mardi 3 juin 2014

Le président Gbagbo est entré dans l'Histoire le 18 décembre 2010 (La vérité et les bobards du JDD)

par Yanick Toutain
C'est le 18 décembre 2010 que l'acte fondateur de l'ex réformiste conciliateur Laurent Gbagbo a été réalisé. Lui qui
n'avait fait que reculer depuis 10 années, qui avait laissé les envahisseurs mercenaires au service des impérialistes rogner tout ce qui pouvait l'être , en imposant une occupation militaire abjecte se rebella soudainement 2 jours après l'attaque de la Radio-Télévision ivoirienne par les milices Soro protégées par l'ONUCI de Jean-Marie Bourry.
"Le gouvernement demande le départ de l'Onuci et de la force Licorne de Côte d'Ivoire et s'oppose au renouvellement de son mandat". Elle estime que "l'Onuci a fait preuve d'ingérence grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire".
Patrouille de soldats de l'Onu à Abidjan.
Le gouvernement de Laurent Gbagbo
 a demandé le départ de la Côte d'Ivoire
des casques bleus de l'Onu et
 du contingent militaire français "Licorne.
(Reuters/Luc Gnago)
CE QUI SUIT DOIT ETRE EXAMINE AVEC LA PLUS GRANDE ATTENTION. En effet, les agences impérialistes glissent du vrai au milieu de tonnes de mensonges.... ou, plus subtile, glissent du mensonge au milieu de plein de vérités....

source
LE PRESIDENT GBAGBO A VOULU
EXPULSER LES VRAIS ORGANISATEURS
DE L'ATTAQUE RTI DU 16 DECEMBRE 2010 :
ONUCI ET LICORNE DES FORCES ESCLAVAGISTES

Pour comprendre ce qui se passe, il faut regarder au préalable la vidéo de l'ATTAQUE DU 16 DECEMBRE.
La décision d'expulser ONUCI et LICORNE était une réponse à l'organisation criminelle de fausses manifestations avec lance-roquettes et kalachnikov.
On les voit sur ces images :

La réponse de Gbagbo à Sarkozy

Le gouvernement de Laurent Gbagbo a demandé samedi le départ de la Côte d'Ivoire des casques bleus de l'ONU et du contingent militaire français "Licorne", a annoncé un porte-parole à la télévision nationale RTI. La veille, Nicolas Sarkozy avait posé un ultimatum au président sortant, lui donnant trois jours pour quitter le pouvoir.
Laurent Gbagbo a une nouvelle exigence. Samedi, son gouvernement a réclamé le départ de la Côte d'Ivoire des casques bleus de l'ONU et du contingent militaire français "Licorne", qui compte environ 950 hommes dans le pays. C'est la ministre de l'Enseignement et porte-parole du gouvernement, Jacqueline Oble, qui en a fait la demande dans une déclaration lue à la télévision nationale RTI: "Le gouvernement demande le départ de l'Onuci et de la force Licorne de Côte d'Ivoire et s'oppose au renouvellement de son mandat". Elle estime que "l'Onuci a fait preuve d'ingérence grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire".
Une réponse à l'ultimatum posé la veille par Nicolas SarkozyLe chef de l'Etat a estimé que Laurent Gbagbo occupait son poste "en violation de la volonté du peuple ivoirien". Ainsi, il l'a appelé à quitter ses fonctions avant la fin de la semaine. L'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) - qui compte 10.000 casques bleus et policiers depuis la fin de la guerre civile entre 2002 et 2003 -, a également exhorté le chef de l'Etat sortant à quitter le pouvoir. Les Etats-Unis, l'ancienne puissance coloniale française et l'Union européenne menacent donc de prendre des sanctions contre Laurent Gbagbo, son entourage et leurs familles.
La prudence était de mise à Paris après les déclarations du camp de Laurent Gbagbo, qui, rappelle-t-on, n'est pas le président reconnu par l'ensemble de la communauté internationale. Et la situation est d'autant plus inquiétante pour l'Elysée que près de 15.000 ressortissants français vivent en Côte d'Ivoire.

