jeudi 5 novembre 2015

Face à la catastrophe vétérinaire touchant l'aviculture du Burkina, il faut un CNR appuyé sur des CDR ! C'est urgent !


par Yanick Toutain
5/11/2015




Cela fait un an que les incapables de la Transition illégale mise en place par l'ambassadeur de France Gilles Thibault et l'ambassadeur US Tulinabo Mushingi  conduisent le Burkina Faso à la catastrophe.
Voici ce que l'imbécile Jean-Paul Rouamba ministre des ressources animales préconisait en avril 2015, il y a 7 mois
"Par ailleurs, pour faire face à la grippe aviaire, le ministre des Ressources animales a invité les producteurs à limiter le déplacement des volailles pour circoncire la propagation de la maladie." (source)
On se doute que le journaliste aussi incompétent et peu à sa place que le ministre voulait écrire circonscrire.
7 mois plus tard, rien n'est réglé. La formoisie sabote toujours la construction des CDR. On a même un propagandiste de Salif Diallo et de Zéphirin Diabré qui vient de s'accaparer le sigle. Histoire de démolir définitivement l'image des organisations légales du peuple. (Un Malien allié avec des traitres burkinabè).
Les mesures d'africation de l'économie prises depuis janvier aurait permis de stopper la crise en assurant un revenu de 240 000 FCFA à tous les familles d'éleveurs de 3 enfants (cf infra)
Sur la grippe aviaire en Afrique de l'Ouest lire aussi ce dossier

extrait
Le Dr Lassiné Ouattara a également indiqué, pour rappel, que cette maladie a été diagnostiquée dans cinq provinces du pays des hommes intègres, à savoir Boulkiemdé, Houet, Kadiogo, Poni et Sanguié. Le DGSV a aussi précisé que cette situation a occasionné une perte financière estimée à plus de 6 millions de dollars. Présent à cette rencontre, le ministre burkinabé des Ressources animales, M. Jean Paul Rouamba, n’a manqué de solliciter le soutien des PTF dans le combat contre la grippe aviaire. Par ailleurs, cette autorité a souligné que l’Etat burkinabé a d’ores et déjà investi environ 800 000 dollars pour l’exécution d’un plan de riposte à Influenza aviaire hautement pathogène, autre appellation de la grippe aviaire. A peine l’épizootie annoncée officiellement, certains pays limitrophes à l’instar de la Côte d’Ivoire ou du Mali ont strictement interdit toute exportation de volaille d’origine burkinabé. source
Le site de l'OIE

Le graphique présente le nombre total de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (sérotype H5N1) chez les volailles depuis 2003. Il est mis à jour dès que de nouveaux foyers sont notifiés à l’OIE.
Dernier rapport reçu le 3 novembre 2015

Face à la catastrophe #vétérinaire touchant #aviculture du #Burkina, il faut un CNR appuyé sur des #CDR
Voici les premières propositions de mesures d'un programme sankariste égaliste pour les paysans éleveurs



ATTENTION : dans les articles qui suivent une monnaie afro remplacera le plus vite possible les FCFA à raison de 1 afro pour 6 FCFA.



1° rappel de l'AFRICATION de la propriété immobilière. La mesure date de la révolution Sankara de 1983-1987

On peut comparer avec ce que la dictature a détruit


D'abord l'ordonnance 84-CNR du 4 août 1984
Puis son annulation par la dictature ZATU Loi N° AN VIII 39bis F.P.PRES du 16 juin 1991

http://www.fao.org/docrep/x3720t/x3720t10.htm
Dans le cas du Burkina Faso, on trouve des caractéristiques similaires dans l'ordonnance n° 84-050/CNR/PRES du 4 août 1984 portant RAF et son décret d'application n° 85-404/CNR/PRES du 4 août 1985 promulgués par les autorités révolutionnaires. Cette ordonnance abroge toute disposition antérieure en créant un Domaine foncier national (DFN) «de plein droit propriété exclusive de l'État, comprenant les terres déjà classées comme domaine public de l'État, les terres du domaine privé de l'État, mais aussi les terres faisant l'objet de titres de propriété et les terres détenues en vertu de la coutume». Cette ordonnance annule tout titre de propriété précédemment délivré à des particuliers, et les remplace par un titre de jouissance.
Envisagée dans son ensemble, la réforme agraire et foncière du 4 août 1984 apparaît comme un moyen de promotion socioéconomique et de justice sociale. Sous l'aspect politique, elle a engendré des problèmes particuliers, ayant bouleversé l'ordre ancien. En outre, son application a révélé des insuffisances et des difficultés qui conduiront les autorités du Front populaire, instance dirigeante ayant pris le pouvoir le 15 octobre 1987, à procéder à une nouvelle réforme agraire et foncière en 1991.
La Réorganisation agraire et foncière de 1991
La réforme de 1984 ayant supprimé la propriété foncière privée, des réactions diverses se sont manifestées çà et là. Les propriétaires terriens dépossédés n'hésitent pas à s'ériger en obstacle à la nouvelle gestion des terres. A contrario, les migrants se sont installés de manière anarchique, sans égard aux normes coutumières, sous le prétexte que la terre appartenant à l'État appartenait donc à tout le monde.
Par ailleurs, les populations ne consentent pas à investir dans les zones aménagées, d'abord en raison du coût des investissements, ensuite par crainte d'être délogées parce qu'elles n'ont pas de titres fonciers. De même, les dispositions sur l'attribution et l'exploitation collective des terres dans les zones aménagées constituent un obstacle en raison de leur caractère collectiviste. En effet, la structure villageoise chargée de la question des terres était une structure politique, le Comité de défense de la révolution (CDR) du village, qui n'avait pas toujours la compétence ou le pouvoir social nécessaire pour traiter des problèmes fonciers en milieu rural. La plupart des structures d'aménagement du territoire n'étaient pas fonctionnelles en raison de leur composition (structure politique), et se sont révélées trop lourdes et peu opérationnelles pour la gestion des terres.
Après sept années d'application, les différents acteurs se sont accordés à reconnaître que les textes de la RAF de 1984 étaient inadaptés et qu'ils entraînaient des difficultés et contraintes aussi bien d'ordre juridique qu'institutionnel. Ainsi un nouveau régime foncier a été promulgué le 4 juin 1991 portant Réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso.

