samedi 27 février 2010

Pathologie consumériste, principale folie.

Yanick Toutain
Rédigé le 22/02/2010
complété et mis en forme le 27/02/2010


PRÉAMBULE ;
Tous les étudiants en psychologie connaissent le tout début du premier cours.
Ce qu'il ne savent pas, ce qu'ils ne remarquent pas, le fait essentiel auquel ils ne prêtent pas attention, c'est le fait qu'ils ont un dingue en face d'eux.
Un fou, un malade, un pauvre type.
Ils vont entendre le cinglé leur présenter une distinction pseudo-savante entre le « normal » et le « pathologique ».
Mais ce que le taré qui leur sert de professeur leur cachera avec moult précautions, c'est qu'il est affligé de la pire déviance, de la folie la plus grave, la plus nocive, la plus criminelle que ait jamais existé sur Terre. Il est affligé de la pathologie consumériste. Il est victime (et coupable) de la maladie de la consommation, il est victime – et coupable – de la pathologie consumériste.
Et c'est ce malade qui va leur faire un prétendu cours de psychologie. Un cours dans lequel – soigneusement, méticuleusement – la principale folie criminelle de l'espèce humaine va être niée, camouflée, enfouie.
Ces fous furieux (car ils le sont : leur méchanceté apparaitra clairement au grand jour quand leurs salaires consommables seront ramenés à 1000 euros par mois) – ces fous furieux vont transformer leurs malheureux étudiants, leurs malheureuses victimes en propagandistes des inepties de la secte.
Ou plutôt de l'une des très nombreuses sectes qui forment la galaxie idéologique des charlatans pseudo-psychologues.
= = =
PATHOLOGIE CONSUMÉRISTE, PRINCIPALE FOLIE
par Yanick Toutain
Depuis l'aube des temps, ceux qui consomment plus que ce qui est produit sont des malades.
Des malades psychologiques.
LES MALADES CONSUMÉRISTES
Comment satisfaire à leur pathologie, s'ils étaient seuls, au milieu de la forêt ?
Ils seraient bel et bien dans l'incapacité totale de le faire.
En effet, pour pouvoir consommer plus que leur part égale, cela implique que ces malades puissent trouver des victimes.
De la même façon que le violeur placé dans la situation de Robinson Crusoé, seul sur une ile déserte ne pourra violer personne, de la même façon le consumériste pathologique – seul sur la même ile - ne pourra piller personne. Il doit trouver – non pas une femme à violer – mais un être humain à voler.
Un être humain qui sera condamné, par ce fait, à devoir se contenter de bien moins que sa part égale.
De la même façon que le malade violeur a besoin de l'arrivée d'un « Vendredi » pour disposer d'une victime - support de sa pathologie -, de la même façon qu'il a besoin d'un autre être humain qu'il pourra contraindre à des relations sexuelles, de la même façon, le malade consumériste a besoin, lui aussi, d'un « Vendredi économique ». Il a besoin d'une victime, pour pouvoir consommer plus que le revenu disponible.
Et, à l'échelle historique, cette pathologie est encore plus criminelle que la pathologie de l'agresseur sexuel : en effet, l'agresseur consumériste ne se contentera pas d'une production « normale », il ne volera pas les biens que sa victime aurait produit afin de les consommer elle-même. L'agresseur économique, pour satisfaire à sa maladie, franchira un seuil supplémentaire dans l'ampleur et dans la typologie de son agression : il contraindra sa victime à produire des biens de consommation à son intention. Des biens de consommation différents de ceux que la victime produisait ordinairement.
AGRESSEUR ÉCONOMIQUE, AGRESSEUR SEXUEL
Le malade consumériste, de la même façon que le violeur, ne peut, en aucune façon convaincre – gentiment – ses victimes de se laisser faire.
Il découlera de ce fait, la nécessité pour ce malade consumériste d'user de violence.
En effet, de la même façon que le violeur agresse sa victime, de la même façon que le violeur est – nécessairement, intrinsèquement – un agresseur sexuel, le malade consumériste est un agresseur économique.
UN AGRESSEUR ÉCONOMIQUE
Des naïfs ou des hypocrites (des individus parvenant à truquer leur cerveau pour modifier les proportions de ces deux pathologies cérébrales) viendront, à ce stade de l'exposé, prétendre que les agresseurs économiques, contrairement aux agresseurs sexuels, n'auraient pas l'habitude d'utiliser la violence pour parvenir à leurs fins.
Mais cette argutie hypocrite n'est que présentation fallacieuse et orientée.
A Rome, les acheteurs des esclaves n'avaient pas besoin de capturer ces esclaves, ils n'avaient pas besoin de faire eux-mêmes les razzias en Afrique ou dans le Nord de l'Europe. Ils n'avaient même pas besoin d'utiliser le fouet eux-mêmes. D'autres s'en chargeaient pour eux.
Les nazis utilisaient des kapos, des prisonniers devenus gardiens de camps pour mater leurs camarades prisonniers, les Romains utilisaient d'autres esclaves pour garder leurs esclaves.
Pour le crime économique, pour l'agression économique, il n'est point besoin que chaque malade français pratique lui-même personnellement la violence.
Quand un invité des classes inférieures de la société romaine était invité à manger par celui dont il était le client, il n'avait aucune violence à utiliser pour contraindre les esclaves qui venaient le servir à table.
Le Français moyen qui consomme plus que ses 1000 euros - le malade consumériste ordinaire - n'a pas besoin d'attaquer Michael Agbor et ses camarades des plantations de Kienké. Il n'a pas besoin de fouetter les planteurs du Cameroun, des les menacer. D'autres s'en chargent pour lui. D'autres menacent le syndicaliste Michael Agbor « Si tu continues, on va te tuer ». D'autres que lui coupent le courants des ouvriers grévistes.
Mais le résultat est clair : satisfaire la folie (furieuse) consumériste de Vincent Bolloré, le patron de ces travailleurs, satisfaire la pathologie consumériste du grand kapo Paul Biya. Et, en bout de chaine, satisfaire la pathologie consumériste des Français consommateurs.

