vendredi 7 juin 2013

James Dindoyal, Imad Bouhoud, Clément Méric : tous assassinés par des lieutenants de Serge Ayoub ! Révolution anticapitaliste ! (Un article par Yanick Toutain sur Mediapart-blogs)

(source: Mediapart-blogs.) La bourgeoisie esclavagiste a des assassins officiels. Certains ont un uniforme.

LES ASSASSINS LICORNE PROTÉGÉS
PAR UN "GLADIO" SECRET EN FRANCE

Pour maintenir la Côte d'Ivoire dans la zone esclavagiste, dans les TOA, les Territoires Occupés d'Afrique, ils faut des meurtriers, des assassins, des psychopathes. Il faut que des Français et des troupes supplétives assassinent les gêneurs. Et il faut un réseau de protection de la prétendue "réputation" de ces assassins".
Il existe donc des réseaux d'organisation et de protection du crime esclavagiste, du crime raciste, du crime colonialiste, du crime fasciste.
Comme les assassins LICORNE les snipers de l'Hôtel Ivoire, les assassins LICORNE coupeurs de route qu'on voit tranquillement tuer dans des vidéos YoutuBe et les meurtriers de Firmin Mahé libérés par des juges que nous jugerons pour complicité :  Eric BurgaudHenri Poncet, L'adjudant-chef Guy Raugel (reconnu coupable d'avoir volontairement donné la mort à Mahé en l'étouffant sous un sac poubelle, a été condamné à quatre ans de prison avec sursis.), Le brigadier-chef Johannès Schnier (a été condamné à un an d'emprisonnement avec sursis pour avoir facilité le crime en relevant Mahé allongé dans le blindé pour aider Raugel.... et il a eu selon la cour le temps de réfléchir car "cette assistance dans le meurtre de Firmin Mahé a duré plusieurs minutes".).... Celui qui conduisait le blindé, Lianrifou Ben Youssouf, "a toujours contesté avoir pu se rendre compte", estime la cour. Il portait un casque, il faisait nuit, le bruit règnait dans le véhicule. Lui est acquitté.(citations  Le Monde Nathalie Guibert 7/12/2012
"Eric Burgaud a clairement admis que l'ordre de rouler doucement signifiait que Firmin Mahé n'arrive pas vivant à Man. Il a indiqué à l'audience vouloir assumer avec dignité cet ordre (...) qui constitue bien l'ordre d'exécuter M.Mahé",

L'ASSASSIN ONUCI BOURRY PROTEGE
PAR UN AUTRE RESEAU "GLADIO" SECRET

Certains de ces assassin ont un uniforme comme l'assassin Jean-Marie Bourry de l'ONUCI - une ONUCI complice du meurtre de 10 policiers ivoiriens le 16 décembre 2010 et coupable du charnier dont les images circulent sur Internet : des Casque Bleus balançant le corps des victimes de leurs complices. En vrac pour effacer les preuves.
Cet assassin-là est protégé par Ban-ki-Moon et toute l'ONU (l'ONU laisse ce monsieur annoncer des fausses statistiques de fréquentation de son site pour justifier une plainte en atteinte à la vie privée..... destinée à le blanchir de ses crimes de 2010-2011), le juge Janas du TGI d'Angoulême, le juge Bougon de la Cour d'Appel de Bordeaux, le procureur Francis Nachbar (celui qui tabasse en garde-à-vue et qui est lui-même protégé par Christiane Taubira), l'OPJ Gosselin qui prétendait connaitre le droit mieux que le Conseil Constitutionnel et jeter aux ordures le statut de témoin assisté, le cabinet d'huissier Françoise BAUCHE-NISSEN, Dorine LOUVEAU, Alain RUYTERS qui fabrique des faux, et rédige des faux témoignages sur la base de la prétendue découverte de ces faux. Il faut ajouter à cette liste l'avocate de Julie Amadis- Michèle Bauer -qui s'acharne maintenant à fabriquer, elle-aussi, des faux pour enfoncer sa cliente. ("Personne n'est dupe" argumente-t-elle pour justifier son droit de fabriquer des fausses déclarations !..... en gardant l'argent de sa cliente et ...... sans lui rendre le dossier.....)
L'assassin en uniforme Bourry, chef de la police ONUCI est protégé par une MAFIA FASCISTE camouflée à l'intérieur de l'Etat français.

