vendredi 29 août 2014

La Fronde de 1652 c'étaient les futurs courtisans de Louis XIV pas les révolutionnaires républicains de l'Ormée à Bordeaux

Boris Porshnev
historien de la Fronde
et des mouvements populaires
en France
par Yanick Toutain
29/8/14
"Ce ralliement de la bourgeoisie provoqua la perte d’une orientation politique pour les masses populaires révoltées et c’était les princes qui allaient désormais l’exploiter à ses fins. Porchnev voit dans la lutte des princes, puis de l’Église, une concurrence entre les différents systèmes de rentes féodales : centralisée, seigneuriale et cléricale. Mais les nobles ne voulaient pas la révolution puisqu’ils appartenaient à la classe dirigeante. Ils désorganisèrent l’union des mouvements urbains et paysans. Les villages furent réprimés."
Boris Porchnev
Il a eu beaucoup d'eleves, mais peu de disciples

On nous présente les socialistes qui se comportent en rats quittant le navire qui coule en "frondeurs"....

DIMANCHE 24 AOÛT 2014

par Yanick Toutain
24/8/14

Un de plus ! Après les crachats de Cécile Duflot dans la soupe gouvernementale sarkhollandiste, c'est maintenant Benoit Hamon qui vient de rejoindre les rangs de.... l'opposition bavarde.
« On ne peut pas fronder dans le gouvernement. Chacun son rôle. Mais cela ne signifie pas qu'on ne va pas dire des choses » précise Hamon. Mais dans son discours, il plaidera aussi pour une aide rapide au pouvoir d'achat des ménages » (interview Benoit Hamon au Parisien- Rosalie Lucas 24/8/14)

L'OPPOSITION BAVARDE DES MINISTRES QUI COULENT

Une opposition à l'intérieur même du gouvernement ?
Mais non, ce sont juste des bavards bavardant sans aucun acte ayant force d'efficacité !
Ils peuvent toujours bavarder les Benoit Hamon, les Arnaud Montebourg, les Cécile Duflot !
Le train de la politique bancocrate continue sa route en jetant toujours davantage de chômeurs sur les trottoirs de France !

Mais les historiens ne peuvent que ricaner de ces qualificatifs...
En effet, les lecteurs du spécialiste russe de la période de la Fronde savent parfaitement ce que fut cette période
LES FRONDEURS : DES CONTRE-REVOLUTIONNAIRES QUI FURENT L'ETINCELLE DECLENCHANT LA PREMIERE REVOLUTION ANTI-MONARCHIQUE EN FRANCE

En l'an 1652, l'union de l'Ormée de Bordeaux, de petits bourgeois, de prêtres, de boutiquiers, d'artisans, aidée par le menu peuple des gens qui ne possédaient rien, prend l'hôtel de ville et y installe une République gasconne ! L'étendard rouge flotte sur le clocher de Saint-Michel. Avec plus de 100 ans d'avance sur les idées révolutionnaires de Voltaire et Rousseau, l'Ormée parle de Liberté, d'Égalité et de Fraternité. (La Fronde en Gironde, L'Ormée, un mouvement révolutionnaire Auteur : Hélène Sarrazin)

