mercredi 13 août 2014

Trafic d'influence L'ex-ministre de l'Education Luc Chatel escroquait l'Etat français avec son complice « Boston Consulting Group » une entreprise américaine (une révélation du Canard Enchaîné)


par Yanick Toutain

« 250 000 euros d'honoraires depuis 2012 »
montant perçu par l'ex-ministre selon le Canard Enchaîné
Luc Chatel « jure n'être jamais intervenu
sur des « affaires publiques » lorsqu'il était « senior advisor » du cabinet américain.
(Canard Enchainé 13/8
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TRAFIC D'INFLUENCE (Wikipédia)
Le trafic d'influence est un délit qui consiste, pour un dépositaire des pouvoirs publics, à recevoir des dons (argent, biens) de la part d'une personne physique ou morale, en échange de l'octroi ou de la promesse à cette dernière d'avantages divers (décoration, marché, emploi, arbitrage favorable...). C'est une forme de corruption.
En France, pour endiguer ce phénomène, la loi (article 432-11 du code pénal) dispose que les avantages éventuellement consentis ou promis n'ont même pas besoin de donner lieu à la favorisation par influence du demandeur pour être constitutifs de l'infraction, ainsi il suffit de recevoir de l'argent pour constituer l'infraction. En cela on dit du trafic d'influence qu'il est une infraction formelle.)
Le Canard est prudent – il tient à éviter les procès. Surtout quand les voyous ont des avocats voyous US. Mais les faits que Didier Hassoux met en lumière sont implacables : Des rapports bidons ont été commandés pas Luc Châtel à BCG..... pour des montants scandaleux.... quand il était ministre. Et l'entreprise voyou vient de renvoyer l'ascenseur à son pantin : « 250 000 euros d'honoraires depuis 2012 »
« Le député Chatel payé de retour par une boîte choyée par le ministre Chatel ».
Sans utiliser le mot, le titre du numéro de ce mercredi 13 août 2014 caractérise le trafic d'influence.
En droit pénal français, cette infraction est assimilée à de lacorruption.
Elle a été créée à la suite du scandale des décorations5, est réprimée, que l'on soit actif6 ou passif7 dans ce trafic d'influence. Dans tous les cas, elle est punie au maximum de 10 ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende. Des peines complémentaires sont envisageables comme :

  • l'interdiction des droits civiques, civils et de famille ;
  • l'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise ;
  • l'affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-35 du Code pénal8.
Est également reconnue coupable de trafic d'influence, toute entité morale ou personne individuelle au service de l'État, d'un conseil régional, d'un conseil général, d'une municipalité, dont l'utilisation des biens ou des fonctions rattachées à l'État, à la région, au département, à la commune, ont servi à exercer un trafic ou réseau d’influence contraire aux principes républicains à l’égard des citoyens dans leur ensemble ou en particulier.
La magouille commence il y a 8 ans « En juin 2006, le cabinet américain est sollicité par l'UMP pour préparer sa campagne présidentielle ».
Rien d'étonnant :
« l'Oréal, l'ancien employeur de Chatel avant qu'il se convertisse à la politique » est un des clients de l'entreprise BCG.
Pour l'instant ce n'est que l'argent public recelé par l'UMP qui glisse dans les poches étasuniennes.
Mais en février 2008, c'est en tant que « sous-ministre de Sarko, chargé de la Consommation et du Tourisme » que « Chatel commande à BCG « une analyse du secteur du tourisme et des voyages » ».
« Sans appel d'offre » précise le Canard !
Conclusion de l'étude bidon « Renforcer le marketing de l'offre France ».
Le journaliste du Canard ironise
 « Il faut au moins avoir réussi le concours d'entrée à HEC pour y avoir pensé."
RECREATION : LE LECTEUR SE DISTRAIRA ICI EN CONSULTANT LE WIKIPEDIA APOLOGETIQUE DE BCGExpérience courbe

Article détaillé: effets de courbe d'expérienceLa courbe d'expérience montre que plus souvent une tâche est effectuée plus faible sera le coût de cette opération. La tâche peut être la production d'un bien ou service. Chaque fois que le volume cumulatif double, les coûts à valeur ajoutée (y compris l'administration, le marketing, la distribution et la fabrication) tombe par un pourcentage constant et prévisible.