DES ASSASSINS OFFICIELS SANS UNIFORME

les NETTOYEURS qui tuent "pour la France"

La bourgeoisie esclavagiste a des assassins officiels sans uniforme. J'en connais un. Il s'appelle "nettoyeur". Et il craint d'être "nettoyé" s'il me parle trop. Nettoyé par ses anciens "camarades".
Celui-là faisait le trafic de drogue entre la Chine et le Vietnam. Il traversait la frontière nord pour aller en Chine chercher l'opium et la ramener en "Indochine". En obéissant aux ordres de ses chefs et du Président Coty - celui dont Jean Dujardin avait la photo.

IL M'AVAIT MEME TRACE L'ORGANIGRAMME
DE COMMANDEMENT VENU DE L'ELYSEE sur une feuille.

L'étape suivante du circuit était la mafia marseillaise - la collaboratrice de l'armée française.
Cet assassin officiel assassina sous l'uniforme de la Légion Etrangère, sous l'uniforme de l'OAS et, en Amérique du Sud, sous la tenue de "'United Fruits" pour le compte de la bourgeoisie esclavagiste américaine.

De OAS, il devint ensuite responsable du SAC.

LE "GLADIO" FASCISTE "anticapitaliste"......

larbin assassin de la bourgeoisie Bolloré


Mais la bourgeoisie a d'autres assassins. Ceux-là défendent offisieusement l'ordre esclavagiste qui enrichit le criminel esclavagiste Bolloré.
Comme Hitler défendait officieusement l'ordre capitaliste. En se prétendant ennemis du capitalisme.

A CHAQUE MEURTRE.......LES LIEUTENANTS DE SERGE AYOUB

Les lieutenants de Serge Ayoub sont spécialisés dans ces crimes.
On les retrouve régulièrement dans les assassinats fascistes commis depuis plus de 20 ans !
Mais, naturellement, les pourris des palais de justice, les pseudo-juges larbins de cette bourgeoisie ne voient rien. Ils ne se rendent pas compte de cette entreprise criminelle qui organise, à dates régulières, un crime symbolique.
Les juges sont occupés à me harceler, à harceler Julie Amadis, à harceler Edwy Plenel, à harceler les journalistes de Médiapart. Ils sont trop occupés à harceler ceux qui veulent dire la vérité. Ils n'ont pas le temps d'enquêter sur les assassins Bourry, sur les assassins Ouattara, Soro, dozos !!!
Ils n'ont pas le temps de voir les crimes commis par la Franceàfric !
Et utilisent des huissers véreux et fabriquants de fausses preuves pour harceler des innocents !

UN GLADIO FASCISTE AU SERVICE DE BOLLORE
ET DE LA BOURGEOISIE ESCLAVAGISTE RACISTE

Ces juges ne "voient pas" les crimes commis rituellement comme un coup de tonnerre politique.
A dates régulières !
Ils ne voient pas ces crimes commis sous la direction politique de la bourgeoisie fasciste.
C'est logique : ce Gladio fasciste et ces juges aveugles ONT LE MEME PATRON : Bolloré et la bourgeoisie esclavagiste !!!!

Des assassinats destinés à entretenir la mémoire de Adolf Hitler.

