dimanche 13 octobre 2013

Algérie: La police de Bouteflika propose une arme et de participer à une provocation - après l'avoir tabassé - à Mohammed Bentacha activiste du Comité National de Défense des Droits de Chômeurs CNDDC

 Source Mediapart blog  La police de Bouteflika propose une provocation après l'avoir tabassé à Mohammed BENTACHA activiste du Comité des Chômeurs CNDDC
Mohamed BENTACHA  à qui on veut coller une affaire de recel
a été emmené le Lundi 30-09-2013 au sein du dit commissariat

Mohamed BENTACHA  à qui on veut coller une affaire de recel
a été emmené le Lundi 30-09-2013 au sein du dit commissariat
et a été tabassé (gifles, coups de poings, coup de genou)
par des agents qui sont censés protéger le citoyen.
Suite à cela la victime fût emmenée au sein d’un bureau
et s’est vu présenter par le commissaire un deal ignoble à savoir
accepter de prendre avec lui une arme (un PA) lors
d’une rencontre du Comité National de Défense des Droits de Chômeurs.
La police interviendra alors et la victime n’aura qu’a désigner
Mr Tahar BELABBES coordinateur du CNDDC quand on
lui demandera de qui vient cette arme.
En contrepartie Mr BENTACHA Mohamed pourra bénéficier
d’un logement et d’un travail ou d’une somme d’argent
Communiqué commun cf infra
Les discours de Hanoune ou de Ghoul appelant les jeunes
à ne pas sortir pour «contrecarrer toute tentative
de déstabilisation de l’Algérie» au nom
de «la sécurité et l’unité du pays» n’ont,
quant à eux, pas eu d’effet du tout.

(El Watan ce matin 15/3/2013
sur la manifestation du 14/3)
cité sur RevActu
Cette répression fasciste est un tournant néonazi pour lequel
le régime de Bouteflika prend modèle sur le régime Hollande.
On connait en France pour l'auteur de ces lignes la condamnation politique
à payer 31000 euros pour une mensongère atteinte à la vie privée,
on connait en France la fabrication de faux aveux
par des juges voyous de Cour d'Appel pour faire payer une innocente
n'ayant rien à voir avec un article.
On connait maintenant, en Algérie, l'incrimination de "terrorisme"
pour de simples caricature
s. avec incarcération à la clé !

Depuis le 24 septembre.
Les deux régimes néonazis s'effondreront
bientôt sous les coups des peuples en colère.
La révolution va faire le ménage.
Bientôt !
(conclusion infra)


  • aujourd’hui
  • Yacine Zaid Bis
    12:31
    Yacine Zaid Bis
    Merci mon cher ami, et désolé pour le retard, j'ai été en mission, voila ce que les chomeurs sont entrain d'endurer
Yacine Zaid - de mes amis Facebook - est un des leaders du mouvement des chômeurs algériens.

lundi 18 mars 2013 Algérie, grand rassemblement des chômeurs à Ouargla: Est-ce la 2° révolution algérienne qui commence ? Après le coup d'Etat de Boumédiène en 1965 et les 3 tentatives manquées depuis 20 ans, le CNDDC mobilise les jeunes ! (Blog Mediapart)


Cnddc Algerie
Cette mobilisation est attaquée de toute part. Aussi bien par le régime que par les forces formoises compradores. Louisa Hanoune, qui s'était illustrée en 2011 comme le soutien le plus efficace à Bouteflika vient de réitérer son exploit en dénonçant cette mobilisation de sans emplois comme une manipulation des impérialistes.
extrait demercredi 2 mars 2011 Révolution Tunisienne : Ni Béji Caïd Essebsi, ni élections, ni Constitution amendée, ni Constituante ! IL FAUT 300 000 délégués de base, il faut un gouvernement de délégués révocables !
.... En Algérie, pendant ce temps, on voit Louisa Hanoune jouer son rôle de flanc gauche de l'esclavoisie mondiale.
Au lieu de crier "Bouteflika DEGAGE" .... elle "sollicite" le dictateur de la mafia militaire compradore.
Au lieu d'appeler à un gouvernement de délégués révocables, elle appelle à des comités populaires ...... mais comme moyen de consolider le système algérien.
"cette émission a été aussi le déclic pour l’instauration de comités populaires qu’elle prévoit de mettre en place avec d’autres organisations et partis afin de structurer les doléances des Algériens. Selon elle, 100 comités seraient déjà mis en œuvre."

