samedi 7 décembre 2019

LA CORDE AU COU DES CINQ PAUTENTATS CONVOQUES A PÔ… « NON PAS PÔ NI PEAU, C’EST PAU… » AH BON OK PAU !

par Victor Oltaire
REVACTU
en direct des fouilles
archéologiques de Thunder-ten-tronckh
(directeur du chantier
des fouilles : Yanick Toutain)

Le roi Huitième convoqua en son palais de Pau les cinq bourgeois de Franceàfric avec une corde autour du cou.
Le gouverneur Ibéka, le gouverneur Kabossé, le  gouverneur Memed Gazougazou, le gouverneur Foufou Iciopié et le gouverneur Ilbrille Débile avaient reçu un mandat d'amener les convoquant dans la semaine auprès de leur suzerain Franceàfricain le Huitième.... dans la ville de Pô.
... "Non pas Pô, c'est Pau"


Une odeur de pourriture
Vient aux narines - bizarroïde -
C'est la Constitution qui perdure
Le vieux se vide

On aura la liberté
Pour nos enfants
Quand le vieux sera chassé
Et pas avant

Constitution n'est pas constipée
L'odeur n'est pas toute neuve
Paul Biya fait sur ses pieds
On a la preuve 



LA CORDE AU COU DES CINQ PAUTENTATS CONVOQUES A PÔ… « NON PAS PÔ NI PEAU, C’EST PAU… » AH BON OK PAU !


CHAPITRE UN EXHUME DE SOUS-SOL DU CHÂTEAU DE THUNDER TEN TRONK
UN RÉCIT HISTORIQUE INCOMPLET DE VICTOR OLTAIRE



Ce sont des archéologues codenoiristes spécialistes en métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie  qui ont fait cette découverte stupéfiante en fouillant profondément dans les sous-sols du château de  Thunder-ten-tronckh.
Ils ne s’y attendaient absolument pas.
Ils espéraient en fait mettre la main sur des écrits ultimes du philosophe Pangloss. Des écrits dans lesquels – selon la rumeur propagée pendant trois siècles – il aurait sur la fin de vie proclamé que l’esclavage étant la preuve que « tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes », il ne fallait pas, en conséquence, cultiver son jardin mais au contraire, le laisser en friche pour aller rejoindre le combat des abolitionnistes.

Ces archéologues codenoiristes découvrirent dans leurs fouilles un chapitre entier rédigé de la main même de Victor Oltaire. Le chapitre un d’un récit portant le titre stupéfiant de

 LA CORDE AU COU DES CINQ PAUTENTATS CONVOQUES A PÔ… « NON PAS PÔ NI PEAU, C’EST PAU… » AH BON OK PAU !


Nul doute qu’en creusant plus profond ils découvriront d’autres chapitres de ce « récit historique ».


CHAPITRE UN : LES CINQ BOURGEOIS DE PAU VENANT FAIRE CONTRITION A LEUR SUZERAIN FRANCEàFRICAIN LE HUITIEME


Où l’on voit cinq manants convoqués à Pô… non Pau… pas Pô ...pour remettre les clés de leur capitale à leur suzerain

Le roi Franceàfricain le Huitième était fort marri dans son Palais de l’Éluchié, et donc fort en colère.
Et quand il est en colère le Huitième, ses décisions ont l’effet d’un jeu de cartes en pyramide : tout s’écroule sans jamais trouver de fin !!!
Le roi Huitième convoqua en son palais de Pau les cinq bourgeois de Franceàfric avec une corde autour du cou.
Le gouverneur Ibéka, le gouverneur Kabossé, le  gouverneur Memed Gazougazou, le gouverneur Foufou Iciopié et le gouverneur Ilbrille Débile avaient reçu un mandat d'amener les convoquant dans la semaine auprès de leur suzerain Franceàfricain le Huitième.... dans la ville de Pô.
... "Non pas Pô, c'est Pau"

Le roi de Franconie convoquait ses cinq laquais à Pau, à distance de sa capitale et de son trône, pour ne pas prendre le risque de manifestations de protestation réunissant esclaves et abolitionnistes.
La baronnie de Pau lui semblait une distance convenable à recevoir ces gredins de gouverneurs impotents venus de Kabanon capitale du Lami, de Ouagapôbodioulasso capitale du Blaisie Faso, de Bruitdchiottes capitale du Mauricelami, Icilfoufou capitale du Uranio Faso et Lexécuteur capitale du Tchache.
Le baron Raybou de Pau menacé du cachot verrait comme un soutien cette convocation des cinq manants en sa baronnie.

Ces cinq manants devaient remettre au Huitième les clés de leurs capitales à genoux, en tenue de bure, et avec les larmes de supplication dans les yeux.
Le statuaire officiel du Palais de l'Éluchié avait pour mission de s’inspirer de la statue médiévale de Calais.

Les femmes de Katiantiatt critiquant les protecteurs de l’État islamique du Wadlaza 


Ces cinq gouverneurs avaient eu l’impudence de laisser les populations assujetties critiquer les serviteurs armés du roi Franceàfricain le Huitième, ses gens d’armes et ses armées.
Ces gouverneurs impudents, plutôt que de remercier l’armée franceàfricaine de sauver leurs fesses de la révolution se permettaient de refuser de réprimer comme il convient les femmes de Katiantiatt , les thomasistes de Ouagapôbodioulasso et les laurentistes de Badijonlemur.
Des mécréants et surtout des mécréantes incrédules défilant contre les militaires MINUS et la force Jeudarkhade envoyés occuper le Lami.
Ces gredins ne voulaient plus crier comme en janvier de l’an 2 du roi François Franceàfricain le Septième « Hosanna ! Hosanna ! À nos libérateurs »
Les brigands du Duc de Juppé
Certes cette occupation militaire avait été lancée sous le prétexte des brigands missionnés par le Duc Laurent de Juppé et le baron Henri de Raincourt.
Une raison qui en valait une autre, mais que refusaient d’admettre ces veuves et orphelines de Katiantiatt. Elles avaient l’audace de laisser supposer une connivence – réelle évidemment – entre  les troupes d’occupation MINUS Jeudarkhade et les milices de Bilal le Shérif l’émir de l’État islamique du Wadlaza et d’Armada Grosbibi le députationniste chariaiste de Kilda la vieille.