On va donc donner de la lecture à ces juges complices, à ces petits larbins de Bolloré.
On va leur donner de la lecture. Ils pourront lire ces articles dans les cellules que NOTRE révolution leur prépare , que NOTRE justice leur prépare.
Nous allons renverser Hollande et le capitalisme.
Ce sera notre réponse à l'assassinat de ce militant anarchiste libertaire. Venu de la CNT de Brest.
Notre réquisitoire contre les vrais organisateurs de ces crimes et contre les juges aveugles et complices de cette STRUCTURE FASCISTE CRIMINELLE sera construit avec ces documents

Un skinhead havrais interpellé pour une autre agression avoue que l'un de ses amis, en fuite, a poussé un jeune Maghrébin dans un bassin du port. Le député-maire communiste rappelle qu'il avait mis en garde contre l'activité des «apprentis nazillons».
DES skinheads sont à nouveau impliqués dans la noyade d'un jeune Français d'origine tunisienne. Cette fois-ci, c'est le port du Havre qui a été le théâtre de la haine criminelle des émules de l'organisation raciste de Jean-Marie Le Pen. Mais cette affaire n'a été connue que vendredi dernier, lorsque les services de police du Havre ont annoncé l'arrestation de l'un des deux skinheads soupçonnés d'avoir provoqué la noyade d'Imad Bouhoud, un jeune de dix-neuf ans, repêché sans vie dans le bassin Vauban du Havre, le 7 mai dernier.
Interpellé le 14 mai dernier, David Beaune, un skinhead havrais de vingt-trois ans, a mis, en effet, les policiers sur la piste d'un autre skinhead soupçonné d'avoir provoqué la noyade d'Imad Bouhoud. Arrêté pour une autre agression, David Beaune a déclaré aux policiers qu'au cours d'une altercation l'un de ses amis avait, le 18 avril dernier, poussé Imad Bouhoud dans un bassin du Havre. Selon les propos de David Beaune, le jeune Maghrébin aurait voulu leur dérober un pistolet à grenailles, provoquant ainsi une bagarre. Après ses déclarations, David Beaune a été mis en examen pour non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime, alors que son comparse est toujours en fuite.
Racistes.
et haineux
A noter que la victime était connue des services de police pour des faits de violences. Mais, pour l'heure, les enquêteurs et l'autorité judiciaire demeurent avares de détails avant d'avoir pu interpeller le deuxième skinhead. Ils hésitent à attribuer un caractère raciste aux faits, affirmant que la déposition de David Beaune aurait pu être influencée par les événements du 1er mai à Paris : des skinheads rémois ayant participé à une manifestation du Front national avaient alors provoqué la noyade d'un jeune Marocain, avant d'être interpellés quelques jours plus tard.
Cependant, les skinheads du Havre constituent un groupe d'une trentaine d'individus connus pour leur violence et leur délinquance. David Beaune a ainsi été interpellé à propos d'une action: une demi-douzaine d'entre eux ayant forcé un couple de jeunes Havrais à se déshabiller entièrement avant de lui dérober ses biens. En août 1994, le collectif havrais contre le racisme avait attiré l'attention sur leurs exactions après la mise en examen de trois d'entre eux pour voies de faits contre un Maghrébin. Depuis, d'autres agressions ont été enregistrées: en octobre 1994, un Antillais avait été sérieusement blessé en pleine nuit et, quelques jours plus tard, une bagarre générale avec des Africains avait fait un blessé.
Pour sa part, le député-maire communiste du Havre, Daniel Colliard, a appelé samedi ses administrés à «rester vigilants et fermes dans la condamnation de tout discours ou acte à caractère raciste et haineux». Il estime que «cette affaire met en question, une nouvelle fois, au vu de l'identité des personnes incriminées, le rôle joué par des skinheads, ces individus particulièrement dangereux, par le racisme, la haine et la violence qu'ils propagent». Daniel Colliard affirme que la municipalité qu'il conduit avait déjà attiré l'attention des autorités compétentes sur des exactions de skinheads au Havre qu'il a qualifié «d'apprentis nazillons».




