mardi 9 février 2016

" "monsieur, vous êtes un co-auteur, ce qui veut dire que tu es présumé coupable." P44 Sam l'Africain révèle : c'est sous les menaces de poursuites de Ocampo-Bensouda contre lui qu'il a été forcé de témoigner contre Gbagbo


par Yanick Toutain
REVACTU
9/2/2014

"Pourtant Ocampo est un magistrat courtois, tellement courtois que sa courtoisie l'incite à féliciter les terroristes"





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MARDI 9 FÉVRIER 2016



Le journal ivoirien vient de publier un scoop .... sans le voir !

"MONSIEUR VOUS ETES UN CO-AUTEUR"

Les milices juridiques de la CPI connaissent les conclusions avant le commencement.
C'est en tout cas ce que prétend le cagoulé P44 daans une interview à l'Infodrome.
Le journaliste César Djedjemel commence par narrer les circonstances de l'interview (certaines fautes d'orthographe ont été corrigées)
Depuis le vendredi 5 février 2016, par une bourde de la Cour Pénale Internationale (CPI), l'on sait qu'il doit témoigner au procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Sam l'Africain, puisque c'est de lui qu'il s'agit, parle.
Joint par téléphone dans la soirée du dimanche 7 février 2016, le président de la Nouvelle alliance de la Côte d'ivoire pour la patrie (Nacip) s'est indigné de la réaction de certaines personnes sur cette affaire vraiment «très sérieuse», avec laquelle dit-il, «on ne doit pas jouer» 
Le journaliste continue ensuite à donner la parole au mythomane Sam l'Africain qui donne un cours de droit international et "même du droit interne"
«Des gens font des commentaires et disent n'importe quoi parce qu'ils ignorent les mécanismes du droit international et même du droit interne», a répondu Sam l'Africain au sujet de cette affaire qui défraie la chronique.
Il explique le déroulement des faits par cet exemple. «Vous habitez un immeuble dans lequel deux voisins se bagarrent et il y a meurtre. Lorsque la police criminelle arrive, elle auditionne tout le monde et chacun donne sa version des faits. C'est pareil pour nous », dit-il 
C'est dans la suite de son texte que César Djedjemel de l'Infodrome ne semble pas mesurer l'importance des confidences qui lui sont faites
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En effet, Sam l'Africain affirme que, en tant qu'acteurs politiques, ils ont [été] auditionnés par le procureur de la CPI durant leur séjour carcéral.

«Nous étions des acteurs politiques. Lorsque la CPI est venue vers nous pendant que le pouvoir nous avait emprisonnés après la crise, elle m'a dit : "monsieur, vous êtes un co-auteur, ce qui veut dire que tu es présumé coupable. Monsieur, quel était votre rôle au sein du régime, aux côtés de Gbagbo puisqu'on vous a vu dans telle vidéo, à tel barrage, etc?" Ce sont ce genre de questions qu'ils posent parce qu'ils ont lu dans des journaux ou vu des dans vidéos nos meetings à la "Sorbonne" et dans les agoras. Ils ont ces films et ils demandent : "monsieur vous avez dit telle chose, vous ne savez pas cela suscite la haine?". A ces questions, il faut qu'on réponde. Donc c'est normal que je sois un témoin à la CPI. Je n'ai jamais dit non I»

Mais le président de la Nacip refuse qu'on lui colle des étiquettes tendancieuses.
«Qu'on ne dise pas que je suis un témoin contre Gbagbo. Je ne veux pas entendre cela. Je l'ai déjà dit dans plusieurs interviews que des gens me disent :
"on [a] entendu que tu témoignes contre Gbagbo",
et j'ai répondu que je ne témoigne pas contre Gbagbo, mais que je suis un témoin pour la CPI. Je suis un témoin de la crise ivoirienne, mais je ne suis pas un témoin contre quelqu'un ni pour quelqu'un. J'ai répondu pour les faits que j'ai vécus, alors pourquoi ces scandales I»,
s'est exclamé Sam l'Africain devant les tournures que prennent l'ébruitement de son nom comme témoin au procès de Gbagbo.
Cette divulgation commise par mégarde par la CPI n'est pas sans conséquences pour le politicien et sa famille, avoue t-il
«Je remercie Gbagbo pour l'avoir connu parce que chaque jour, je deviens célèbre grâce à lui. Mais ce qui ne me plaît pas, ce sont les menaces contre ma famille. Qu'est-ce ma famille a fait, qu'est-ce que je fais,
interroge t-il
L'auteur de l'article laisse le témoin embrouillé la question !
Au lieu de lui tirer les vers du nez sur les menaces proférées par les enquêteurs CPI de Ocampo, il le laisse s'égarer !
Il aurait fallu connaitre le nom de ces enquêteurs, leur qualité

Ocampo menaçait le président Gbagbo et le ministre Blé Goudé dès le mois de décembre 2010

Pourtant Ocampo est un magistrat courtois, tellement courtois que sa courtoisie l'incite à féliciter les terroristes
A une question qui lui a été posée sur Guillaume Soro,  le procureur a répondu que le fait de l’avoir félicité après son élection en tant que chef du parlement relevait d’un acte de courtoisie. « Il ne faut jamais confondre la courtoisie et le mandat judiciaire que j’ai », a fait valoir le procureur de la Cpi. (source Imatin)
Ocampo menace Sam l'Africain et félicite le terroriste Soro.

Tout cela est logique pour ceux qui savent qu'il s'agit d'un réseau terroriste unique Soro Ocampo Sarkozy MNLA Puga Ansardine AQMI Diendéré Compaoré Gnassingbé


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