mercredi 8 mars 2017

8 mars 1917 Ce sont les femmes de Petrograd qui déclenchèrent la révolution russe

par Yanick Toutain
REVACTU
8/3/2017




Le quota de 1 délégué pour 500 qui permit l'organisation du pouvoir du peuple en mars 1917 à Petrograd est précurseur de ce que les femmes d'Afrique feront bientôt.
Ce seront 20 millions de femmes qui seront désignées déléguées de  base de CDR Sankara
Ce seront 800 000 femmes qui seront choisies
comme déléguées conseillères pour gérer les comités de villes
Ce seront 32 000 femmes qui seront choisies
 comme déléguées députées pour gérer les comités de région
Ce seront 1280 femmes qui seront choisies
comme déléguées nationales pour gérer les comités nationaux
Ce seront 51 femmes qui seront choisies
comme déléguées internationales pour le CIRAF,
Comité International de la Révolution Africaine


 il est donc établi que la Révolution de Février fut déclenchée par les éléments de la base qui surmontèrent l'opposition de leurs propres organisations révolutionnaires et que l'initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres – les travailleuses du textile, au nombre desquelles, doit-on penser, l'on devait compter pas mal de femmes de soldats. La dernière impulsion vint des interminables séances d'attente aux portes des boulangeries. Le nombre des grévistes, femmes et hommes, fut, ce jour-là, d'environ 90 000. Les dispositions combatives se traduisirent en manifestations, meetings, collisions avec la police. (Léon Trotsky)

La révolution russe fut initiée par les femmes le 8 mars.
Elles étaient en lutte contre la guerre déclenchée par les impérialistes.
Une guerre dont la principale fonction avait été de casser la montée révolutionnaire en Europe pendant le premier semestre 1914.
Une montée plus puissante encore que celle de 1905.
La révolution russe fut initiée par les femmes. Une vérité camouflée par tous les gredins et gredines malades de pathologie consumériste en ce 8 mars 2017.
Il y a cent ans des femmes commencèrent la révolution. Les historiens camouflent cela.
Le camouflage du rôle initiateur des femmes dans la révolution malienne de mars 2012 est encore plus scandaleux.
C'est logique quand on sait qu'elles partirent en manifestation contre un président du Mali ATT complice des terroristes qui fut surpris au téléphone pendant qu'il prenait des nouvelles de l'attaque d'Aguel Hoc auprès des leaders MNLA et jihadistes Ansardine le 20 mai 2012.



Les femmes de Kati ont commencé la révolution malienne le 31 janvier 2012

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 06/03/16



On a beaucoup entendu parler des courageuses femmes Kurdes qui combattent les islamofascistes de Daech en Syrie mais très très très peu (et pas du tout dans les médias occidentaux) des femmes maliennes qui combattent contre les terroristes missionnés par Sarkozy, Fillon et le général Puga en 2011.


Des narco-trafiquants MNLA, ribistes islamofascistes téléguidés par l'Etat français et le Qatar qui pris en charge la logistique des terroristes sous camouflage Croissant Rouge : MNLA, Ansar Dine, MUJAO, AQMI.

Ce sont les femmes de Kati qui débutent la révolution malienne de 2012.
Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires manifestent pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali. 

Pour comprendre, il faut remonter quinze jours avant. C'est l'objet d'un premier article.

C'est Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT

Ici nous nous consacrons à l'irruption des femmes de soldats de Kati sur la scène politique malienne.


RÉVOLTE DES FEMMES = DÉBUT DE LA RÉVOLUTION MALIENNE


C'est parce que le président ATT laisse les terroristes envahir le Mali, égorger les Maliens et appliquer la charia que les femmes sont en colère. 

Le massacre d'Aguelhoc et la révélation est la goutte d'eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli.

