vendredi 26 février 2016

Sao Ali Ouedraogo "On va te localiser" Menaces fascistes d'un milicien propagandiste Koglwéogo sur Facebook


par Yanick Toutain
REVACTU
26/2/2016


"Pour préserver leurs intérêts qui sont communs à ceux de l’impérialisme et opposés à ceux du peuple, ces forces réactionnaires ont le plus souvent recours aux valeurs décadentes de notre culture traditionnelle qui sont encore vivaces dans les milieux ruraux."  "Ce sont ces individus-là qui ont constitué le gros de la troupe des marcheurs isolés, protégés par un cordon militaire, et qui ont manifesté leur soutien de classe au régime déjà moribond issu du coup d’État réactionnaire et pro-impérialiste" Thomas Sankara DOP 1983- Valère Somé
Sao Ali Ouedraogo Kosson ensefalopate voleurs... va te faire foutr criminels provocateurs ki ta d'i k ça c'est koglweogo... moi je suis koglweogo et bientôt on va te localiser et te juger j'ai déjà tes traces...
11 h

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MERCREDI 24 FÉVRIER 2016



Quand le nazisme s'est développé tout au début, il était difficile de délimiter la frontière entre les véritables miliciens et les illuminés bavards.
Sur Facebook, la frontière est encore plus tenue.
Mais les menaces des partisans des milices Koglwéogo sont les signes avant-coureur de la véritable contre-révolution fasciste que Diendéré-Soro-Bassolé avaient initiée en septembre 2015.(avec l'aide et sous les ordres du général Puga et du général Beth et de l'Etat-Major de l'armée française en contact téléphonique avec les putschistes)

MILICES "FEODALES" "AUX INTERETS COMMUN AVEC L'IMPERIALISME" DENONCAIT THOMAS SANKARA

Les Koglwéogo sont des milices tribales basées sur les anciennes coutumes féodales que Thomas Sankara avait éradiquées entre 1983 et 1987.
Des milices que Blaise Compaoré avait ranimées en 2005 puis en 2010. Mais n'avait pas eu le temps de développer suffisamment pour éviter son éjection révolutionnaire du pouvoir en octobre 2014.


Dans le Discours d'Orientation Politique qu'il avait prononcé en 1983 Sankara dénonçait ces féodaux juste après avoir dénoncé les bourgeoisies

Les classes parasitaires qui avaient toujours tiré profit de la Haute-Volta coloniale et néo-coloniale sont et seront hostiles aux transformations entreprises par le processus révolutionnaire entamé depuis le 4 août 1983. (Ici Thomas développe la classifications des diverse bourgeoisies et conclue par .....) Cependant, entre ces éléments qui viennent à la révolution et le peuple, il faut développer une méfiance révolutionnaire. Car, sous ce couvert accourront à la révolution des opportunistes de toutes sortes.
2°) Les forces rétrogrades qui tirent leur puissance des structures traditionnelles de type féodal de notre société. Ces forces, dans leur majorité, ont su opposer une résistance ferme à l’impérialisme colonialiste français. Mais depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale, elles ont fait corps avec la bourgeoisie réactionnaire pour oppresser le peuple voltaïque. Ces forces ont tenu les masses paysannes en une situation de réservoir à partir duquel elles se livraient à des surenchères électoralistes.
Pour préserver leurs intérêts qui sont communs à ceux de l’impérialisme et opposés à ceux du peuple, ces forces réactionnaires ont le plus souvent recours aux valeurs décadentes de notre culture traditionnelle qui sont encore vivaces dans les milieux ruraux.
Dans la mesure où notre révolution vise à démocratiser les rapports sociaux dans nos campagnes, à responsabiliser les paysans, à mettre à leur portée plus d’instruction et plus de savoir pour leur propre émancipation économique et culturelle, ces forces rétrogrades s’y opposeront.
Ce sont là les ennemis du peuple dans la présente révolution, des ennemis que le peuple a identifiés lui-même lors des événements du mois de mai. Ce sont ces individus-là qui ont constitué le gros de la troupe des marcheurs isolés, protégés par un cordon militaire, et qui ont manifesté leur soutien de classe au régime déjà moribond issu du coup d’État réactionnaire et pro-impérialiste.
En dehors des classes et couches sociales réactionnaires et antirévolutionnaires ci-dessus énumérées, le reste de la population constitue le peuple voltaïque. Un peuple qui tient la domination et l’exploitation impérialistes en abomination et qui n’a cessé de le manifester dans la lutte concrète de tous les jours contre les différents régimes néo-coloniaux. Ce peuple dans la présente révolution regroupe :
1°) La classe ouvrière voltaïque, jeune et peu nombreuse, mais qui a su faire la preuve dans ses luttes incessantes contre le patronat, qu’elle est une classe véritablement révolutionnaire. Dans la révolution présente, c’est une classe qui a tout à gagner et rien à perdre. Elle n’a pas de moyen de production à perdre, elle n’a pas de parcelle de propriété à défendre dans le cadre de l’ancienne société néo-coloniale. Par contre, elle est convaincue que le révolution est son affaire, car elle en sortira grandie et fortifiée.


