dimanche 26 mars 2023

Tout le pouvoir aux délégué-es révocables ! Reprendre le combat des femmes révolutionnaires initiatrices de la Journée internationale des Femmes, Clara Zetkin, Rosa Luxembourg et Alexandra Kollontai pour gagner la révolution mondiale anti-capitaliste

Par Julie Amadis
8 mars 2023
édité par Yanick Toutain

Le 8 mars est un hommage au premier jour de la Révolution Russe


Le 23 février (8 mars 1917 calendrier occidental), c'était la "Journée internationale des Femmes". On projetait, dans les cercles de la social-démocratie, de donner à ce jour sa signification par les moyens d'usage courant : réunions, discours, tracts. La veille encore, il ne serait venu à la pensée de personne que cette " Journée des Femmes " pût inaugurer la révolution.
Léon Trotsky 


"Le combat pour la libération de la femme est avant tout votre combat pour le renforcement de la Révolution"  Thomas Sankara 8 mars 1987

 Rosa Luxemburg 1917 : "Tout le pouvoir aux masses ouvrières et paysannes, tout le pouvoir aux soviets - c'était là en effet le seul moyen de sortir de la difficulté où se trouvait engagée la révolution, c'était là le coup d'épée qui pouvait trancher le nœud gordien, tirer la révolution de l'impasse et lui ouvrir un champ de développement illimité.

Le parti de Lénine fut ainsi le seul en Russie qui comprit les vrais intérêts de la révolution; dans cette première période, il en fut la force motrice, en tant que seul parti qui poursuivit une politique réellement socialiste. "

"Le parlementarisme bourgeois, comme la domination de classe de la bourgeoisie, dont il est l'objectif politique essentiel, est déchu de son droit à l'existence." Rosa Luxemburg novembre 1918


Clara Zetkin sera réélue par acclamation à la conférence (en) de Copenhague en 1910. Lors de cette conférence d'août 1910, elle propose, avec le soutien de la Russe Alexandra Kollontaï, d’organiser une Journée internationale des femmes. La conférence, qui réunit des militantes venues de 17 pays, adopte la proposition, qui vient après les manifestations d’ouvrières des États-Unis en 1908 et en 1909. L'objectif principal de l'Internationale des femmes socialistes est l'obtention du droit de vote pour toutes les femmes. Mais la «Journée internationale des femmes » se veut une journée de manifestation annuelle qui permet de militer non seulement pour le droit de vote, mais aussi pour l'égalité entre les sexes et le socialisme. La première Journée, à laquelle participe Clara Zetkin, est fixée le 19 mars 1911. Cette initiative constitue directement l'origine de l'actuelle Journée internationale des femmes, manifestation annuelle fixée de nos jours le 8 mars. Wikipédia


Tout le pouvoir aux délégués révocables ! Reprendre le combat des femmes révolutionnaires initiatrices de la journée de la femme, Clara Zetkin, Rosa Luxembourg et Alexandra Kollontai pour gagner la révolution mondiale anti-capitaliste

"Le combat pour la libération de la femme est avant tout votre combat pour le renforcement de la Révolution"  Thomas Sankara 8 mars 1987
Prétendre défendre les droits des femmes sans révolution comme le font les femmes de la strate des Parasites, ces hypocrites spoliatrices bourgeoises innovoises et formoises françaises n'a aucun sens.
Elles ne défendent pas les femmes, elles défendent les voleuses femmes bourgeoises, les voleuses femmes formoises, les voleuses femmes innovoises.
Les spoliatrices dont le niveau de vie - supérieur au PIB moyen mondial - est directement le résultat de leur oppression contre les femmes et les hommes du Tiers Monde.
Seule la révolution anti capitaliste mondiale libérera les femmes.
C'était ce programme révolutionnaire que défendaient les initiatrices de la 
«Journée internationale des femmes »; Rosa Luxembourg, Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï. Cette journée était une journée pour 'égalité des sexes mais aussi pour le socialisme" donc une journée de lutte révolutionnaire.

