mercredi 30 octobre 2013

C'est Mitterrand et le PS qui ont financé le Front National ! Plus de 5 millions de francs en 1983 !


"le conseiller du président, François de Grossouvre (...) dit :
 « De toute façon, ce n'est pas perdu pour tout le monde,
 la commission, on va la filer à Le Pen.
 On va financer le Front national. »
Et il raconte tranquillement ce qu'ont imaginé
 les socialistes pour lancer Jean-Marie Le Pen. »"

En Tunisie, le parti socialofasciste de Ben Ali, le RCD assumait publiquement et en même temps les tâches du PS et celles du Front National.
Rabatteur de la formoisie arriviste et outil fasciste.
En France, il y avait deux vitrines différentes. En tout cas à l'intérieur des frontières de la France (Le PS en Afrique a toujours été un parti socialofasciste soutien des dictatures franceàfric et organisateur du crime esclavagiste des salaires à 1/20° du SMIC.)
Mais  ces deux vitrines - PS et FN - François Mitterrand les gérait en même temps.

MITTERRAND VERITABLE CHEF DES DEUX 
AGENCES FASCISTES PS-FN en France

Mitterrand  utilisait pour surveiller et protéger sa maîtresse Bernard Courcelle, chef du service d'ordre de Le Pen. (Dans Noir Silence François Xavier Verschave fit cette révélation)
Mitterrand imposa, en juin 1983, aux radio-télévisions de tendre le micro à Le Pen.
Mitterrand modifia la loi électorale pour permettre au Front National d'avoir des députés en 1986.
Pendant ce temps, il amusait la galerie avec son complice Julien Dray, lui-même marionnettiste de Harlem Désir et rabatteur de la jeunesse naïve et.... anti-fasciste
Ce qu'on ignorait encore - bien qu'on le soupçonnait - c'était le financement direct du Front National par le chef des socialofascistes.
Ce financement, on vient de commencer à entendre les premières preuves.
Il a fallu trente ans pour que les aveux de l'assassiné de l'Elysée - Grossouvre - parviennent au public.
"Le 7 avril 1994, peu avant 20 h, son garde du corps, un gendarme du GIGN, le retrouve mort, d'une balle dans la tête, dans son bureau du palais de l'Élysée, situé au premier étage de l'aile Ouest."
On peut comprendre que dans un milieu de criminel, l'omerta ait duré aussi longtemps.
C'est Didier Schuller qui témoigne dans "French Corruption", le livre récent des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

"C'ETAIT AU MOINS 5 MILLIONS DE FRANCS"

 "En 1983, à Beyrouth, Didier Schuller est le témoin d'une scène étonnante, lors d'un dîner organisé à l'ambassade de France. "Outre l'ambassadeur, un ami de Mitterrand, il y avait le patron de la DAEI, René Loubert, le conseiller du président, François de Grossouvre, et moi. Le dîner est très arrosé et Grossouvre, qui était en pleine forme, balance au milieu du repas qu'il vient de refourguer des chars Patton, du matériel réformé de l'Armée française, aux Phalanges libanaises. Et d'un seul coup, il dit : « De toute façon, ce n'est pas perdu pour tout le monde, la commission, on va la filer à Le Pen. On va financer le Front national. » Et il raconte tranquillement ce qu'ont imaginé les socialistes pour lancer Jean-Marie Le Pen. » Quelques mois plus tard, le leader d'extrême-droite va obtenir 10;95% des voix aux élections européennes, provoquant à travers l’Hexagone un choc dans l'opinion. « Je ne me rappelle pas du montant exact de la commission, mais c'était au moins 5 millions de francs. J'ignore s'il s'agissait d'une vente d'armes officielle ou pas." (extrait de "French Corruption" par Gérard Davet et Fabrice Lhomme.)
Il faut préciser ici que Grossouvre, celui que Mitterrand fera suicider en 1994 pour l'empêcher de dénoncer l'organisation du génocide par le chef socialofasciste, est l'ancien chef du réseau Gladio en France.
À la Libération, il sera établi qu'il était infiltré au SOL en tant qu'agent de l'ORA. Sous le nom de code de « Monsieur Leduc », il devient le chef du réseau stay-behind « Arc-en-ciel », installé par l'OTAN en France, dans le cadre de l'opération Gladio.
Ce réseau français est le jumeau du réseau qui organisa tous les attentats fascistes en Italie à la même époque. Les explosifs de la Piazza Fontana (Banque de l'Agriculture) provenait des stocks Gladio italien. Grossouvre n'est pas un agent de liaison vers l'extrême-droite. Il en est un membre. Le Gladio est un réseau fasciste ! :