Elle pousse le bouchon très loin dans la compromission !
Elle a sollicité M. Bouteflika pour des reformes politiques et économiques, dont le minimum est une révision de la loi électorale et la convocation d’élections législatives anticipées, préalablement à la mise en place d’une assemblée constituante devant mettre fin au système du parti unique. La secrétaire
générale du PT estime que «des réformes du système sont nécessaires pour accompagner les changements en cours dans le monde».
Pire encor, elle ose prendre clairement la défense de l'assassin Bouteflika :
Son argument ? «Je n’ai pas entendu les citoyens dans la rue dire qu’on veut changer de Président», a-t-elle affirmé. Cette trahison formoise des intérêts du peuple pauvre d'Algérie sonne bon la corruption. Pour que le lecteur puisse juger, voici le texte intégral de l'article de La Tribune
Louisa Hanoune appelle le Président à envoyer une aide humanitaire à la Libye
Par Amar Rafa

Le Parti des travailleurs (PT) a décidé de réactualiser la lettre à adresser au président de la République, et ce faisant, de relancer la campagne de collecte du million de signatures portant les revendications sociopolitiques de cette formation politique. Lors d’une conférence de presse après la session du bureau politique du parti, Louisa Hanoune a réitéré les revendications du PT pour, dit-elle, accompagner les changements dans le monde arabe et dont «l’Algérie n’est pas à l’abri». Elle a sollicité M. Bouteflika pour des reformes politiques et économiques, dont le minimum est une révision de la loi électorale et la convocation d’élections législatives anticipées, préalablement à la mise en place d’une assemblée constituante devant mettre fin au système du parti unique. La secrétaire
générale du PT estime que «des réformes du système sont nécessaires pour accompagner les changements en cours dans le monde». Son argument ? «Je n’ai pas entendu les citoyens dans la rue dire qu’on veut changer de Président», a-t-elle affirmé.