Le Wikipédia Boris Porchnev est très complet
"Dans une troisième partie, Porchnev évoque le problème de la Fronde. Il commence par faire un point historiographique sur la question de la Fronde. Il critique l’opinion de l’historiographie bourgeoise sur ce sujet. Il explique que sous le règne de Louis XIV, il y a eu une falsification des documents relatifs à la Fronde, le roi souhaitant effacer ce moment de l’histoire ou en tout cas d’en modifier la réalité. À partir de la toute fin du xviiie siècle et au début du xixe siècle, les historiens voient dans la Fronde, le signe avant-coureur de la Révolution Française. D’un côté, il y avait les historiens comme Saint Aulaire qui considérait la Fronde comme un mouvement bourgeois, non pas une révolution des masses populaires. Ce mouvement luttait selon lui pour des réformes modernes. Il eut une grande influence sur l’historiographie bourgeoise libérale. D’un autre côté, il y avait ce que Porchnev nomme les historiens démocratiques, tels Capefigue, qui considéraient la Fronde comme un mouvement populaire. Celui-ci a démontré le rôle d’impulsion des masses populaires dans la Fronde, disant que ce n’était pas une émeute, mais réellement une révolution politique basée sur la lutte des classes (rivalité entre riches et pauvres). Il influença beaucoup d’historiens comme Michelet. Dans les années 1930, deux historiens reprirent l’étude de la Fronde. Courteault, dans son ouvrage, a choisi d’étudier deux soulèvements de masses populaires dans Paris, l’un au début de la Fronde, l’autre à la fin. Il explique que la différence entre ces deux événements est que dans le premier la base populaire était alliée à la bourgeoisie contre l’absolutisme, alors que dans le deuxième, elle se trouva opposée à cette même bourgeoisie qui l’avait abandonné. Madelin, quant à lui, ne nie pas le caractère révolutionnaire de la Fronde, il cherche à montrer que ce mouvement allait à l’encontre des intérêts de la nation. Il dit que la Fronde est un paradoxe historique entre le gouvernement de Richelieu et celui de Louis XIV, que ce mouvement n’est qu’accidentel, affirmant par là qu’il était forcément voué à l’échec. Porchnev émet de vives critiques envers ces recherches.
Il réfléchit ensuite sur une interprétation scientifique de la Fronde. Il affirme qu’au début la Fronde eut été une tentative de révolution bourgeoise (les officiers à cause de la Paulette), les nobles n’y prenant pas encore part. Des soulèvements populaires continuaient d’éclater un peu partout en France. Le Parlement de Paris mis en place une législation antifiscale, ce qui entraîna un refus du peuple à payer n’importe quel impôt, attaquant ainsi les « gabelleurs ». Dès 1649, la plus grande partie des mouvements populaires, de la paysannerie et des bases couches sociales des villes, soutenait le Parlement de Paris dans sa lutte contre la royauté. Dès que le Parlement vu ses désirs ratifiés par cette dernière, il voulut la paix. Les officiers se retrouvaient entre deux feux : d’un côté ils devaient continuer à lutter, d’un autre il fallait qu’ils maintiennent l’autorité du roi. Paris était assiégé, la masse populaire pillait les gabeleurs, la bourgeoisie avait peur de ces pillages. La noblesse pris le commandement de l’armée, la bourgeoisie se retira et s’allia à la noblesse dans la Fronde des Princes. Ce ralliement de la bourgeoisie provoqua la perte d’une orientation politique pour les masses populaires révoltées et c’était les princes qui allaient désormais l’exploiter à ses fins. Porchnev voit dans la lutte des princes, puis de l’Église, une concurrence entre les différents systèmes de rentes féodales : centralisée, seigneuriale et cléricale. Mais les nobles ne voulaient pas la révolution puisqu’ils appartenaient à la classe dirigeante. Ils désorganisèrent l’union des mouvements urbains et paysans. Les villages furent réprimés.
L’étude de Porchnev se penche ensuite sur la bourgeoisie et ce qu’il appelle le régime féodal-absolutiste. Il tente de définir les traits essentiels de la bourgeoisie française du xviie siècle, pour comprendre sa conduite dans l’histoire de la Fronde. Il explique qu’il y a un rapprochement de cette bourgeoisie avec le régime féodal-absolutiste, qui prend trois aspects. Le premier rapprochement est politique avec la création de nouveaux offices. Dans les villes, à cette époque, pour être considéré comme un honnête homme, il fallait détenir un office. À partir de 1604, les offices deviennent héréditaires. Les offices apportaient à l’acquéreur des revenus et des privilèges, ainsi qu’un prestige de pouvoir et d’autorité donc une certaine considération. La possession d’office était un pas vers la noblesse. L’hérédité des offices donnaient automatiquement à la troisième génération la qualité de noble. Le deuxième rapprochement est social, car la bourgeoisie adopte le mode de vie de la noblesse. Porchnev dit qu’en France, la qualité autant que le mode de vie séparaient les différents ordres. Le noble devait avoir un train de vie seigneuriale, ne pas toucher au commerce ou à l’industrie, et encore moins effectuer des travaux manuels. La bourgeoisie investissait dans les offices, mais aussi dans les terres, afin de passer pour un seigneur. En tant que propriétaire, ils pouvaient bénéficier de la rente féodale. Parfois des bourgeois obtenaient des titres de noblesse aux armées ou à la cour. Et enfin, le troisième rapprochement est économique par la transformation du capital industriel et commercial en capital-crédit. Pour protéger son capital des impositions, la bourgeoisie prêtait sa richesse aux seigneurs, à l’État. Pour cela, les bourgeois devaient acquérir des privilèges fiscaux. C’est cette volonté qui les a poussés à acheter des offices car beaucoup d’officiers étaient dispensés de payer les impôts. Dans le système féodal, la classe dominante et l’État avaient toujours besoin de crédit. La bourgeoisie donnait de l’argent aux seigneurs ou à l’État, et en échange, pouvait percevoir des impôts sur la population. Porchnev montre ensuite qu’il y a également un rapprochement de la société nobiliaire