"Sarkozy continue de semer le bordel"

L'ultimatum de Nicolas Sarkozy ne semble pas très appréciée par la presse pro-Gbagbo, qui vise tout particulièrement la France. "Le peuple ivoirien doit prendre très au sérieux la menace du président français. Surtout que son armée, la Licorne, distribue des kalachs aux militants du RHDP (parti de Ouattara, ndlr) pour tuer leurs frères", peut-on lire dans le quotidien ivoirien Notre Voie. "Mais en attendant d’y arriver, Nicolas Sarkozy continue de semer le bordel en Côte d’Ivoire et dans bon nombre de Républiques qui ne veulent plus demeurer les vassales de la France", écrit encore le journal.
Les Jeunes Patriotes, la milice proGbagbo, s'apprêtaient samedi à marcher sur l'hôtel du Golfe pour "libérer" cet établissement devenu le QG des partisans d'Alassane Ouattara, qui y est actuellement retranché, sous la protection de militaires des ex-rebelles des Forces nouvelles (FAFN) et des casques bleus de l'Onuci."J'organise effectivement un rassemblement cet après-midi dans le quartier de Yopougon pour demander aux Jeunes Patriotes de se tenir prêts à marcher sur l'hôtel du Golf pour le libérer des rebelles qui y ont trouvé refuge", a déclaré à Reuters le chef de file des Jeunes Patriotes Charles Blé Goudé, également ministre de la Jeunesse et de l'Emploi, qui fait l'objet de sanction de l'ONU pour des violences anti-françaises datant de 2003 et 2004.
Et rien ne laisse pour l'heure présager d'une issue pacifique à ce conflit. D'autant que la situation a dégénéré ces derniers jours. Jeudi, des partisans d'Alassane Ouattara se sont heurtés à Abidjan aux Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à Laurent Gbagbo. En tout, les affrontements auraient fait quelque dizaines de morts.
C.V. - leJDD.fr
samedi 18 décembre 2010


L'AMPLEUR DES MENSONGES DU JDD ON PEUT LA CONSTATER DANS CETTE CHRONOLOGIE PARTIALE DU COUP D'ETAT MANQUE DU 16 DECEMBRE 2010 

Un petit extrait : les miliciens avec des lance-roquettes qu'on voit sur la vidéo ont été maquillés en innocents manifestants

"11h00: La police tire sur la foule autour de la RTISelon des témoins, des chars étaient dans les rues de Cocody, à proximité du siège du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie (RHDP), formation soutenant Ouattara. "J'ai vu quatre personnes tuées et de nombreux blessés. Ils ont tiré pour nous repousser quand on a essayé de descendre la rue", a déclaré un manifestant pro-Ouattara qui se dirigeait avec une foule vers le siège de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI). Toujours à Cocody, des tirs auraient été entendus autour de l'Ecole de Police, un lieu hautement stratégique dans Abidjan."