Gladio (« Glaive » en italien) désigne le réseau italien des stay-behind, une structure créée dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour parer à une menace d'invasion soviétique. On désigne couramment par ce nom l'ensemble des armées secrètes européennes, dont l'existence a été révélée publiquement le 24 octobre 1990par le Premier ministre italien Giulio Andreotti.
Gladio a été mis en place sous l'égide de la CIA et du MI6, comme structure de l'OTAN répondant directement au SHAPE. Cette structure avait comme fonction de « rester derrière » en cas d'invasion soviétique, afin de mener une guerre de partisans. Dans cet objectif, des caches d'armes étaient disposées un peu partout.
Ces réseaux fonctionnaient le plus souvent sans que les gouvernements nationaux en aient connaissance1.
Pour plusieurs auteurs, Gladio est impliqué dans différentes actions violentes des années de plomb italiennes2,3, mais l'ampleur de son implication faisait encore en 2005 l'objet de débats. La nature secrète des activités de l'organisation, et le fait que les archives de l'OTAN ne sont pas accessibles aux chercheurs, font du réseau un sujet controversé.
L'idée selon laquelle, sous la direction de la CIA, Gladio aurait tenté d'influencer la politique italienne, est soutenue par des historiens4 et des journalistes5,6,7.
Il faut lire les propos de Grossouvre - ce qui suit - en intégrant ces données :
En tout cas, de Grossouvre était à Beyrouth pour ça, pour cette vente. Il venait rencontrer Amine Gemayel, qui était à la fois président de la république et patron des Phalanges. Ça m'avait profondément choqué. Je me suis engueulé avec Loubert à cause de ça. Quand j'ai vu le résultat des élections en juin 1984, j'étais à Paris, je suis monté dans le bureau de Loubert, et je lui ai dit ; « Eh bien, bravo les mecs ! Brillant ! » Et il m'a répondu en riant : « Ah ah ah ! Écoutez, on n'allait pas se faire prier. Vous la droite, vous nous avez fait chier pendant vingt-cinq ans en expliquant que si on votait pour nous, on votait pour les communistes, eh bien maintenant, on va vous renvoyer l'ascenseur. Amusez-vous avec le Front national aux élections. » » Convié à réagir à ces déclarations, Jean-Marie Le Pen n'a pas donné suite à nos sollicitations. René Loubert est décédé, tout comme l'ancien ambassadeur au Liban, Paul-Marc Henry. Charles Pasqua, de son côté, juge l'anecdote rapportée par Didier Schuller « tout à fait crédible ». « Il est probable que François Mitterrand (p. 98) ait donné financièrement un coup de main de FN. Avec les fonds secrets, c'était très facile. Mitterrand a incontestablement une grande responsabilité dans l'émergence du Front national. » « Ce qui est intéressant aussi, conclut Schuller, c'est que Grossouvre, avant de se « suicider », passait ses journées avec le journaliste Jean Montaldo, qui est loin de représenter l'extrême-gauche ! Grossouvre faisait le lien entre Mitterrand et l'extrême-droite. C'est grâce à ça que, selon moi, Mitterrand a tenu le coup et a pu rester quatorze ans au pouvoir. »
(extrait de "French Corruption" par Gérard Davet et Fabrice Lhomme.)
Les naïfs qui ne comprennent pas que Hollande et Valls continuent la politique de Sarkozy en prenant prétexte de ne pas faire grossir le Front national n'ont rien compris.
Les 5 principaux partis colonialistes sont 5 agences fascistes qui perpétuent l'esclavage à 50 euros par mois des Africains.
Si des juges voyous ont condamné l'auteur de ces lignes à payer 310000 euros pour un délit de presse politique (dénoncer le putsch contre le président Gbagbo) en atteinte à la vie privée d'un barbouze ONUCI c'est parce que le pouvoir FASCISTE HOLLANDE-VALLS leur a donné le feu vert !
Pour organiser le crime esclavagiste il faut maintenant importer en France le fascisme anti-africain. C'est à cela que servent les persécutions racistes contre les Roms.
Rien n'a changé !