Cette pathologie ne nait pas du néant, elle ne tombe pas du ciel. Elle est inoculée. De la même façon que l'enfant esclavagiste Henrique de la Case de l'Oncle Tom a été formaté par son père et la société étasunienne du 19° siècle, de la même façon, les enfants des classes exploiteuses sont les victimes de leurs parents, de leurs enseignants, de leur entourage, des médias, de la publicité, des auteurs de livres, de films, de toutes les œuvres d'art produites par les malades consuméristes - « oeuvre d'art » dont la fonction est bien davantage de diffuser le poison et la maladie que de faire résonner quelque humanité que ce soit.
L'égoïsme en classe - dénoncé par Julie Amadis dans plusieurs textes - est une des méthodes de diffusion de la pathologie. La construction de la formoisie en tant que classe est aussi la construction d'un groupe social de malades consuméristes.
Ne pas demander aux élèves de s'entraider (cas rarissime) est une participation à la diffusion du poison consumériste. Empêcher les élèves de s'entraider (le cas le plus fréquent) est un participation efficace à la construction d'une mentalité d'imbéciles égoïstes.
Les enfants sont déjà touchés gravement dès les cours moyens, avant l'âge de dix ans.
Et cela s'aggrave vers la classe de 4° de collège : l'égoïsme devient une seconde nature.
La répression sexuelle est, dans ce cadre, le moyen de favoriser un ancrage profond de la maladie. Les charlataneries freudiennes des prétendues « phases de latence », les stupidités des lacaniens sont parties prenantes de la diffusion du poison : la frustration sexuelle est avec l'égoïsme un des deux terreaux de la folie consumériste.
Les enfants, puis les adolescents, puis les jeunes gens sont – à mesure de leur avancée en âge – de plus en plus malades, de plus en plus touchés par la maladie.
Ils sont de plus en plus égoïstes et de plus en plus perturbés sexuellement.
Ces pathologies sont le socle de notre civilisation de classes, le socle d'un civilisation de l'exploitation.
Pathologie des marques,
la « MARQUITE »,
la pathologie consumériste des adolescents malades
Le livre « No Logo » commence son premier chapitre par la description des symptômes de la jeune Naomi Klein. Elle nous décrit de quelle façon elle était déjà gravement malade dès l'adolescence.
Le dernier fringue à la mode est l'outil de substitution à la pratique saine d'une sexualité admirative, compassionnelle, empathique, sympathique, amicale, L'adolescent est privé par une société barbare de droit pratique à échanger physiquement de l'amour.
Les cinglés qui nous dirigent – bigots officiels ou bigots masqués, en tant que malades aggravés diffusent les interdits, diffusent les mesures répressives.
HAINE DE LA JEUNESSE
PAR LES MALADES POLITIQUES CONSUMÉRISTES,
HAINE DE LA JEUNESSE
PAR LES CRIMINELS ÉCOLOGIQUES
La haine qui monte dans la société contre les jeunes est une haine des malades consuméristes les plus graves contre une jeunesse qui va prochainement mettre en accusation les barbares criminels écologiques qui ont détruit la planète, leur planète.
Cette haine dont Sarkozy et Alliot-Marie ne sont qu'un des symptômes vise à criminaliser de façon préventive la rébellion généralisée des enfants et des adolescents contre le poison consumériste.
C'est la haine de la bourgeoisie mondiale, la haine de la formoisie mondiale, la haine de l'innovoisie mondiale. Ces trois classes exploiteuses sont des rassemblements de malades consuméristes.
C'est dans ce cadre qu'il faut voir le fascisme hitlérien, l'hitlérisme comme l'expression politique de la pathologie consumériste de la bourgeoisie.
C'est donc dans ce cadre que le stalinisme ou l'islamo-fascisme apparaissent donc comme l'expression politique de la pathologie consumériste de la formoisie.
Les Abassi Madani, les Tariq Ramadan s'ils étaient et restent les fidèles laquais de la classe bourgeoise, sont néanmoins l'expression politique de la haine de tous ces diplômés formois, de ces aigris arrivistes. Aigris insatisfaits et qui exigent de la société le droit d'être malades comme « tout le monde ».
Le voile islamique reprend ici son contexte social et politique : outil méprisable d'une classe sociale de dingues qui exigent de pouvoir consommer plus que ce que la Terre produit.
C'est l'égalitarisme, la révolution égalitariste, la révolisation égalitariste qui guérira tous ces malades, tous ces imbéciles.
S'il n'est pas trop tard pour les Olivier Besancenot, les Tariq Ramadan, les John Mullen, les Alain Krivine, les Héloisa Héléna.




