lundi 18 février 2013

Postmarxisme, lutte des strates, une découverte: au Paléolithique seule existait la strate des Innovants

Ce après-midi la lecture d'un livre d'Histoire destiné aux enfants a été l'étincelle qui a déclenché une nouvelle découverte en postmarxisme. Il sera nécessaire de la peaufiner mais il est quasiment certain qu'elle est avérée.
Cette découverte est la suivante : Dans la jeunesse de l'Humanité, à l'époque paléolithique, il est probable que la strate des Répétants n'existait pas.
Il est quasiment certain que TOUS LES HUMAINS du Paléolithique étaient tous des Innovants.
Et cela pour une raison simple : en situation de survie, de précarité continuelle, la totalité des membres des tribus est contrainte d'innover continuellement.
Cela vient donc se surajouter à une autre découverte assez récente : le fait que tous les enfants sont membres de la strate des Innovants, eux-aussi. Le fait que c'est la pression conjointe des Parasites, des Répétants (et des Innovants corrompus : les fascistes HADOPI par exemple) qui les force à quitter la strate des Innovants pour glisser vers celle des Répétants.
On a donc un schéma identique. Ce serait l'apparition de l'agriculture et l'apparition d'un surproduit social (cf Marx et Ernest Mandel) qui aurait été la cause de l'apparition de la strate des Parasites (les classes premières classes spoliatrices). Et c'est cette strate Parasite qui, dans sa constitution qui aurait fait glissé les Innovants dans une nouvelle strate, la strate des Répétants.
Cette strate des travailleurs Répétants serait donc une création de la strate barbare (en contre productive historiquement) des Parasites.
Ce schéma se reproduirait donc génération après génération.
Le fait que les adultes cassent les jeunes (Innovants) pour en faire des Répétants est donc un phénomène historique. Un mécanisme anti-civilisationnel.
La victoire prochaine de la strate des Innovants est donc bel et bien un phénomène de REVOLISATION.
Cela aura beaucoup de conséquences conceptuelles.


COMPLEMENTS Wikipédia

Le Paléolithique inférieur est la première période de la Préhistoire, marquée par l'apparition de l'Homme en Afrique. Selon les points de vue et les critères retenus, elle débute entre 3 et 2,5 millions d'années avant le présent (ou 2,5 Ma BP). Elle se termine il y a environ 300 000 ans, lorsque des changements au niveau de l'outillage et de l'évolution humaine annoncent le début du Paléolithique moyen. Les industries lithiques associées au Paléolithique inférieur sont l'Oldowayen et l'Acheuléen. Dans le cas de l'Europe, le Chelléen et l'Abbevillien sont des subdivisions du Paléolithique inférieur qui ont tendance à tomber en désuétude.
Certains auteurs, minoritaires, distinguent un Très Ancien Paléolithique ou Paléolithique archaïque correspondant au début de cette période.

Le Paléolithique inférieur en Afrique

Les principales découvertes concernant les débuts de l’aventure humaine ont pour cadre le continent africain, et tout particulièrement l’Afrique orientale et australe. C’est de ces régions que proviennent les plus anciens fossiles attribués à la famille des Hominidés : parmi ces ancêtres - ou proches parents - de l’Homme on trouve les Australopithèques (dont Australopithecus afarensis et la fameuse Lucy, puis Australopithecus africanus et Paranthropus robustus) et les premiers représentants du genre humain proprement dit (Homo rudolfensis puis Homo habilis, le premier à avoir une capacité crânienne de plus de 600 cm3).
C’est de là également que proviennent les plus anciens outils taillés connus à ce jour : ils ont été découverts en Éthiopie, à Kada Gona, dans des terrains datés d’environ 2,6 Ma BP. Si ces premiers outils sont généralement peu élaborés, des découvertes récentes effectuées dans le site de Lokalalei au Kenya (ouest du lac Turkana), ont montré que la taille de la pierre pouvait être assez organisée et révélait une certaine habileté technique dès 2,3 Ma BP.
Après une période durant laquelle ils sont rares, les sites à outils lithiques se multiplient à partir de 1,9 Ma BP. Les sites d’Olduvai en Tanzanie ou de Koobi Fora au Kenya ont livré de nombreux vestiges de cette industrie appelée Oldowayen. Les instruments de cette époque restent très simples et comportent essentiellement des éclats et des galets taillés.
À partir de 1,6 Ma BP, toujours en Afrique, on assiste à l’apparition de nouvelles espèces d’Hominidés fossiles et d’une nouvelle industrie lithique :
  • en effet, on trouve à cette époque, aux côtés des Paranthropus robustus, les Homo ergaster puis les Homo erectus ;
  • d’autre part, on voit apparaître de nouveaux outils, plus grands et plus élaborés, tels que les bifaces, les hachereaux ou les bolas, qui caractérisent l’Acheuléen. Les sites de cette époque sont extrêmement nombreux mais on peut retenir les noms d’Olduvai (Tanzanie), Olorgesailie, Kilombe, Isenya (Kenya), Melka Kunture, Gadeb (Éthiopie).