EN 2013, LES CHÔMEURS ENTRENT EN LUTTE,
LOUISA HANOUNE LES ACCUSE DE "DESTABILISATION DE L'ALGERIE"
extait de lundi 18 mars 2013 Algérie, grand rassemblement des chômeurs à Ouargla: Est-ce la 2° révolution algérienne qui commence ? Après le coup d'Etat de Boumédiène en 1965 et les 3 tentatives manquées depuis 20 ans, le CNDDC mobilise les jeunes ! (Blog Mediapart)
Deux ans plus tard, la voici qui recommence ! Elle poignarde dans le dos la mobilisation du CNDDC
Mais, comme le relève El Watan de ce matin, les jeunes chômeurs du Sud qui manifestaient hier, ont été moins influencés que les jumeaux algériens de ceux du printemps tunisien de 2011.
Les discours de Hanoune ou de Ghoul appelant les jeunes à ne pas sortir pour «contrecarrer toute tentative de déstabilisation de l’Algérie» au nom de «la sécurité et l’unité du pays» n’ont, quant à eux, pas eu d’effet du tout.
En février 2011, on avait vu les militants répondre à l'appel du RCD se faire matraquer par des sauvages dans les rues de Alger.... et pendant ce temps, la leader du prétendu Parti des Travailleurs (PT) être occupée à cirer les chaussures Bouteflika !
Ce qui est nouveau, ce n'est donc pas les efforts de sabotage de la formoisie compradore collabo, c'est le fait que cette classe sociale et ses appareils politiques n'ont plus de prise sur une nouvelle génération.
Après les tentatives des années 90, après le printemps berbère, après la tentative de 2011, c'est donc la 3° amorce de II° révolution algérienne. Une 2° révolution algérienne dont la fonction première est de casser la contre-révolution de Boumédiène.
El Watan nous donne le fil des événènements
Ce jeudi, ils ont rejoint la grande manifestation organisée à Ouargla à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs sur la symbolique place de l’ALN, rebaptisée «place Tahrir». L’objectif du million de manifestants n’a pas été atteint, mais ils étaient tout de même quelques milliers. Une réussite compte tenu de toutes les tentatives menées par le pouvoir depuis le début de la semaine pour faire imploser le mouvement. La condamnation des chômeurs en début de semaine à de la prison ferme, par le tribunal de Laghouat, n’a pas eu l’effet de dissuasion escompté. Les discours de Hanoune ou de Ghoul appelant les jeunes à ne pas sortir pour «contrecarrer toute tentative de déstabilisation de l’Algérie» au nom de «la sécurité et l’unité du pays» n’ont, quant à eux, pas eu d’effet du tout. (...)
La veille, dans un quartier populaire, entre chien et loup, cachés par des maisons basses et le sable soulevé par les bourrasques de vent, les militants se sont bien préparés autour de Tahar Belabbès. Leur charismatique leader au béret et aux yeux cernés n’a cédé ni à la pression, ni aux rumeurs le décrivant comme un «soulard», un «drogué» manipulé et acheté par des forces obscures. A 33 ans, il s’est imposé aujourd’hui comme un nouveau leader du Sud aux côtés de Yacine Zaïd, l’infatigable syndicaliste de Laghouat, ou de Abdelmalek Aibek, mi-Targui de Tamanrasset, mi-Ouargli, numéro 2 et tête pensante de la Coordination. Autour de Belabbès, il y avait Tayeb, un homme discret à l’œil malicieux. Les cheveux ont blanchi, le dos s’est courbé un peu, mais Tayeb Termoun, une des têtes du Mouvement des enfants du Sud pour la justice (MSJ), veut montrer qu’il est toujours là, même après une longue éclipse. «Le Mouvement des chômeurs du Sud est une continuité de notre lutte, lance-t-il avec un grand sourire. Le mot d’ordre du MSJ a toujours été la dignité, et c’est exactement le combat de ces jeunes d’aujourd’hui, explique un proche du mouvement. C’est une manière de dire que, dix ans après, les gens du Sud sont toujours confrontés aux mêmes problèmes.»
Né à El Bayadh en 2004, et après deux rencontres à Djelfa puis à Ouargla, le mouvement, composé de jeunes cadres et de militants politiques et associatifs, a payé cher la férocité de la répression menée contre son noyau dur : arrestations, torture, mises en détention sans procès durant des années, licenciements… La plupart ont carrément disparu, certains croupissent toujours en prison, d’autres ont réintégré leur travail et rasent les murs. Et puis, il y a ceux qui se sont radicalisés. En cassant ce mouvement qui se voulait pacifiste, le pouvoir a donné des arguments de radicalisation aux plus activistes qui ont choisi la dissidence, comme Mohamed Lamine Bencheneb, qui prendra la tête du Mouvement des enfants du Sud pour la justice islamique, et qui fut tué lors de l’attaque de Tiguentourine en janvier dernier. En faisant référence à l’attaque contre l’aéroport de Djanet et la tentative de rapt du wali d’Illizi, «le pire des scénarios s’est réalisé, car les groupes armés ont pu mobiliser la déception de certains cadres du MSJ, même si la plupart refusent la violence et préfèrent soutenir les initiatives comme celle des chômeurs», précise un de ses membres. Jamais, par exemple, la division entre le Nord et le Sud n’a figuré parmi les revendications du MSJ. Une fois seulement, lors de la réunion constitutive d’El Bayadh, Bencheneb a évoqué la question, et devant le refus catégorique de ses camarades, a dit : «Exigeons le maximum pour obtenir le minimum.»
(...)
Sur la place de l’ALN, le soleil de midi commence à réchauffer les manifestants, qui portent leur leader Tahar Belabbès comme le public porte une rockstar. Abdelmalek Aibek, enroulé dans un drapeau algérien, ne cache pas sa satisfaction. Il ne sait pas encore qu’à Laghouat, Tamanrasset, Hassi Bahbah (Djelfa), Metlili, Ghardaïa, El Menea, ils étaient aussi un millier. «Ce rassemblement est la plus grande preuve de l’adhésion à notre mouvement. Il est la meilleure réponse à tous les milieux officiels qui nous ont attaqués et ont voulu détruire cette dynamique.» Et que si, à Alger, le pouvoir a réussi à faire imploser les revendications politiques d’une société civile a la peine pour mobiliser autour de l’idée de «changement», il n’en ira pas de même pour les militants du Sud, bien assis sur des dizaines d’années de revendications socioéconomiques.
POUR LE REGIME FASCISTE COMPRADORE,
ÊTRE SOUTENU PAR LOUISA HANOUNE NE SUFFISAIT PAS !

