Un panorama détaillé des saloperies criminelles
commises par le Président de la Franceàfric et son
agence de mercenaires islamofascistes Qatar.
(WikiLeaks)
Hillary Clinton […] en décembre 2009 […]
affirmait déjà que « des fonds privés
d'Arabie saoudite, du Koweït
et du Qatar constituaient la source
la plus importante des groupes
terroristes sunnites du monde entier ».
(Claude Angeli Canard Enchaîné 17/10/12)
Hillary Clinton […] en décembre 2009 […]
affirmait déjà que « des fonds privés
d'Arabie saoudite, du Koweït
et du Qatar constituaient la source
la plus importante des groupes
terroristes sunnites du monde entier ».
(Claude Angeli Canard Enchaîné 17/10/12)
"Ensuite, j'ai dit au Qatar, mais pas simplement,
qui mène des oeuvres humanitaires
dans un certain nombre de pays dont le Mali
«faites attention, vous pensez parfois être dans
l'humanitaire et vous pouvez, sans que vous soyez
pour autant responsable, vous retrouver financer
des initiatives qui peuvent être
au bénéfice des terroristes».
Les autorités du Qatar m'ont répondu
qu'elles sont extrêmement vigilantes
par rapport à cela et je veux les croire.
Je suis dans une position où je ne laisse rien passer."
qui mène des oeuvres humanitaires
dans un certain nombre de pays dont le Mali
«faites attention, vous pensez parfois être dans
l'humanitaire et vous pouvez, sans que vous soyez
pour autant responsable, vous retrouver financer
des initiatives qui peuvent être
au bénéfice des terroristes».
Les autorités du Qatar m'ont répondu
qu'elles sont extrêmement vigilantes
par rapport à cela et je veux les croire.
Je suis dans une position où je ne laisse rien passer."
Q - Leur avez-vous demandé de participer
à cette grande coalition qui va
se mettre en place pour la reconquête du Mali ?
à cette grande coalition qui va
se mettre en place pour la reconquête du Mali ?
R - "Ce n'est pas à moi de dire qui doit en
être,
qui ne doit pas en être.
J'ai simplement dit que c'était les Africains
qui devaient en prendre l'initiative.
Les Africains et seulement les Africains."
Entretien du président de la République
avec «RFI-France 24-TV5 Monde» -
Paris, 11 octobre 2012
qui ne doit pas en être.
J'ai simplement dit que c'était les Africains
qui devaient en prendre l'initiative.
Les Africains et seulement les Africains."
Entretien du président de la République
avec «RFI-France 24-TV5 Monde» -
Paris, 11 octobre 2012
« A la suite de Hillary Clinton,
l'état-major et les services français de renseignement
ont informé Sarkozy puis Hollande
que des ONG du Qatar (cache-sexe de l'émirat)
finançaient les groupes djihadistes installés
au Nord-Mali, via une banque islamiste,
ainsi que leurs collègues montés au feu
en Syrie. »
((Claude Angeli Canard Enchaîné 17/10/12)
Un extraordinaire téléfilm de 1984 - « L'an mil » - (de Jean-Dominique de la Rochefoucauld et Georges Duby) mettait en scène un groupe de libres paysans qui refusaient de prêter serment au baron envoyé à eux par le Comte d'Aquitaine. Malgré les explications détaillées du baron cuirassé quant aux modalités de fonctionnement optimum des sociétés médiévales, les braves paysans lui rétorquaient qu'ils n'avaient aucunement besoin de qui que ce soit pour les défendre. Que personne ne s'était jamais avisé de le faire et que, si besoin était, ils seraient fort bien capables de se défendre.
Le baron renouvela ses explications en y ajoutant que la parole du Christ – portée par le bedonnant parasite ecclésiastique dont il était affublé – impliquait que c'était blasphème pour un simple paysan que de porter des armes et que s'ils s'avisaient de perpétuer cette fâcheuse habitude de confectionner bâtons et autres fourches en vue du combat, ils seraient voués à damnation éternelle.
Las de tant d'explications données pour des rustres qui ne comprenaient rien à la parole divine et qui – de ce fait – refusaient de verser tribut au nouveau maître des lieux, celui-ci construisit un habile subterfuge : il se rendit au château – en bois de l'époque – de son plus proche voisin, son collègue en baronnie. Lui ayant expliqué de quoi il retournait, il parvint à s'entendre rapidement avec son alter ego en prélèvements agricoles. Le complot fut simple et efficace.