LIRE AUSSI
WIKIPEDIA
Le 7 avril 1994, peu avant 20 h, son garde du corps, un gendarme du GIGN, le retrouve mort, d'une balle dans la tête, dans son bureau du palais de l'Élysée, situé au premier étage de l'aile Ouest.

La version de l'assassinat[modifier | modifier le code]

Le pamphlétaire Jean Montaldo, dans la presse, puis dans son livre Mitterrand et les 40 voleurs, et le capitaine Paul Barril tenteront d'accréditer l'idée d'un assassinat de François de Grossouvre.
Dans son livre Guerres secrètes à l'Élysée (qui lui valut d'être condamné le 27 mai 1997 par le tribunal correctionnel de Paris parce qu'il diffamait Gilles Ménage, ex-directeur adjoint de cabinet du président François Mitterrand, et Michel Charasse), Paul Barril suggère la thèse de l'assassinat.
Des éléments précis étayent cette version :
  • l'absence d'enquête sérieuse, notamment auprès des personnes présentes ce soir-là à l'Élysée ;
  • la disparition de la totalité de ses notes au Président de la République, de nombreuses autres archives et surtout du manuscrit de « souvenirs » que François de Grossouvre rédigeait ;
  • la luxation de l'épaule gauche de la victime, découverte lors de l'autopsie, qui pourrait être due au fait qu'il aurait été maintenu de force sur son fauteuil lors du « suicide » ;
  • le bruit de la détonation de l'arme qui n'a pas été entendu : il aurait pu être masqué pour éviter que le garde du corps, demeurant à proximité, n'intervienne trop vite ;
  • la dégradation continue des relations entre la victime et François Mitterrand rapportée par des familiers ;
  • des remarques de François de Grossouvre vers la fin de sa vie affirmant qu'il se sentait menacé : « ils vont me tuer... » ;
  • les suicides en série : Pierre Bérégovoy, le capitaine Pierre-Yves Guézou11.
Plusieurs des enfants de François de Grossouvre ayant commencé des recherches sur la mort de leur père, ont reçu des menaces anonymes et deux ont même été mis en garde directement par François Mitterrand qui les a, peu après la mort de leur père, en avril 1994, découragés d'entreprendre des « recherches inutiles ».
Les derniers mois de sa vie, François de Grossouvre invitait régulièrement des journalistes pour leur faire des confidences sur les dérives du pouvoir mitterrandien, et il rédigeait des mémoires. Selon Frédéric Laurent, Dominique Venner et François d'Orcival, après avoir quitté ses fonctions officielles en 1985, il continuait à être chargé par le président de la République française de missions de diplomatie parallèle dans des pays sensibles (Golfe, Maroc, Liban, deux Corée, Pakistan) et continuait aussi à être un personnage clé du système Stay-behind, et cela jusqu'à la fin de sa vie. Selon Jean Lacouture, Pierre Favier et Michel Martin-Roland, François de Grossouvre n'occupait plus aucune fonction, et n'avait d'ailleurs joué qu'un rôle marginal entre 1981 et 1985 alors que François de Grossouvre a joué un rôle important de coordination des services de renseignements et de missions de diplomatie secrètes confiées par François Mitterrand. François de Grossouvre était jusqu'à la fin de sa vie officiellement président du comité des chasses présidentielles où étaient régulièrement invités des chefs d'États, des diplomates, et des responsables gouvernementaux.
Un autre mobile évoqué un temps a été sa connaissance supposée des relations entre la France et de nombreux pays africains, particulièrement le Rwanda, en raison de la coïncidence de sa mort (le lendemain) avec l'attentat du 6 avril 1994 contre le président rwandais.
La journaliste Colette Braeckman, spécialiste des affaires africaines du journal Le Soirde Bruxelles (qui a soutenu que la France pourrait être mêlée à l'attentat), affirme que l'une des dernières paroles de Grossouvre aurait été « Les cons, ils n'ont pas fait ça ». Le rapport sur le génocide au RwandaAucun témoin ne doit survivre, réalisé conjointement par La Fédération internationale des droits de l'homme et Human Rights Watch (dont la branche africaine est qualifiée par Filip ReyntjensBernard Lugan etPierre Péan d'officine FPR), évoque dès 1998 dans sa version anglaise, le rôle de François de Grossouvre à deux reprises, et souligne cette coïncidence de dates. De mars 2004 à 2011 la version de l'enquête du juge Jean-Louis Bruguière, celle du journaliste Pierre Péan et celle de l'ancien lieutenant de la branche armée du FPR A. J. Ruzibiza concluaient que c'est le FPR qui aurait commandité cet assassinat. Depuis 2012, l'enquête approfondie par le juge Marc Trévidic, successeur du juge Bruguière, après notamment son déplacement à la tête d'une équipe d'enquêteurs au Rwanda et une enquête balistique, a remis en cause cette version française en désignant le camp militaire des Forces armées rwandaises, soutenues par la France, comme lieu de tir le plus probable. Des questions sur une implication française ont également été relancée à partir d'un faux certificat de "genre de mort" d'origine militaire de deux gendarmes français au Rwanda juste après l'attentat et d'une perquisition effectuée au domicile dePaul Barril dans le cadre de l'enquête française12.
Le journaliste Éric Reynaud, dans Suicide d'État à l'Élysée, la mort incroyable de François de Grossouvre (sorti le 12 mars 2009), est convaincu que François de Grossouvre a été assassiné.


Sur Mediapart

C'est Mitterrand et le PS qui ont financé le Front National ! Plus de 5 millions de francs en 1983 !

"le conseiller du président, François de Grossouvre (...) dit :  « De toute façon, ce n'est pas perdu pour tout le monde, la commission, on va la filer à Le Pen 

COMPLEMENTS POST SCRIPTUM (JUIN 2014)
Certains mettant en cause d'infimes détails du texte (un "de" malencontreux devant une des mentions du nom "Courcelle") pour noyer l'analyse globale, voici quelques sources supplémentaires
EXTRAIT DE
QUE FAIT LA FRANCE EN AFRIQUE ?
La Françafrique, ou la face cachée de la politique française en Afrique
Les renseignements généreux – mars 2008
En 1998, François-Xavier Verschave, alors président de l'association Survie
*
, publie
La Françafrique, le plus long scandale de la République. Cette enquête dévoile la
face cachée des relations franco-africaines : la confiscation des indépendances, le
pillage des matières premières, le soutien de dictatures, la complicité de génocide
au Rwanda. Cette analyse sera progressivement étayée par une dizaine d'ouvrages
dont Noir Silence (2000), L'envers de la dette (2001), Négrophobie (2005), etc.
Cette brochure s’adresse à celles et ceux qui n’ont jamais entendu parler de la
Françafrique, ou connaissent bien cette expression mais cherchent à synthétiser
leurs idées. L'exercice est périlleux : comment résumer plusieurs dizaines de
milliers de pages d'enquête ? Cet exposé est forcément caricatural et incomplet.
Mais nous espérons qu'il fournit des repères et l'envie d'en savoir davantage.

II De la Raison d'État à la Mafiafrique

"J'ai dû recevoir dans mon bureau quatre cents assassins et deux mille trafiquants de drogue. On ne peut pas ne pas se salir les mains avec l'Afrique."
Bruno Delaye, ex-responsable de la cellule africaine de l'Elysée, Le Figaro, 12/01/1998
Lorsqu'en 1974, le président Giscard d’Estaing limoge Jacques Foccart, le réseau pyramidal de ce dernier, privé de tête, semble voué à l’éclatement. 
L’effondrement du bloc soviétique et de l’apartheid vont également fragmenter les
enjeux politiques africains. Le réseau initial de Jacques Foccart, dont la stratégie
de Raison d’État était directement contrôlée par l’Élysée, va apparemment se
dissoudre en plusieurs réseaux développant leurs propres stratégies. La politique
africaine de la France semble désormais ne plus relever de décisions centralisées,
fussent-elles inavouables, mais être le résultat aléatoire d’un ''jeu de fléchettes''
autour d’enjeux alléchants : le détournement de l'aide publique au développement,
l'exploitation lucrative des matières premières, le financement parallèle de la vie
politique française, un “terrain de jeux”, de primes et de promotions pour les
militaires, le blanchiment d’argent, le trafic d’armes et de drogues.
La Françafrique se transforme en une nébuleuse d'acteurs économiques, politiques
et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et en lobbies, parmi
lesquels nous citerons :
Des réseaux politico-affairistes, dont le néogaullisme constitue la ''colonne
vertébrale''. Les plus puissants seront ceux de Charles Pasqua et de Jacques
Chirac. Ce dernier réussit en 1986 à s'accaparer une grande partie des réseaux
françafricains en nommant Jacques Foccart son conseiller personnel à
Matignon, profitant ainsi de son ''héritage'' et de ses conseils. Valéry Giscard
d’Estaing et François Mitterrand, dont le fils dirigea de 1986 à 1992 la cellule
africaine de l'Elysée, ont aussi développé leurs propres réseaux, articulés aux
précédents. D’autres personnalités politiques ont également cherché à cultiver
des réseaux françafricains, de moindre importance : Alain Madelin, Michel
Rocard, Michel Roussin après son émancipation du giron chiraquien, etc. Tous
ces réseaux se tissent avec une complicité entre la droite et la gauche de
l'échiquier politique. Réactivés généralement à l'approche des élections, ils
permettent -entre autres- le financement occulte de partis politiques.
* Jacques Foccart fut ensuite conseiller pour l'Afrique du président Georges Pompidou, puis conseiller personnel de
Jacques Chirac à Matignon (1986-1988), puis à l'Élysée de mai 1995 jusqu'à sa mort en 1997.
8 La cellule africaine de l'Elysée et le COS (Commandement des Opérations
Spéciales), deux structures directement reliées au président de la République
et agissant en dehors de tout contrôle démocratique.
Les principaux services secrets. La DGSE (contre-espionnage) est très
présente en Afrique, mais aussi la DRM (renseignement militaire), la DST
(surveillance du territoire), le SCTIP (coopération et renseignement policiers au
service des ministres de l’Intérieur), ou encore la DPSD (sécurité militaire), des
membres de celle-ci s'étant illustrés dans le trafic d'armes et le recrutement de
mercenaires. En France, le fonctionnement et le financement de ces services
restent opaques, sans contrôle démocratique.
Le lobby militaire. Le haut état-major français est majoritairement constitué
d’officiers ayant fait une carrière accélérée en Afrique. Pour ces derniers, il est
hors de question que l’armée française se détache d’une Afrique qui constitue
en quelque sorte leur identité, la source de nombreux privilèges.
Des multinationales aux stratégies de monopole : TotalFinaElf, Bouygues et
Suez (BTP, eau), Bolloré
*
 (transports), Rougier
**
 (bois), Pinault (distribution),
Castel (boissons), etc.
L’extrême droite et les mercenaires. Les passerelles sont nombreuses entre
des sociétés de mercenaires agissant en Afrique et le fameux ''Département
Protection Sécurité'' (DPS) du Front National. Notons le recours de plus en plus
fréquent aux sociétés de mercenaires, dotées d’armement lourd, dans les
“zones grises” de la planète – dont beaucoup en Afrique.
***
Un certain nombre d’excroissances de la franc-maçonnerie, notamment
la Grande Loge Nationale Française (GLNF). Située très à droite, c’est la seule
grande obédience française rattachée à la très puissante franc-maçonnerie
américaine. Presque tous les ''présidents'' agréés par la Françafrique y ont été
initiés (Bongo, Sassou N'Guesso, Biya, Déby, Compaoré...) ainsi qu’un panel de
plus en plus déterminant de personnalités françaises de la politique, la
finance, les industries sensibles (c'est-à-dire ?), l’armée, les services secrets, les
médias (TF1 en tête), la justice.
****
 Pour gérer autant d'actions illégales et
générer, faire circuler et répartir autant d'argent sale, il faut des réseaux
d'initiés, habitués au secret.
Ajoutons enfin des ONG de façade, des trafiquants en tout genre et bien sûr la
mafia transnationale : dans un contexte de concurrence exacerbée entre grandes
puissances, la criminalité financière et internationale (russe, israélienne, libanaise,
chinoise, américaine) convoite à son tour le continent africain, drainant un cortège
de marchands d'armes, intermédiaires, spéculateurs, trafiquants, blanchisseurs
d'argent, etc.
Ces réseaux s’entremêlent. Gage d’assistance mutuelle et d’omerta, des
''solidarités'' se sont tissées entre la classe politique, la hiérarchie militaire, les
Services, la justice, les médias, les groupes industriels, la haute finance, les
administrations. En témoigne le parcours de certains acteurs incontournables de la
Françafrique, tel Michel Roussin, ancien n°2 de la DGSE, proche de la GLNF,
directeur du cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris (et à ce titre mis en
cause dans la gigantesque razzia sur les marchés publics franciliens), ministre de
la Coopération en 1993, haut responsable du groupe français Bolloré (qui a, entre
autres, le monopole des transports en Afrique francophone), “Monsieur Afrique” du
MEDEF. Ou encore Jérôme Monod, ancien PDG de Suez-Lyonnaise des Eaux,
ancien secrétaire général du RPR, éminence grise de Jacques Chirac, expert à la
Banque Mondiale. Citons également Bernard Courcelle, ancien membre du groupe 11 (elf en allemand), groupe de mercenariat actif en Afrique, ancien responsable de la sécurité du groupe Luchaire (qui fournit des armes à l'Irak et l'Iran). De 1990 à 1993, il est chargé de la sécurité du musée d'Orsay (où Anne Pingeot, madame Mitterrand bis, est conservatrice), puis, en 1994, il devient directeur du DPS de Jean-Marie Le Pen, avant d'être brièvement directeur de la garde-présidentielle du président congolais (Congo-Brazzaville) Denis Sassou Nguesso, et, enfin, chargé de la sécurité des installation

UNE AUTRE SOURCE MENTIONNE ENCORE FX VERSCHAVE
Marchands d'armes: qui protège le réseau franco-croate?Les étranges liaisons de la milice parallèle du Front NationalPar Enrico Porsia
 Les rebelles tchétchènes du général Doudaïev ont été mis en contact avec le réseau des trafiquants d'armes de Monsieur et Cappiau à travers Bernard et Nicolas Courcelle. Le premier a une carrière impressionnante. Ancien parachutiste au 6e RPIM, il passe à la Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD), la structure qui remplace depuis 1981 la sécurité militaire française et qui est également en charge du signalement des trafics d'armes et des recrutements de mercenaires...En 1986, on retrouve Bernard Courcelle dans le privé. Il travaille pour la société Luchaire, qui devint célèbre pour avoir organisé, via des faux certificats de destination, des livraisons d'armes à l'Iran. En 1989, Bernard Courcelle a un nouvel emploi. Il travaille aux Musées nationaux. Tout naturellement il s'occupe de sécurité. C'est ainsi qu'il a pour mission de protéger la conservatrice du musée d'Orsay. Elle s'appelle Anne Pingeot, et c'est la mère de Mazarine, la fille de François Mitterrand. "Je m'occupais de préparer les visites, souvent impromptues, de François Mitterrand", ainsi Bernard Courcelle lui-même décrit-il son travail (François-Xavier Verschave, Noir silence, Les Arènes 2001, p. 300). C'était sans doute une tâche de confiance que la cellule élyséenne lui avait confiée. Quelques années plus tard, en 1994, Jean-Marie Le Pen, le chef du Front National décide d'innover en matière de service d'ordre. Il veut donner un nouveau souffle au Département Protection Sécurité (DPS), une véritable milice parallèle. Pour ce faire, il demande conseil à un ami. L'ex-commissaire Charles Pellegrini, un ancien de la cellule élyséenne, lui recommande un gaillard de talent. C'est ainsi que Bernard Courcelle se retrouve être le directeur national de la milice parallèle de Le Pen. De la surveillance des soutanes secrètes de l'Elysée à l'organisation des miliciens du Front National. Sans médiation. Une recommandation a suffi.Pendant ce temps, son frère Nicolas, un ancien légionnaire, fonde en 1987 sa propre société de sécurité, le groupe Onze. C'est à travers cette entreprise que les deux frères organisent en 1993 la visite du général tchétchène Doudaïev au salon du Bourget. Ils ont des excellents rapports. Bernard Courcelle utilise même des lignes téléphoniques du Front National pour recruter des mercenaires désireux d'aller barouder en Tchétchénie. La guérilla tchétchène a besoin d'armes? Aucun problème, les frères Courcelle la mettent en contact avec "James" Marty Cappiau, le collaborateur de Jacques Monsieur. Les Tchétchènes se sentent en confiance, ils envoient un million de dollars sur un compte suisse, contrôlé par Jacques Monsieur, via la société Joy Slovakia. En 1997, une enquête menée par Stéphane Ravion, journaliste de l'agence Capa, révèle que par l'intermédiaire de Bernard Courcelle les combattants tchétchènes ont acheté pour un million de dollars d'armes. Seulement voilà, ils n'ont jamais reçu la moindre cartouche... La seule chose que leur fournit l'équipe Courcelle est un téléphone satellitaire Geolink, qui devient le principal moyen de transmission du général Doudaïev en personne. Est-ce ainsi que les services russes arriveront à le localiser et à l'éliminer?

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