mercredi 24 septembre 2014

Suspension de l'enquête contre Nicolas Sarkozy. La juge Edith Boizette déclarait : "aucune des personnalités politiques qui sont dans mes dossiers n'a été placée en détention"

Gilbert Azibert
Gilbert Azibert juge voyou
 en  Cour de Cassation
par Yanick Toutain
RevActu24/9/14



"Nicolas Sarkozy devrait être
 tranquille pendant longtemps.
Il faut compter au moins six mois
 pour que la chambre de l'instruction statue.
 Voire un an de plus." 
Caroline Piquet (Figaro)


Ainsi que l'écrivait le Figaro tout à l'heure
"Alors que l'ancien président vient d'annoncer sa candidature à la présidence de l'UMP, la cour d'appel de Paris a suspendu mardi l'enquête sur l'affaire des «écoutes» visant Nicolas Sarkozy. L'ancien président, mis en examen en juillet dernier, est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir des informations confidentielles sur une enquête le concernant. (...) Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog restent-ils mis en examen?
Edith Boizette faisant l'apologie
de Chantal Arens
Oui, ils le sont toujours. Cette décision rendue par Édith Boizette, doyenne de la chambre de l'instruction, a seulement pour effet de stopper les investigations menées par les juges d'instruction Claire Thépaut et Patricia Simon. Ces dernières cherchent à déterminer si Nicolas Sarkozy a tenté, avec son avocat, Thierry Herzog, d'obtenir auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations couvertes par le secret sur une procédure le concernant, la saisie de ses agendas dans l'affaire Bettencourt (L'Oréal). En échange, Nicolas Sarkozy aurait promis d'intervenir pour que ce magistrat obtienne un poste de prestige à Monaco. Les juges s'interrogent également sur les conditions dans lesquelles l'ex-président a été informé de son placement sur écoutes par la justice.• Combien de temps l'enquête peut-elle restée suspendue?Nicolas Sarkozy devrait être tranquille pendant longtemps. Il faut compter au moins six mois pour que la chambre de l'instruction statue. Voire un an de plus. «Il y a de fortes chances pour que la Cour de cassation soit saisie par la partie perdante», suppose un magistrat."
Edith Boizette est la digne collègue de ses collègues de la Cour de Cassation le juge Gilbert Azibert et le juge Vincent Lamanda ex-président de cette Cour de Cassation, du juge Michaël Janas président du TGI d'Angoulême, des juges de Cour d'Appel de Bordeaux Robert Miori et Bernard Ors. Voici ce qu'elle déclarait en 2007:
« On nous reproche notre pouvoir uniquement quand on l'exerce à l'égard des hommes politiques. Car, lorsque c'est à l'égard d'un simple citoyen, ça ne choque personne. Notamment en matière de détention provisoire. Cela dit, je ne pense pas que les juges abusent de leurs pouvoirs, qui sont réels. Même si nous ne sommes qu'une autorité judiciaire.Contrairement à certaines idées reçues, ces pouvoirs ont été, ces dernières années, considérablement encadrés et amoindris. J'ajoute qu'aucune des personnalités politiques qui sont dans mes dossiers n'a été placée en détention. Cela ne veut pas dire qu'elles ne le mériteraient pas. Elles considèrent toutes qu'un interrogatoire est attentatoire à leur dignité, bien qu'elles aient le même devoir d'honnêteté et de respect des lois que n'importe quel citoyen. »  Le Point - Publié le 
Une telle déclaration n'a rien pour nous surprendre !

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