Peu après le retour de leur nouveau « baron » - dont ils avaient nié les mérites et la fonction sociale – sur son monticule destiné à devenir haute-cour dominant les environs, les paysans qui travaillaient aux champs virent tout à coup – quel événement inaccoutumé, imprévu, extraordinaire ! - un groupe de soudards envahir leurs champs et venir massacrer à qui mieux mieux leurs voisins, leurs collègues, leurs camarades de travail....
Quand – soudain – depuis la haute-cour – apparut, tout bardés de cuir, leur nouveau maître, leur sauveur, leur baron !!!
A peine quelques cliquetis d'épée – point ne fut besoin de faire couler le sang ni même de trancher mains ou bras – et voilà nos agresseurs de détaler …..
Le héros du jour put alors se pavaner : sa fonction sociale avait été reconnue - grâce à un hasard dont le caractère miraculeux ne pouvait s'être révélé que par une volonté divine dont le vieux poivrot bigot et bedonnant avait certainement été l'intercesseur !
C'est ainsi que Lemarigner – conseiller historique du film – nous montra par quelle imposture nos malheureux ancêtres commencèrent à se faire racketter par un groupe de gangsters pompeusement appelés « seigneurs médiévaux ».
Ils en prirent pour 789 ans !
FHollande a du voir ce téléfilm ! Et il a dû croire qu'il était le seul à pouvoir imaginer pareil traquenard !
Ce crétin socialo-fasciste – co-auteur des crimes de Ben Ali et Moubarak – s'imagine que sa fabrique d'abrutis psychopathes gérée par son agent et financier qatari pourra rester inaperçue et invisible !
Pauvre imbécile !
Il s'est imaginé que – prenant la succession de la maison Sarkozy – son aura médiatique était si lumineuse qu'il pourrait continuer les techniques criminelles de son prédécesseur sans que personne n'y remarque malice !!!
Rendons grâce au Canard Enchaîné !
Même si, par éclipses, Claude Angeli a semblé avoir oublié dans certains articles le contenu des ses précédents articles..... cette fois-ci, c'est le feu d'artifice !
L'essentiel y est !
Les détails omis, nous les compléterons dans le texte.
Naturellement la grille post-marxiste éclairant l'ensemble n'est point du ressort de Claude Angeli ni de la fonction de son journal – nul n'attendait du Washington Post et du New York Times la grille analytique et programmatique d'un renversement du capitalisme porté par Nixon.
Nous félicitons d'autant plus Claude Angeli qu'il semble que le Qatar ait acheté tellement de journaux en France que le mutisme frappe même les plus inattendus.
Certes, la censure islamofasciste à l'oeuvre dans les commentaires du Nouvel Observateur ne figurent pas dans les surprises les plus grandes !
L'article publicitaire pro-Qatar du Nouvel Observateur suffisant à comprendre pour quelles raisons mes 14 points furent effacés autant de fois que nécessaire ! Il ne fallait pas que le Français moyen comprenne que FHollande a aussi pris la succession Sarkozy dans la fabrication d'islamofasciste des quartiers sur des fonds qataris !
LIRE AUSSI :Agression impérialiste contre le Mali : 14 faits occultés par les médias aux ordres
"Cet émirat si généreux avec les islamistes"
(Claude Angeli Le Canard enchaîné mercredi 17 octobre 2012)
Les services ne cessent de mettre en garde l’Élysée
sur l'aide fournie par le Qatar aux djihadistes du Mali.
Le Qatar, membre de la francophonie, il ne manquait plus que ça. A quoi joue donc l’Élysée ? » »YT : Le fait que la Francophonie soit autre chose qu'un ramassis de gangsters ayant pour fonction celle de gérer la plantation esclavagiste Franceàfric ne peut surprendre que les naïfs. Le fait que les gangsters du Qatar -dont la fonction consiste à attaquer le Mali rétif - soient cooptés est dans l'ordre normal des choses !
CA : « Désabusé, un diplomate français voudrait comprendre. »YT :Assisterait-on à l'apparition de gens honnêtes - à la hauteur du magnifique Juge Borrel - au sein de la haute-formoisie ? Ou ne sont-ce que nouvelles guerres du même type que celles qui opposèrent les réseaux Pasqua aux réseaux Chirac ? François-Xavier Verschave dans Mafiafrique expliquait que leur connaissance de la Franceàfric provenait de ces luttes internes à l'appareil d'Etat. Réjouissons-nous en !