La conclusion du rapport suivant, un mois plus tard, est du même tonneau : « Au final, le dispositif des pôles de compétitivité semble suffisamment prometteur pour être maintenu dans ses grands principes. »
Didier Hassoux compare cette fois-ci aux plumes de l'ENA !
Décembre 2008, ça continue « C'est toute l'économie française qui est concernée par les problématiques environnementales et énergétiques et doit assurer son verdissement ».
Devenu ministre de l'Education (à la barbarie) au printemps 2009, l'escroc Chatel devait logiquement continuer à arroser ses complices avec des centaines de milliers d'euros publics.
Pour près de 100 000 euros, BCG pondit donc un nouveau rapport.
Logique ! Le ministre avait urgemment besoin d'une « assistance à maîtrise d'ouvrage pour le pilotage stratégique de la politique interministérielle de lutte contre le décrochage scolaire. »
Quand on voit la vidéo de Darcos montrant ses talents quant à l'usage de la règle de trois, et que l'on voit son successeur être au même niveau scolaire, on comprend pourquoi le complice de BCG avait besoin d'une entreprise de Boston pour éclairer le public.

LUC CHATEL SÈCHE SUR UN EXERCICE DE CM2

Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel n'est pas parvenu à résoudre un problème de mathématiques posé par Jean-Jacques Bourdin... extrait du questionnaire d'évaluation de CM2. 
Le problème fait partie des questions de mathématiques posées aux élèves de CM2. La question est posée au ministre de l'Education au mot près, telle qu'elle est formulée aux écoliers: « 10 objets identiques coûtent 22 euros. Combien coûtent 15 de ces objets ? ». 
Après quelques secondes de réflexion et après avoir fait répéter la question, Luc Chatel: « Et bien ça fait .... 16,5 ». Evaluation ratée: la réponse était 33. (sources RevActu)
Luc Chatel « jure n'être jamais intervenu sur des « affaires publiques » lorsqu'il était « senior advisor » du cabinet américain.

Le portrait que Wikipédia a refusé pour
la page de l'escroc de BCG
LUC CHATEL ET RICH LESSER DEUX VOLEURS INCOMPETENTS ET SPECIALISTES DU BARATIN ! DEUX MAGOUILLEURS QUI RISQUENT 10 ANS D'EMPRISONNEMENT ET 150000 EUROS D'AMENDE


Cela n'empêchera pas le corrupteur et le corrompu (et réciproquement) de se retrouver tous les deux en cellule ! Rich Lesser et Luc Chatel sont deux voleurs !
L'un pourrait être poursuivi pour abus de biens sociaux (en rétribuant un incapable nullissime comme Chatel) et (l'un comme) l'autre pour trafic d'influence !


COMPLEMENT
TROP DRÔLE L'ARTICLE DU MONDE DONNE LE DETAIL ! CHATEL EST UN NUL ABSOLU !

Règle de trois : quand les ministres sèchent

La règle de trois n’est décidément pas le point fort des ministres de l’éducation nationale. Après Xavier Darcos en 2008 sur le plateau du Grand Journal c’est au tour de Luc Chatel de sécher sur un exercice de mathématique.
Hier, l’actuel ministre de l’éducation nationale s’est retrouvé dans l’embarras face à Jean-Jacques Bourdin pour la dernière question de son interview. Le journaliste de RMC lui a posé un problème, rédigé tel quel dans le cahier d’évaluation des CM2 : « Dix objets identiques coûtent 22 euros. Combien coûtent quinze de ces objets ? »
Le ministre est visiblement perturbé par la question. Après un petit temps de réflexion, Luc Chatel finit par répondre, sans grande conviction, « 16,50 euros ». Raté, la bonne réponse est 33. « Ah oui » reprend Chatel, d’un air entendu, avant d’essayer de se rattraper. « Mais, Jean-Jacques, vous me sécherez toujours sur une question comme ça. Ça montre qu'on peut être ministre et qu'on peut se tromper. J'assume pleinement. »
Avant Luc Chatel, Xavier Darcos avait lui aussi séché sur cette fameuse règle de trois sur un plateau de télévision. Invité du Grand Journal sur Canal +, l’ancien ministre de l’éducation nationale s’était fait épingler en 2008 par la chroniqueuse Ariane Massenet, après une première mauvaise réponse sur un verbe à conjuguer au passé antérieur.
Pour ce deuxième exercice, Xavier Darcos annonce d’emblée la couleur : « oh la règle de trois, je ne sais pas la faire. » Mais la chroniqueuse insiste et lui dicte l’énoncé : « Sachant que 4 stylos valent 2,42 euros, combien valent 14 stylos ? » Le ministre jette alors vite l’éponge : « je ne sais pas le faire du tout ». Il finit par suivre attentivement l’explication d’Ariane Massenet, pour finalement conclure : « j’aurais pu le faire. »
Ces deux situations peuvent paraître d’autant plus embarrassantes pour ces ministres de l’éducation nationale, que la règle de trois fait parti des « objectifs définis par les programmes » à la fin de la scolarité obligatoire...
Hélène Bielak



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