Clara Zetkin sera réélue par acclamation à la conférence (en) de Copenhague en 1910. Lors de cette conférence d'août 1910, elle propose, avec le soutien de la Russe Alexandra Kollontaï, d’organiser une Journée internationale des femmes. La conférence, qui réunit des militantes venues de 17 pays, adopte la proposition, qui vient après les manifestations d’ouvrières des États-Unis en 1908 et en 1909. L'objectif principal de l'Internationale des femmes socialistes est l'obtention du droit de vote pour toutes les femmes. Mais la «Journée internationale des femmes » se veut une journée de manifestation annuelle qui permet de militer non seulement pour le droit de vote, mais aussi pour l'égalité entre les sexes et le socialisme. La première Journée, à laquelle participe Clara Zetkin, est fixée le 19 mars 1911. Cette initiative constitue directement l'origine de l'actuelle Journée internationale des femmes, manifestation annuelle fixée de nos jours le 8 mars. Wikipédia

Et cette révolution ne peut exister sans l'auto-organisation en délégués révocables.
Clara Zetkin , Alexandra Kollontaï et Rosa Luxembourg, à l'origine de la journée de la femme initiée à la conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague en 1910, défendaient le système des délégués révocables.

ROSA LUXEMBOURG A DEFENDU LE MOT D'ORDRE
 "TOUT LE POUVOIR AUX SOVIETS"

Rosa Luxembourg a participé et défendu le système des conseils ouvriers mis en place lors de la révolution allemande de 1918 et pourfendu la démocratie bourgeoise à laquelle participent toutes les pseudo-féministes qu'on voit en permanence dans les journaux de la bourgeoisie., les Sandrine Rousseau, Najat-Vallaud Belkacem, Clémentine Autain, Mathilde Panot...

Rosa Luxembourg avait défendu le mot d'ordre "tout le pouvoir aux soviets" scandaient dans la manifestation du 16 et 17 juillet 1917 en Russie. La population réclamait que le gouvernement provisoire capitaliste laisse le pouvoir intégralement aux délégués révocables 1 pour 1000 des soviets.

En 1917 elle a écrit après les Thèses d'avril de Lénine, dans son opuscule sur la Révolution Russe

"Dans cette situation, c'est à la tendance bolcheviste que revient le mérite historique d'avoir proclamé dès le début et suivi avec une logique de fer la tactique qui seule pouvait sauver la démocratie et pousser la révolution en avant. Tout le pouvoir aux masses ouvrières et paysannes, tout le pouvoir aux soviets - c'était là en effet le seul moyen de sortir de la difficulté où se trouvait engagée la révolution, c'était là le coup d'épée qui pouvait trancher le nœud gordien, tirer la révolution de l'impasse et lui ouvrir un champ de développement illimité.

Le parti de Lénine fut ainsi le seul en Russie qui comprit les vrais intérêts de la révolution; dans cette première période, il en fut la force motrice, en tant que seul parti qui poursuivit une politique réellement socialiste. "

 Le 20 novembre 1918 Rosa Luxemburg elle met les points sur les "I" pour l'instruction des femmes ignares du genre de Sandrine Rousseau

