vendredi 12 décembre 2014

Algérie de Bouteflika: 93000€ 1 an de prison requis contre Yacine Zaid qui ne préparait même pas la révolution contre la racaille Bouteflika

Le héros c'est le peuple
Il faut donc qu'il désigne ses délégués révocables
présentation Yanick Toutain
12/12/14

Il y a plus d’un an, les sociétés de
restauration Cieptal et Saha Catering avaient
licencié 35 délégués du personnel à Hassi
R’mel (Laghouat). «Toute la presse en
avait parlé, la justice avait ordonné leur
réintégration, mais aujourd’hui ils sont au
chômage et certains ont quitté la région
pour trouver du travail. Ces hommes n’ont
ni la force ni les moyens de se battre contre
une telle machine», raconte Yacine Zaïd,
militant et ancien employé licencié pour
ses activités syndicales. Il estime que rien
ne protège les employés : «Les entreprises
sont encouragées par l’absence de réaction
du ministère du Travail ou de l’Inspection du
travail. Leur silence est un feu vert pour les
licenciements, explique-t-il. Les autorités
ne soutiennent jamais la création d’un
syndicat et la justice est incapable d’obliger
une entreprise à réintégrer des travailleurs
licenciés abusivement !» 

 Yacine Zaid : Le 23 mai dernier, j’en étais à ma 50 ème comparution devant un juge. Toujours pour des affaires de diffamation, incitation à attroupement, atteinte à l’ordre public…(...) J’active beaucoup, j’ai même fait des déplacements à l’étranger et ils essaient de m’inonder de procès. J’ai déjà subi ça. Il m’est arrivé de comparaitre 5 fois par mois devant un juge dans deux affaires différentes. C’est voulu. A Hassi Messaoud, on m’a tellement inondé de procès que je ne savais même plus qui déposait plainte et dans quelle affaire je comparaissais. (source TSA Algérie)


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LUNDI 18 MARS 2013

NCHE 13 OCTOBRE 2013


Yacine Zaid est un leader gentil. Un leader bien trop gentil face aux voyous de la clique Bouteflika. Lui et ses amis ont en face d'eux des terroristes qui ont fabriqué le FIS et le GIA, ils ont en face d'eux des terroristes qui font semblant de lutter contre les djihadistes tout en les cajolant suffisamment pour que la terreur règne contre les innocents...
Des terroristes Bouteflika dont des journaux marocains disent carrément que le coupeur de mains Iyad Ag Ghali est leur marionnette.
Des terroristes gouvernementaux qui avaient acceuilli les premiers accord d'Alger entre les dealers criminels du MNLA et les coupeurs de mains psychopathes Ansar Dine...
Des terroristes bouteflikistes qui étaient récemment occupés à faire avaler aux Maliens la perpétuation au Nord Mali des activités criminelles de tous ces pantins de la DGSE...
Yacine Zaid est trop gentil.
Il est tellement gentil qu"il n'a même pas fait circuler cet article.

SAMEDI 15 NOVEMBRE 2014

Au lieu de commémorer la REVOLUTION ALGERIENNE DU 11 DECEMBRE 1960 en appelant le peuple à RECOMMENCER.... il attend sagement le verdict de JUGES VOYOUS VENDUS A LA DICTATURE COMPRADORE qui ont volé la révolution du peuple en 1965.... des voleurs qui ont fabriqué FIS et GIA pour perpétuer leur pouvoir

Yacine Zaid est trop gentil...
Il devrait pourtant s'interroger sur le jour prochain où le peuple se décidera AVEC ou SANS LUI à RECONSTRUIRE des MINI archs de 25 pour désigner des DELEGUES DE BASE....

S'il avait ouvert cette perspective AVANT le procès, les juges auraient SU QU'ILS SERONT BIENTOT JUGES EUX-MEMES !!!

Ave 5000 amis facebook, Yacine Zaid aurait pu avoir à ses côtés 200 délégués de base représentant 200 mini archs de 25.
Ces 200 délégués de base auraient pu désigner 8 délégués de conseils.
En triplant ce nombre, Yacine Zaid aurait pu être désigné DELEGUE DEPUTE REVOCABLE pour représenter plus de 15 000 peronnes.
De quoi commencer à construire un gouvernement révolutionnaire du peuple algérien.
Encore aurait-il fallu ne plus écouter les conseils des réformistes.... qui envoyaient Yacine Zaid et ses 32 camarades comme des moutons en victimes....
Encore aurait-il fallu rompre avec cet absurde "COURS ECONOMISTE".... une tactique vaine et sans aucun avenir... que le "Que Faire" de Lénine avait commencé à démasquer comme une ruse de la formoisie pour négocier des parts de butin avec les puissants...
Comme si les puissants de la mafia des généraux allaient négocier quoi que ce soit avec les pauvres....

