mercredi 15 juillet 2015

Grèce "La loi Macron puissance dix" Une contre-révolution qui fait appliquer ses mesures par un Tsipras sous harcèlement



par Yanick Toutain
15/7/2015


« si vous ne faites pas toutes ces réformes,
vous serez virés de la zone euro.
C'est ça qui a fait bouger Tsipras.
Il a employé cet argument devant son Parlement :
« Je n'ai pas été élu pour faire sortir la Grèce de l'euro. »
La population grecque étant à 80%
pour le maintien dans la zone euro,
cela lui a permis de faire adopter samedi 11,
par 86% des députés grecs,
le train de réforme que la population avait refusé
à 61% par référendum six jours plus tôt. »

(anonyme de la BCE cité dans le Canard Enchaîné)



"Cette fois-ci, les créanciers,
sous la pression de l'Allemagne et des pays du Nord,
imposent des réformes de structures,
jusque dans le moindre détail.
Un vrai catalogue à la Prévert
développé dans les sept pages de l'accord.
De la réformer du Code Civil à la date des soldes.
De la privatisation du réseau de distribution électrique
à la réglementation de la vente
de médicaments sans ordonnance.
Plus l'ouverture des professions réglementées,
l'autorisation du travail le dimanche etc.
La loi Macron puissance dix. ... »
(Canard Enchaîné 15/7/2015)



LIRE AUSSI

SAMEDI 11 JUILLET 2015


Contre les députés SYRIZA qui trahissent il faut l'humanocratie des délégués révocables. Un commentaire sur le site de Guillaume Etiévant sec Nat du Front de Gauche

Dernière heure : Tsipras en minorité dans son parti qui parle de "coup d'Etat" (source La Tribune)

Stathis Kouvelakis, membre de la plateforme de gauche (aile gauche de Syriza), a annoncé que la majorité du comité central de Syriza a rejeté l'accord signé à Bruxelles, lundi 13 juillet : 109 membres de la direction du parti sur 201 se prononcés contre, mercredi 15 juillet.

Sur sa page Facebook, Stathis Kouvelakis a publié la déclaration du Comité central. Selon ce dernier:
"Un coup d'Etat a eu lieu à Bruxelles. Il a démontré que l'objectif des leaders européens était de punir un peuple qui envisageait un autre modèle, différent du modèle néolibéral de l'extrême austérité. [...] L'accord nest pas compatible avec les idées et les principes de la gauche, mais, plus encore, n'est pas compatible avec les besoins des classes travailleuses.

Grèce "La loi Macron puissance dix"
Une contre-révolution qui fait appliquer ses mesures par un Tsipras sous harcèlement


Après Christian Salmon sur Médiapart la semaine dernière, (Uninsider raconte: comment l'Europe a étranglé la Grèce), le Canard Enchaîné (en particulier dans l'article de Hervé Martin) narre ce mercredi les coulisses du coup d'Etat (économique) fasciste contre les Grecs.
De ce coup d'Etat, Jean-Luc Mélenchon - le héraut zigzgant de la haute-moyenne formoisie - n'est pas totalement dupe. Les minimares du Canard Enchaîné le citent :

« Pour la troisième fois dans l'Histoire, l'obstination d'un gouvernement allemand est en train de détruire l'Europe »
Bien évidemment, ce que Mélenchon refuse de voir, c'est l'ombre du capitalisme mondial derrière Merkel chef du gouvernement allemand, Schäuble, ministre des finances du même pays, Draghi président de la BCE, Banque Centrale Européenne et … Hollande – président élu sur des promesses d'imposteur....
Mélenchon en haut formois défenseur du capitalisme a un point aveugle.
Ce qu'il refuse de voir, c'est l'attaque contre-révolutionnaire opérée en deux temps.
D'abord injecter des fonds que les vautours locaux aspireront. Ensuite réclamer la mise.... avec des taux d'intérêt usuraires..... en accusant les victimes des méfaits des complices locaux de Goldman Sachs.


1° ETAPE DU COMPLOT : ASSÉCHER LES COMPTES

En encadré de son article paru en page 3 du Canard Enchaîné d'aujourd'hui mercredi 15 juillet 2015, Hervé Martin rappelle le nom des organisateurs de la mise en faillite préalable de la Grèce :
Mario Draghi (« qui a sévi pendant trois ans comme vice président de Goldman Sachs pour l'Europe » et « aujourd'hui président de la BCE »).
Rappelons au passage qu'entre deux, de 2006 à 2011 il fut gouverneur de la Banque d'Italie. Il est donc passé de la banque vautour Goldman Sachs à la Banque d'Italie pour arriver à la Banque Centrale Européenne !
Loukas Papadémos qui était « de 2002 à 2010 vice-président de la Banque Centrale Européenne avant de devenir, en 2011, Premier ministre d'un pays aux abois ».
Et un autre « ancien de Goldman Sachs, Petros Christodoulos »
Ce dernier Petros Christodoulos est présenté par le Canard Enchaîné comme « expert en maquillage des comptes » et a été « chargé par le gouvernement d'Athènes de gérer la dette jusqu'en 2012. »
Quant au précédent – l'ex-Premier ministre Loukas Papadémos – il avait été chargé de « négocier le passage de l'euro pour la Grèce et, donc, de tripatouiller les comptes ».
On peut en déduire que ce sont ces talents de tripatouilleurs qui l'ont qualifié pour devenir vice-président de la BCE et 1° ministre en 2011 !!!!