"L'Assemblée Nationale est un héritage suranné des révolutions bourgeoises, une cosse vide, un résidu du temps des illusions petites-bourgeoises sur le « peuple uni », sur la « liberté, égalité, fraternité » de l'état bourgeois. 
Celui qui, aujourd'hui, recourt à l'Assemblée Nationale, celui-là veut, consciemment ou inconsciemment, faire reculer la révolution jusqu'au stade historique des révolutions bourgeoises ; c'est un agent camouflé de la bourgeoisie, ou un idéologue inconscient de la petite-bourgeoisie.
C'est au cri de : « Démocratie ou dictature !» que se livre la bataille autour de l'Assemblée Nationale, et les dirigeants socialistes dociles reprennent à leur compte ce slogan de la démagogie contre-révolutionnaire, sans s'apercevoir que cette alternative n'est qu'une falsification démagogique. 
Il ne s'agit pas aujourd'hui d'un choix entre la démocratie et la dictature. La question qui est mise par l'histoire à l'ordre du jour, c'est : démocratie BOURGEOISE ou démocratie SOCIALISTE. Car la dictature du prolétariat, c'est la démocratie au sens socialiste du terme. La dictature du prolétariat, cela ne signifie pas les bombes, les putschs, l'émeute, l' « anarchie , ainsi que les agents du profit capitaliste osent le prétendre, mais bien l'emploi de tous les moyens du pouvoir politique pour l'édification du socialisme, pour l'expropriation de la classe capitaliste — conformément au sentiment et par la volonté de la majorité révolutionnaire du prolétariat, donc dans l'esprit de la démocratie socialiste. Sans la volonté consciente et l'action consciente de la majorité du prolétariat, pas de socialisme. Pour aiguiser cette conscience, pour tremper cette volonté, pour organiser cette action, il faut un organe de classe : le parlement des prolétaires des villes et des campagnes. 
La convocation d'une telle assemblée de représentants des travailleurs, à la place de l'Assemblée Nationale des révolutions bourgeoises, constitue par elle-même un acte de la lutte des classes, une rupture avec le passé historique de la société bourgeoise, un instrument puissant d'agitation des masses prolétariennes, une déclaration de guerre sans ambages au capitalisme. 
Pas de faux-fuyants, pas d'équivoque — les dés doivent être jetés. Le crétinisme parlementaire était hier une faiblesse, c'est aujourd'hui une équivoque, ce sera demain une trahison envers le socialisme. « Die Rote Fahne », 20 novembre 1918"

Et pour les prétendues "féministes" de 2023, Rosa Luxemburg précisait 

"Le parlementarisme a été, pour le prolétariat, une arène de la lutte de classes, tant qu'a duré le train-train quotidien de la société bourgeoise : il était la tribune d'où les masses, rassemblées autour du drapeau du socialisme, pouvaient être éduquées pour le combat.

Aujourd'hui, nous sommes au milieu de la révolution prolétarienne, et il s'agit aujourd'hui de porter la hache sur l'arbre de l'exploitation capitaliste elle-même. Le parlementarisme bourgeois, comme la domination de classe de la bourgeoisie, dont il est l'objectif politique essentiel, est déchu de son droit à l'existence. C'est maintenant la lutte de classes sous sa forme la plus dépouillée, la plus nue, qui entre en scène. Le capital et le travail n'ont plus rien à se dire, ils n'ont plus maintenant qu'à s'empoigner dans un corps à corps sans merci pour que le combat décide lequel sera jeté à terre. "

CLARA ZETKIN : "LA FEMME PROLETAIRE COMBAT COUDE A COUDE
AVEC L'HOMME DE SA CLASSE 
CONTRE LA SOCIETE CAPITALISTE"

Qu'on l'écoute en 1896 ou qu'on la lise en 1920, Clara Zetkin a toujours considéré que la lutte de classe prévalait à la lutte pour les revendications féministes.

«Et là doit être la pensée directrice : nous n'avons pas à mener une agitation féminine spéciale, mais plutôt une agitation socialiste parmi les femmes. Nous ne devons pas mettre au premier plan les intérêts mesquins et momentanés des femmes, notre tâche doit être de classer le prolétaire moderne dans la lutte des classes. (Très vrai !) Nous n'avons pas de tâches spéciales pour l'agitation parmi les femmes. Dans le cas de réformes justes à passer pour les femmes dans la société d'Aujourd'hui, il faut les venger dans le programme minimum de notre part." Ce n'est qu'avec la femme prolétaire que le socialisme triomphera Discours à la conférence du Parti social-démocrate d'Allemagne à Gotha (16 octobre 1896)

Elle appelait à l'armement des ouvriers et ouvrières d'Allemagne pour défendre les soviets de la Révolution .
En novembre 1920 Clara Zetkin écrivait