PIERRE AGUDO

Par CASTETZ Natalie
Le Havre, correspondance
«C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Depuis le temps que les skins tabassent tout le monde, les mômes en avaient assez», résume un jeune du quartier, au lendemain des affrontements survenus dans la nuit de lundi à mardi sur les hauteurs du Havre (Seine-Maritime). Environ 150 jeunes de 16 à 20 ans se sont heurtés aux policiers, un bar a été saccagé, des voitures brûlées, et dix manifestants placés en garde à vue. Hier soir, neuf d'entre eux ont été relâchés. Le dixième comparaîtra aujourd'hui devant le tribunal pour jets de pierre. Cette vague de violence a éclaté après la découverte le dimanche 7 mai du cadavre d'Imad Bouhoud, français d'origine tunisienne âgé de 19 ans, dans le bassin Vauban, entre les quais déserts et les hangars désaffectés du port, et la mise en examen d'un skinhead.
Lundi soir, vers 20h30, une cinquantaine de jeunes de différentes nationalités se sont retrouvés dans une maison abandonnée, connue comme l'un des squatts des skinheads du Havre. La maison étant vide, ils sont allés au Bar des Témoins, familier des skins, en scandant: «Mort aux skins», «On veut des skins». Après avoir saccagé le bar, les manifestants se sont dirigés vers le quartier où habitait Imad. «Des mouvements spontanés», selon un habitant. «Une provocation bien organisée», selon un policier. L'enquête se poursuit et des analyses complémentaires à la première autopsie ont été demandées.
L'autopsie a révélé que la victime était morte par noyade. Chômeur, Imad Bouhoud vivait avec ses quatre frères et soeurs dans la tour d'un quartier HLM. Son corps n'a été identifié que le 13 mai. Le lendemain, un skinhead de 23 ans, David Beaune, interpellé pour vol et agression, rapportait aux policiers qu'une altercation à propos d'une arme, aurait opposé, le 19 avril, Imad à un autre skin qui l'aurait poussé à l'eau. David Beaune a été mis en examen et placé en détention provisoire pour non assistance à personne en danger. L'autre skin est toujours recherché .
Les faits ont été rendus publics samedi dernier, et l'Amicale des Tunisiens du Havre a appelé à une marche silencieuse «contre un crime raciste» pour aujourd'hui à 18h00 au centre-ville, avec le soutien du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
Entre-temps, la famille d'Imad, persuadée qu'il a été agressé et assommé avant d'être jeté à l'eau, a déposé plainte pour homicide volontaire avec constitution de partie civile.