CA : « La soudaine arrivée de cet émirat pétrolier parmi les pratiquants de la langue de Molière lui semble « délirante ». »YT :Il n'est pas plus délirant de voir le Qatar membre de la Franceàfric francophone que de voir les psychopathes michetons coupeurs de mains qui dirigent l'Arabie Saoudite être les alliés privilégiés des USA flambeau des libertés mondiales. Ce naîf diplomate s'est acheté des lunettes ?
CA : « Sans passer, comme c'est la règle, par le statut de « membre observateur », le Qatar vient en effet d'être admis au titre de « membre associé » dans l'Organisation internationale de la francophonie. »YT :Il y avait urgence ! Pour que le Qatar soit adoubé par ses pairs en gangsterisme au Congo, il fallait bien donner un raccourci aux règles : raccourcir les délais comme raccourcir les membres amputés est dans l'ordre des pratiques habituelles des ces islamofascistes amis des banques.
CA : « Une décision « prise par consensus, précise-t-on au Quai d'Orsay, lors d'une séance à huis clos des chefs d’État et de gouvernement, à Kinshasa, et la France n'a pas rompu ce consensus ». Traduction de ce jargon diplomatique : Hollande et Fabius n'ont dit ni oui ni non. »YT :Ha ha ha !!! Ni oui ni non !!! Comme si les pantins Franceàfric dont le sort dépend du soutien militaire de la France pouvaient faire autre chose que d'obéir aux ordres !!!
CA : « Résultat, l'ambassadeur du Qatar à Paris et le ministre de la Culture ont aussitôt représenté leur pays lors du sommet de Kinshasa. Leurs valises étaient donc prêtes avant même la réunion des chefs d’État à huis clos ? »YT :Fausse naïveté ! Depuis l'invasion du Mali, les dés étaient jetés et le rôle tenu par le Qatar dans l'invasion islamofasciste de l'Afrique déjà réglé !
CA : « Voilà bien une nouvelle preuve que notre ami l'émir Bin Khalifa al-Thani s'intéresse à l'Afrique, « mais pas toujours de façon convenable », comme l'admet avec élégance un autre diplomate. »YT :"convenable" ? Qu'y a-t-il de convenable à assassiner trois millions de bébés africains chaque année pour les profits esclavagistes de Bolloré ?
Al Thani est désigné comme un des nouveaux gardiens du camp Afrique !
C'est tout !!
Il va y aller couper des mains !
Comme le faisait le roi des Belges !
LE PEUPLE D'AFRIQUE PREPARE UNE REVOLUTION ?
LES ESCLAVAGISTE DE FRANCE VONT DONC LEUR ENVOYER DES MILICES ISLAMOFASCISTES !
CA : « Ce flirt avec Paris, dont Sarkozy avait pris l'initiative, était vite devenu ambigu, notamment au Mali, sans qu'il s'en soit offusqué. »YT :Il n'y a d'ambiguité que pour les naïfs ! Le peuple d'Afrique prépare une révolution ? Les esclavagistes de France vont donc leur envoyer des milices islamofascistes !
CA : « Aussi François Hollande, enfin gêné aux entournures, s'est-il vu contraint d'en dire quelques mots.
Alertes barbouzardes
Le 9 octobre, à la fin de la conférence de presse qu'il tenait avec Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, il a évoqué, devant des journalistes, les « financements humanitaires » du Qatar au Nord-Mali, qui pouvaient tomber « aux mains des groupes terroristes ». C'est un peu court. »YT : C'est encore plus délirant que ça !!! Ou bien FHollande est un crétin parfait, ou bien il tentait de nous prendre pour des idiots complets (ce qui revient - d'une certaine façon - exactement au même !)
Voici l'intégralité de ses propos concernant le Mali, le Qatar et plus largement l'Afrique :
DEBUT DE CITATION (1. Politique africaine / Syrie / Sahel - Entretien du président de la République avec «RFI-France 24-TV5 Monde» - Paris, 11 octobre 2012)
Q - Justement, vous évoquez la «Françafrique», celle des réseaux obscurs entre Paris et le continent noir. Nicolas Sarkozy avait promis la fin de ces réseaux. Depuis votre arrivée à l'Élysée, vous avez reçu une demi-douzaine de chefs d'État africains dont certains font partie de cette « Françafrique». Certains seraient même impliqués dans des affaires dites de «biens mal acquis». Alors où est réellement «la rupture» ?