LIRE EL WATAN PERMET DE COMPRENDRE TOUT CELA

32 jeunes chômeurs jugés hier à Aflou

Un an de prison et un milliard de centimes de dédommagement Un article El Watan par Abdelkrim Mammeri

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le 11.12.14 | 10h00 Réagissez
 
 Rassemblement de jeunes chômeurs du Sud, sollicitant du travail.
| © El Watan
Rassemblement de jeunes chômeurs du Sud, sollicitant du travail.

Les procès des chômeurs d’Aflou s’est tenu hier au tribunal de cette ville, située à 400 km d’Alger et 110 km à l’ouest de Laghouat.

Les 32 prévenus, jugés pour leur participation à rassemblement pacifique violement dispersé par les forces de police, le 29 mai dernier, devant la daïra d’Aflou, doivent patienter jusqu’au 17 décembre pour connaître le verdict du tribunal. Au terme des plaidoiries du collectif d’avocats conduit par maître Djebbari, le représentant du ministère public a requis une année de prison ferme à l’encontre des prévenus et un dédommagement d’un milliard de centimes à verser solidairement au Trésor public. Les chômeurs d’Aflou sont poursuivis pour «attroupement armé», «désobéissance», «trouble à l’ordre public» et «violence envers les agents de la force publique».
Parmi eux, trois ont été placés sous contrôle judicaire au lendemain du sit-in. L’intervention musclée des forces de l’ordre, qualifiée de «terrible répression» par la section de Laghaout de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) a, pour rappel, fait trois blessés parmi les manifestants dont l’un a perdu un œil. A l’origine de ce mouvement de protestation, «une promesse non tenue par les autorités locales», révèle Yacine Zaid, militant de la LADDH. En mai 2014, le wali de Laghouat promet aux chômeurs de cette localité agropastorale des emplois dans le cadre du programme «Algérie Blanche» ainsi que des parcelles de terrain destinés l’autoconstruction. «Le wali avait promis d’octroyer 80 chantiers d’entretien d’espaces urbains dans le cadre d’Algérie Blanche et autant de terrains aux jeunes de la région», indique un habitant d’Aflou. Quelques jours après, dans une ambiance conflictuelle mettant aux prises des élus de l’APC d’Aflou, le quota prévu initialement a été revu à la baisse.
Promesse non tenue
Les jeunes en quête d’emploi se sont vu finalement proposer une vingtaine de chantiers seulement, au lieu des 80 promis. Désillusion et colère des sans-emploi de la vallée de Djebel Amour. En réaction, ils ont occupé la rue et organisé un rassemblement pacifique devant le siège de la daïra. «La manifestation est violement dispersée. Les chômeurs sont traités de‘’voyous’ et de‘’perturbateurs’», atteste Yacine Zaid. «Alors que ce sont ces mêmes personnes, qualifiées de‘’voyous’, qui se sont mobilisées pour organiser les secours et collecter du sang le jour de l’accident survenu sur la route Aflou-Laghouat, faisant 16 morts et 45 blessés», fait-il remarquer.
Selon lui, parmi les personnes violement réprimées, certains n’étaient que des passants. Il cite, à ce propos, le jeune Nasrallah Miloud, 26 ans, grièvement blessé lors de l’intervention des forces de l’ordre.
Borgne à vie
Son œil droit, atteint par une balle en caoutchouc, est irrémédiablement perdu. «J’étais de passage devant le siège de la daïra lorsque j’ai reçu le projectile en plein visage», déclare Nasrallah, joint par téléphone. «Blessé, il est resté longtemps sans soins. Son transfert à l’hôpital n’a pu se faire que 24 heures plus tard», se rappelle Yacine Zaid. Nasrallah, qui a déposé plainte contre les services de police, attend depuis cinq mois l’ouverture d’une enquête. «Ce n’est qu’hier (mardi, ndlr) que le juge d’instruction près le tribunal d’Aflou m’a convoqué pour instruire le dossier», dit-il, interloqué.
Devenu borgne, Nasrallah passe, entre temps, du statut de victime à celui d’accusé. Il fait partie, en effet, des 32 prévenus qui ont comparu hier devant le tribunal d’Aflou. Depuis qu’une balle en caoutchouc l’a rendu borgne, sa situation sociale, déjà précaire, ne cesse d’empirer. «Je n’ai eu droit à aucune prise en charge ni aide depuis cet incident», se plaint-il. Dans un communiqué rendu public lundi, la LADDH condamne le recours abusif à la force publique et la répression qui s’est abattue sur jeunes d’Aflou «où les responsables locaux abusent de l’ignorance de la population pour la spolier de ses droits civiques». Nasrallah Miloud, joint hier en fin d’après-midi, affirme qu’aucun élément tangible prouvant les accusations formulées contre les chômeurs d’Aflou n’a pu être démontré lors du procès.
Abdelkrim Mammeri

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