Par ENSELME Philippe
Le Havre, correspondance
«Deux minutes d'attention, les gars! On descend tous ensemble. On manifeste en silence et on respecte le deuil de la famille Bouhoud. Pas de casse et pas de connerie!» Le mot d'ordre est martelé dès la montée dans les bus spécialement affrétés pour amener les jeunes des banlieues havraises au centre-ville. Le Havre vient de vivre deux nuits explosives, mais la grande manifestation d'hier se veut digne et silencieuse. Pour la mémoire d'Imad Bouhoud, ce jeune Français d'origine tunisienne dont le corps a été retrouvé le 7 mai dans les eaux du bassin Vauban, à deux pas de la gare. D'après les aveux de David Beaune, un skinhead havrais mis en examen et écroué pour «non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime», Imad aurait été poussé à l'eau dans la nuit du 18 avril par un autre skinhead, un certain Pascal, actuellement en fuite mais identifié et recherché par la police.
Zouina Bouhoud, la mère d'Imad, n'a cessé d'appeler au calme: «Je veux une marche silencieuse pour mon fils. Je demande à ses amis, à tous les gens qui l'ont connu ou qui manifestent ce soir de ne pas céder à la violence. La justice fera son travail.» Les jeunes du Bois de Bléville, le quartier ou habitait Imad, n'ont pas la même conviction. Ils dénoncent une justice à deux vitesses et ne comprennent pas pourquoi les investigations policières sont si lentes.
Lundi soir, la mise à sac d'un café suspecté d'être un lieu de rendez-vous des skins, l'embrasement de poubelles et de plusieurs véhicules constituaient un premier avertissement. Dix interpellations n'ont fait que renforcer leur rancoeur. Un des jeunes arrêtés lundi soir a été condamné à quatre mois de prison ferme pour jets de pierre. «Les skins, eux, flinguent des gens à Marseille, à Paris ou ici, on met un temps fou à les retrouver. Comment voulez-vous qu'on puisse se calmer?», déclarait un jeune.
Le conflit dépasse le problème du racisme. Fodé Sylla, président de SOS Racisme, présent aux côtés de la famille Bouhoud, le dit: «La police ne peut régler un tel problème social. Je vais interpeller Philippe Séguin pour qu'il mobilise des parlementaires sur le problème des mouvements d'extrême droite et leurs ramifications. Au-delà de cette affaire, c'est aussi une question d'intégration. La politique de la ville est en panne depuis deux ans. Nous allons solliciter Eric Raoult (ministre de l'Intégration, ndlr) pour qu'il aille se rendre compte de la situation sur le terrain.» A 18h30, plusieurs milliers de personnes ont entamé leur marche silencieuse vers le bassin Vauban. Daniel Collard, le maire communiste du Havre, a renouvelé son soutien à la famille. L'union locale CGT, l'Amicale des Tunisiens, la Ligue des droits de l'homme, le Mrap, SOS Racisme et de nombreuses associations avaient appelé à cette marche. Dans les docks où Imad trouva la mort, à côté du plot d'amarrage n$424, une plaque a été scellée: «Ici Imad fut assassiné le 18 mai 1995, victime du racisme.» Une gerbe à sa mémoire a été jetée dans les eaux du bassin, accompagnée un instant par les youyous de femmes tunisiennes. Une minute de silence a suivi.
Vers 20 heures, peu après la dispersion du cortège, une trentaine de manifestants voulant se rendre jusqu'à la permanence du Front national en ont été empêchés par les forces de l'ordre. Ils ont alors traversé la ville en brisant vitrines, Abribus et pare-brise à coups de pierre. Les CRS ont procédé à plusieurs interpellations.


