vendredi 7 mars 2014

Justice pourrie: Depuis 6 ans, Jean Lombard réclame justice pour son fils Jean-Eudes Lombard assassiné. Une omerta scandaleuse


Ce qui suit est copié collé de l'article de Jean Lombard. Cela fait des mois que je le vois tenter de briser le mur d'inhumanité des journalistes de Mediapart.
Tous les prétextes sont bons pour lui refuser une ENQUETE OBJECTIVE confirmant le contenu de tous ses articles.
JEAN-EUDES LOMBARD : LA FAMILLE DEMANDE LA REOUVERTURE DU DOSSIER POUR CRIME
 |  PAR JEAN63

Contexte familial

Jean LOMBARD est un père de 4 enfants, âgé de 58 ans au moment des faits, qui vit avec son épouse en Auvergne au sud de Clermont-Ferrand.

Le vendredi 26 septembre 2008 vers 16 h les gendarmes viennent à son domicile lui annoncer que le véhicule de son fils a été retrouvé garé sur le parking d’une écluse 25 kms au nord de Toulouse.
Ils repartent puis reviennent 1/4 heure plus tard lui annoncer que son corps a été retrouvé sur la voie ferrée proche de cet endroit.
Jean-Eudes était un jeune homme de 24 ans, ingénieur en océanographie spatiale chez Mercator Océan à Ramonville, en banlieue Sud de Toulouse depuis un an.
Il avait une vie sociale épanouie et pratiquait des sports comme la randonnée en montagne, le snowboard, le surf, le tennis, le tennis de table.
Il vivait seul dans un studio à Ramonville proche de son lieu de travail. Il rendait visite à ses parents et à des amis Auvergnats une fois par mois environ.
Ses parents l’avaient vu 2 semaines plus tôt. Il avait des relations proches avec son frère ainé et ses 2 soeurs . Rien dans son comportement, y compris dans le milieu professionnel, ne laissait penser à un profil suicidaire.
Il ne prenait aucun médicament, ne fumait pas et buvait peu d ’alcool lors rassemblements festifs.
Tout converge: son comportement en privé, au travail montrait un jeune épanoui et avec des projets. Il s’est séparé de sa compagne 2 ans plus tôt, et avait tourné la page depuis longtemps.
1.2 La version des journaux
À Saint-Rustice, près de Castelnau-d’Estrétefonds, le corps sans vie d’un jeune homme a été découvert sur la voie ferrée, hier, vers 12h15. Selon les premiers éléments de l’enquête des gendarmes de la brigade de recherches de Toulouse St-Michel, il s’agirait d’un suicide. La victime serait un homme âgé de 25 ans, domicilié à Ramonville où il travaillerait. L’alerte a été donnée par deux employés aux commandes d’un train d’équipement qui circulait entre Saint-Jory et Montbartier (Tarn-et-Garonne). Deux TGV ont été retenus à Montauban et Toulouse. Le trafic a repris vers 15 heures. »
1.3 La version officielle de la gendarmerie après 18 mois
Ce train, 3630, est parti de TOULOUSE le 26 septembre 2008 vers 11H30. Il est passé au passage à niveau de Saint Rustice vers 11 H45. Aucun train avant celui-ci n’a remarqué la présence d’un corps sur la voie. Ce n’est que le train suivant le 3630 qui a informé par radio être passé sur un corps qui était déjà écrasé sur la voie. Tout laisse donc bien penser que c’est ce train 3630 qui a bien roulé sur le corps de la victime.
Après les multiples investigations réalisées depuis 18 mois, aucun élément permettant de soupçonner l’intervention d’un tiers dans la mort de Jean Eudes LOMBARD n’a pu être relevé.
  1. Cependant, il semble que ce soit le train 3630 qui ait percuté la victime le 26 septembre 2008 vers 11H45.
  2. Etant donné la vitesse réduite du train, il n’est pas interdit de penser que Jean Eudes LOMBARD ait pu se jeter entre deux wagons du 3630. Le fait de se jeter entre deux wagons expliquerait alors la position des membres retrouvées sur la voie. Pieds regroupés et sectionnés côté ballast, corps roulé sous les autres wagons, tête broyée entre les roues et le rail.
  3. De même, ceci expliquerait que le conducteur du 3630 ne l’ai pas vu, tout comme aucun conducteur de train circulant avant lui. C’est pourquoi, seul le conducteur suivant a pu découvrir le corps et prévenir sa hiérarchie par radio.
  4. Rappelons enfin, que des expertises réalisées sur des tissus humains provenant du corps de Jean Eudes LOMBARD, prélevés par le médecin légiste, devant nous-même et placés sous scellés par nous mêmes, ont révélé que la victime avait ingéré du LEXOMIL et qu’elle n’était pas coutumière du fait.
Il n’est donc pas interdit de penser que Jean Eudes LOMBARD traversait, à ce moment, un passage psychologique difficile et qu’il ait pu mettre fin à ses jours.
2. Les raisons du doute de la famille
Aucun fait rapporté par ses proches ne permet d’affirmer que Jean Eudes avait des problèmes psychologiques: il était bien sa peau et avait des projets à court terme.
2.1 Témoins oculaires
  1. Une dame qui habite près de l’écluse et qui a vue directe sur le parking, a déclaré aux gendarmes avoir vula voiture de Jean Eudes se garer la veille le jeudi 25 septembre vers 18h30 – 19h avec certitude sur l’heure (son mari part en tournée de livraisons à 18h30 pétantes ) et un homme de 30-40 ans en descendre, il portait une veste et un pantalon gris (ce n’était pas la tenue de Jean-Eudes ce jour-là et sa seule veste était dans la penderie de son studio).
  2. Aucun conducteur de train ne l’a vu vivant sur la voie ferrée ni se jeter sous un train ,le corps a été découvert:
  • le lendemain à midi,
  • cadavre froid sans traces de sang,
  • aux jambes découpées au niveau des genoux, gisant au milieu de la voie ferrée Toulouse-Montauban.