MARIO DRAGHI LE TRUQUEUR DE COMPTE DE GOLDMAN SACHS DEVIENT MORALISTE POUR LA BCE

Pour décrire l'actuel président de la BCE, Hervé Martin du Canard cite un « spécialiste de la City », Marc Roche qui dénonce les méfaits de Draghi qui « vendait à d'autres pays européens le produit financier maison qui avait aidé la Grèce à tricher ».
C'est le même Draghi qui, en tant que « président de la BCE est un des principaux créanciers – et aussi soutiens – de la Grèce »
Si le livre de Marc Roche s'appelle « Les Banksters » (Albin Michel », ce n'est pas un hasard.
Tout ce cirque contre la Grèce est le résultat d'un complot organisé par Goldman Sachs.

« L'adhésion grecque à l'euro, en 2000, a été obtenue sur la base de données fantaisistes. Et, en 2004, le gouvernement a reconnu qu'il avait divisé par deux le chiffre du déficit public depuis 2000. Autant de facéties pratiquées avec l'aide de grandes banques américaines et la bienveillante myopie des autorités européennes.
Myopie ? C'est se moquer du monde : les agents européens de la bankoslavoisie laissaient se dérouler le plan machiavélique visant à écraser le peuple grec.
« Certaines banques se sont employées, durant des années, à rendre plus présentables les comptes de la Grèce, déjà au bord de la faillite. Ainsi, le géant américain Goldman Sachs a vendu à Athènes, au début des années 2000, une tricherie décrite avec pédagogie » par Marc Roche."
Celui-ci décrit le trucage consistant à ajouter un prêt secret à un prêt public.
Ce sera donc le prêt secret – le montant public versé - qui permettra aux riches Grecs de se goberger pendant des années en ne payant quasiment aucun impôt et ce sera ce même prêt secret qui sera présenté au peuple grec rendu coupable – par tous les médias de la bankoslavoisie européenne, en commençant par Le Point qui titre «Les charlatans contre l'Europe » - des vols commis par les « élites » du pays.

Marc Roche « Je me rends dans un bureau de change dont le responsable me propose une bonne affaire : au lieu de me donner un dollar pour un euro, il m'en donne deux » La différence réside dans « un prêt secret sur un morceau de papier à part que je devrai rembourser. » Une partie de la dette reste donc cachée »
Un trucage de professionnels sous l'égide d'un des pires banques de la bankoslavoisie : Goldman Sachs.
Rappelons aux lecteurs que de mauvaises langues accusent l'ex-secrétaire au Trésor (ancien dirigeant de Goldman Sachs) Henry "Hank" Paulson d'avoir été aux manettes pour favoriser l'écroulement final de Lehman Brothers (On le voit dans le docu-fiction Too Big Too Fail) donner l'ordre de liquider l'ex 3° banque des USA pour....... permettre aux Bears, aux traders-Ours de la vente à découvert d'empocher des milliards.....

Des milliards sur le dos des naïfs qui avaient cru que Lehman Brothers allait bénéficier du «bazooka »  de Henry Paulson et aurait les mêmes avantages que 
Fannie Mae et Freddie Mac ...... 2 réassureurs sauvés avec l'argent des contribuables.....

LE PROJET DE LA BANKOSLAVOISIE POUR LA GRECE
EST INSPIRE DE LA FAILLITE DE LEHMAN BROTHERS
DE 85,8 $ à 0,13 $
99,84% du capital récupéré par les bearish


Faillite (Wikipédia)