"Pour la masse du prolétariat il était clair qu'il fallait détruire le militarisme pour enlever cette arme de domination des mains des exploiteurs capitalistes, qu'il devait, par le désarmement de la garde gouvernementale, de l'armée volontaire de la milice civile et bourgeoise, en un mot par le complet désarmement des classes riches et l'armement des ouvriers, conquérir une forte position qui sera le point d'appui et la clé pour la conquête du pouvoir politique. La conviction générale de tous les représentants de l'avant-garde révolutionnaire du prolétariat était que sans l'armement des ouvriers, il est impossible d'organiser la défense des soviets, et qu'aucune dictature du prolétariat n'est possible. Cette conviction n'a fait que s'ancrer plus profondément dans le peuple. Et maintenant, c'est pour tous l'évidence même que ni le gouvernement, ni la démocratie bourgeoise, ne peuvent accepter ces revendications : le désarmement de la bourgeoisie et l'armement des ouvriers. Cela ne pourra être que l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. Des soviets ouvriers et des comités de guerre créés à la hâte, se mirent énergiquement à organiser et à diriger la lutte révolutionnaire. (...) Mais il est aussi bien certain que la masse des travailleurs ne s'est pas mise en grève pour les beaux yeux de la bourgeoisie. Leur mot d'ordre était : « À bas Kapp et Hindenburg, Bauer, et Ebert ! », « A bas Lüttwitz et Noske ! ». La masse comprenait très bien que le but de sa lutte ne pouvait pas être la démocratie bourgeoise et la « collaboration » harmonieuse des exploiteurs et des exploités, que ce but devait être aujourd'hui comme demain la dictature du prolétariat." 

 ALEXANDRA KOLLONTAI :
UNE "BOLCHEVIK EN JUPONS COMPLEMENT FOLLE"
TELLE QUE LA BOURGEOISIE DE L'EPOQUE LA CARACTERISAIT
UNE FEMME PARTICIPANT A LA REVOLUTION DE 1917


Alexandra Kollontai fut élue commissaire du peuple pour la sécurité sociale de 1917 à 1918. Elle défendit le mot d'ordre "tout le pouvoir aux soviets". Elle raconte le début de la révolution russe et en quoi l'organisation en soviets constituait une importance stratégique majeure pour les travailleurs et travailleuses.

"La marée des évènements qui ont suivi fut si forte que jusqu’à ce jour, je ne savais vraiment pas ce que j’allais décrire, et sur quoi j’allais mettre l’accent. Qu’avais-je accompli, désiré, mené à bout ? Dans une époque pareille, peut-on parler de volonté complètement individuelle ? N’était-ce pas seulement l’orage tout-puissant de la Révolution, le commandement des masses actives, sortie de la torpeur qui déterminait notre volonté et notre action ? Y avait-il un seul être humain qui ne serait pas plié à la volonté générale ? Il y avait seulement des masses de gens, liés ensemble dans une volonté bipartite qui opéraient soit pour, soit contre la révolution, soit pour, soit contre la fin de la guerre et qui se situaient pour ou contre le pouvoir des Soviets. En regardant en arrière, on ne distingue qu’une vaste opération, une lutte et une action des masses. En réalité, il n’y avait pas de héros ou de leader. C’était le peuple, le peuple qui travaille, en uniforme de soldat ou en tenue civile, qui contrôlait la situation et inscrivait sa volonté indélébile dans l’histoire du pays et de l’humanité. C’était par un été étouffant, l’été décisif de la marée révolutionnaire de 1917 ! D’abord la tourmente sociale ne fit rage que dans les campagnes ; les paysans mettaient le feu aux « nids des nobles ». Dans les villes, la lutte qui faisait rage se partageait entre les partisans de la Russie républicaine et bourgeoise et les aspirations socialistes des bolcheviks. Comme je l’ai dit au préalable, je faisais partie des bolcheviks. Immédiatement, dès les premiers jours, je trouvai un énorme amoncellement de travail qui m’attendait. Une fois de plus mon but était d’engager une lutte contre la guerre, contre la coalition avec la bourgeoisie libérale et pour le pouvoir de conseils ouvriers : les soviets. Conséquence logique de cette situation : la presse bourgeoise me stigmatisa comme une bolchevik en jupons, complètement folle." Buts et valeurs de ma vie 

LES FEMMES ONT INITIE LA REVOLUTION RUSSE LE 8 MARS 1917 

La révolution russe a commencé le 8 mars 1917 par les femmes et avec des délégués révocables de soviet 1 pour 1000 le 12 mars

Le 8 mars la révolution russe a été démarrée par les femmes. Lénine a donc décidé le 8 mars 1921 que cette date deviendrait la "journée de la femme";