Côte d'Ivoire: Les événements du jeudi 16 décembre

La crise institutionnelle en Côte d'Ivoire a pris jeudi un tour dramatique. Une marche de militants du camp d'Alassane Ouattara, président élu, devaient marché vers le siège, à Abidjan, de la télévision d'Etat, pro Laurent Gbagbo. Des forces de sécurité, loyales au chef d'Etat sortant, ont tiré sur la foule en différents points de la ville et des accrochages ont été reportés entre anciens rebelles et militaires légalistes au Nord de Yamoussoukro. Le point sur la situation.
Abidjan
Barrages de la police à Abidjan, ce jeudi. (Reuters)
23h00: L'ONU met en garde les auteurs de violence
Ban Ki-moon "réitère son appel à toutes les parties ivoiriennes et à leurs partisans leur demandant d’être patients et d’éviter toute action qui pourrait, accidentellement ou délibérément, provoquer de la violence", a déclaré jeudi un porte-parole de l’ONU, Fahran Haq, à New York. Et d'ajouter que le secrétaire général des Nations unies "rappelle à ceux qui incitent ou commettent des violences et à ceux qui utilisent les médias dans ce but qu’ils seront tenus pour responsables de leurs actions".
22h53: Washington appelle au calme
Alors que l'ambassade américaine a été touchée par un tir de roquettes, le porte-parole du département d'Etat, P.J. Crowley, a lancé un appel au calme. "Nous continuons de travailler avec la communauté internationale afin de contribuer à un règlement de la situation", a-t-il précisé, ajoutant "déplorer le recours à la force".
21h47: Le clan Gbagbo parle de 20 morts
A la télévision publique, une porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo a indiqué que les violentes manifestations de jeudi en Côte d'Ivoire avaient fait 20 morts. "Parmi eux, 10 étaient des manifestants et 10 des membres des forces de sécurité", a précisé Jacqueline Oblé.
21h16: Gbagbo dispose d'un "temps limité"
Les Etats-Unis, la France et les puissances africaines ont fait savoir à Laurent Gbagbo, le président sortant de Côte d'Ivoire, qu'il disposait d'un "temps limité" pour décider de son attitude future, a déclaré jeudi un responsable américain. Et d'ajouter: "Nous avons certaines raisons de croire que M. Gbagbo a bien reçu le message."
19h30: Une trentaine de civils tués, selon Soro
Lors d'une conférence de presse, Guillaume Soro, le Premier ministre d'Alassane Ouattara, a indiqué que les Forces Nouvelles avaient perdu deux hommes et qu'une trentaine de civils étaient morts jeudi, selon le correspondant du Nouvel Observateur. Il a également assuré que le chef de la gendarmerie et le chef d'état-major des armées n'avaient pas tiré, "refusant de s'associer aux massacres".
19h20: Les manifestations se poursuivront vendredi
Malgré les incidents survenus jeudi, les manifestants pro-Ouattara n'entendent pas mettre un terme à leur protestation. "Nous continuerons à défiler. Demain [vendredi, ndlr], nous essaierons de nouveau de nous rendre à la (radio-télévision d'Etat) RTI", a déclaré jeudi soir un porte-parole de l'équipe Ouattara, Patrick Achi.
19h00: Paris hésite sur le cas Gbagbo
La France hésite à inclure Laurent Gbagbo sur la liste de responsables ivoiriens passibles d'interdiction de visas et de gel de leurs avoirs en cours de constitution à Bruxelles. Plusieurs sources diplomatiques européennes au fait du dossier ont expliqué que Paris "veut garder la possibilité de durcir sa position si les choses empirent dans les jours qui viennent". "Rien ne sera décidé aujourd'hui. Une décision devrait intervenir lundi, mercredi au plus tard", a confirmé l'une des sources diplomatiques. Contacté par Reuters, le ministère français des Affaires étrangères n'a fermé la porte à aucune option.
17h50: L'ambassade américaine attaquée involontairement
L'ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire a été touchée jeudi par un tir de roquette incontrôlé, annonce le département d'Etat. La roquette a atteint le périmètre extérieur de la mission diplomatique, où elle a causé des dégâts mineurs sans faire de blessés, a précisé Mark Toner, porte-parole du ministère.
17h00: Les rebelles marchent vers le Sud
Des militaires rebelles en poste à Séguéla marchent vers Daloa, troisième ville la plus peuplée du pays et située sous la zone de démarcation Nord-Sud.
16h39: Accrochages sur la ligne Nord-Sud
Les anciens rebelles contrôlant le nord de la Côte d'Ivoire ont affronté des soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo jeudi près de la ligne Nord-Sud séparant le pays. Un correspondant de l'agence Reuters a vu les deux parties échanger des tirs au nord de la ville de Tiébissou, à quelques kilomètres de la capitale administrative du pays, Yamoussoukro. Des tirs d'armes lourdes ont retenti pendant les accrochages. Des habitants fuyant la ville ont déclaré que les échanges de tirs avaient duré trois heures au moins. Les Forces nouvelles, pro-Ouattara, étaient maintenues au nord de cette ligne depuis les différents accords mettant fin à la guerre civile débutée en 2002.