Faillite de Lehman Brothers  (Wle.
À partir d'août 2007, Lehman Brothers essaie de solder sans succès ses positions sur les crédits immobiliers à risque, suite de la crise des subprimes. Les pertes engendrées par ces positions conduisent la banque à vendre pour six milliards USD d'actifs. Sa capitalisation boursière chute alors de 73 %. Les pertes cumulées de la banque poussent la direction à rechercher un repreneur mais sans résultat.
Autour d'elle, d'autres banques sont aidées par l'État telles Bear Stearns en , les sociétés de crédit hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac le  mais aucune aide ne vient à Lehman Brothers. L'abstention de l'État est largement perçue comme la volonté de faire un exemple4. Néanmoins, Bernanke insiste sur le fait que la Fed n'a jamais été en mesure de faire un choix entre sauver ou non Lehman, cette banque ne pouvant proposer aucune contrepartie à l'octroi de prêt comme cela était requis pour respecter le cadre légal5. Et le , à New York, à la suite de la crise des subprimes, Lehman Brothers Holdings Inc. se déclare en faillite et se place sous la protection du chapitre 11 du droit fédéral6. Jusqu'au dernier moment, les marchés ont espéré la reprise de Lehman Brothers par Bank of America (comme JP Morgan Chase avait récupéré Bear Stearns 6 mois plus tôt), mais finalement la grande banque préfèrera sauver Merrill Lynch, elle aussi sur le point de faire faillite le 15 septembre.
Le cours de Bourse de Lehman Brothers était au  de 4,53 USD, avec un point le plus haut à 85,80 USD au . Le  l'action ne valait plus que 3,65 USD. Avant cessation définitive de la cotation, l'action valait 0,13 USD.

Bear and Bull, Reinhard Dachlauer,Frankfurt
Le sommeil de l'ours et la charge du taureau
 symbolisent les comportements humains
pendant les périodes baissières
 et haussières respectivement



Les « ours » sont ceux qui restent à roupiller dans leur grotte pendant la hausse des actions et qui, comme des hyènes – ils mériteraient ce nom – se précipitent sur les entreprises capitalistes les plus faibles pour « vendre à découvert » des actions qu'ils ne possèdent pas.
Entre le montant X prix de vente d'une action qu'ils vendent sans la posséder et le montant Y de cette action après aggravation de la crise, il y aura un bénéfice X-Y qui sera égal à la dépréciation de cette action. Multiplié par les millions d'actions qu'ils auront vendues – avec l'accord de leurs banquiers et des magouilles supplémentaires d'  « effet de levier ».
Ce sont ces « Ours », ces « Bears »qui ont été les véritables vainqueurs de la prétendue « crise » de 2008. Ce sont eux qui ont accumulé des milliards et comptent prochainement rééditer leur exploit.
Ces « baissiers »- le terme français pour « Bearish » - attendent avec impatience un #2008again et espérant qu'il soit pire #worst.

For example, if investors expect upward price movement in the stock market, the sentiment is said to bebullish. On the contrary, if the market sentiment is bearish, most investors expect downward price movement. (Market sentiment)
Ils espèrent une chute rapide de la bulle #SantaClausBernanke et de celle de l'escroc japonais, le premier ministre Abe #AbeTheScam.
Une bulle devenue celle de #SantaClausYellen
Cette partie de l'histoire ne se trouve pas dans le film, mais on peut imaginer le soudain gonflement des comptes en banques des comploteurs de la clique Paulson qui avait – des devins ? - su à l'avance que la banque Lehman Brothers serait coulée et que les actions vendues au prix fort par ceux qui..... ne les possédaient pas.... n'auraient même pas besoin d'être livrée par ces comploteurs : le pistolet de Paulson contre la tempe, Richard Fuld, PDG de Lehman avait fini pas faire voter à son conseil d'administration la faillite de sa banque.



Mais, ces manipulations financières de comploteurs, elles sont en permanence à l’œuvre en Grèce : les riches du pays pillent sans vergogne depuis des années.
Dans son article - paru sur Médiapart – fait de révélations (sous anonymat) données par un Grec membre de l'équipe de Tsipras, on voit l'ampleur des magouilles :

xxc

« Ces 40 milliards, c'est une partie du second programme de sauvetage de 2012 – signé après la restructuration de la dette privée (voir Grèce : les banques se sauvent, le désastre est toujours là) –, qui était d’environ 170 milliards, dont 50 milliards pour la recapitalisation des banques.
Mais il y a un autre problème. Dans le cadre de ce plan, les fonds publics (caisses de retraite, fonds de sécurité sociale, etc.) ont subi des pertes presque aussi importantes que les banques, si ce n’est plus, qui ont touché leurs réserves. Parce qu’ils ont été forcés, selon la loi, d’apporter leurs réserves à la banque centrale de Grèce et que la Banque centrale avait le droit d’utiliser ces fonds pour acheter des obligations en leur nom. 
Pour moi, cela a été un énorme scandale. Il semble que beaucoup d’hommes politiques, des banquiers, de nombreuses personnes averties, qui détenaient des obligations qu’ils avaient achetées à 20 % de leur valeur nominale, sont allés les apporter à la banque de Grèce. Et celle-ci les a remboursés sur la base de 100 % de la valeur. Ils ont eu leur argent et tout le fardeau de la décote a été transféré au public.
Ces fonds ont été forcés d’utiliser leurs réserves pour acheter les obligations d’État qui avaient perdu 70 % de leur valeur. Ces fonds, les fonds de retraite, sont confrontés aujourd’hui à un problème plus grave que les banques. Les fonds de retraite doivent planifier sur 15 à 20 ans pour être capables de payer les retraites, alors que la population âgée augmente et que la population active diminue. Ils doivent aussi verser les allocations chômage, etc. Aussi, tous ces verrous de dette reviennent à la surface en même temps. »

Les « nombreuses personnes averties » l'ont été par quelqu'un. Il faudrait avoir un esprit retors ou une ….grande lucidité pour accuser ici les banquiers d'avoir avertis les vautours locaux....