Leur colère explose le 31 juillet 2012. (la suite ici)




LA MANIFESTATION DU 31 JANVIER 2012

Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires de la garnison de Kati manifestent pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali. Elles vivent avec la peur de perdre leur mari chaque jour et ne supportent pas de rester les bras croisés à les attendre. 
Elles refusent donc que le combat de leur mari contre les islamofascistes ne soit un simulacre au moment où - on en aura la preuve - le Président aide les terroristes.
Elles exigent que leurs hommes soient correctement armés pour vraiment libérer le pays.
Elles marchent dans les rues de Kati, ville située au Mali à 15 km de la capitale, accompagnées de leurs enfants. Durant huit heures, il sera impossible d'entrer dans la ville. Leur mouvement a entraîné d'autres habitants de Kati qui les ont rejoint.
 Dès 9h du matin, ces femmes se sont rassemblées à la place des Martyrs. Elles ont marché avec leurs pancartes où l'on pouvait lire "A bas ATT assassins de nos soldats".

L'une d'entre elles exprime le sentiment général des manifestantes. 
"Les larmes aux yeux, la gorge nouée, une frêle jeune fille, à peine sortie de l’enfance, criait comme pour se faire entendre de tout le pays :« Nous ne supportons plus d’assister les bras croisés à l’assassinat de nos pères et de nos frères, mal armés, au nord du Mali »."(maliweb)
Le nombre de manifestants étaient de 500. 



Le quota de 1 délégué pour 500 qui permit l'organisation du pouvoir du peuple en mars 1917 à Petrograd est précurseur de ce que les femmes d'Afrique feront bientôt.
Ce seront 20 millions de femmes qui seront désignées déléguées de  base de CDR Sankara
Ce seront 800 000 femmes qui seront choisies comme déléguées conseillères pour gérer les comités de villes
Ce seront 32 000 femmes qui seront choisies comme déléguées députée pour gérer les comités de région
Ce seront 1280 femmes qui seront choisies comme déléguées nationales pour gérer les comités nationaux
Ce seront 51 femmes qui seront choisies comme déléguées internationales pour le CIRAF, Comité International de la Révolution Africaine
Un gouvernement d'Afrique qui imposera un prix égaliste aux impérialistes, qui créera un Nuremberg de l'Afrique pour juger les criminels

LIRE CET ARTICLE CONDAMNE DANS 5 TRIBUNAUX FRANCAIS POUR ATTEINTE A LA VIE PRIVEE DU BARBOUZE QUI ORGANISA LE RENVERSEMENT DE GBAGBO A PARTIR DE LA 1° ATTAQUE TERRORISTE LE 16 DECEMBRE 2010

DIMANCHE 2 JANVIER 2011


Les femmes seront, avec les jeunes et les paysans pauvres les phares de la révolution africaine.
Comme les femmes de Petrograd le furent en 1917