R - Cela ne vous a pas échappé que sur «les biens mal acquis», la justice français fait son travail et sans entrave et qu'il y a notamment un pays, une famille qui est particulièrement concernée ; je laisserai la justice aller jusqu'au bout, non pas parce que je veux m'acharner - je ne suis pas celui qui instruit les procédures -, mais parce que je considère que c'est un devoir pour les Africains, que de savoir exactement ce que sont devenus un certain nombre de fonds.
Par ailleurs, je reçois les chefs d'État de tous les pays du monde, ceux qui me demandent audience, rendez-vous ; je me déplace également. Il n'y a pas toujours que des démocrates, je le regrette mais j'ai des relations d'État à État.
Néanmoins, chaque fois que je reçois un chef d'État africain, d'une autre origine ou d'un autre continent, chaque fois je leur parle de la situation dans leur pays, non pas pour m'immiscer, non pas pour m'ingérer, mais parce que je leur dois cette franchise.
Et quand un opposant est détenu, lorsqu'une liberté est entravée, lorsqu'un certain nombre de manifestations sont interdites ou réprimées, je leur dis, mais en même temps j'essaie de faire avancer les dossiers du continent africain ou les dossiers de nos entreprises, lorsqu'elles sont concernées.
Q - Cette normalisation de cette politique africaine ne risque-t-elle pas d'aboutir à une perte d'influence de la France ?
R - Mais c'est le contraire ! D'abord, je bannis ce mot «normalisation» qui a un côté d'un autre temps. Disons une «nouvelle politique», respectueuse, transparente.
Q - Cela signifie que les politiques précédentes ne l'étaient pas ?
R - Pas suffisamment puisqu'elles étaient critiquées ; vous me parlez de «Françafrique», il y aura la France et il y aura l'Afrique. On n'aura pas besoin de mêler les deux mots.
Je veux que nos intérêts économiques soient défendus ; c'est normal, mais en même temps sans qu'il soit besoin d'avoir des marchés publics qui ne soient pas ouverts et transparents et quand nous avons des entreprises - j'en suis très heureux, je les soutiens, je les appuie et je les conforte- qui décident de s'investir, par exemple, dans un pays africain et qui réussissent à avoir la confiance des pays qui les accueillent, ces entreprises-là doivent être totalement transparentes et une partie de leurs bénéfices doivent se retrouver dans la vie des pays où elles sont allées chercher leur activité.
Q - Le Mali sera bien sûr au coeur de votre visite africaine. Le Conseil de sécurité des Nations unies examine aujourd'hui la fameuse résolution sur l'intervention militaire au Mali. Ban Ki-moon que vous avez reçu à Paris, a dit qu'il voulait des négociations préalables. Vous, vous voulez aller vite. N'y a-t-il pas là un problème de calendrier ? Dans le fond, êtes-vous sur la même longueur d'ondes ?
R - Discuter ? Mais avec qui ? Avec des terroristes qui sont installés dans le nord du Mali ? Qui impose une loi, la Charia, qui coupent des mains et qui détruisent des monuments jusque là considérés comme patrimoine de l'Humanité ? Discuter avec qui ? Avec AQMI ? Qui peut imaginer qu'il puisse y avoir là des conversations qui puissent être utiles ?
En revanche, s'il y a des forces politiques laïques - il y en a au Mali - qui veulent prendre leur part de la réconciliation nationale, c'est la responsabilité des autorités maliennes et je n'y ferai pas obstacle.
En revanche, ce que je veux faire, pas au nom de la France, au nom de la de la paix, au nom des droits humains, c'est qu'il puisse y avoir une résolution aux Nations unies, au Conseil de sécurité, dans les jours qui viennent, sur le principe d'une force qui pourrait être déployée si les Africains en décidaient, et ensuite il y aurait une autre résolution du Conseil de sécurité pour mettre en oeuvre ce que pourrait être cette force.
Q - Pensez-vous que le vote de cette résolution peut passer sans le véto chinois ou russe? Moscou et Pékin n'ont-elles pas plutôt intérêt à s'opposer à une intervention militaire ?
R - Non parce que la lutte contre le terrorisme est partagée par tous les grands pays. Ils savent les risques, les risques d'abord pour les populations concernées, pour toute la région du Sahel, les risques pour les États, les risques aussi pour nos propres Nations car nous pouvons être touchés par un terrorisme qui s'est installé dans la zone du Sahel, avec le trafic de drogue, le trafic d'armes, celui qui vient notamment de Lybie, et qui vit de tous ces trafics pour nourrir des passions haineuses et maintenant occupe un territoire.