2.2 Les anomalies de l'enquête
2.2.1 Recherches/audition
  1. Audition seulement des 2 derniers conducteurs de trains passés juste avant la découverte du corps qui vont confirmer l’absence de corps sur la voie et de personne marchant sur la voie ferrée juste avant midi.
  2. Aucune recherche ni audition des conducteurs des autres 140 trains passés sur les 2 voies et dans les 2 sens, entre 19h et midi (dont ces 40 trains le matin entre 7h et midi) durant ces 17 heures de zone d’ombre pas élucidées.
Les bulletins de service des conducteurs de trains: il y a seulement ceux de Toulouse entre 7h et midi mais aucun des 6 trains passés entre 11h et midi, les plus proches de la découverte du corps et aucune audition de conducteurs.
  1. Aucune recherche de ce qu’a fait Jean Eudes entre 19h, heure de l’arrivée de sa voiture à l’écluse d’Embalen, et midi le lendemain, n’a été faite:La zone d’ombre de 17 heures reste inexplorée….
  2. Audition du gendarme TIC qui affirmera que Jean Eudes marchait sur la voie ferrée ( ce qui est impossible : tous les conducteurs voient une personne se jeter sous leur locomotive et cela fait un gros bruit ). D’autre part il affirmera que le corps était très froid au toucher et qu’il n’avait jamais senti cela en 20 ans de carrière, donc que la mort remontait au moins à 6h et plutôt à la nuit.
2.2.2 Téléphonie Le numéro de mobile de Jean Eudes était le: 0661 90 38 58.Dans la semaine qui a suivi la mort la demande sur les appels entrants-sortants est revenue pour numéro inconnu chez Bouygues Telecom ! il avait écrit 06 01 90 38 58. Il n’y a pas eu de relance de la demande avec le bon numéro jusqu’au 23 octobre.(Le gendarme en charge de cette partie de l’enquête a fait une tentative de se suicide…Est-ce lié à l’histoire ? ).
  1. Seule la carte SIM de son téléphone a été analysée… Concernant la téléphonie, la messagerie internet et les accès a des sites web (sur son lieu de travail n’ayant pas de connexion à son studio): Aucune investigation…
Dans le dossier sont présentes les réquisitions pour le bornage du téléphone (détection par les relais) et les appels entrants et sortants qui ont bien été demandés à Bouygues Telecom, mais pas les réponses à ces réquisitions!
2.2.3 Médecine légaleCommémoratifs du médecin légiste:« Les données de l’enquête nous apprennent que le corps del’intéressé aurait été découvert décédé au bord d’une voie ferrée, le 26/09/2008 à 13h10. Il aurait été vu par un chauffeur de train.Selon des témoignages, il aurait été vu vivant à proximité de la voie, après avoir déposé son véhicule automobile, le 25/09/2008 aux environs de l 8h30″.
  1. Une première conclusion de l’analyse médicale avait indiqué la présence de Lexomil. Jean Eudes ne prenait pas un tel médicament : une contre-analyse ne trouvera pas de Lexomil.
  2. Un corps écrasé par un train à pleine vitesse, cela produit certainement des jets de sang dans toutes les directions. Sauf si le corps est déjà mort. Exactement c’est ce que tout le monde a constaté à commencer par le chef de district SNCF qui est arrivé le 1er sur les lieux vers 12h15, juste après la découverte du corps. Il a dit n’avoir jamais vu celà de sa carrière ( 20 ans sur les accidents de personnes ).
Il y a 6 à 7 litres de sang dans le corps, donc si les jambes sont découpées par les roues, déjà il y a écoulement de sang à l’endroit de la découpe. Or le bas des jambes (mollets et pieds) dont la photo est dans le dossier sont secs, pas une goutte de sang, ni sur le ballast !
L’audition des 2 agents des pompes funèbres ayant évacué le corps sur la voie ferrée confirment l’état de cadavre sec et froid sans trace de sang, donc mort depuis la nuit.
Malgré toutes ces évidences, il n’y a eu qu’un examen externe du corps après passage sous le train … sans autopsie !
  1. Le corps a été transporté à l’IML du CHU Rangueil de Toulouse le vendredi 26 septembre 2008 vers 16h après constatations des gendarmes TIC de la BR de Toulouse Sant-Michel sur la voie ferrée. Ceci a donné lieu à PV criminalistique dans lequel il est écrit que la polaire a été lavée avant mise sous scellé, alors que le tissu en photo sur la voie ferrée n’est pas la polaire + voir aussi la chaussure droite prise dans la voiture par les gendarmes.
  2. Un examen de corps externe a été demandé par l’adjudant C. alors que celà aurait dû être une autopsie.
  3. L’examen externe du corps n’est fait que le lendemain, samedi 27 septembre 2008.
  4. les photos montrent un torse velu brun très fourni décrit ainsi par le médecin légiste alors que Jean Eudes était châtain et peu poilu
La plainte pour homicide déposée par la famille de Jean-Eudes allait déclencher un série d’actes ordonnée par la juge d’instruction à partir d’octobre 2009 
3. Plainte contre X pour homicide volontaire
Cette enquête préliminaire a duré 10 mois pour rien.
C’est à ce moment-là, en août 2009, que la décision a été prise par la famille de Jean-Eudes de porter plainte contre X pour homicide volontaire auprès du doyen des juges d’instruction du TGI de Toulouse.
3.1 Consignation
C’est alors qu’une 1ère mesure de dissuasion par l’argent allait être prise: demande de 4000 euros de consignation avant 10 jours faute de quoi la plainte ne serait pas validée et ceci en plein mois d’août, alors qu’avocat et magistrats sont en vacances!
Les 4000 euros ont été versés sans savoir avec certitude si cette somme serait remboursée. Quoiqu’il en soit elle a été percue comme une dissuasion par l’avocat et d’autres personnes habitués des sommes demandées en consignation.