Le 4 février dernier le ministre de la sécurité (des possessions esclavagistes) se prononçait pour les .... soutenir

SÉCURITÉ : SIMON COMPAORÉ POUR LA RECONNAISSANCE DES KOGLWÉOGO


A propos de ces entités d’auto-défense composées de civils qui assurent la sécurité des personnes et des biens dans les zones reculées, le ministre de la sécurité intérieure a estimé que ce sont des « initiatives intéressantes, mais qu’il faut canaliser, contrôler, former, suivre etc. ».
« Cafoulmayé ». Selon lui, pour mieux assurer la sécurité, « il faut que la population intervienne (…) Ce n’est pas une question d’aveu d’impuissance. On ne peut pas avoir un policier derrière chaque case, mais les populations sont partout ! », note-t-il avant d’avancer : « il faut que ces associations soient reconnues ».
Après leur reconnaissance, précise Simon Compaoré, il faut leur assigner des droits et des devoirs pour qu’elles n’agissent plus en « cafoulmayé » (de manière désordonnée ou cachée, ndlr). Dans cette lancée, une rencontre est prévue avec ces associations.
Le ministre a informé que les Koglwéogo sont victimes d’attaques à cause de leur mission : « on a égorgé deux femmes d’un élément du Koglwéogo. J’ai vu les photos ».
Bifteck. Pour les comités de sécurité dans les marchés et yaars, le ministre de la sécurité intérieure a réaffirmé leur importance : « qu’est-ce qu’il y a de mal en cela ? », a-t-il d’abord questionné avant d’expliquer que les membres des comités estiment que c’est d’abord « leurs affaires, leurs marchés et les marchandises leurs appartiennent ».
Le meurtre (après tortures graves) d'un présumé voleur commis par les protégés de Simon Compaoré le 17 février (soit donc treize jours après son soutien officiel aux milices et tribunaux Koglwéogo) a contraint le président potiche Franceàfric RMC Kaboré à camoufler médiatiquement leur soutien à ces milices de Compaoré.

LES MASQUES TOMBENT :
CE SONT LES SANKARISTES LEGALISTES PRO CDR-TPR
QUI SONT LES VRAIES CIBLES DE KOGLWEOGO

Mais sur les murs Facebook, les masques tombent : ce ne sont pas les voleurs de bétail qui sont les cibles de ces gredins, ce sont les sankaristes, ce sont les légalistes, ce sont les partisans des CDR et des TPR.
Ce miliciens Koglwéogo parle de trop : il dit tout haut ce que ses chefs camouflent : ils préparent un deuxième putschs RSP en armant les féodaux des campagnes !


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