IL FAUT AUSSI REPRIMER LES CHÔMEURS ET
MONTER DES PROVOCATIONS FASCISTES
Mais cela ne suffisait pas au régime.
Il fallait passer à la vitesse supérieure.
Monter une provocation digne des pires régimes hitlériens est le symptôme le plus net des égouts où vivent Bouteflika et sa clique !
Tendre un pistolet à un activiste en échange d'une récompense ! Tel est le stade où le régime allié de François Hollande est arrivé !

 URGENT » COMMUNIQUE CONJOINT LADDH LAGHOUAT ORAN. Intimidation des chômeurs

COMMUNIQUE CONJOINT. Laghouat le 13/10/2013
bentecha-cnddcLe représentant du bureau de Laghouat de la LADDH Mr Yacine ZAID et celui du bureau d’Oran Mr Kaddour CHOUICHA se sont déplacés à Ouargla le 09-10-2013 pour rencontrer Monsieur BENTACHA Mohammed, chômeur de son état et membre du Comité National de Défense des Droits des Chômeurs qui a porté à leur connaissance de graves évènements qui se sont déroulés dans les locaux d’un commissariat de la ville.
En effet Monsieur BENTACHA Mohamed à qui on veut coller une affaire de recel a été emmené le Lundi 30-09-2013 au sein du dit commissariat et a été tabassé (gifles, coups de poings, coup de genou) par des agents qui sont censés protéger le citoyen.
Suite à cela la victime fût emmenée au sein d’un bureau et s’est vu présenter par le commissaire un deal ignoble à savoir accepter de prendre avec lui une arme (un PA) lors d’une rencontre du Comité National de Défense des Droits de Chômeurs. La police interviendra alors et la victime n’aura qu’a désigner Mr Tahar BELABBES coordinateur du CNDDC quand on lui demandera de qui vient cette arme. En contrepartie Mr BENTACHA Mohamed pourra bénéficier d’un logement et d’un travail ou d’une somme d’argent qui pourra lui permettre d’échapper à la situation sociale dans laquelle il se trouve et qui l’a poussé à rejoindre le Comité National de Défense des Droits des Chômeurs. La victime ne se résoudra à raconter ce qui lui est arrivé à ses amis du CNDDC que quelques jours plus tard tellement elle avait peur.
Ainsi il est clair que des représentants des services de police tentent de créer les conditions d’une criminalisation du Coordonnateur de la CNDDC et automatiquement de tout le mouvement pour pouvoir faire accepter sinon appeler à la répression et espérer ainsi contrecarrer l’élargissement de ce mouvement pacifique.
La délégation de la LADDH présente à Ouargla dénonce ce comportement scandaleux et demande que la justice punisse le coupable de tels agissements. Elle fait porter la responsabilité de toute atteinte à l’intégrité physique et morale de Messieurs BENTACHA Mohamed et BELABBES Tahar à ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette diabolique machination.
P/Le Bureau de Laghouat : Yacine ZAID
P/ Le Bureau d’Oran : Kaddour CHOUICHA
Cette répression fasciste est un tournant néonazi pour lequel le régime de Bouteflika prend modèle sur le régime Hollande. On connait en France pour l'auteur de ces lignes la condamnation politique à payer 31000 euros pour une mensongère atteinte à la vie privée, on connait en France la fabrication de faux aveux par juges voyous de Cour d'Appel pour faire payer une innocente n'ayant rien à voir avec un article. On connait maintenant, en Algérie, l'incrimination de "terrorisme" pour de simples caricatures. avec incarcération à la clé ! Depuis le 24 septembre.
Les deux régimes néonazis s'effondreront bientôt sous les coups des peuples en colère.
La révolution va faire le ménage.
Bientôt !

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