La journée du mardi 6 mars 1917 (23 février calendrier russe)
Maurice Paléologue :
Pétrograd manque de pain et de bois ; le peuple souffre.
Ce matin, devant une boulangerie de la Liteïny, j'étais frappé de l'expression mauvaise que je lisais sur les figures de tous les pauvres gens qui faisaient la queue et dont la plupart avaient passé là toute la nuit.
La journée du jeudi 8 mars 1917 (23 février calendrier russe)
Maurice Paléologue :
Toute la journée, il y a eu de l’effervescence à Pétrograd... Des cortèges populaires parcouraient les grandes avenues. Sur plusieurs points, la foule a crié : « Du pain et la paix ! » Sur d'autres, elle a entonné la Marseillaise Ouvrière. Quelques bagarres se sont produites à la Perspective Newsky.
Malgré le vent d'émeute qui souffle dans la capitale, l'empereur qui vient de passer deux mois à Tsarskoïé-Sélo est parti ce soir pour le grand quartier général.
Léon Trotsky :
Le 23 février, c'était la " Journée internationale des Femmes ". On projetait, dans les cercles de la social-démocratie, de donner à ce jour sa signification par les moyens d'usage courant : réunions, discours, tracts. La veille encore, il ne serait venu à la pensée de personne que cette " Journée des Femmes " pût inaugurer la révolution. Pas une organisation ne préconisa la grève pour ce jour-là. Bien plus, une organisation bolcheviste, et des plus combatives, le Comité du rayon essentiellement ouvrier de Vyborg, déconseillait toute grève. L'état d'esprit des masses d'après le témoignage de Kaïourov, un des chefs ouvriers du rayon, était très tendu et chaque grève menaçait de tourner en collision ouverte. Mais comme le Comité estimait que le moment d'ouvrir les hostilités n'était pas encore venu – le parti n'étant pas encore assez fort et la liaison entre ouvriers et soldats étant trop insuffisante – il avait donc décidé de ne point faire appel à la grève, mais de se préparer à l'action révolutionnaire pour une date indéterminée. Telle fut la ligne de conduite préconisée par le Comité à la veille du 23, et il semblait que tous l'eussent adoptée. Mais le lendemain matin, en dépit de toutes les directives, les ouvrières du textile quittèrent le travail dans plusieurs fabriques et envoyèrent des déléguées aux métallos pour leur demander de soutenir la grève. C'est " à contrecœur ", écrit Kaïourov, que les bolcheviks marchèrent, suivis par les ouvriers mencheviks et socialistes-révolutionnaires. Mais du moment qu'il s'agissait d'une grève de masse, il fallait engager tout le monde à descendre dans la rue et prendre la tête du mouvement : telle fut la résolution que proposa Kaïourov, et le Comité de Vyborg se vit contraint de l'approuver. " L'idée d'une manifestation mûrissait depuis longtemps parmi les ouvriers, mais, à ce moment, personne ne se faisait encore une idée de ce qui en sortirait. "  Prenons bonne note de ce témoignage d'un participant, très important pour la compréhension du mécanisme des événements.
On croyait d'avance que, sans le moindre doute, en cas de manifestation, les troupes devraient sortir des casernes et seraient opposées aux ouvriers. Qu'allait-il se passer ? On est en temps de guerre, les autorités ne sont pas disposées à plaisanter. Mais, d'autre part, le soldat de la " réserve ", en ces jours-là, n'est déjà plus celui que, jadis, l'on a connu dans les cadres de l’" active "  . Est-il vraiment si redoutable ? A ce sujet, on raisonnait beaucoup dans les cercles révolutionnaires, mais plutôt abstraitement, car personne, absolument personne – on peut l'affirmer catégoriquement d'après tous les documents recueillis – ne pensait encore que la journée du 23 février marquerait le début d'une offensive décisive contre l'absolutisme. Il n'était question que d'une manifestation dont les perspectives restaient indéterminées et, en tout cas, fort limitées.
En fait, il est donc établi que la Révolution de Février fut déclenchée par les éléments de la base qui surmontèrent l'opposition de leurs propres organisations révolutionnaires et que l'initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres – les travailleuses du textile, au nombre desquelles, doit-on penser, l'on devait compter pas mal de femmes de soldats. La dernière impulsion vint des interminables séances d'attente aux portes des boulangeries. Le nombre des grévistes, femmes et hommes, fut, ce jour-là, d'environ 90 000. Les dispositions combatives se traduisirent en manifestations, meetings, collisions avec la police. Le mouvement se développa d'abord dans le rayon de Vyborg, où se trouvent les grosses entreprises, et gagna ensuite le faubourg dit " de Pétersbourg ". Dans les autres parties de la ville, d'après les rapports de la Sûreté, il n'y eut ni grèves, ni manifestations. Ce jour-là, les forces de police furent complétées par des détachements de troupes, apparemment peu nombreux, mais il ne se produisit point de collisions. Une foule de femmes, qui n'étaient pas toutes des ouvrières, se dirigea vers la Douma municipale pour réclamer du pain. Autant demander du lait à un bouc. Dans divers quartiers apparurent des drapeaux rouges dont les inscriptions attestaient que les travailleurs exigeaient du pain, mais ne voulaient plus de l'autocratie ni de la guerre. La " Journée des femmes " avait réussi, elle avait été pleine d'entrain et n'avait pas causé de victimes. Mais de quoi elle était lourde, nul ne se doutait encore dans la soirée.

Lire la suite de la narration de Leon Trotsky et de Maurice Paléologue



MERCREDI 9 MARS 2011



MERCREDI 16 MARS 2011







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