Toutes les nations sont conscientes de l'enjeu. Je pense qu'au Conseil de sécurité il y aura une volonté de mettre en place cette force d'intervention mais je veux être très clair, c'est aux Africains d'en décider. D'abord, c'est le gouvernement malien uni, Premier ministre et président, qui l'a demandé ; c'est la CEDEAO qui aura à organiser cette force avec l'Union africaine ; je salue d'ailleurs son président qui a été très actif pour accélérer les choses.
Et nous, nous serons loyaux par rapport à ces partenaires et nous serons respectueux de la légalité internationale. Si on nous demande notre appui logistique, c'est-à-dire du matériel, un certain nombre d'informations, nous les fournirons.
Q - Sans troupes au sol ?
R - Il n'y aura pas d'hommes au sol, pas de troupes françaises engagées.
Q - Un soutien aérien ?
R - Il ne nous est pas demandé.
Q - Et s'il est demandé ?
R - Nous ne pouvons pas intervenir à la place des Africains. On peut donner un appui matériel, on peut former, mais la France n'interviendra pas.
Q - Justement, Monsieur le Président, une intervention militaire au Mali ne peut se faire qu'avec le soutien actif de l'Algérie. Or, en ce moment, l'Algérie semble plutôt privilégier une solution négociée, diplomatique. Vous allez vous rendre dans quelques semaines à Alger, comment allez-vous convaincre votre homologue, Abdelaziz Bouteflika, de s'impliquer militairement en cas d'intervention militaire au Mali ?
R - L'Algérie a payé un tribut suffisamment lourd pour lutter contre le terrorisme pour que je vienne lui donner la leçon. Elle sait ce qu'il y a à faire et ce qu'il y a à redouter. En revanche, il est vrai que l'Algérie regarde aujourd'hui avec distance une possible intervention.
Donc à moi de rassurer l'Algérie, dire ce qui va se passer, c'est l'affaire des Africains. Ce qui doit se faire, c'est lutter contre le terrorisme. Ce n'est pas de faire je ne sais quelle occupation d'un territoire.
Enfin, ce sont les Maliens eux-mêmes qui doivent en décider. Aujourd'hui même, il y a une grande manifestation à Bamako où les Maliens sont descendus dans la rue en disant «nous voulons retrouver notre intégrité territoriale, nous voulons lutter contre le terrorisme». Entendons aussi le message des autorités du Mali, de la population du Mali qui est privée aujourd'hui d'une partie de son territoire.
Je n'oublie pas les gens qui souffrent, des femmes qui sont violées, des enfants qui sont enrôlés, des hommes qui sont massacrés et des monuments qui sont profanés.
Q - On parle beaucoup de cette force africaine. Elle serait de 3000 hommes. Est-ce que ce serait suffisant pour couvrir un territoire aussi vaste ? On parle quand même d'une superficie qui fait deux fois la France !
R - Vous avez raison, il ne s'agit pas simplement de mener une intervention pour les Africains, mais ensuite de stabiliser cette région, de permettre qu'elle retrouve une vie normale, qu'il y ait une intégrité du Mali, mais aussi une administration du Mali.
Nous sommes donc prêts à soutenir, à aider matériellement, vous l'avez rappelé, mais c'est aux Africains et aux autorités maliennes, de trouver la réponse durable.
C'est pourquoi j'insiste sur l'aide, pas simplement matérielle, l'aide que nous devons donner au Mali, et d'ailleurs aux pays de cette région, Niger, Mauritanie et autres, pour qu'ils assument leur développement parce que c'est la misère, c'est la pauvreté ! Il existe aujourd'hui tous les risques d'une crise alimentaire, d'une crise sanitaire. Donc nous devons aider aussi ces pays à vaincre ces fléaux.
Q - Très concrètement, comment cette aide va-t-elle se matérialiser ? Ce sera du matériel, de la formation, de l'appui au sol ?
R - Distinguons. Pour ce qui est de l'aide aux pays, l'Europe fait un travail considérable, que je veux saluer -pas seulement la France, l'Europe tout entière-pour apporter un soutien au développement des pays qui sont touchées par ce que l'on appelle la «crise sahélienne». Mais concernant maintenant l'opération qui pourrait être décidée par le Conseil de sécurité, mise en oeuvre par les Africains, la CEDAEO et l'Union africaine, je le répète, la France appuiera son aide logistique, donnera un certain nombre de moyens matériels et fera en sorte de former les personnels qui seront éventuellement envoyés dans cette partie du territoire malien.