Par TOURANCHEAU Patricia
La mort de James Dindoyal, un soir de beuverie au Havre, est une
«correction» infligée à un «boucaque», mélange de bougnoule et de macaque, qui n'avait pas à passer par là. La triste fin de ce Mauricien de 23 ans sur la plage «du bout du monde» a été élucidée huit années plus tard, après les révélations à la police de Michel H., un «jeunot» de la bande à l'époque.
Ce 18 juin 1990, des crânes rasés du Havre ­ la bande Blood and Honour ­ et des durs de Paris se retrouvent à trente devant l'église du quartier Sanvic, achètent des packs de bière et des bouteilles de rhum chez Champion, puis filent au bunker sur la falaise en face du fort de Sainte-Adresse. Circuit habituel. Le soir, les voilà «chauds», qui descendent sur la plage au bistrot la Bodega s'envoyer encore des «barons» de bière. Selon Michel, le chef Joël Giraud donne le signal du départ: «On bouge, pour aller casser du boucaque.» Il interdit aux deux mineurs, âgés de 15 ans, de sortir. Michel et «Cafard» restent. Les «autres, Kerhuel, Cédrose, Poisson, Mammouth et trois meufs suivent Giraud».
«Trempette». Du bar, Michel observe le manège des dix qui se dirigent vers la digue. «Trois garçons reviennent sur le parking pour prendre un sac dans le coffre de la voiture de Giraud», puis rejoignent le groupe. Au bout d'une demi-heure, tout le monde réintègre la Bodega, hilare. Giraud lance: «On s'est bien marrés, il a bien picolé, celui-là, avant de faire trempette.» Le «jeunot» du groupe a gardé ses doutes jusqu'au 10 avril 1997. Ce jour-là, Michel, qui a témoigné dans une autre affaire de crime raciste (1), dépose plainte au commissariat pour «menaces de mort» à cause de coups de fil. En gage de sa bonne foi, le «repenti» branche les policiers sur «l'histoire du Pakistanais». Dans les archives, les enquêteurs trouvent trace de la mort classée sans suite d'un étranger, James Dindoyal, né le 11 juillet 1966 à l'île Maurice, décédé le 3 juillet 1990 au Havre, de façon atroce. Un médecin de Sainte-Adresse avait trouvé devant sa porte un jeune homme qui «se tordait de douleur, de la bave sanguinolente aux lèvres». A l'hôpital Monod, James Dindoyal avait parlé d'une agression violente, d'une boisson bizarre avalée de force. Avant de plonger dans le coma. Et de succomber, seize jours plus tard, de ses brûlures à l'estomac. Selon l'autopsie, la mort a été causée par «l'ingestion d'un produit caustique» indéterminé.
Aiguillés par Michel sur la piste des boules à zéro, souvent désignés par des noms de guerre et éparpillés aux quatre coins de France ­ Paris, Bordeaux, Perpignan, Le Havre ­, les policiers ont mis une année à démasquer les skinheads meurtriers. Le 12 juin 1998, six suspects ont été mis en examen par le juge Christian Balayn, du Havre, pour l'homicide de James Dindoyal.
Empoisonnement. Régis Kerhuel, 33 ans, maître-chien, et Joël Giraud, 30 ans, qui crient à la «dénonciation calomnieuse», sont accusés d'«empoisonnement». Pascal Liberge, dit «Poisson», 31 ans, qui se prétend «absent ce soir-là», Cédric Haudebout, «Cédrose», 29 ans, Carmen Vicente, 31 ans, qui «n'a rien à voir avec ça», et Elodie Lagarde, 24 ans, sont soupçonnés de «complicité». Les quatre garçons ont été écroués, les deux filles placées sous contrôle judiciaire. Me Dominique Tricaud s'est constitué partie civile pour la famille de James Dindoyal, ainsi que SOS-Racisme.
Régis Kerhuel et Joël Giraud sont des lieutenants de Serge Ayoub (2), un inconditionnel de la batte de base-ball surnommé «Batskin», qui a monté les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) à Paris en 1987 et a soutenu en hooligan le club de foot du Paris-Saint-Germain. «Carmen de Normandie» fabrique alors un fanzine, Bird's Band, avec Elodie et Greg, le chanteur du groupe Viking. Son compagnon Giraud et Kerhuel, «partisans du White Power», traversent Le Havre «déguisés en grands chefs du Ku Klux Klan», tiennent des «réunions secrètes» pour monter un groupe KKK, «organisent les trajets sur Paris pour aller aux manifs du Front national, à la fête des Bleu-Blanc-Rouge ou au défilé à Jeanne d'Arc», et participent à des services d'ordre du FN au Havre et à Paris, «contre rémunération».