Le Paléolithique inférieur en Europe ( - 1 Ma - 300 000 ans)

Bien que l’un de ses prédécesseurs – qui reste à définir – ait pu s’aventurer hors d’Afrique comme en témoigne les découvertes réalisées à Dmanissi (Géorgie ; - 1,7 Ma ?), c’est l’Homo erectus qui va véritablement peupler progressivement le Proche-Orient (-1,4 Ma en Palestine), l’Asie (-1 Ma / - 800 000 ans en Chine et à Java, où il a été reconnu sous le nom de Pithécanthrope) et l’Europe (- 1 Ma). Les fossiles européens de Ceprano et d’Altamura (Italie), de Mauer (Allemagne), de Tautavel (France), de Atapuerca (Espagne) ou de Petralona (Grèce) peuvent être considérés comme des Homo heidelbergensis, des Homo erectus évolués comportant déjà certains traits propres à leurs descendants directs, les Hommes de Néandertal.
Les premiers ensembles lithiques clairement identifiés en Europe comportent essentiellement des éclats et des galets ou blocs taillés, parfois associés à quelques bifaces et quelques éclats retouchés (transformés en outils plus spécialisés par de petits enlèvements sur les bords). On peut mentionner notamment les sites de Monte Poggiolo, Isernia La Pineta, Venosa-Notarchirico (Italie), Atapuerca, Orce (Espagne), Soleilhac, Abbeville et Saint-Acheul (France), qui s’échelonnent entre 1 Ma et 500 000 ans BP. Ces industries sont progressivement remplacées, peut-être lors d’une deuxième vague de peuplement, par des industries acheuléennes à bifaces et hachereaux nettement plus nombreux : on en trouve la trace, entre 500 et 300 000 ans BP, dans les sites de Torre in Pietra, Castel di Guido, Fontana Ranuccio, Venosa (Italie), de Pinedo, Aridos, Torralba, Ambrona, Atapuerca (Espagne), de Terra Amata, Tautavel, Orgnac 3, Cagny (France), de Swanscombe, Hoxne (Angleterre), de Kärlich, Schöningen, Bilzingsleben (Allemagne).

Modes de vie au Paléolithique inférieur

Les indications concernant directement la vie quotidienne sont extrêmement rares pour ces périodes reculées, du fait de la mauvaise conservation générale des vestiges en matériaux périssables. Il est le plus souvent impossible de déterminer la fonction des vestiges lithiques eux-mêmes, faute d’une bonne conservation de leurs traces d’utilisation. De plus la répartition spatiale des objets découverts lors des fouilles archéologiques correspond rarement à leur disposition originelle et il est difficile de savoir comment s’organisait l’habitat.
Mais quelquefois des découvertes exceptionnelles permettent d’entrevoir des comportements complexes : ainsi la pratique de la chasse a pu être démontrée grâce à la mise au jour d’épieux en bois travaillés, notamment à Clacton-on-Sea (Angleterre) et Schöningen (Allemagne). Même si le charognage a pu jouer un rôle important, dès cette époque les espèces chassées sont très variées, leur taille pouvant aller de celle du lapin à celle du mammouth.
Une découverte majeure de cette fin du Paléolithique ancien est la domestication du feu: elle est sans doute à mettre à l’actif d’Homo erectus et elle est attestée à partir d’environ - 400 000 ans, notamment dans les sites de Terra Amata, Menez-Dregan (France), Bilzingsleben (Allemagne) ou Vértesszőlős (Hongrie).
====

HOMO HABILIS SUR WIKIPEDIA

Homo habilis (littéralement « homme habile ») est une espèce du genre Homo qui vivait il y a approximativement 2,5 à 1,8 million d’années en Afrique du nord, orientale et australe.
La diagnose de cette espèce fut faite par Louis Leakey, Phillip Tobias et John Napier en 19641, suite à la découverte en 1961 de fossiles en Tanzanie.

Sommaire


Homo habilis et la bipédie

L’Homo habilis maîtrisait parfaitement la bipédie permanente, même si celle-ci n'apparaît pas avec lui. Elle est déjà présente chez Australopithecus. En revanche, ses membres postérieurs courts n’en faisaient pas un aussi grand marcheur que l’Homo ergaster, apparu ultérieurement. Son aspect restait très archaïque.
L’espèce présentait un fort dimorphisme sexuel, les femelles étant beaucoup plus petites que les mâles.

Homo habilis, inventeur de l'outil ?


Galet aménagé oldowayen, - 1,7 million d'années - Melka Kunture, Éthiopie
Homo habilis est contemporain des plus anciennes industries de pierre taillée, nommées oldowayennes. Celles-ci comportent des objets simples taillés généralement sur une seule face pour confectionner un outil (galet aménagé) ou pour obtenir des éclats tranchants.
Ces outils devaient lui permettre de découper des morceaux de viande ou de casser des os. Mais Homo habilis a coexisté avec certaines formes robustes d'Australopithèques, les Paranthropes. Certains scientifiques envisagent que ceux-ci étaient également capables de fabriquer des outils de pierre taillée.

Une capacité crânienne très développée

L’Homo habilis a une capacité crânienne comprise entre 550 et 800 cm3. Il mesure environ 1,20 à 1,50 m et pèse de 30 à 40 kg. L'étude de sa denture montre des canines réduites et des incisives développées ce qui démontre que l’Homo habilis était omnivore, il est probable qu'il ait été charognard et non chasseur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire