mardi 4 mars 2014

BDS ? Une imposture Franceàfric ? Afrique, 3 millions de morts par an ! Thomas Sankara cracherait sur Michel Warschawski, Stéphane Hessel et Christiane Taubira

Une rencontre (passionnante) avec un sympathique activiste - étrangement - vêtu de BDS et qui ignorait tout des saloperies de Hessel le cireur des chaussures pleines de sang de Compaoré, m'a permis de découvrir que cet article était tombé dans l'enfer de Géraldine Delacroix.
La question peut donc être posée : la campagne BDS n'aurait-elle pas comme principale fonction en France, de détourner les regards de la jeunesse des crimes de Bolloré ?

Afrique, 3 millions de morts par an ! Thomas Sankara cracherait sur Michel Warschawski, Stéphane Hessel et Christiane Taubira

Israca was Matzpen's magazine abroad
La sénilité réformiste - attristante - de l'ancien trotskyste membre de la 4° internationale - Michael Warschawski est attérante.
Sa bio de jeunesse en faisait un exemple d'antisionisme anti-impérialiste progressiste pour les nouveaux militants que nous étions en 1973.
Michel Warschawski (Mikado) (né en 1949 à Strasbourg) est un journaliste et un militant d'extrême gauche israélien se revendiquant comme pacifiste, co-fondateur et président duCentre d'information alternative de JérusalemAnti-sioniste, il souhaite le remplacement d'Israël comme État juif par un État binational1.
Fils du grand-rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin Max Warschawski, Michel Warschawski passe son enfance à Strasbourg. Son totem « Mikado » lui a été donné alors qu’il était scout chez les Éclaireurs israélites de France2. À 16 ans il décide de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère à l’Organisation socialiste en Israël connue par son organe mensuel Matzpen. En 1972 il crée la Ligue communiste révolutionnaire marxiste israélienne, suite à une scission dans Matzpen.
Le voilà qu'il veut nous faire pleurer sur un militant actif de la Franceàfric !
Le voilà qui réclame nos pleurs sur le principal soutien médiatique de l'assassin Compaoré !
Depuis sa jeunesse où il rejoint le Matzpen, la trajectoire de l'antisioniste Warschawski l'aura conduit du Matzpen jusqu'à la 4° Internationale dont il faut le principal leader dans la région :
(Wikipédia) Matzpen (מצפן , « la boussole » en hébreu) était l'organe mensuel de l’Organisation socialiste en Israël ((he) : הארגון הסוציאליסטי בשראל, Haargon Hasotzialisti Beisrael), un parti israélien d'extrême-gauche, révolutionnaire, internationalisteet antisioniste qui exista de 1962 à 1983. C'est sous le nom de Matzpen qu'on a pris l'habitude de désigner ce parti. Il se donnait pour but la transformation socialiste du Proche-Orient et considérait le sionisme comme une forme de colonialisme.
Il est né en 1962 sous le nom d'Organisation socialiste israélienne ((he) הארגון הסוציאליסטי הישראלי, Haargon Hasotzialisti Haisraeli) à partir d'un petit groupe d'exclus du Parti communiste israélien et de communistes oppositionnels proches du trotskisme. Il s'opposait à la fois au sionisme et au nationalisme arabe, prônant un état judéo-arabe s'opposant autant à un état juif qu'à un état palestinien. Ainsi, il se démarquait du Parti communiste israélien en considérant que la guerre de 1948 était une "épuration ethnique". Parmi ses fondateurs, on compte Oded PilavskyAkiva OrrMoshe Machover et Haim Hanegbi. En 1964, ils sont rejoints par un groupe venant de la branche d'Haïfa du PCI comprenant des militants arabes dont Jabra Nicola et Daoud Turki.
En 1967, ils sont les seuls à s'opposer à l'occupation des territoires palestiniens. le 8 juin alors que la Guerre des Six Joursvient de commencer depuis trois jours, les responsables du Matzpen signent une tribune commune avec les responsables duFront démocratique palestinien une tribune condamnant l'"agression israélienne".
Ce parti n'a toujours été qu'extrêmement minoritaire en Israël, ne regroupant que quelques dizaines de membres, juifs et arabes. Cependant, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, il était considéré comme une véritable menace pour le consensus social et politique national. La plupart des membres de Matzpen étaient des sabras et cela inquiétait. À cause de leur combat contre le sionisme, et par leurs contacts avec les militants de l'extrême gauche européenne et palestinienne, ils ont été l'objet de menaces, de diffamations et de rejet social. Ses militants arabes ont été les plus frappés par la répression.
DE LA QUATRIEME INTERNATIONALE A LA DISLOCATION
En 1970, une scission a lieu avec d'un côté les membres d'un groupe trotskiste (Alliance ouvrière - Avant Garde) mené entre autres par Sylvain Cypel et de l'autre Ma'avak (Lutte - Alliance communiste révolutionnaire) menée par Ilan Albert et Rami Livneh, d'orientation maoïste.
En 1972, il y a eu une autre scission de Matzpen en deux fractions : une fraction comprenant une large part de la direction et qui englobait une large gamme des socialistes révolutionnaires antisionistes et antistaliniens (anarchosyndicalistes, trotskistes etc.) et une fraction trotskiste appartenant de la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié. Les deux gardèrent le nomMatzpen pour leurs publications respectives. L'ancienne direction pris l'habitude de s'appeler Matzpen-Tel Aviv avant de se rebaptiser en 1977 Organisation socialiste en Israël ((he) : הארגון הסוציאליסטי בשראל, Haargon Hasocialitia Beisrael) soulignant ainsi mieux le caractère international de leur combat. L'autre groupe, appelé Matzpen-Jérusalem, pris rapidement le nom de Matzpen Marxiste pour changer de nom en 1975 et devenir la Ligue communiste révolutionnaire (section de la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié). Un des dirigeants de la fraction trotskiste était Michel Warschawski, qui a ensuite créé leCentre d'information alternative de Jérusalem.
Mais c'est dans la version en anglais de Wikipédia qu'on trouve des précisions sur les véritables débats qui opposaient ces militants. Et donc les pistes pour comprendre un jour quel avait été le statut de l'égalitarisme postmarxiste dans la région :
Divisions et débats (traduction améliorée YT à partir de celle fournie par Google translate)
En 1970, l'organisation a commencé à connaitre un processus de fragmentation idéologique et organisationnelle, avec quelques membres qui la quittent pour former de nouveaux groupes, tels que Avangard, avec une orientation trotskiste, dirigé par Menahem Carmi et Sylvain Cypel  [celui-ci est devenu correspondant du Monde aux USA NdYT], et Ma'avak (Alliance communiste révolutionnaire) , avec une orientation maoïste , dirigé par Ilan Albert et Rami Livneh. Une autre scission au sein de cette organisation a vu la création de l'Alliance communiste révolutionnaire - Front Rouge, dirigé par Udi Adiv et Dan Vered. Avangard a également connu une scission, qui a vu la formation de la Ligue spartakiste en 1974 et le groupe Nitzotz en 1977. [9]
Les débats théoriques qui ont conduit à la scission de Matzpen portaient sur la conceptualisation des relations entre la lutte des classes et le nationalisme dans le combat pour le socialisme. Avangard considérait Israël comme une société capitaliste normale dans laquelle la classe ouvrière était le principal agent révolutionnaire. Par conséquent, il avait comme objectif  la mobilisation de cette classe pour créer une république israélienne socialiste. Il considérait que Matzpen mettait l'accent sur le conflit israélo-palestinien nationale et sur les origines coloniales de la société israélienne comme une distraction de la lutte des classes. Ma'avak, en revanche, reprochait au Matzpen ne pas souligner assez le caractère colonial de la société israélienne. Il avait comme but de faciliter la lutte de libération nationale palestinienne comme une étape nécessaire vers le socialisme. En réponse à ces deux groupes, Matzpen avait ré-affirmé sa combinaison de soutien aux luttes nationales et sociales.
Une scission majeure au sein du groupe central du courant Matzpen a eu lieu en 1972, et les deux factions maintinrent la Matzpen en tant que nom de leurs journaux respectifs, une question qui a donné lieu à de profonds conflits entre eux. [10] La valeur évidente de l'étiquette «Matzpen ' comme un marqueur de gauche radicale la politique était la cause de cette décision. La plupart des dirigeants d'origine restés dans ce qui est devenu connu sous le nom Matzpen Tel Aviv, tandis que l'autre faction est devenu connu sous le nom Matzpen Jérusalem. C'est ce dernier groupe qui a fini par adopter le nom Matzpen marxiste, pour se distinguer de ses concurrents. En 1975, il a fini par changer  son nom et à prendre celui de Ligue Communiste Révolutionnaire, section de la IVe Internationale , tout en conservant le titre Matzpen marxiste pour sa revue régulière. Le groupe de Tel-Aviv a également changé son nom par la suite (en 1978) pour prendre celui de Organisation socialiste en Israël et a ensuite supprimé l'adjectif  "israélien" afin d'éviter toute association possible avec le sionisme. Les deux groupes ont conservé le but originel - double - du Matzpen : lutte de classe et lutte de libération nationale. Machover, Orr et Haim Hanegbi sont restés avec le groupe basé à Tel Aviv, tandis que le groupe basé à Jérusalem a eu comme leader Arieh Bober et Michel Warschawski (Mikado). Un mouvement de jeunesse connu sous le nom Hafarperet (mole) a été affilié à ce dernier groupe, et a été actif dans le milieu des années 1970, principalement à Haïfa.
S'il existait un paradis, nul doute que Thomas Sankara lui cracherait quelques mollards révolutionnaire sur la tête, au zombie réformiste qui a parasité de l'intérieur le corps révolutionnaire du trotskyste antisioniste Michel Warschawski qui nous avait servi de modèle.
Je n'ose même pas mentionner ma colère de le voir se vanter de connaitre des membres d'un gouvernement criminel pratiquant l'occupation militaire esclavagiste de l'Afrique !!!
Pour certains, vieillir, ce n'est vraiment pas beau !
TROIS MILLIONS DE MORTS PAR AN..... EN AFRIQUE, PARMI LES BEBES !
MAIS MICHEL WARSHAWSKI N'EN DIT PAS UN SEUL MOT !!!
Michel Warschawski en juillet 2005.
Au lieu de nous pleurer son envie d'aller vivre "de l'autre côté du mur", (confer une vidéo sur Youtube) que le réformiste aille donc vivre dans un village africain. Il découvrira une mortalité infantile quatre fois plus élevée que celle de la bande de Gaza.
Et sur une population totale bien plus grande.
Il découvrira que ses amis Hessel et Taubira sont les propagandiste et organisateur d'un génocide sanitaire qui fait trois millions de morts par an !!!
Mais de cela, le vieux réformiste n'en parle jamais.....
L'étudiant de Strasbourg cracherait aussi sur le vieillard réformiste sénile !
Et le désionisé de Jerusalem ex-juif serait frappé d'indignation à lire son texte !!
Une indignation marxiste-révolutionnaire. Et donc anti-impérialiste.

COMPLEMENT
Ce texte est une NON-réponse au texte de Michel Warschawski, une réaction indignée à ce qu'il ose écrire !
Honte à toi, Richard Prasquier (source originelle)
vendredi 1er mars 2013 par Michel Warschawski
Des gnomes qui s’agitent sur la dépouille d’un géant
Un Juste est mort – un des 36 justes qui, selon la tradition juive, vivent à chaque moment parmi nous – et dans certains sites qui osent se définir comme « juifs », on danse et on crache sur sa dépouille. A vomir, et, pour nous Juifs, à rougir de honte. Des gnomes, méchants et bêtes, s’attaquent au géant Stéphane Hessel. Parmi ces gnomes, l’ineffable Richard Prasquier, soit disant « représentant » des Juifs de France, mais en fait vice-ambassadeur d’Avigdor Lieberman à Paris.
Il y a trois mois, ce même Prasquier m’attaquait, dans un texte où se mélangeaient contre-vérités et propos calomnieux, à l’occasion de la remise du Prix des Droits de l’Homme de la République Française que je recevais au nom du Centre d’Information Alternative de Jérusalem, des mains de la Garde des Sceaux Christiane Taubira. Stéphane et Christiane Hessel me faisaient l’amitié et l’honneur d’être présents à cette cérémonie. Emis contre moi, ce texte pouvait encore être considéré comme de la mauvaise mais légitime polémique. Avec Stéphane Hessel c’est une toute autre chose : « Richard Prasquier, déchausse-toi et rince-toi la bouche avant de prononcer le nom de Stéphane Hessel, car c’est un Saint ». Stéphane – il me permettait cette familiarité, et j’étais fier qu’il me tutoie, même si moi je n’ai jamais réussi à le faire – me réprimanderait certainement pour avoir utilisé ce mot, mais, contrairement à Richard Prasquier, dont la culture juive est directement proportionnelle à son intégrité intellectuelle, il aurait tout de suite reconnu là une paraphrase du chapitre 3 du Livre de l’Exode.