2° AFRICATION de tous les troupeaux : tous les animaux domestiques d'élevage appartiennent à l'Etat Sankariste.

Sous le contrôle de la commission économie du CNR et des commissions économie des comités CDR de village, de ville et de région

3° VERSEMENT d'un SALAIRE FIXE de 60 000 FCFA pour chaque éleveur qui remplie 2 conditions

3a) Lui et ses dépendants sont membres d'un CDR de base et ont tous désigné un délégué de base
3b) Il publie ses comptes d'exploitation sur internet sur le site de la commission industrie agriculture de son comité de village et de région


PLUS 60 000 Fcfa pour chaque éleveuse ou femme d'éleveur
PLUS 60 000 FCFA par junior enfant d'éleveur
Plus 30 000 Fcfa par pionnier (7-13 ans) et par petit enfant.
Une famille d'éleveurs de 3 enfants avec un junior recevra donc un revenu total de 4 parts soit 240000 FCFA
Naturellement l'entreprise est AFRICANISEE et les PROFITS sont la propriété de l'Etat.


4° Concernant les vaccinations, les troupeaux devenus propriété de l'Etat sankariste seront vaccinés gratuitement.

La mesure stupide de la transition illégale est annulée
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Pour pallier cette perte financière, le Burkina Faso, où l'aviculture occupe plus de 86% de la population active, a lancé un vaste programme de vaccination qui envisage à
terme de vacciner 75% de volailles, soit 31,5 millions de têtes et 100% de bovins, soit 9 millions de têtes.


Les éleveurs devraient débourser 125 F CFA pour la dose de la péripneumonie contagieuse bovine et 50 F CFA pour celle de Newcastle, a-t-on indiqué.
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5° Concernant les bêtes détectées malades, elles seront abattues et leur viande détruite sous le contrôle des commissions protection, défense et santé des comités

CDR de village et de région
Ces commissions sont formées de délégués de base, délégués conseillers et délégués députés à raison de 33% de délégués santé, 10% de délégués protection et 8% de délégués défense parmi les 25 délégués de base d'un délégué conseiller et les 625 délégués de base d'un délégué député.


6° Les vétérinaires seront rémunérés personnellement selon le même système que mentionné précédemment. Les privilèges de la formoisie sont abolis et les contrevenants saboteurs subiront instantanément le sort des saboteurs enseignants de la révolution 1983-1987



7°La gestion des vaccinations passera le plus rapidement possible sous le système de l'investissement du peuple.

Vu l'urgence, l'organisation du paiement des vaccinations sera centralisée par la commission économie du CNR et sous le contrôle et la collaboration des commissions
santé, protection et défense du CNR.
C'est donc le délégué national coordinateur de l'économie qui est chargé des achats des vaccins
Pour ce qui concerne l'organisation des vaccinations, c'est le délégué national coordinateur santé qui en est le responsable.
Il travaille évidemment au sein d'une commission santé près le CNR.
Et en collaboration avec les commissions santé de tous les comités CDR de zones (régions, arrondissement, secteurs, villes, villages, quartiers)


8° Un juge national TPR et un enquêteur national mettront en place une enquête criminelle concernant la propagation de cette épidémie et le rôle éventuel de saboteurs organisés et/ou l'action d'irresponsables incompétents.

Ce juge national et cet enquêteur national travailleront avec la collaboration des commissions justice et enquête de tous les comités CDR de zones de tout le pays.

Propositions à débattre, à commenter, à améliorer
Voici l'article de mardi sur l'état de la crise
Le conseil des ministres de la Transition illégale réuni hier n'a évoqué ni l'article ci-dessous ni le problème !


Pour pallier cette perte financière, le Burkina Faso, où l'aviculture occupe plus de 86% de la population active, a lancé un vaste programme de vaccination qui envisage à terme de vacciner 75% de volailles, soit 31,5 millions de têtes et 100% de bovins, soit 9 millions de têtes.
Les éleveurs devraient débourser 125 F CFA pour la dose de la péripneumonie contagieuse bovine et 50 F CFA pour celle de Newcastle, a-t-on indiqué.

Le Burkina Faso a été confronté en début d'année à une épidémie de grippe aviaire qui a décimé une grande partie de son cheptel, avec pour corollaire, plus de 4 milliards de F CFA de pertes.

Les spécialistes estiment que c'est le volet traditionnel de l'aviculture (90% du potentiel) qui a été le plus touché par cette épidémie.

"La grippe aviaire a été un fléau qui a impacté négativement l'aviculture traditionnelle, car l'application des mesures sanitaires dans ce secteur est très difficile dans la mesure où on ne peut pas empêcher les mouvements de la volaille", a expliqué le Directeur du Centre de la promotion de l'aviculture villageoise, Zakari Compaoré.

Le centre a pour vocation la formation et l'accompagnement des éleveurs en milieu rural et vaccine annuellement plus de 16 millions de volailles sur les 42 millions de têtes que compte le pays.

Selon M. Compaoré, les producteurs vendent ou consomment les volailles atteintes par la maladie.

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