers d'autre Sankara à travers l'Afrique. Il en est de meme pour Krumah, Sékou Touré, Kadafi et Gbabo, et bien d'autres.

Mais l'admiration que nous avons pour ces grands hommes ne devrait pas nous empecher de tenir compte des lacunes de leur leadership.

En ce qui concerne spécialement Sankara. Il a été certes un grands rebelle mais un leader peu lucide. Il aurait du comprendre que le combat qu'il avait engagé était plus important que son amitié pour Campaoré. Il aurait du le liquider une fois qu'il avait été informé de ses intentions de liquider pour mettre fin à la révolution burkinabé. Cette mauvaise interprétation des principes du leadership révolutionnaire et l'érreur tactique qui s'en est suivi continuent à couter très chère aujourd'hui à des millions de jeunes Afrikains.

d'ou le préalable et l'Urgence de la conception et de la promotion d'un Nouveau Modele de Leadership pour l'Afrik.

David N. Gobin
Président Fondateur afrikExpansion

Le 27 février

et le commentaire initial de Syam était
SANKARA :   Voilà un homme pour qui j'ai du respect, il a su se depasser et se faire homme et surtout il a oeuvrer à être lui-même dans un  monde où être soi est un danger. L'espoir de tout un peuple en un seul homme, quel  combat !

Lire aussi :*

samedi 7 mai 2011


Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (1/x)

Pour une REVolution de civiLISATION

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samedi 7 mai 2011


Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (1/x)

par Yanick Toutain
7 mai 2011
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L AFRIQUE EST UN GHETTO
77
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTOT L AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT


81
ILS ONT TUE LUMUMBA
VAUTOURS DANS LA BATAILLE
ILS ONT TUE SANKARA
L AFRIQUE EST UN CAMP DE TRAVAIL
84
NOUS F'RONS DELEGATION
FOULES DE OUAGADOUGOU
POUR LA REVOLUTION
THOMAS EST PARMI NOUS
La question intelligente d'un participant Facebook déclencha la rédaction de ce texte dont le contenu avait été trop longtemps reporté.
-existe-t-il une lutte de classe en Afrique et notamment au Burkina Faso?
-si oui! quels sont les différentes classes sociales en présence?
-quels sont les les intérêts de chacune de ses classes sociales ?
Je viens d'ailleurs, après avoir fini de rédiger ce qui suit, de lui faire une suggestion :
Vous devez exiger que TOUTES les organisations vous répondent. Vous pourriez même CONSTRUIRE VOTRE PROPRE BLOG en REGROUPANT toutes les REPONSES qui vous auraient été faites !
LE RÔLE FUNESTE DE LA
FORMOISIE COMPRADORE
EN AFRIQUE  ET LE RÔLE
TOUT AUTANT FUNESTE
DE L'INNOVOISIE COMPRADORE
DANS LES PROCHAINES ANNEES
Le débat que je n'aurai pas avec Thomas Sankara : un abruti l'a assassiné au service de Foccart, Houphouet-Boigny, Kadhafi !
Le 2 octobre 1983, Thomas Sankara faisait son discours d'orientation politique. Celui qui fut le prototype de la formoisie militaire (ou bureaucratie formoise) éclairée comme le furent les véritables constructeurs de la révolution portugaise de 1974, avançaient les axes fondamentaux de ce que seront ses actes politiques dans les quatre années qui suivirent. Avec que son "meilleur" ami ne devienne son meurtrier : un misérable pantin au service de la bourgeoisie esclavagiste france à fric haine.
Ce texte se concentrera sur la deuxième partie du discours de Thomas, celle où il aborde principalement la question des forces sociales à l'oeuvre.
Et donc la question fondamentales pour l'avenir de l'Afrique : celle des CLASSES SOCIALES, et donc de la véritable LUTTE DES CLASSES.
Une lutte que nous inscrirons, en deuxième partie, dans la LUTTE DES STRATES en tant que moteur numéro un de l'Histoire humaine.
Le début de son discours était :
Discours d’orientation politique2 octobre 1983
la source est l'excellent et incontournable
site http://thomassankara.net
Peuple de Haute-Volta,
Camarades militantes et militants de la révolution :
Notre pays au cours de cette année 1983 a connu des moments d’une intensité particulière qui laisse encore des empreintes indélébiles dans l’esprit de bien des concitoyens. La lutte du peuple voltaïque a connu durant cette période des flux et des reflux.
Notre peuple a subi l’épreuve de luttes héroïques et a enfin remporté la victoire dans la nuit devenue désormais historique du 4 août 1983. Cela fera bientôt deux mois que la révolution est en marche irréversible dans notre pays. Deux mois que le peuple combattant de Haute-Volta s’est mobilisé comme un seul homme derrière le Conseil national de la révolution (CNR) pour l’édification d’une société voltaïque nouvelle, libre, indépendante et prospère ; une société nouvelle débarrassée de l’injustice sociale, débarrassée de la domination et de l’exploitation séculaires de l’impérialisme international.
A l’issue de ce bref chemin parcouru, je vous invite, avec moi, à jeter un regard rétrospectif afin de tirer les enseignements nécessaires pour déterminer correctement les tâches révolutionnaires qui se posent à l’heure actuelle et dans le prochain avenir. En nous dotant d’une claire perception de la marche des événements, nous nous fortifions davantage dans notre lutte contre l’impérialisme et les forces sociales réactionnaires.
En somme : d’où sommes-nous venus ? Et où allons-nous ? Ce sont là les questions de l’heure qui exigent de nous une réponse claire et résolue, sans équivoque aucune, si nous voulons marcher hardiment vers de plus grandes et de plus éclatantes victoires.

et se poursuivait par :

Thomas Sankara : Lorsqu’en 1960, le colonialisme français traqué de toutes parts, déconfit à Dien-Bien-Phu (Vietnam), en prise à des difficultés énormes en Algérie, fut contraint, tirant ainsi les leçons de ces défaites, d’octroyer à notre pays la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, cela a été salué positivement par notre peuple qui n’était pas resté impassible mais développait des luttes de résistance appropriées.
La notion de peuple mériterait un débat à part. Pour notre part, nous utilisons l'expression de "peuple pauvre d'Afrique". Cette catégorie englobe tous ceux dont la consommation est inférieure à 600 euros par mis (à partir de 14 ans et demi-part avant). Cela désigne - dans une grille post-marxiste - le groupe des "spoliatés" à qui est volé le produit de la productivité ancestrale, c'est à dire l'accumulation des savoirs produits par tous les Innovants de l'Histoire humaine.
La victoire des Algériens qui faisait suite à celle des Vietnamiens était la victoire des spoliatés. Une victoire remportée contre les bureaucraties civiles et militaires des classes exploiteuses. A commencer par cette bourgeoisie esclavagiste que nous appelons "esclavoisie" dorénavant : les capitalistes vautours payant des salaires esclavagistes comme les 50 euros par mois des plantations de Kienké au Cameroun et qui envoient leurs harkis menacer de mort les Michael Agbor - leaders syndicaux dont les vies sont trop fréquemment en sursis.

lundi 9 mai 2011


Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (2/x)


vendredi 13 mai 2011


Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (3/x

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