« LOI MACRON PUISSANCE DIX »2° ETAPE DU COMPLOT ACCUSER LES VICTIMES
... POUR LES RANCONNER

Ce sont les mêmes comploteurs de Goldman Sachs qui sont derrière le coup d'Etat contre la Grèce.
« Un accord qui tranche avec tout ce qui s'est fait par le passé. Pour la première fois, il n'est pas seulement question d'impôts – augmenter la TVA, la fiscalité sur les sociétés etc. Cette fois-ci, les créanciers, sous la pression de l'Allemagne et des pays du Nord, imposent des réformes de structures, jusque dans le moindre détail. Un vrai catalogue à la Prévert développé dans les sept pages de l'accord. De la réformer du Code Civil à la date des soldes. De la privatisation du réseau de distribution électrique à la réglementation de la vente de médicaments sans ordonnance. Plus l'ouverture des professions réglementées, l'autorisation du travail le dimanche etc. »
Et le Canard Enchaîné de commenter
« La loi Macron puissance dix. Sauf qu'en France il a fallu des mois de discussions parlementaires et trois votes bloqués pour adopter un texte modeste. Les Grecs, eux, sont sommés de voter la mégaréforme d'ici quarante-huit heures. »
EXIGENCES MINIMA POUR …. COMMENCER LES NEGOCIATIONS
Mais ce ne sont que « les exigences minima pour commencer les négociations »
Ces précisions sont … incluses dans l'accord...
Un accord ?
Cela n'est qu'un ultimatum !



SCHÄUBLE ET HOLLANDE LE FLIC DUR ET LE GENTIL FLIC


C'est une farce de film que viennent de jouer Hollande et son comparse Schäuble.
Quand ce dernier – le ministre allemand des finances - sort tout à coup la menace de l’éviction (pour cinq ans) de la Grèce de la zone euro, le premier – Hollande, président soutenu par 15% des Français - se présente en avocat des victimes.... comme l'avait fait Me Mignard, l'avocat de Zyed et Bouna Le hiérarque socialiste, avocat et ami de Hollande, avocat du Pinochet de la Côte d'Ivoire Ouattara était le prétendu avocat des victimes de la police..... une police que Valls et Cazeneuve envoient maintenant contre tous les petits Antonio roumains de France....

Mais l'avocat Hollande et le procureur Schäuble sont un seul et même gang ! Un gang de larbin de la bankoslavoisie : la classe des banquiers et des bourgeois esclavagistes enchevêtrés. L'association de ceux qui imposent des salaires à 50 euros et de ceux qui font recel et blanchisse le butin esclavagiste.... Quand ce ne sont pas les mêmes : la banque Rivaud rachetée par Bolloré était le principal tuyau du vol gaulliste colonial et possédait des milliers d'hectares de plantations esclavagiste

Le 10 juillet, les dirigeants allemands écrivaient

« Au cas où aucun accord ne pourrait être obtenu, la Grèce se verra proposer une négociation rapide pour une sortie (time-out) de la zone euro. »
Le Canard ajoutant
« Wolfgang Schäuble précisait même par la suite que la période de purgatoire pourrait durer au moins cinq ans »
Mais c'est un anonyme de la BCE qui dévoilait en off la manœuvre à Hervé Martin : le chantage de Schäuble faisait partie de la volonté générale de tous les comparses de faire rester Tsipras dans l'Euro …. mais en faisant reddition sur l'ensemble de son programme :
[La phrase contenant la menace de sortie de la zone euro] a finalement été retirée de l'accord final publié le lundi13 au matin, à la demande expresse de Tsipras, soutenu vigoureusement par Hollande.
Le journaliste du Canard Enchaîné cite un « proche de Benoît Coeuré, administrateur français de la BCE »
« [Le président] n'a pas voulu que le chantage soit consigné noir sur blanc. L'Eurogroupe disait en substance aux Grecs : si vous ne faites pas toutes ces réformes, vous serez virés de la zone euro. C'est ça qui a fait bouger Tsipras. Il a employé cet argument devant son Parlement : « Je n'ai pas été élu pour faire sortir la Grèce de l'euro. » La population grecque étant à 80% pour le maintien dans la zone euro, cela lui a permis de faire adopter samedi 11, par 86% des députés grecs, le train de réforme que la population avait refusé à 61% par référendum six jours plus tôt. »

Mais ce recul Tsipras-la-girouette n'est que la préfiguration de tous les autres reculs qu'ils lui concoctent.