3.2 Désaisissement du dossier : 
Cela parait anormal à Jean LOMBARD qui le signalera à la juge d’instruction en charge du dossier. Elle apportera une réponse évasive et ces réponses à réquisition ne seront jamais versées au dossier car elle sera dessaisie de ce dossier 6 mois plus tard et le juge suivant, le doyen, qui reprendra le dossier 6 mois plus tard ne fera aucun acte durant plus de 2 ans ….

3.3 Contradiction des versions des gendarmesLes gendarmes enquêteurs de la BR allaient alors conclure (PV de Synthèse) que Jean Eudes s’est jeté vers 11h45, entre 2 wagons, sous le dernier train, qui montait de Toulouse ( le TEOZ 3630 Cerbere-Limoges-Paris).Ceci est impossible ne serait-ce qu’étant donné l’état du corps froid découvert à midi 10, 1/2h plus tard, attesté par le gendarme TIC lui-même. Ils se sont donc contredits.
« Suite à cette conclusion étonnante et au départ imprévu de la juge, aucun autre juge n’allait revenir sur ces affirmations incroyables. »
C’est le Doyen des juges d’instruction qui allait reprendre le dossier en octobre 2010 et ne plus réaliser aucun acte alors qu’un nouvelle liste lui avait été donnée par l’avocat de Jean LOMBARD.
4. La version de la famille
il a pu se rendre à un rendez-vous en toute confiance à la sortie de son travail vers 18h.
Quand il est sorti de son travail il aurait été kidnappé à Ramonville ou à Toulouse. C’est là qu’on lui a pris ses clefs de voiture.
Jean Eudes n’était pas dans son véhicule, même mort.
On aurait conduit sa voiture à 25 kms au nord de Toulouse, soit 1/2 de route environ par autoroute, à l’écluse d’Embalens sur la commune de St Rustice.
On l’aurait alors neutralisé mis sous anesthésiant,( fait subir des sévices sexuels?), puis ouvert le thorax et (prélever des organes?).
Son corps serait arrivé dans la nuit sûrement dans un autre véhicule et aurait été déposé près de la voie ferrée sur le terrain d’un retraité de la SNCF.
Pour finir, on lui aurait noué un linge autour du thorax pour retenir les organes restants et les viscères.
On aurait lors jeté son corps froid et rigide sous un wagon.
5. Conclusion
Ce que demande la famille de Jean Eudes:
  1. Réouverture du dossier clos sur non-lieu confirmé en appel et en cassation;
  2. Obtention des réponses à réquisition chez Bouygues Telecom. Cela concerne les appels entrants-sortants sur le téléphone portable de Jean Eudes ainsi que le bornage (déclenchement des antennes relais). Ceci permettrait de savoir s’il a reçu un appel qui a été caché par les enquêteurs et si son téléphone a déclenché le relais proche de l’écluse d’Embalens sur la commune de St Rustice (31) vers 19h le 25 septembre 2008.
  3. Recherches de traces ADN sur le volant et le levier de vitesse de la 205. Ceci permettrait de trouver quelles traces ADN ont été déposées (Jean Eudes ne prêtait pas sa voiture. Seul son père l’utilisait lors d’entretiens mécaniques. Depuis d’autres personnes ont touché le volant).