15h20: Un porte-parole du Premier ministre de Ouattara parle de 30 morts
Le porte-parole de Guillaume Soro a indiqué, au cours d'un point presse à l'Hôtel du Golf, où siège Alassane Ouattara et le gouvernement, que près de 30 civils auraient trouvé la mort dans les affrontements du jour, selon ses décomptes, rapporte le site du Nouvel Observateur. Il y aurait également 100 à 110 blessés. Toujours selon le représentant du Premier ministre, il faut imputer ces victimes à la garde républicaine mais aussi à des miliciens libériens embauchés en masse par Laurent Gbagbo. Ils seraient au nombre de 3.000.
15h00: Guillaume Soro veut poursuivre la mobilisation
Ces événements n'ont semble-t-il pas saper l'ambition du camp du président élu. "Le Premier ministre appelle les populations à la mobilisation, les invite à ne pas se laisser distraire par cette dictature des chars, et à réclamer la liberté de l'information pluraliste par les medias d'Etat", annonce ainsi Guillaume Soro dans un communiqué. La marche prévue vendredi pour installer Soro au siège de la primature est également maintenue. Sur son site Internet, le chef du gouvernement indique que des membres de la Brigade anti-émeute (BAE) auraient rejoint les Forces nouvelles, ex-rebelles, autour de l'Hôtel du Golf.
14h30: Le Parlement européen vote une déclaration anti-Gbagbo
Le Parlement européen a adopté ce jeudi midi une déclaration solennelle demandant à Laurent Gbagbo de se retirer pour laisser place au président nouvellement élu Alassane Ouattara, indique Vincent Peillon, un des rédacteurs du texte, sur son blog. La déclaration appelle également "l’ensemble des acteurs ivoiriens à enrayer tout risque d’escalade de tension et à empêcher tout affrontement" et soutient la mise en place par le Conseil de l’Union de sanctions ciblées contre l’entourage de Laurent Gbagbo.
13h00: Amnesty évoque neuf morts
L'organisation Amnesty International a fait état d'un bilan d'au moins neuf morts d'après les témoignages qu'elle a recueillis. Interrogé sur ces témoignages, un porte-parole de l'armée s'est refusé à faire un commentaire.
12h00: Accrochages autour de l'Hôtel du Golf
Des "tirs de lance-roquette, de kalachnikov et d'armes plus lourdes" ont également retenti autour de l'Hôtel du Golf, où résident Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro, son gouvernement, la mission de l'ONU et les anciens rebelles, dans un quartier proche de Cocody, affirme un journaliste d'i-Télé. "Ça tire tous azimuts. L'artillerie tonne. Il y a des explosions. Tout cela provient de l'Hôtel du Golf", a déclaré un témoin. Un autre témoin, vivant à proximité de l'hôtel, a confirmé ces tirs d'armes lourdes. Selon les médias sur place, il s'agirait de combats entre les forces loyales à Gabgbo et les Forces nouvelles, ex-rebelles. Des membres de cette armée, qui contrôle le nord du pays depuis la guerre civile de 2002, auraient été blessés. Alassane Ouattara s'est présenté dans le hall de l'établissement pour rassurer ses troupes, selon différents médias.
11h00: La police tire sur la foule autour de la RTI
Selon des témoins, des chars étaient dans les rues de Cocody, à proximité du siège du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie (RHDP), formation soutenant Ouattara. "J'ai vu quatre personnes tuées et de nombreux blessés. Ils ont tiré pour nous repousser quand on a essayé de descendre la rue", a déclaré un manifestant pro-Ouattara qui se dirigeait avec une foule vers le siège de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI). Toujours à Cocody, des tirs auraient été entendus autour de l'Ecole de Police, un lieu hautement stratégique dans Abidjan.
10h00: Heurts dans le sud d'Abidjan
Les heurts auraient également fait 17 morts, dont deux femmes, à Treichville (sud), selon le porte-parole du président élu interrogé sur BFM TV.
10h00: Tirs sur des partisans de Ouattara
Des tirs ont retenti dans les quartiers d'Abobo, de Yopougon, d'Adjamé (nord d'Abidjan) et de Koumassi (sud), où des partisans de Ouattara s'étaient rassemblés avant de partir vers le siège très stratégique de la télévision d'Etat ivoirienne à Cocody et faisaient face à des Forces de sécurité, loyales à Laurent Gbagbo. Plusieurs personnes auraient trouvé la mort, après des tirs de grenades dans ces quartiers.
Rédaction - leJDD.fr
jeudi 16 décembre 2010

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