Q - On l'a vu, il y a en France des cellules islamistes. L'une d'entre elles a été démantelée. En déclarant la guerre à AQMI, ne craignez-vous pas d'importer cette forme de terrorisme en France, qui existe puisque la menace intérieure est très présente ?
R - C'est en laissant AQMI, c'est-à-dire Al Qaïda, prospérer dans le Sahel, que je ferai courir un risque à mon pays parce que le terrorisme peut venir de là. Nous avons même appris qu'il y avait eu des ressortissants français au Mali, comme il y en a en Somalie, comme nous pouvons en trouver en Syrie, et qui ensuite peuvent revenir dans leur pays avec des visées terroristes. Je ne peux pas l'accepter. Il faut donc couper la route des terroristes. Il faut donc avoir une politique internationale. C'est ce que je veux faire au Mali. Mais en même temps, nous avons aussi un terrorisme qui peut être ici présent en France sans qu'il y ait de connexion avec des zones extérieures. Donc, nous devons y veiller ; c'est ce qui vient de se produire par l'interpellation d'un certain nombre de personnes. Aujourd'hui, bon nombre ont été déférées. Nous irons jusqu'au bout de nos enquêtes parce que les Français doivent être protégés. Mon devoir, ma responsabilité, avec le gouvernement, est de veiller à tout surveiller, tout remarquer, tout identifier, pour qu'il n'y ait aucune possibilité d'une action terroriste.
Q - Cette intervention militaire au Mali ne risque-t-elle pas de mettre en danger la vie des otages français retenus par Al Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Mali ?
R - Non. Nous avons six otages au Mali, quatre dits «les otages d'Arlit» et deux autres qui ont été capturés il y a deux ans.
Nous faisons en sorte que toutes les pistes, tous les contacts soient utilisés pour les libérer. Une vidéo a été diffusée il y a quelques jours. Nous faisons en sorte de comprendre les messages qui nous sont adressés et d'avoir un certain nombre de contacts.
Je ne peux pas vous dire en dire plus, mais comprenez-moi bien, vous pensez que la position de la France peut être dépendante d'une prise d'otages?
Nous avons deux devoirs : libérer nos otages et libérer le Mali du terrorisme.
Q - Ne sont-ils pas contradictoires ?
R - Ils ne sont pas contradictoires. Au contraire même, je pense que les ravisseurs savent bien ce qui peut arriver, donc peuvent être dans une disposition de relâcher le plus rapidement possible nos ressortissants.
D'ailleurs, puisque je suis devant vous, je m'adresse à tous. Qu'ils m'entendent bien s'ils sont devant l'écran ou la radio : nous voulons la libération de nos otages et nous ferons tout pour qu'il en soit ainsi.
D'ailleurs, puisque je suis devant vous, je m'adresse à tous. Qu'ils m'entendent bien s'ils sont devant l'écran ou la radio : nous voulons la libération de nos otages et nous ferons tout pour qu'il en soit ainsi.
Q - Monsieur le Président, avez-vous le sentiment qu'il existe en France un islam radical anti occidental et antisémite ? Puisque la communauté israélite a été visée, est-elle en droit de s'inquiéter aujourd'hui?
R - D'abord il y a des musulmans qui veulent pratiquer leur culte pacifiquement, dans la démocratie, dans le respect de l'autre, dans la grande tolérance qu'est cette religion dans son histoire. Donc nous ne devons faire aucun amalgame.
Il y a des cellules -je ne sais pas encore de quelle importance, des enquêtes sont en cours- qui veulent faire de l'islamisme radical une cause de haine et d'agression. Nous ne les lâcherons pas, nous les pourchasserons et nous les éliminerons.
Q - Vous déclarez la guerre à AQMI et aux terroristes ?
R - Je n'ai pas à utiliser des mots qui laisseraient penser que nous sommes dans cette situation. Nous sommes simplement en vigilance, en surveillance et en intransigeance. Je peux vous rassurer, si c'est possible, nous ne laissons aucune piste, aucun terrain sans que nous soyons présents et actifs.
Q - Le Qatar s'apprête à investir 50 millions d'euros en France et en particulier dans les banlieues. Cette forme de coopération un peu inédite est-elle vraiment opportune dans le contexte actuel ?
R - C'est une annonce que le Qatar avait faite avant mon élection. Cela partait sûrement d'une bonne démarche, venir en soutien, en solidarité, avec les talents de nos banlieues. Il y en a d'ailleurs de nombreux, comme d'entreprises qui se créent et qui ne demandent qu'à prospérer.
Q - C'est le Premier ministre qui a donné le feu vert.