QUI REPRESENTE LES 61% DE VOTES NON ? LES16 % DE DEPUTES QUI ONT REFUSE DE VOTER POUR TSIPRAS SAMEDI 11 ?


Le constat est simple «  86% des députés grecs » ont voté oui pour les mesures que « la population avait refusé à 61% par référendum six jours plus tôt. »
Le calcul est simple à faire : ce sont donc 86% des députés qui ont soutenu la mesure souhaitée par 39% des Grecs.
C'est donc comme si chacun de ces 39% de Grecs avaient tout à coup 2,2 voix au chapitre (86/39 =2,2)
Et que, pendant ce temps, les 61% de votes « non », « OXI » n'avaient plus que 14% de députés pour les représenter. Or 14/61 = 0,23
Les premiers sont 2,2 fois plus puissants, les seconds sont 4,35 fois plus faibles que leur importance réelle.
Multiplier les 2 résultats donne plus de 9 : le poids politique, l'importance des 39% de Grecs ayant voté « OUI » est donc 9 fois plus grande que celle des 61% ayant voté « NON ».
(86*61)/(39*14) = 9,6
Tel est le premier résultat du complot des larbins de la bankoslavoisie européenne et étasunienne : une minorité de Grecs pèsent 10 fois plus que la majorité !
Mais diront les hypocrites, les Grecs sont à 80% pour le maintien dans la zone euro.
On pourrait leur faire remarquer que 86% des députés ne sont pas 80%.
Mais de surcroît, les 61% avaient refusé les propositions des gangters de l'Euro en connaissance de cause. Ils savaient pertinemment quelles étaient les méthodes de chantage de Merkel, Schäuble, Draghi, Hollande & Co.

MAISON SCHÄUBLE : « BANQUE LA PLUS BÊTE DU MONDE »
La banque KfW est la Caisse des Dépôts allemande. Cette banque avait gagné son surnom, selon Hervé Martin, en versant 300 millions d'euros à Lehman Brothers.
Ce versement fut fait en 2008 « le 19 septembre, alors que Lehman Brothers annonçait qu'il se mettait en faillite « 

C'est maintenant le bourreau Schäuble qui en est le dirigeant. 
50 MILLIARDS D'EUROS A PRIVATISER POUR DEPECAGE

Et c'est à ce titre que le ministre Schäuble avait décidé de s'accaparer – pour une filiale de la banque qu'il préside – un total de 50 milliards de biens publics grecs.
Vous ne rêvez pas : un ministre allemand décidant de confisquer 50 milliards d'euros de propriétés publiques appartenant aux Grecs, de les transférer à un « Institut pour la Croissance » basé au Luxembourg – institut sous le contrôle du même ministre, en tant que président de la maison mère de ce « fonds »


« Il aurait eu pour fonction de vendre lui-même ports et autres pépites grecques à privatiser. Et accessoirement, de s'assurer qu'il n'y ait pas d' « évaporation » des capitaux ainsi réunis et d'amorcer le désendettement du pays. On ne saurait mieux placer les Grecs sous tutelle »

La cerise sur le gâteau étant la présence, aux côtés de Wolfgang Schäuble, de Sigmar Gabriel
la banque KfW «...son vice-président est Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand et leader du SPD. Deux des ennemis les plus connus de Tsipras.
Un fonctionnaire français de la BCE commente pour le Canard Enchaîné :
« Les Allemands, qui n'ont pas digéré les coups tordus de Tsipras, avaient ouvertement la volonté de le punir en l'humiliant »
On voit l'épaisseur psychologique de ces gens-là.
Il a donc fallu que le « chevalier blanc » Hollande n'intervienne pour faire …... « reculer » les comploteurs....
« Berlin propose désormais que ledit fonds soit basé à Athènes et « dirigé par les autorités grecques ». Mais quand même « sous la supervision des institutions européennes compétentes ».

Quel soulagement : la victime d'un guet-apens aura donc le choix du lieu et de l'heure à laquelle elle livrera le montant du butin aux gangsters qui ont monté l'embuscade.
Naturellement, ceux qui accuseront les comparses Schaüble et Hollande d'avoir exagéré les exigences pour faciliter à Tsipras d'avaler la potion amère trouveront dans les médias français les « spécialistes » idoines pour leur remettre les idées en place.