La journée du mardi 6 mars 1917 (23 février calendrier russe)



Maurice Paléologue :
Pétrograd manque de pain et de bois ; le peuple souffre.
Ce matin, devant une boulangerie de la Liteïny, j'étais frappé de l'expression mauvaise que je lisais sur les figures de tous les pauvres gens qui faisaient la queue et dont la plupart avaient passé là toute la nuit.
La journée du jeudi 8 mars 1917 (23 février calendrier russe)
Maurice Paléologue :
Toute la journée, il y a eu de l’effervescence à Pétrograd... Des cortèges populaires parcouraient les grandes avenues. Sur plusieurs points, la foule a crié : « Du pain et la paix ! » Sur d'autres, elle a entonné la Marseillaise Ouvrière. Quelques bagarres se sont produites à la Perspective Newsky.
Malgré le vent d'émeute qui souffle dans la capitale, l'empereur qui vient de passer deux mois à Tsarskoïé-Sélo est parti ce soir pour le grand quartier général.
Léon Trotsky :
Le 23 février, c'était la " Journée internationale des Femmes ". On projetait, dans les cercles de la social-démocratie, de donner à ce jour sa signification par les moyens d'usage courant : réunions, discours, tracts. La veille encore, il ne serait venu à la pensée de personne que cette " Journée des Femmes " pût inaugurer la révolution. Pas une organisation ne préconisa la grève pour ce jour-là. Bien plus, une organisation bolcheviste, et des plus combatives, le Comité du rayon essentiellement ouvrier de Vyborg, déconseillait toute grève. L'état d'esprit des masses d'après le témoignage de Kaïourov, un des chefs ouvriers du rayon, était très tendu et chaque grève menaçait de tourner en collision ouverte. Mais comme le Comité estimait que le moment d'ouvrir les hostilités n'était pas encore venu – le parti n'étant pas encore assez fort et la liaison entre ouvriers et soldats étant trop insuffisante – il avait donc décidé de ne point faire appel à la grève, mais de se préparer à l'action révolutionnaire pour une date indéterminée. Telle fut la ligne de conduite préconisée par le Comité à la veille du 23, et il semblait que tous l'eussent adoptée. Mais le lendemain matin, en dépit de toutes les directives, les ouvrières du textile quittèrent le travail dans plusieurs fabriques et envoyèrent des déléguées aux métallos pour leur demander de soutenir la grève. C'est " à contrecœur ", écrit Kaïourov, que les bolcheviks marchèrent, suivis par les ouvriers mencheviks et socialistes-révolutionnaires. Mais du moment qu'il s'agissait d'une grève de masse, il fallait engager tout le monde à descendre dans la rue et prendre la tête du mouvement : telle fut la résolution que proposa Kaïourov, et le Comité de Vyborg se vit contraint de l'approuver. " L'idée d'une manifestation mûrissait depuis longtemps parmi les ouvriers, mais, à ce moment, personne ne se faisait encore une idée de ce qui en sortirait. "  Prenons bonne note de ce témoignage d'un participant, très important pour la compréhension du mécanisme des événements.
On croyait d'avance que, sans le moindre doute, en cas de manifestation, les troupes devraient sortir des casernes et seraient opposées aux ouvriers. Qu'allait-il se passer ? On est en temps de guerre, les autorités ne sont pas disposées à plaisanter. Mais, d'autre part, le soldat de la " réserve ", en ces jours-là, n'est déjà plus celui que, jadis, l'on a connu dans les cadres de l’" active "  . Est-il vraiment si redoutable ? A ce sujet, on raisonnait beaucoup dans les cercles révolutionnaires, mais plutôt abstraitement, car personne, absolument personne – on peut l'affirmer catégoriquement d'après tous les documents recueillis – ne pensait encore que la journée du 23 février marquerait le début d'une offensive décisive contre l'absolutisme. Il n'était question que d'une manifestation dont les perspectives restaient indéterminées et, en tout cas, fort limitées.
En fait, il est donc établi que la Révolution de Février fut déclenchée par les éléments de la base qui surmontèrent l'opposition de leurs propres organisations révolutionnaires et que l'initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres – les travailleuses du textile, au nombre desquelles, doit-on penser, l'on devait compter pas mal de femmes de soldats. La dernière impulsion vint des interminables séances d'attente aux portes des boulangeries. Le nombre des grévistes, femmes et hommes, fut, ce jour-là, d'environ 90 000. Les dispositions combatives se traduisirent en manifestations, meetings, collisions avec la police. Le mouvement se développa d'abord dans le rayon de Vyborg, où se trouvent les grosses entreprises, et gagna ensuite le faubourg dit " de Pétersbourg ". Dans les autres parties de la ville, d'après les rapports de la Sûreté, il n'y eut ni grèves, ni manifestations. Ce jour-là, les forces de police furent complétées par des détachements de troupes, apparemment peu nombreux, mais il ne se produisit point de collisions. Une foule de femmes, qui n'étaient pas toutes des ouvrières, se dirigea vers la Douma municipale pour réclamer du pain. Autant demander du lait à un bouc. Dans divers quartiers apparurent des drapeaux rouges dont les inscriptions attestaient que les travailleurs exigeaient du pain, mais ne voulaient plus de l'autocratie ni de la guerre. La " Journée des femmes " avait réussi, elle avait été pleine d'entrain et n'avait pas causé de victimes. Mais de quoi elle était lourde, nul ne se doutait encore dans la soirée.