«Drôle de goût». Embrigadé par Kerhuel dans Blood and Honour, Cédrose a rapporté aux enquêteurs la scène du crime. «Assis sur la digue, on a vu passer un bien bronzé qui se promenait vers la mer, pas noir ni maghrébin, mais comme un Pakistanais. On l'a insulté, traité de sale boucaque: "Retourne dans ton pays. Il n'a rien dit. On lui a barré la route, on l'a entouré et bousculé. On le provoquait pour obtenir une réaction de sa part. Il voulait partir mais ne se défendait pas. On attendait qu'il se rebiffe pour le frapper. Les chefs ont décidé qu'on allait le forcer à boire. Il a vidé une bière sans rien dire. C'est la première fois qu'on faisait ça. On n'avait pas pour habitude d'user de la bière pour un boucaque. Comme il avait accepté une bière normale, Giraud et Kerhuel ont eu l'idée de lui en préparer une autre, ils se sont absentés quelques instants. Mort de trouille, le gars avait du mal à boire la deuxième bière, il faisait la grimace, il se plaignait qu'elle avait "un drôle de goût. Giraud et Kerhuel répondaient: "Mais non, c'est rien, elle doit être éventée. Soit tu la bois, soit on te tabasse. Finis ta bière, et on te laissera partir. Le mec l'a toute bue et a cherché à s'en aller. Le ton est monté, et on l'a balancé à l'eau par-dessus la rambarde. Il est remonté sur ses jambes vers la plage, trempé.» Aujourd'hui, Cédrose refuse de confirmer au juge ce long récit qu'il aurait livré «sous la pression de la police». Elodie Lagarde, elle, maintient ses aveux. Cheveux rasés sur le côté, petite queue-de-cheval, tatouée, elle est restée en retrait avec Cédrose et Carmen: «Notre rôle à tous les trois a été de servir en deuxième rideau à empêcher le gars de se barrer.» Pascal Liberge, alias Poisson, fut «l'un des gros bras qui maintenaient le gars», et Joël Giraud, «l'un des instigateurs de la correction» avec Régis Kerhuel, qui «a tendu la nouvelle canette de bière décapsulée au Black»: «Ils n'admettaient pas de personnes étrangères au groupe sur leur territoire, même simplement de passage. L'intrus était prié de s'en aller. Si, en plus, il était bronzé, il avait droit à une correction.» Sa copine Carmen Vicente prétend qu'elle est hors du coup. Mais, ex-femme de Joël Giraud, chef de la bande du Havre avec Régis Kerhuel, elle a raconté toutes leurs sales histoires.
Chat égorgé. Kerhuel et Giraud raffolent d'un «petit cocktail à base d'eau chaude, d'absinthe et d'alcool à 90°». Carmen, buveuse de whisky, a goûté à leur mixture et a souffert de brûlures d'estomac. Elle dépeint ses amis en tortionnaires. Giraud l'a souvent frappée les soirs de soûlerie, «cocards, bleus et autres», et lui a «cassé la jambe, d'un coup de pied au tibia». Kerhuel, lui, «aimait faire souffrir les animaux». Un jour, il a mis «son rat blanc dans une bouteille d'eau-de-vie pour le tuer». Un autre, il a «égorgé un chat en forêt de Montgeon pour manger son coeur, une sorte de messe noire». James Dindoyal, le pauvre «boucaque» échoué sur la plage «du bout du monde», a avalé leur breuvage mortel, un mélange de bière et de soude, ou d'acide, ou peut-être d'eau de Javel.
(1) Le meurtre d'Imad Bouhoud, noyé dans le port du Havre le 18 avril 1995 par David Beaune et Michaël Goncalves, deux skinheads du Havre.
(2) Serge Ayoub, Régis Kerhuel et Joël Giraud ont été condamnés ensemble pour l'agression de Karim Diallo à Paris en 1990 sous l'oeil des caméras de la 5.
SERGE AYOUB-ROBERT MENARD
MEME BOURGEOISIE ESCLAVAGISTE
MEME PATRON MEME COMBAT
Un article de l'opération Poulpe résume bien les passerelles qui existent entre les MILICES FASCISTES LEGALES et les MILICES FASCISTES en MARGE. La comparaison avec les SA est excellente : les barbares qui payent 50 euros par mois sont les mêmes que les suppots de Hitler.
La France c'est HITLER EN AFRIQUE. Et Bolloré y possède ses camps de travail.