  4. Exhumation du corps pour autopsie et confirmation que c’est bien le corps de Jean Eudes (anomalies dans l’examen de corps : les photos montrent un torse velu brun très fourni décrit ainsi par le médecin légiste alors que Jean Eudes était châtain et peu poilu).
  5. Audition du chef de district SNCF présent sur la voie ferrée et qui a fait le rapport, qui a demandé à témoigner à 3 reprises et qui confirme que ce cadavre n’a pas pu rester toute une matinée au milieu des rails sans être vu, validé par ses collègues conducteurs de train à Toulouse. De plus le gendarme TIC lui a dit que le dessous des ongles était noir ce qui n’a pas été signalé par le médecin légiste. Très important : il peut y avoir de l’ADN de son agresseur. A vérifier lors de l’exhumation.
  6. Explications à donner par les gendarmes concernant la polaire verte et les vieilles chaussures qui se retrouvent en photo alors qu’elles n’étaient pas sur la voie ferrée mais dans la voiture.
  7. Explications à demander au médecin légiste concernant les descriptions incohérentes avec le corps : torse velu noir, « le thorax, l’abdomen et les membres complétement broyés » ce qui est faux : le bras droit entier est en photo sur la VF et il porte des traces de liens au poignet ainis que le dessous des ongles noirs ….
  8. Vérifier les incohérences dans les déclarations de la famille de retraités SNCF (parents et fils de 40 ans) habitant la maison garde-barrière désaffectée dont le jardin est situé là où le corps a été découvert.


C'était Jean-Eudes ...
Voir l'excellent billet de MissFaff : 


3 commentaires:

  1. Merci Yannick.
    Je vais essayer d'avoir un article de journaliste avec mon nouvel avocat... ailleurs que chez médiapart bien sur.

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    1. Merci à vous, Jean. Nous sommes ensemble contre ces OMERTA
      OMERTAToulouse dont les victimes semblent être très nombreuses OMERTA76 qui protège en Seine-Maritime les enseignants agresseurs d'enfants sous la direction de la rectrice Claudine Schmidt-Lainé et de l'IA Philippe Carrière.
      Envahissons internet de nos TEMOIGNAGES et des FAITS qui mettent les comportements de ces gens et de ceux des JUGES VOYOUS sous de puissants projecteurs. N'ayons plus peur d'eux.
      Vous avez raison de tenter de faire parler une presse honnête. Si vous en trouvez.
      Pour ce qui concerne mon accès Mediapart, le BUG n'est toujours pas réparé et je ne peux plus RIEN écrire ni même RIEN lire de mes courriers privés sur Médiapart.
      Contactez-moi donc en message privé sur Facebook.
      Merci
      Et bon courage pour vos efforts.

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  2. SUR TWITTER
    Yanick Toutain ‏@YanickToutain 17 s
    #Justicepourrie Depuis 6 ans @jeanlombard4 réclame justice pour son fils #JeanEudesLombard assassiné #OmertaToulouse http://revolisationactu.blogspot.fr/2014/03/justice-pourrie-depuis-6-ans-jean.html

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