Lire la suite de la narration de Leon Trotsky et de Maurice Paléologue Revactu


 

8 mars 2022 : Journée internationaliste de la femme. Reprendre l'héritage de ses initiatrices Rosa Luxembourg et de Clara Zetkin qui appelaient à transformer la guerre en révolution ainsi que l'héritage de la révolution russe commencée le 8 mars 1917. "Tout le pouvoir aux délégués révocables #1pour25"


TOUT LE POUVOIR AUX DELEGUES REVOCABLES !
REPRENDRE LE COMBAT DES FEMMES DU 8 MARS 1917


Il faut reprendre le quota de la révolution de 1905, 1 délégué pour 500 , ce qui correspond à un délégué conseiller  (DC) pour 500 délégateurs qui sont des correspondants. Mais il faut y ajouter le mot d'ordre de 1 pour 5 et donc 125 pour 500, pour construire dans le même temps la "Fonction Publique révolutionnaire"
Il faut donc désigner, - en même temps que le délégué conseiller - 
4 délégués Intermédiaires Conseiller (DIC)
20 délégués de base (DB)
et 100 délégués Intermédiaires de base (DOB)

Les 4 DIC seront les 4 adjoints du délégué conseiller.
Ces 4 DIC siégeant au comité exécutif de commune.
Le délégué conseiller désigné par 500 délégateurs correspondants siégera au comité exécutif du canton, au comité d'arrondissement et au grand comité de district (400 000 habitants)

Les capitalistes ont détruit la Terre. Nous ne pouvons continuer à les laisser faire. Nous avons l'obligation de mettre fin à ce régime destructeur d'humanité. Et nous ne pouvons le faire qu'en mettant fin à leur système la démocratie, le pouvoir du Démos (à Athènes 21000 propriétaires d'esclaves décidaient pour 400 000 esclaves pour le remplacer par l'humanocratie le pouvoir des humains, le système des délégués révocables 1 pour 25.

Les femmes d'Iran d'Afghanistan et d'Arabie Saoudite qui subissent les islamofascistes leur imposant le voile sont les victimes des pantins de la CIA .

Iran : Anniversaire du complot CIA Carter pour installer Khomeini et les islamofascistes ribanazis


Les femmes iraniennes sont en lutte depuis bientôt six mois et les mollahs sont toujours là. Il faut qu'elles reprennent l'héritage des shoras et mettent en place un gouvernement du peuple, un gouvernement proportionnel révocable sinon c'est la bourgeoisie impérialiste qui se charge de mettre un nouveau pantin pour mater les femmes rebelles.

Révolution iranienne 2022: Le CNRI laisse un sursis aux islamofascistes d'Iran en refusant d'appeler à renverser la dictature en quatre jours par des shoras #1pour625 comme le firent les Russes le 12 mars en formant un gouvernement proportionnel révocable #GouvernementRévocableQuiVote




 

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