et de l’État avec la bourgeoisie. Porchnev explique l’appareil de pouvoir dans un État nobiliaire ne peut se trouver dans les mains des nobles, car cela provoquerait une lutte entre les différents seigneurs. C’est pour cela que l’État a remis cet appareil de pouvoir entre les mains de fonctionnaires, n’appartenant pas à cet ordre. L’évolution vers l’absolutisme imposait de fait d’avoir une bureaucratie bourgeoise. De plus, la bourgeoisie étant la source des crédits de l’État, celui-ci était obligé de lui conférer des privilèges pour qu’elle laisse ses capitaux dans le commerce. Un problème se posait tout de même, car lorsque l’emprunt se faisait par la vente d’offices, le roi perdait en même temps une partie de ses revenus. Porchnev met en avant un cercle vicieux, le roi demeurant dès lors forcément liés à ces créanciers, aux acquéreurs d’offices, aux fermiers des impôts, qui sont tous des bourgeois. C’est ainsi que les impôts étaient supportés par les masses populaires, une partie de la bourgeoisie s’en exemptant par des privilèges de différentes natures. Pour les finances, il était impossible de supprimer la vénalité des offices ou bien la ferme des impôts. Mais Porchnev explique également qu’il aurait été dangereux pour la monarchie nobiliaire que la bourgeoisie fasse alliance avec les masses populaires et c’est ainsi qu’il explique cette expression de Richelieu : la bureaucratie bourgeoise est un mal « inévitable ». De plus, elle joue un rôle important dans les soulèvements. Lorsque la bourgeoisie passait dans le camp de la monarchie, les soulèvements perdaient leur chef, et dans le même temps, toute direction dans la lutte qu’ils menaient. D’autre part, les soulèvements paysans ne pouvaient rien renverser sans avoir conquis les villes. La bourgeoisie jouait ici un rôle répressif, grâce à l’importance des contingents d’officiers, mais aussi parce que la garde des villes était composée de bourgeois. Les masses populaires, qui n’avaient pas d’armes, se trouvaient alors facilement fragile et facile à dompter. Voici la place et les rôles importants joués par la bourgeoisie au xviie siècle.
Pour finir, Porchnev étudie le comportement de cette bourgeoisie pendant le Fronde. Il affirme que la vénalité des offices fut un moyen de détourner la bourgeoisie du mouvement révolutionnaire contre le féodalisme et non pas comme le pense Mousnier un moyen de soumettre la monarchie à la bourgeoisie. Porchnev explique que si la monarchie reprenait aux officiers leurs droits de propriété sur les offices et leurs privilèges, cela les privait d’une situation nobiliaire, et donc ils retomberaient forcément dans leur état initial de bourgeois. Au début de la Fronce, ces officiers, délaissés par Mazarin, ont suivi l’attitude de l’ensemble de la classe bourgeoise, c’est-à-dire qu’ils se mirent à la tête de la révolution. Toutefois, si la Fronde ne s’est pas transformée en révolution bourgeoise, c’est que les couches dirigeantes de la bourgeoisie, au moment décisif, ont trahi les causes qu’elles défendaient et se placèrent sous la protection de l’absolutisme. Porchnev considère que c’est la peur d’une révolution populaire antiféodale qui a rapproché à ce moment-là l’État nobiliaire et la bourgeoisie. Il explique que cette peur du côté de la bourgeoisie n’était pas due aux risques de pillages, mais plutôt par le fait qu’elle n’avait qu’un allié pour lutter contre le féodalisme : la masses paysannes et citadines, contrairement à l’Angleterre, où elle avait en plus un soutien dans la noblesse qui s’était « embourgeoisée ». N’ayant qu’un seul allié, la bourgeoisie risquait alors de perdre la direction du mouvement à un moment donné, de ne plus réussir à arrêter le peuple dans sa volonté de s’exprimer. Porchnev écrit que « la bourgeoisie lutte contre toute forme d’exploitation et non pour une nouvelle forme d’exploitation. » Il explique ce recul de la bourgeoisie, le fait qu’elle déposait les armes par sa féodalisation.
À travers cet ouvrage, Boris Porchnev a déclenché chez les historiens français un vaste débat. De nombreuses critiques ont été faites, sur la vision d’ensemble qu’a Porchnev du xviie siècle, sur l’utilisation du mot « féodal » et de son sens. Il a une vision différente des historiens français sur la France d’Ancien Régime. Il voit la France comme un État féodal et les révoltes sont pour lui une manifestation de la « pression des couches opprimées contre cette structure oppressive ». Roland Mousnier remet en question cette idée d’une « lutte entre classes », voyant plutôt dans ces soulèvements un caractère spontané. Cet historien dit que Porchnev, pour son étude, est parti d’une philosophie, celle de la « lutte des classes » et qu’il a mis en œuvre celle-ci dans la France du xviie siècle. Nous entendons par là qu’il prétend que la « lutte des classes » existait déjà en ce siècle, qu’elle est le moteur de l’histoire et qu’elle explique les séditions et les émotions populaires. Selon Mousnier, il aurait dû utiliser cela comme hypothèse dans ses recherches, non comme une vérité affirmée. La controverse qui a existé entre Mousnier et Porchnev a entraîné une composition de monographie sur les soulèvements paysans qui se sont déroulés auxviie siècle. Madeleine Foisil, une élève de Mousnier a fait des recherches sur la révolte de Normandie de 1639. Yves-Marie Bercé a, quant à lui, fait des travaux sur la série de troubles qui a sévi dans une grande partie du sud-ouest de la France dans les années 1630 et 1640. Ou encore, René Pillorget a produit une étude sur les insurrections en Provence. Ces différentes études portent sur les origines et la dynamique sociale des soulèvements populaires face aux initiatives royales. Elles ne s’attardent pas sur la réponse des autorités royales face à ceux-ci."

On est bien loin des rats qui quittent le navire à 17%
La révolisation qui se prépare est un processus de civilisation. Ces gens sont incapables de comprendre quoi que ce soit. A part soutenir la Franceàfric et les enseignants syndiqués agresseurs d'enfants !

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