Dans la Mare aux Canards, en page 2 du Canard Enchaîné, on trouve d'autres précisions sur le combat psychologique visant à faire tomber Tsipras le naïf formois consentant :
« …. on a frôlé le clash dans la nuit du 11 au 12 juillet, quand Angela Merkel a cru bon d'interroger Alexis Tsipras les yeux dans les yeux :
« Quand allez-vous privatiser les ports ? Qui va les acheter ? Trois chaînes de télévision publique, ça ne fait pas un peu trop ? » A chaque question, le Premier ministre grec ne répond pas vraiment et les lève les yeux au ciel. Il est à bout de nerfs, épuisé, et il a déjà dû subir les interrogatoires d'autres dirigeants européens. Lesquels n'ont pas arrêté de pinailler, s'attardant au moindre détail.
Une autre révélation du Canard met à mal la présentation hypocrite de Hollande proche de la « gauche » grecque. En effet, lorsque l'Italie commence à perdre patience des exigences contre-révolutionnaires accélérées des dirigeants allemands, loin de construire un front commun France-Italie pour remettre à leur place ces dictateurs germaniques, se met à.... jouer les entremetteurs :
« Mais le Premier ministre italien, Matteo Renzi, n'est pas loin de péter les plombs. Il apostrophe Merkel ; « Si vous avez décidé de faire sortir la Grèce, assumez-le et dites-le ! »
Heureusement le champion français est là, qui s'entremet et réconcilie finalement l'Allemand avec l'Italien.
Mais les observateurs savent que Renzi a de quoi être inquiet : après la potion amère pour la Grèce, c'est l'Espagne qui est dans le collimateur de Merkel-Schäuble mais après l'Espagne, ce sera évidemment soit la France soit l'Italie. Et si Hollande est prêt à tout faire pour déclencher un clash avec les Français pour tester tout l'appareillage juridique et militaire contre-révolutionnaire qu'il a mis en place depuis 2012 – y compris les terroristes qu'il finance, protège et encadre – les Italiens savent eux, après l'expérience de la Banque de l'Agriculture à Milan, que la contre-révolution peut tout à coup se retrouver sous des projecteurs géants.
Ils savent que les bombes de l'OTAN entreposées dans une cache du réseau Gladio-Stay Behind et qui avaient été fournies aux terroristes fascistes par les homologues italiens de François de Grossouvre pourraient tout aussi bien se retrouver avec de gros projecteurs dans les médias..... comme pourraient se retrouver sur des médias à grande écoute, le soutien de Sarkozy aux terroristes de Soro (avec l'appui de l'ONUCI et de la force militaire LICORNE), la demande du même aux terroristes MNLA et Ansardine d'attaquer le Mali en janvier 2012, la protection constante de ces terroristes par l'agent régional de la Franceàfric – Blaise Compaoré.
Et, en tirant sur la ficelle, on verrait apparaître Iyad Ag Ghali (20 millions reçus de Hollande en octobre 2013) , AQMI (58 millions de dollars versés par Sarkozy et Hollande), MNLA financé par la Suisse et aidé par l'Union Européenne et le député corse Alfonsi.
On verrai apparaître le terroriste Wadoussène, organisateur de l'enlèvement de Lazarévic et de l'assassinat de Philippe Verdon.
On verrait apparaître Boubakeur Al Hakim le véritable chef du réseau terroriste des Buttes Chaumont. Et l'organisateur de l'assassinat des Mélenchon de Tunisie – Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
On verrait apparaître les mêmes saloperies fascistes que les socialo-fascistes italiens organisaient avec la loge P2 et la mafia dans les années 70-80 en Italie.
Et, lorsque cela se produira en France, Hollande n'est pas totalement à l'abri d'une opération main propre où la totalité des attentats terroristes commis en France apparaîtraient comme ayant tous été commis avec l'acceptation ou la passivité coupable des services secrets français. A commencer par les attentats de 1995 pour lesquels la responsabilité des services secrets du FLN algérien et de la mafia des généraux voleurs est restée aussi camouflée que leur activité pratique pour fabriquer les FIS-GIA et servir d'école aux actuelles fabrications de terroristes par la DGSE française.
Les politiciens italiens savent ce qu'il en coûte de fabriquer du terrorisme pour tenter de basculer un pays dans le fascisme.
Il semble que Hollande le niais n'ait tiré aucune leçon de l'Histoire.
En jouant les pseudo-conciliateurs il facilite l'opération de Merkel-Schäuble.
Mais en prenant les mêmes risques qu'eux de voir surgir la révolution européenne tout à coup.



DES COMPLOTEURS DANS L'OMBRE : ATTAQUEURS DE DRACHME, SPECULATEURS D'EMPRUNTS et les BEARFISH 2008 AGAIN EN EMBUSCADE
Derrière Schäuble et Merkel, il y a évidemment des lobbyistes de la bankoslavoisie. Pas tous certes : les inquiétudes de Christine Lagarde et du FMI reflètent la crainte d'une partie de la classe bourgeoise US que la machine ne vienne à casser dans tous les sens de façon incontrôlable.
Après avoir joué les apprentis sorciers en déclenchant une attaque contre l'Irak dont le but principal – même s'ils ne le savaient pas – était de fabriquer massivement DAECH pour justifier le Patriot Act, les USA sont devenus plus prudents : ils ont créé un monstre. Ils ont joué le rôle d'un docteur Frankenstein – comme le dénonçait le général français Vincent Desportes – qui commence à se demander combien de temps il pourra encore tenir sa créature sous contrôle.