jeudi 6 juin 2013L'extrême-droite tue. Elle parle aussi.

Le 18 juin 1990, James Dindoyal était assassiné par plusieurs membres des JNR, le groupe de Serge Ayoub, à qui TF1 ce matin, donne du monsieur.

Un de ses assassins, Regis Kerhuel, faisait occasionnellement le SO du FN contre rénumération.

Le 18 avril 1995, Imad Bouhoud était noyé par d'autres boneheads, dont David Beaune qui collait souvent des affiches du FN au Havre.

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram était jeté dans la Seine , pendant le défilé du FN.

Ensuite, pendant des années, alors que le FN poursuivait son ascension, le discours a consisté à dire que les néo-nazis avaient disparu, que l'extrême-droite avait muté.

Serge Ayoub est revenu en France, on l'a vu dans les défilés FN, il a tranquillement ouvert un Local en plein Paris, au départ en partenariat avec Alain Soral. C'est lui qui a accueilli les premières grosses réunions de Riposte Laïque, assuré leur service d'ordre pendant certaines manifestations. En 2010-2011, les commentateurs assidus de Fdesouche organisaient souvent des réunions de rencontre dans ce même local.

Aujourd'hui, de nouveau, la terreur fasciste a frappé.Clément Méric a été battu à mort.  L'Etat se résoudra à dissoudre quelques groupes, à faire quelques descentes qui permettront l'arrestation de quelques nervis, dont chacun s'accordera à dire, que tout de même, il serait exagéré de les amalgamer avec le FN. Comme avec l'ensemble des personnalités qui ont des raisons respectables d'être racistes, antisémites, homophobes, sexistes et qui naturellement n'auraient aucun lien avec quelques marginaux néo-nazis et assassins.


Le 15 mai dernier au local de Serge Ayoub, se tenait une conférence sur les « médias et la pensée unique ». Son intervenant principal était Robert Ménard, candidat à Béziers soutenu par le FN.

Les crânes rasés boneheads n'ont jamais été que le bras armé des notables respectés, de la chair à canon qu'on sacrifie en cas de « pépin », puisqu'on pourra les remplacer en pourrissant les cerveaux
avec de la haine exprimée en toute légalité.



Le 12 mai dernier, toute l'extrême-droite néo-nazie défilait à Paris. Un appel était lancé pour demander l'interdiction des défilés, il rappelait notamment les meurtres commis par la même mouvance dans les années 90. Les autorités municipales et gouvernementales avaient choisi de laisser ces défilés se tenir

1 commentaire:

  1. Un fait divers en 1990 avec Serge Ayoub dans la "coulisse".
    Un fait divers en 1995 avec Serge Ayoub dans la "coulisse".
    Un fait divers en 2013.... et l'assassin téléphone à qui ?
    A Serge Ayoub !!!
    Comme si ces TROIS "hasards"' de ces trois prétendus "faits divers" étaient plausibles....
    VOUS VOUS FOUTEZ DE NOUS !!!!
    En plus... le personnage ATTAQUE de façon abjecte Jean-Luc Mélenchon ... qui, dans la tête des malades néo-nazis doit sans doute donner secrètement des cours de militantisme anarchiste à Brest, à la CNT..... !!!

    James Dindoyal, Imad Bouhoud, Clément Méric : tous assassinés par des lieutenants de Serge Ayoub ! Révolution anticapitaliste ! (Un article par Yanick Toutain sur Mediapart-blogs) (source: Mediapart-blogs.)
    La bourgeoisie esclavagiste a des assassins officiels. Certains ont un uniforme.
    LES ASSASSINS LICORNE PROTÉGÉS
    PAR UN "GLADIO" SECRET EN FRANCE

    Par ailleurs, il est évident que ce sont les larbins socialofascistes de la bancocratie qui ont délibérément construit la polarisation médiatique avec leurs COMMERCE D'ENFANTS POUR TOUS...... leurs SBIRES ont littéralement écrabouillé les VOIX AU SEIN DE LA GAUCHE qui tentaient de s'opposer à la LOI CRIMINELLE de TAUBIRA !
    Pourquoi ?
    Mais pour laisser le MONOPOLE de l'OPPOSITION à cette loi abjecte aux homophobes fachoides !!!!
    J'ai été victime de ces CRACHATS SOCIALOFASCISTES et STALINOFASCISTES quand je m'opposait au CODE NOIR TAUBIRA..... Ces POURRIS DE LA CLIQUE HOLLANDE voulaient que les NEONAZIS deviennent les PORTE-PAROLES DE LA RESISTANCE à leur loi !!!
    Et voilà le résultat !!!
    CE SONT HOLLANDE ET VALLS QUI ONT CONSTRUIT DELIBEREMENT CETTE EXPOSITION MEDIATIQUE DES NEO-NAZIS !!

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