R - Oui. J'ai proposé une autre méthode. Le Qatar veut investir dans nos banlieues, sur nos territoires, très bien, acceptons cette proposition. Mais nous le ferons ensemble. Un fonds franco-qatari va donc être créé auprès de la Caisse des Dépôts ; donc les décisions seront prises ensemble. Ce n'est pas un pays qui va choisir le talent, l'entreprise qu'il veut soutenir.
Q - Vous n'êtes pas inquiet pour la souveraineté de la France ?
R - Mais nous avons un fonds équivalent avec les Chinois ! Donc, chaque fois qu'un pays, petit ou grand, plutôt riche, nous dit qu'il veut investir, très bien, nous leur répondons «nous allons le faire ensemble parce que nous pouvons vous dire ce qui est stratégique, ce qui ne l'est pas, ce qui peut être utile à vous, à nous». C'est ce qui va se faire avec le Qatar.
Q - Le Qatar a un rôle trouble ; on le voit aujourd'hui en Syrie, où visiblement beaucoup de rebelles syriens sont armés et financés par le Qatar....
R - Soyons le plus précis possible ; c'est votre rôle et c'est mon devoir. Le Qatar soutient l'opposition à Bachar Al-Assad après avoir été, dans l'histoire récente, un de ses soutiens. Il est dans l'opposition. Il veut favoriser l'opposition, nous aussi. Nous disons donc qu'il faut fédérer l'opposition et préparer l'après Bachar Al-Assad. Cette transition doit être une transition vers la démocratie, pas vers le chaos. C'est-à-dire que l'opposition doit réunir toutes les forces de l'intérieur, de l'extérieur, qui demain, voudront une Syrie libre et démocratique.
Le Qatar a sa place, il peut aider, soutenir, et nous le faisons en bonne intelligence. Mais pour nous, il n'est pas question de fournir des armes à des rebelles dont nous ne saurions rien des intentions.
Q - Non, mais celles qui sont repérées par les chancelleries, celles qui ont conquis des territoires ?
R - J'ai demandé que les territoires qui ont été libérés puissent être protégés. Ensuite, j'ai dit au Qatar, mais pas simplement, qui mène des oeuvres humanitaires dans un certain nombre de pays dont le Mali «faites attention, vous pensez parfois être dans l'humanitaire et vous pouvez, sans que vous soyez pour autant responsable, vous retrouver financer des initiatives qui peuvent être au bénéfice des terroristes». Les autorités du Qatar m'ont répondu qu'elles sont extrêmement vigilantes par rapport à cela et je veux les croire. Je suis dans une position où je ne laisse rien passer.
Q - Leur avez-vous demandé de participer à cette grande coalition qui va se mettre en place pour la reconquête du Mali ?
R - Ce n'est pas à moi de dire qui doit en être, qui ne doit pas en être. J'ai simplement dit que c'était les Africains qui devaient en prendre l'initiative. Les Africains et seulement les Africains.
FIN DE CITATION
Il est visible qu'il nous prend pour des crétins !!!
FHollande savait parfaitement de quoi il retournait !
Voici les nouvelles preuves que nous donne Claude Angeli :
CA : « Depuis plusieurs mois, grâce aux informations divulguées par WikiLeaks, on sait que Hillary Clinton, elle, parlait plus net. Dans une dépêche secrète adressée – en décembre 2009 ! – à plusieurs diplomates américains, elle affirmait déjà que « des fonds privés d'Arabie saoudite, du Koweït et du Qatar constituaient la source la plus importante des groupes terroristes sunnites du monde entier ». »YT :Comme si les "fonds privés" de ces pays étaient autre chose que des financements officiels des criminels qui dirigent ces dictatures blanchis par des circuits idoines !!!
Il est évident que le Qatar est le financier des groupes de psychopathes Ançar Eddine and Co et que c'est PRECISEMENT pour cela que le Qatar a été remercié par son invitation dans la "Francophonie"
CA : « A la suite de Hillary Clinton, l'état-major et les services français de renseignement ont informé Sarkozy puis Hollande que des ONG du Qatar (cache-sexe de l'émirat) finançaient les groupes djihadistes installés au Nord-Mali, via une banque islamiste, ainsi que leurs collègues montés au feu en Syrie. »YT : FHollande prend vraiment les Français pour des crétins !!
A moins que l'argent du Qatar ait déjà CORROMPU SUFFISAMMENT DE JOURNAUX pour assurer le silence sur cette FORFAITURE !!!