MARDI 10 FÉVRIER 2015

Vincent Desportes, un général français accuse les USA d'être les créateurs de ce monstre :
"Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs - dont certains s'affichent en amis de l'Occident - d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis" (compte rendu Sénat)

«Général Martin Dempsey le chef d'état-major des armées, a été auditionné, à huit clos, par la commission de la Défense du Sénat. Mais les propos qu'il y a tenus ont vite franchi l'Atlantique ; « La campagne pour éjecter l'Etat islamique, prévoit ce militaire impétueux, nous occupera durant les trois années qui viennent. » Avant d'ajouter que « cela prendra une génération avant que la région parvienne à un état de stabilité permanente. »

Créer la pagaille, créer les terroristes, mettre en œuvre la « Stratégie du Choc » - que dénonçait Naomi Klein, est la façon dont la bankoslavoisie gère la planète pour perpétuer sa domination et courir vers le suicide de l'humanité.
Ils font l'Histoire sans le savoir, en ayant des mobiles qui cachent d'autres mobiles mais qui camouflent aussi les véritables raisons : abolir le capitalisme en 2008 aurait stoppé instantanément la crise financière des subprimes...... mais Paulson agissaient précisément pour le perpétuer... et pour permettre à leurs amis vautours-bearish de profiter au maximum de cette crise... tant que cela était encore possible.

Si c'est bel et bien d'un coup d'Etat fasciste économique dont il s'agit en Grèce, on voit aussi des sous-lobbies tirer la corde dans tel ou tel sens.
On a vu Merkel s'affirmer comme lobbyiste des acheteurs de ports – ces Bolloré pour lequel Sarkozy a truqué les élections ivoiriennes de 2010 et organisé la mort de 3000 personnes pour mettre en place Ouattara qui vendit donc la 2° moitié du port d'Abidjan au vautour Franceàfric Vincent Bolloré.
Mais il en est d'autres :

Ceux qui tirent vers le GREXIT dans le but de spéculer contre drachme capitaliste.
La jouer à la baisse pendant que leurs complices continueront à exiger le paiement des emprunts.... malgré le défaut....
Ceux qui tirent vers le GREXIT mais pour un but plus global encore: rééditer 2008. Tous les bearish qui considèrent les magouilles de Bernanke, de Abe au Japon et de Janet Yellen comme des bombes explosives à retardement..... qui leur permettront de sortir de leur grotte d'Ours pour vendre des millions et des milliards d'actions qu'ils ne possèdent pas en espérer rééditer la magouille Lehman Brothers

Ceux qui, plus politiques, espèrent régler son compte à la formoisie européenne. En particulier parvenir à diminuer tous les revenus, de 10%, 20%, 30%, le fameux plan secret de la banque JP Morgan

. pour en finir avec l'Etat providence européen 

JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe

Par Stefan Steinberg 
19 juin 2013
Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.
Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.


En conclusion, il faut appliquer les mesures préconisées dans l'article précédent.
Les deux ministres démissionnaires doivent trouver 24 députés pour les désigner comme délégués nationaux

" la vice-ministre des Finances Nadia Valavani et du ministre adjoint aux Affaires européennes, Nikos Chountis,.Elus de Syriza tous les deux, ils sont opposés à l'accord passé avec les créanciers lundi. (La Tribune)"


SAMEDI 11 JUILLET 2015


Contre les députés SYRIZA qui trahissent il faut l'humanocratie des délégués révocables. Un commentaire sur le site de Guillaume Etiévant sec Nat du Front de Gauche


par Yanick Toutain
REVACTU
11/7/2015


De nombreux tweets éclairant ce qu'un véritable gouvernement du peuple aurait fait depuis une semaine ont été publiés. En particulier sur la mise en place de l'humanocratie et d'une révo-monnaie se subsituant à l'euro autant en Grèce qu'en France, qu'en Espagne et dans tous les territoires libérés de l'esclavage de la bankoslavoisie.
e commentaire porte en particulier sur la façon dont les 149 députés SYRIZA devraient rendre des comptes aux 61% de Grecs qui ont refusé l'ultimatum des fascistes de l'Eurogroupe

Su le blog de Guillaume Etiévant (mais non validé et donc non affiché sous son (absurde) article

