lundi 8 décembre 2014

L'esclavage, ça me fout les boulè ! (réponse à Michel Decollogne)

Ici se rassemblaient les propriétaires d'esclaves

un commentaire par Yanick Toutain
Revactu
sur le site de Etienne Chouard 


Wiki Dans les cités de la Grèce antique, la Boulè (en grec ancien Βουλή, aussi transcrit Boulê) est une assemblée restreinte de citoyens chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par « Conseil » et, plus rarement, par « Sénat ».
Dans l'Iliade, relatant la Guerre de Troie censée s'être déroulée à l'époque archaïque, la Boulè est l'assemblée des chefs grecs qui débattent, à l'appel d'Agamemnon, sur des questions de stratégie et de gouvernement. De ce type de structure de nobles conseillant un roi plus puissant, l'appellation de Boulê évolua pour désigner différentes institutions, aux pouvoirs variables, selon les régimes politiques et les époques. Ainsi dans les régimes oligarchiques la charge de bouleute était héréditaire alors que dans l'Athènes démocratique et ses émules, elle était attribuée par tirage au sort. La plupart des bouleutes sont méconnus, seule la Boulê athénienne étant décrite par des sources historiques abondantes (et notamment la Constitution d'Athènes attribuée à Aristote et à ses disciples duLycée dont la rédaction daterait environ de 330 avant l'ère chrétienne).
L'assemblée possédait un endroit spécifique pour ses rassemblements : le bouleutérion.

Les gens qui critiquent - à raison - Etienne Chouard pour sa naïveté et son intolérable complaisance vis à vis des étrons néonazis, racistes, antisémites, machistes etc.... de Alain Soral auraient néanmoins UNE LEÇON FONDAMENTALE à apprendre chez lui.
Contrairement aux stalinofascistes de Bellacio et du Grand Soir et aux socialofascistes de divers acabits, Etienne Chouard ne CENSURE PAS les ECRITS POSTMARXISTES EGALITARISTES.
Vous pouvez donc encore lire ce qui suit en ligne.

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Ici se rassemblaient les propriétaires d'esclaves


@Michel Decollogne
Cher monsieur
Il m’est inhabituel sur ce mur de parler à un non porteur de cagoule anonyme muni d’un prénom et , rareté, d’un nom de famille.
Je serai donc conciliant dans mon ton.
Malgré mon effarement
Vous étiez dans la démocratie athénienne et le référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Ces deux éléments sont effectivement importants pour ne pas reproduire les écueils de cette première démocratie connue et remettre Platon à sa place.
Vous semblez perdre de vue que vous parler du club des 21000 propriétaires de 400 000 esclaves.
Vous semblez oublier que le principal « talent » de ses gens était de posséder 20 esclaves chacune.
Moyenne.
Leur capacité à dialoguer les uns avec les autres est du même acabit que la capacité de dialogue dans une mafia ou parmi les pirates que combattit Caesar.
Parmi ces écueils, cette démocratie fut pervertie par les marchands lorsqu’ils obtinrent le droit d’utiliser des « avocats ou habiles parleurs » (payés par eux, donc circonvenus) pour formuler ce qu’ils n’arrivaient pas à exprimer, ces marchands qui trahirent Philippe de Macédoine. Puis Platon, ce personnage qui fut l’élève et le disciple de Socrate, se pervertit par la suite en abandonnant le factuel pour le pathos et ainsi séduire les foules sans rien promettre de tangible.
Là je perds littéralement pied.
Plato mort en -347 ou -346,
Chéronée 8 ans plus tard…
En août 338, les armées de Philippe et de son fils Alexandre (à la tête de la cavalerie) battent les troupes grecques commandées par Thèbes et Athènes, à la bataille de Chéronée. Cette victoire lui assure l’hégémonie en Grèce.
Je ne comprends à cette chronologie des marchands..
D’autant plus que vous camouflez la principale dichotomie philosophique de l’époque : celle qui sépare les matérialistes quantiques (Puthagoras, Philolaos, Leukippos, Democritos) des ennemis des atomOs et du vide.
Une cassure qui dure encore : les positivistes ennemis de l’existence en soi de la réalité, ennemis du vide et des déplacements dans le vide, ennemis de la simultanéité, ennemis de la recherche pour quantifier les photons en tant que somme de milliards d’atomOs etc….. ont toujours le pouvoir qu’ils volèrent à l’époque d’Aristotélès.
Bon pour les rhéteurs, vous avez raison…. Socratès avait raison de leur foutre dans la gueule….
Pour conclure sur le club des 21000 propriétaires de 400 000 esclaves… leur technique de tirage au sort est une ruse parmi d’autres.
Quant aux 5000 qui commandaient les 21000 qui commandaient les 400 000 ….. si j’avais été un Spartakos contre un Chouardos, j’aurais appelé les 431 000 à désigner des délégués de base
431 000 = 400 000 + 10 000 métèques + 21 esclavagistes
…. en formant 17240 groupes de 25
désignant 17240 délégués de base
qui auraient formé 689 conseils pour désigner 689 délégués de conseils
PUIS donc 27 délégués députés
qui auraient choisi UN DELEGUE NATIONAL
Tous ayant le pouvoir sous réserve de la révocabilité permanente conservée par les 431 000 délégateurs
On est loin de la farce démocratique esclavagiste…
Moi, l’esclavage ça me fout les boulê !
 en réponse à