Ils ne sauvèrent pas les fesses du GrosBlaise Pascomparé qui fut renversé par son peuple en octobre de l’an deux du règne de Franciscain le Septième.

Bon d’accord, dans les ambassades de tous les rois esclavagistes, tous les ambassadeurs savaient que les milices MiNabLabla et Lancelasardine de Bilal le Shérif et Armada Grosbibi avaient été prévues pour sauver les fesses de GrosBlaise Pascomparé.
Tous les ambassadeurs savaient que le Lami n’était qu’une étape vers la Blaisie Faso et que les milices MiNabLabla et Lancelasardine avaient été retenues en route à cause de ces femmes de Katiantiatt.
Ils savaient tous que AmaToumaTourné était dans le coup,  comme ses amis Ilbrille Bracelet, Dienbert Gildéré, et Zorro Forcenouvel

MACRON DECLENCHANT CINQ DIARRHEES GOUVERNORALES


Ce que le roi 8° n’avait pas prévu c’est la diarrhée géante qui allait se répandre comme merde au soleil dans les cinq palais présidentiels.
Les cinq gouverneurs n’étaient pas totalement idiots….. même si il fallait l’être pour accepter un poste pareil…
Les cinq gouverneurs faisaient des aller retour entre leurs cinq bureaux et leurs cinq water-closets depuis la proclamation de l’Edit du Huitième.
La trouille au ventre d’aller à Pau ce n’était pas la peur de ce qui allait se passer là-bas, en Franconie.
Non, l’arrogance du Huitième était aussi grande que l’arrogance du Septième, que l’arrogance du Sixième etc.…
Les cinq laquais gouverneurs avaient courbé l’échine toute leur vie devant les rois Franceàfricains, ce n’est pas une fois de plus qui pouvait tordre leurs intestins….
Ce qui les terrorisait c’était la trouille au ventre de ne plus pouvoir revenir dans leurs capitales.
La trouille de voir la révolution thomasiste surgir à Kabanon, à Ouagapôbodioulasso, à Bruitdchiottes, à Icilfoufou et à Lexécuteur capitale du Tchache.
Les cinq gouverneurs étaient devenus comme l’auteur de la Constitution constipée du Calmeround, ils faisaient sous leurs pieds comme le disait la chanson

On aura la liberté
Comme un vent chaud
Un bel été
Ce qu'il nous faut

Une odeur de pourriture
Vient aux narines - bizarroïde -
C'est la Constitution qui perdure
Le vieux se vide

On aura la liberté
Pour nos enfants
Quand le vieux sera chassé
Et pas avant

Constitution n'est pas constipée
L'odeur n'est pas toute neuve
Paul Biya fait sur ses pieds
On a la preuve 
(on a retrouvé le manuscrit de cette poésie chantée et elle fut enregistrée en complément)

Dans son Palais de Kabanon capitale du Lami le gouverneur Ibéka voyait la diarrhée se répandre sur ses pieds. Trouille de voir la révolution surgir à nouveau après celle du mois de mars de l’an cinq de Franceàfricain le Sixième. Une révolution lancée par les femmes de Katiantiatt.
Dans son Palais  de Ouagapôbodioulasso capitale du Blaisie Faso, le gouverneur Kabossé voyait la diarrhée se répandre sur ses pieds. Trouille de voir la révolution surgir à nouveau après celle du mois d’octobre de l’an deux de Franceàfricain le Septième. Révolution qui avait transformé le gouverneur de l’époque GrosBlaise Pascomparé en exilé citoyen d’Ivoiriepubliquie
Dans son Palais  de Bruitdchiottes capitale du Mauricelami, Memed Gazougazou voyait la diarrhée se répandre sur ses pieds. Trouille de voir la révolution surgir alors que ses prêtres du faux salam avait réussi à perpétuer même l’esclavage mobilier dans son joyeux pays du Mauricelami.
Dans son Palais Icilfoufou capitale du Uranio Faso le gouverneur Foufou Iciopié voyait la diarrhée se répandre sur ses pieds. Trouille de voir la révolution surgir à nouveau après celle qu’il avait réussi à stopper en exécutant en place publique l’étudiant Malah Bagalé en ce mois d’avril de l’an cinq de Franceàfricain le Septième..
Dans son Palais sis à Lexécuteur capitale du Tchache, Ilbrille Débile voyait la diarrhée se répandre sur ses pieds. Trouille de voir la révolution surgir à nouveau après celle de février de l’an un de Franceàfricain le Sixième, révolution qu’il avait réussi à stopper avec ses miliciens venus de l’Urkanie et protégés par Lénervé Romin le sinistre de la défense de Francàfricain le Sixième.

Les cinq laquais faisaient sous eux par trouille des cinq révolutions que Franceàfric le Huitième venait lui-même de déclencher en les convoquant – comme fit le pape Grégoire VII pour lever l’excommunication d’Henri le Quatrième.

Ici le récit s’interrompt. On espère ardemment trouver la suite et donc exhumer au moins le chapitre deux.
De ce chapitre deux on n’a retrouvé que la mention du titre prévu

CHAPITRE DEUX « Que Franceàfricain le Huitième vienne à Pô » crient les peuples des cinq gouvernats


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