TSIPRAS NE CAPITULE PAS, IL POURSUIT SA STRATÉGIE


@Barjac Bonjour
Votre constat est juste. Votre défaitisme l'est moins.
L'heure est à quitter le capitalisme, abolir les banques et le crédit, redonner au citoyen l'investissement (de façon libérale et égaliste et donc sans retour personnel) et enfin, c'est la démocratie esclavagiste qu'il faut quitter.
Vous avez écrit
+++++
 Je ne sais pas si les grecs ont voté non pour se voir appliquer les mesures d’austérité qu’ils refusent (?) Mais je suis sûr que là, vous battez les records en matière de langue de bois. Et je me mets à douter grave de la cohérence des politiques anti-austérité que vous proposez ! Le résultat de cet épisode grec, qui nous occupe presque à plein temps, ce sera peut-être que les quelques électeurs qui nous font encore confiance vont se demander si, vraiment, il existe une autre politique possible, qui ne passe pas sous les fourche caudines de la Troïka … Je préfère continuer à penser que si, podemos, mais peut-être pas dans le cadre institutionnel de l’Europe telle qu’on veut à tout prix nous l’imposer
+++++
Seulement Podemos est, comme SYRIZA contrôlé par la formoisie électoraliste.
N'ayez AUCUN espoir .....
Cela finira(IT) pareil si l'autre solution ne se met pas en place.
HUMANOCRATIE SEULE SOLUTION
Si l'on regarde les 149 députés de Tsipras, leurs électeurs sont quasiment 15000 à avoir voté pour chacun d'entre eux.
(2 246 064 votes Syriza divisés par 149 = 15074)
DELEGUES DEPUTES REVOCABLES 1871-2015
On remarque alors que 15000 était le nombre moyen d'électeurs pour un député REVOCABLE de la Commune de Paris de 1871.
Il suffit donc d'entourer CHAQUE député de Tsipras d'un CONSEIL de 25 personnes.
Et ces députés élus deviendront des délégués députés révocables à tout moment.
Il suffit de 25 délégués conseillers qui contrôlent le député et qui décide ou non de le PERPETUER à son poste.
En cas de perte d'un des 25.... et bien, le député RETOMBE conseiller.... et quitte son poste....
En effet, si le quota de 25 délégués conseillers (qui valident donc le soutien de 15625 délégateurs) n'est plus atteint, le DEPUTÉ est RÉVOQUÉ !
Chaque délégué conseiller étant, lui aussi, révocable , car contrôlé par 25 délégués de base.
Qui eux aussi sont sous le contrôle de 25 délégateurs.
On retrouver 25*25*25 = 15625 le nombre (moyen) d'électeurs qui ont envoyé au Parlement les 149 députés SYRIZA

Mais alors, le peuple pourrait en désigner d'autres....
Bien évidemment : les 36,34% de Syriza aux élections sont une minorité de 61% de votes NON OXI
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_grecques_de_2015
Si l'on ajouter les Grecs indépendants, on a 293 371 votes 4,75 % des exprimés.
Aux élections, ils ont obtenu 13 sièges... mais avec les quotas de la Commune..... ils seraient
293 371/15625 = 18 soit 5 de plus....
Mais, les 61% du référendum, ils devraient aussi se transformer en députés OXI
3 558 450 votes NON ce sont 227 députés OXI-NON
Il faudrait donc des députés NON qui s'ajouteraient à ceux se trouvant déjà au parlement.
149 SYRIZA + 15 communistes + 13 indépendants.... ne sont que 177.... il en manque 50
IL MANQUE 50 DEPUTES OXI POUR RESPECTER LE VOTE NON
Bon.... comme les fachos ont 17 députés..... on peut leur ajouter 3...
CE SONT DONC 30 DEPUTES DE LA GAUCHE ANTI-CAPITALISTE qui feraient irruption dans un PARLEMENT REVOCABLE !
Quant à l'opposition de droite pro-Banques.... leurs 2245537 votes oui.... ne leur laisseraient plus que 143 députés..... et encore.... car la REVOCABILITE PERMANENTE inciterait le peuple à en CHOISIR D'AUTRES !

C'est l'HUMANOCRATIE qu'il faut construire
Elle est la seule alternative à la DEMOcratie esclavagiste.
Comme le rapportait Athénée de Naucratis (Deipnosophistes : livre VI) L'Athènes démocrate ce n'était qu'un groupe de 5% qui commandaient les autres.
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[272c] Ktésidès rapporte, dans le liv. 3 de ses Chroniques, qu'à la cent dixième[242] olympiade on fit en Attique, sous Démétrius de Phalère, le dénombrement des habitants de l'Attique, et qu'il s'y trouva vingt-un mille Athéniens, dix mille étrangers, et quarante myriades d'esclaves.
http://revolisationactu.blogspot.fr/2013/08/la-vraie-definition-de-democratie-est.html
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/athenee/livre6.htm 

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