dimanche 1 juillet 2012

Une importante étape historico-épistémologique dans la nouvelle révolution matérialiste néo-newtoniste : l'article "Poincaré et la rotation de la Terre " de Jean-Marc Ginoux et Christian Gérini dans le magazine "Pour la Science" de juillet 2012

à propos de

Poincaré et la rotation de la Terre

À l'aube du xxe siècle, Henri Poincaré se trouva malgré lui au cœur d'une polémique sur la rotation de la Terre. La presse s'empara de l'affaire....
Jean-Marc Ginoux et Christian Gerini

... je pose un commentaire non encore validé sur le blog du journal


Un article passionnant.
Depuis ma sortie de l'église einsteiniste en 1999 et mon retour à Newton Democritos Puthagoras et Titus Lucretius.... j'avais fait le lien entre le refus du monde "en soi" et l'offensive obscurantiste suite à la panique des classes spoliatrices après 1871 et la Commune de Paris (la montée électorale des socialistes allemands) et la croissance des forces anarcho-syndicalistes révolutionnaires : La gnoséologie de Lénine 1908 (Matérialisme et empiriocriticisme) était contenue dans les lieux absolus, le temps absolus et les vitesses absolues de Newton.
La panique incita les imbéciles à proposer leurs élucubrations pour en finir avec l’infâme :

"la quête de notre vitesse objective dans le vide".

Le dossier met la lumière sur la période des quatre années précédant 1905.
On comprend alors parfaitement , grâce aux auteurs, que Poincaré s'est laissé piller de bonne grâce par le charlatan malhonnête Einstein.
Le lobby Planck Lorentz and co soutenant le petit obscur allait avoir assez de poids pour faire oublier ces stupidités de relativité de la rotation de la Terre !!!

Le pillage fut accepté comme une bouée salvatrice.

Merci aux auteurs pour cet éclairage d"événements qu'ils m'ont fait découvrir.
Comme il est dommage qu'ils n'aient pas adopté un point de vue résolument favorable à l'objectivité du mouvement dans le vide. Le lecteur béotien aurait mieux compris l'absurdité de ce refus des vitesses absolues de Newton.
Le combat que je mène se trouve référencé par Google ; REVACTU + xxx
Salutations matérialistes
Nous vaincrons !
MANIFESTE MATERIALISTE

Je vous engage à vous pencher sur la défaite de la philosphie de Lénine en URSS. Ainsi que sur la façon dont le jeune Newton en dézingant Descartes à 23 ans (De Gravitaione) avait répondu par avance à toutes les stupidés prétendues logiques de Poincaré, Einstein and CO !!!
EN COMPLEMENT
Les auteurs de l'article
Jean-Marc GINOUX est maître de conférences en mathématiques et en histoire des sciences à l'Université de Toulon.
Christian GERINI est maître de conférences en philosophie et histoire des sciences et des techniques dans la même université (laboratoire i3M) et membre du ghdso, à Orsay.

 un extrait de Wikipédia

Poincaré et la relativité

Marie Curie et Poincaré conversant lors du Congrès Solvay de 1911.
En 1902, Poincaré publie La Science et l'Hypothèse. Même si ce livre est plus un ouvrage d'épistémologie que de physique, il appelle à ne pas considérer comme trop réels de nombreux artéfacts de la physique de son époque : le temps absolu, l'espace absolu, l'importance de l'éther. Einstein s'était particulièrement penché sur ce livre6, et les idées contenues font du livre un précurseur de la relativité restreinte.
On y trouve en particulier ce passage :
« Ainsi l'espace absolu, le temps absolu, la géométrie même ne sont pas des conditions qui s'imposent à la mécanique ; toutes ces choses ne préexistent pas plus à la mécanique que la langue française ne préexiste logiquement aux vérités que l'on exprime en français ».
En 1905, Poincaré pose les équations des transformations de Lorentz, et les présente à l'Académie des sciences de Paris le 5 juin 1905. Ces transformations vérifient l'invariance de Lorentz, achevant le travail d'Hendrik Antoon Lorentz lui-même (Lorentz était un correspondant de Poincaré). Ces transformations sont celles qui s'appliquent en relativité restreinte, et on emploie encore aujourd'hui les équations telles que les a écrites Poincaré. Mais pour expliquer l'origine physique de ces transformations, Poincaré a recours à des contractions physiques de l'espace et du temps, conservant en références un éther et un temps absolu. C'est Einstein qui s'emploie à montrer qu'on retrouve les mêmes transformations en partant simplement du principe de relativité, éliminant les notions de référentiels ou horloge absolu, et faisant des différences de longueur des effets de la perspective dans un espace-temps en quatre dimensions, et non des contractions réelles7.
Poincaré a également proposé certaines idées sur la gravité, notamment la propagation des perturbations du champ de gravitation à la vitesse de la lumière, ce qu'il nomma « ondes gravifiques ». Sa faiblesse était de trop rechercher l'analogie avec l'électromagnétisme en cherchant une nouvelle loi de gravitation qui soit invariante par les transformations de Lorentz8. Paul Langevin note que Poincaré a trouvé « plusieurs solutions possibles qui présentent toutes ce caractère commun que la gravitation se propage avec la vitesse de la lumière, du corps attirant au corps attiré, et que la loi nouvelle permet de représenter les mouvements des astres mieux encore que la loi ordinaire puisqu'elle atténue les divergences existant encore entre celle-ci et les faits, dans le mouvement du périhélie de Mercure, par exemple. »
Si les physiciens de l'époque étaient parfaitement au courant des travaux de Poincaré, le grand public l'a ensuite presque oublié, alors que le nom d'Einstein est aujourd'hui connu de tous. Récemment, quelques voix ont cherché à rappeler le rôle de Poincaré, mais d'autres sont allés plus loin, cherchant à faire de Poincaré l'auteur de la théorie de la relativité. Cette controverse sur la paternité de la relativité est d'autant plus délicate que les conflits politiques se mêlent aux questions de lecture des articles de physique.

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