Michel Decollogne 
Bonjour Étienne Chouard,
Je suis très proche de votre manière de penser et je suis à la recherche du raisonnement qui permettrait à nos concitoyens de se réapproproer leur sort, leurs institutions, leur destin.
Nous nous sommes déjà croisé sur la toile, nous avons déjà échangé et j’ai décroché lorsque vous creusiez deux axes importants mais dont je pense avoir fait le tour pour ne pas recommencer à l’époque.
Vous étiez dans la démocratie athénienne et le référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Ces deux éléments sont effectivement importants pour ne pas reproduire les écueils de cette première démocratie connue et remettre Platon à sa place. Parmi ces écueils, cette démocratie fut pervertie par les marchands lorsqu’ils obtinrent le droit d’utiliser des « avocats ou habiles parleurs » (payés par eux, donc circonvenus) pour formuler ce qu’ils n’arrivaient pas à exprimer, ces marchands qui trahirent Philippe de Macédoine. Puis Platon, ce personnage qui fut l’élève et le disciple de Socrate, se pervertit par la suite en abandonnant le factuel pour le pathos et ainsi séduire les foules sans rien promettre de tangible. Nos personnages politiques actuels reprennent ce système et c’est une des raisons qui font que nous avons une organisation sociétale qui ne répond plus aux aspirations des pères de notre République.
Le référendum d’initiative citoyenne est une voie mais il faudra mettre en place des procédures qui éviteront les mouvements de foule, de masse, les mouvements populistes destructeurs car engagés en réaction et non dans une action raisonnée et constructive de l’avenir. De plus le RIC ne permet pas de légiférer, ce n’est qu’un outil « garde-fou » nécessaire à une démocratie plus évoluée.
J’ai eu l’occasion de faire le tour des idées de certains personnages dont d’Alain Soral dans les années 1990, et je sais que faire référence à des propos de personnes qui par ailleurs ont des idées incompatibles avec les fondamentaux républicain est dangereux et l’on a cherché à vous en faire payer le prix.
C’est la même chose avec les idées du Front National, pout dix idées bonnes il y en a deux ou trois qui sont inhumaines et anti-républicaines. Se refermer sur nous-même, c’est chercher à construire un château fort à l’échelle du pays.
Combien de château forts sont souverains aujourd’hui ?
Nous construisons utilement que parce que nous nous apercevons de nos erreurs, des erreurs de nos aînés et que nous trouvons de nouvelles formules qui nous emmènent plus loin.
Je suis dans les mêmes dispositions que vous, je ne cherche pas le pouvoir, je cherche à faire en sorte que tous se prennent en main pour construire notre société de demain. Nous avons une culture de l’homme providentiel qui remonte à environ 6 000 ans et il sera difficile de nous en défaire. Les politiques de l’après guerre ont exacerbé une culture de l’individualisme et de la consommation qui sont des freins à cette évolution.
Je ne vais pas m’attarder plus pour saluer votre travail et vous encourager à continuer.
Bien cordialement,
Michel Decollogne
L'IMAGE DU SITE D'ETIENNE CHOUARD REPRESENTE LE THEATRE D'EPIDAURE

Sanctuaire d'Asclépios et théâtre d'Épidaure


Le sanctuaire d'Asclépios est un haut-lieu de la médecine grecque, situé en Argolide dans le dème d'Épidaure, à environ 10 km à l'ouest de la petite cité portuaire de Palea Epidavros. Durant l'Antiquité, les pèlerins accouraient de toute la Grèce pour se faire soigner dans le sanctuaire d'Asclépios, dieu guérisseur. Ce lieu abritait des médecins très réputés. Comme dans tous les sanctuaires grecs, des épreuves sportives et théâtrales étaient organisées en l'honneur des dieux. On a retrouvé à Épidaure des vestiges importants d'équipements sportifs, mais le site est surtout célèbre pour son théâtre.
Le théâtre d'Épidaure a été édifié au ive siècle av. J.-C. ou au début du iiie siècle av. J.-C.1 pour accueillir lesAsclépiéia, concours en l'honneur du dieu médecin Asclépios. Il a servi de modèle à de nombreux autres théâtres grecs.

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