CA : « Et « Le Canard » a mentionné ce fait à plusieurs reprises. »YT :Ca, c'est vrai ! Même si, étrangement, certains articles de Claude Angeli - postérieurs à ses révélations principales semblaient étrangement amnésiques.
CA : « Mieux, depuis trois mois, la DGSE multiplie les notes alarmistes, avec, on le suppose, l'espoir de convaincre le Président d'« exiger que le Qatar consacre ses dollars pétroliers à de meilleures causes », comme ironise un membre de l'état-major des armées. »YT :Ces rapports, on serait curieux de les connaître ! Comme on souhaiterait connaitre les véritables textes organisant l'attaque du Mali par le Qatar avec la complicité de ATT et de la CEDEAO qui bloquent les armes de l'armée malienne dans le port de Conakry et d'autres ports d'Afrique de l'Ouest.
CA : « La Direction centrale du renseignement intérieur, qui surveille les mouvements terroristes du Sahel, a, elle aussi, alimenté l’Élysée en rapports inquiets. »YT :Là encore , après l'affaire Mérah, on souhaiterait connaitre les véritables textes organisant la construction de milices islamofascistes pour défendre la banque mondiale sur le territoire français
CA : « Selon les notes de la DGSE, les islamistes d'Aqmi, d'Ansar Dine et du Mujao, qui exercent leurs talents au Nord-Mali, ne sont pas les seuls bénéficiaires de la générosité du Qatar. En Libye, en Tunisie et au Maroc, leurs frères salafistes sont bien pourvus. Une attention particulière pour le royaume chérifien : « Le Maroc risque d'être le prochain maillon faible », affirme un vétéran du renseignement. »YT : Les islamofascistes sont déjà au pouvoir ! Pour protéger le capitaliste numéro un du Maroc M6, le fils du trafiquant H2, agent de la CIA !!! Ce qui se préparent ce sont des milices parallèles islamofascistes pour faire règner une terreur semblable à celle opérée par les FIS-GIA en Algérie !
CA : « En Syrie aussi les monarchies pétrolières et sunnites – Arabie saoudite et Qatar – dépensent sans compter. Elles fournissent armes et dollars aux insurgés sunnites et, particulièrement, aux groupes djihadistes et salafistes partis combattre les alaouites (des « hérétiques » liés aux chiites) de l'armée de Bachar. A en croire les services français et britanniques, qui s'informent sur le terrain, et grâce à leurs enregistrements téléphoniques, on estime à 14 nationalités l'origine de ces islamistes armés. Au téléphone, certains s'expriment en français, mais, selon leurs « écouteurs », cela peut signifier simplement qu'ils sont venus d'un pays francophone. »YT : Le capitalisme ne fait que perpétuer les techniques de Franco - qui utilisa des psychopathes islamofascistes marocains en 1936 et celles de Hitler dont l'alliance avec le grand Mufti de Jérusalem - l'émir Al Husseini
CA : « Mais eux n'ont tout de même pas droit au titre de « membres associés » de notre sainte francophonie.
Claude Angeli
Le Canard enchaîné »
mercredi 17 octobre 2012
NOTES ET COMPLEMENTS
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mardi 3 juillet 2012
Les pantins des adorateurs de la Riba impie ne sont ni intégristes ni musulmans ! Ils sont les agents franceàfric et CIA contre la révolution africaine Un commentaire sur le site de Libé
L'an Mil 1x90'
- Thème(s) :
- Adaptation littéraire
- Producteur(s) :
- SFP / TF1
- Réalisateur(s) :
- Jean-Dominique de la Rochefoucauld
- Auteur(s) :
- Jean-Dominique de la Rochefoucauld
- Acteurs(s) :
- Aurélien Recoing, Valérie Dréville
- Année :
- 1984
- Versions :
- Français
- Nationalités :
- France
- Droits :
- France
Illustration non disponible
Le film débute par
l’affrontement entre le Comte d’Aquitaine et l’envoyé
du Roi de France, Robert le Pieux, venu réclamer l’impôt
que le premier refuse de payer. Le Comte envoie Guillaume, son plus
jeune et valeureux vassal prendre possession d’un fief situé
en montagne. Guillaume saura établir son autorité, en
chassant les pillards, et en rétablissant l’ordre. Ce
film nous montre comment dans ces temps troublés, le pouvoir
était établi. Vers “L’An Mil”, les
hommes libres et les esclaves se fondent dans une nouvelle classe,
celle des “serfs”, défendus et exploités
par le pouvoir des seigneurs.