NOTES


04:43:16 22/02/10
Je viens de faire une découverte, ai pris quelques notes.
Je commence ma phrase :
« La principale pathologie sur Terre n'est pas le crime ni le vol. C'est.....
Julie me coupe la parole (elle a anticipé sur ce que je viens de découvrir et deviné ce que je vais dire)
« … Le consumérisme »
J'enchaine...
« le vol est soit un acte de survie soit.... une modalité particulière de la pathologie consumériste. ….»


Le travail de recherche et nos débats s'apparentent à certains débats entre Karl Marx et Friedrich Engels. Les accumulations de quantité de petites remarques localisées débouchent sur une transformation quantité qualité. Mais cette transformation quantité qualité qui revient à la production d'un nouveau concept ou d'une nouvelle grille conceptuelle, celui ou celle qui aura été informé-e d'une partie de l'accumulation de constats pourra – quand on lui signale la création de ce concept – en deviner la nature ou le contenu.
Notes additionnelles prises le 22/2
Faire un article avec le Figaro magazine
les pauvres gens victimes
J'avais regardé le titre de l'article sur Obama et la droite américaine.... pauvres gens
un paragraphe enlevé
« Cette pathologie; pour perdurer, a besoin de foyer de ré-inoculation. Un exemple type de ce genre de foyer est, par exemple, le supplément au magazine Lé Figaro. Le malade, en voie de guérison qui commet l'erreur de consulter ces pages est assuré de rechuter : il lui faudra des montres, des voitures, des robes de soirée etc ete.... Toutes ces sortes de comportement pathologiques »

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