Lors de la remise du Prix des Droits de l’Homme, j’ai dit, entre autre, à Madame Taubira que Stéphane Hessel était l’homme que j’aurais voulu être, celui que je considère depuis près d’un quart de siècle comme mon père spirituel. Lui, ainsi que Léopold Trepper de l’Orchestre Rouge et le grand révolutionnaire Marocain, Abraham Serfaty, que j’ai, tous les deux, eu le bonheur et l’honneur de connaître.
J’ai presque honte de mentionner dans un même texte ces grands hommes et le Président du Crif. Pourtant, cela s’impose : Prasquier et autres BHL, Ehoud Barak ou Shimon Peres salissent la mémoire juive par leurs crimes ou leurs apologies de ces crimes qui profanent une histoire dont nous devons être fiers. Une histoire faite de combats pour le droit et la justice, contre les discriminations et l’oppression, et fondée sur l’expérience des souffrances de notre peuple. 
« Plus jamais ca ! » avons-nous juré après la défaite de la barbarie nazie, et, sorti de Buchenwald, Stéphane Hessel s’attelle à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Universelle doit être notre approche des droits selon le principe de Shamay, ce grand sage du Talmud : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse ». Et c’est bien là que le bât les blesse, que Stéphane Hessel les gènait : conséquent avec ses engagements et son éthique exemplaire, il a refusé la morale à double standard : ce qui est vrai pour les Juifs, l’est aussi pour toutes les autres victimes de discrimination raciale ou ethniques, des Grands Lacs africains aux Roms de France, les victimes du colonialisme où qu’elles soient, les victimes d’un capitalisme porcin qui sacrifie des millions d’humains sur l’autel du profit. C’est là aussi les raisons de son engagement aux côtés des Palestiniens dans leur lutte contre l’occupation coloniale israélienne. 
Relisons ce petit-grand livre qu’est « Indignez-vous » qui est son testament aux générations nouvelles, et l’appel qui a suivi : « Révoltez-vous ». La vie de Stéphane Hessel est un appel à la révolte, inscrite dans les combats pour la liberté, de Bar Kochba et de Spinoza, et de ses contemporains, Léopold Trepper et Marek Edelman. « Pour notre liberté et pour la vôtre » disait la déclaration des combattants du Ghetto de Varsovie, à l’exact opposé de l’ethnocentrisme de Monsieur Prasquier. C’est dans cette histoire que nous inscrivons nos engagements, nous les indignés juifs, aux côtés de millions d’autres indignés qui ont fait de la vie et de la parole de Stéphane Hessel leur boussole.
La dépouille de Stéphane Hessel n’est pas encore en terre, comme il se doit dans notre tradition – mais en as-tu la moindre notion, Richard Prasquier ? - profite de ces quelques jours pour te recueillir et réfléchir sur la vie du défunt et du message qu’il nous a transmis. Pour t’aider un peu, je te propose de cogiter sur cette parole que ta déclaration en tant que Président du Crif a provoqué chez une française de culture musulmane, fille d’immigrés Algériens qui comme beaucoup de nos grand-parents fuyaient la misère de leur pays d’origine et cherchaient en France la liberté et l’égalité si solennellement inscrits sur les fronteaux des mairies : « C’est une grande indignité que nous donnent à voir la LDJ et le CRIF...Stéphane Hessel est décédé depuis quelques heures, que les uns sablent le champagne et les autres crachent déjà sur l’homme en nous promettant de cracher sur lui plus tard... » 
Cette indignité, montrée par la LDJ et le CRIF ne pourra jamais effacer une belle vie de luttes et de combats, de résistance pour nous tous, l’humanité. 
Cette indignité d’une poignée d’individus obsédés par leur patriotisme sioniste ne salira pas notre grande tristesse d’avoir perdu un guide, et notre chance de l’avoir vu partir à 95 ans comme il le souhaitait en nous laissant un héritage extraordinaire. 
A l’heure où c’est le pays dans son entier qui est endeuillé, cette indigne poignée se détache d’une France triste d’avoir perdu un de ses plus dignes fils, immigré, Juif Allemand, naturalisé. Ils se détachent indignement d’un moment qui nous rapproche tous…
Michel Warschawski


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