mardi 23 novembre 2010

QUESTIONS (2010) AU CONFERENCIER (une liste supplémentaire en ajout à celle de Lénine, en défense de Isaac Newton et des matérialistes de l'Antiquité) par Yanick Toutain

En mai 1908, V.I. Lénine posait dix questions à Bogdanov-Malinovki

Lénine

Dix questions au conférencier

  • Le conférencier admet‑il que le matérialisme dialectique est la philosophie du marxisme ?
    Dans la négative, pourquoi n'a‑t‑il jamais examiné les innombrables déclarations d'Engels à ce sujet ?
    Dans l'affirmative, pourquoi les disciples de Mach appellent‑ils « philosophie du marxisme » » leur « révision » du matérialisme dialectique ?
  • Le conférencier admet‑il la division essentielle des systèmes philosophiques, telle que l'énonce Engels, en matérialisme et idéalisme, étant donné que la tendance de Hume dans la philosophie moderne, tendance appelée « agnostique » par Engels, qui déclare que le kantisme est une variété de l'agnosticisme, est une tendance médiane, hésitant entre les deux précédentes ?
  • Le conférencier admet‑il que la théorie de la connaissance du matérialisme dialectique se fonde sur l'admission de l'univers extérieur et de son reflet dans le cerveau humain ?
  • Le conférencier reconnaît‑il la justesse de la thèse d'Engels sur la transformation de la « chose en soi » en « chose pour nous » ?
  • Le conférencier reconnaît‑il la justesse de l'affirmation d'Engels selon laquelle « l'unité réelle du monde consiste en sa matérialité » ? [1]
  • Le conférencier reconnaît‑il la justesse de l'affirmation d'Engels selon laquelle « la matière sans mouvement est tout aussi inconcevable que le mouvement sans matière » ? [2]
  • Le conférencier admet‑il que les idées de causalité, de nécessité et de loi, etc. reflètent dans le cerveau humain les lois de la nature, les lois du monde réel ? Ou Engels aurait‑il eu tort de l'affirmer ? [3]
  • Le conférencier sait‑il que Mach a exprimé son accord avec le chef de l'école immanente, Schuppe, et lui a même dédié son dernier et principal ouvrage philosophique ? Comment le conférencier explique‑t‑il cette adhésion de Mach à la philosophie manifestement idéaliste de Schuppe, défenseur du cléricalisme et, de façon générale, manifestement réactionnaire en philosophie ?
  • Pourquoi le conférencier a‑t‑il passé sous silence la « mésaventure » de son camarade d'hier (d'après les Essais [4]), le menchévik louchkévitch, qui (après Rakhmétov [5]) déclare aujourd'hui Bogdanov [6] idéaliste ? Le conférencier sait‑il que Petzoldt classe, dans son dernier livre, divers élèves de Mach parmi les idéalistes ?
  • Le conférencier confirme‑t‑il le fait que la doctrine de Mach n'a rien de commun avec le bolchévisme ? Que Lénine a maintes fois protesté contre cette doctrine ? Que les menchéviks Iouchkévitch et Valentinov sont de « purs » empiriocriticistes ?
Rédigé en mai‑juin 1908.
Publié pour la première fois en 1925 dans le Recueil Lénine, III


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En novembre 2010, 102 ans plus tard, je pose à Jean-François Kahn une suite de questions. Le but est différent de celui qui était celui de Lénine.
Loin de chercher la polémique, loin de tenter de faire apparaître des DIVERGENCES et de faire la démonstration de ce que mon interlocuteur ne serait ni matérialiste ni dialecticien, je souhaite - de toute mon énergie - parvaincre à OBTENIR UNE SUITE DE REPONSE "OUI" à la liste de toutes ces questions.
Comme je le précisais dans mon courrier, c'est une première étape dont le but est de convaincre Jean-François Kahn d'être celui qui détruira la statue d'imposteur de l'ennemi juré de Isaac Newton, la statue de celui qui fut le porte-parole médiatique des foutaises de Poincaré et de Mach, le fossoyeur du matérialisme scientifique, Albert Einstein.

Questions 2010 au conférencier



Acceptez-vous (D) de regarder l'univers comme formé exclusivement d'atomOs incassables et de vide ?
Acceptez-vous le fait que ce « vide » n'a strictement aucun effet sur les atomOs – en dehors du fait de leur faire place.
Acceptez-vous (N) de considérer ces atomOs comme se déplaçant d'un lieu du vide à un autre lieu du vide ?
Acceptez-vous (N) de considérer l'écoulement du temps comme un fait « en soi » indépendant de toute sorte d'observateur ?
Acceptez vous (N) de considérer ces mêmes atomos comme effectuant des trajets égaux en un délai identique. Et donc pourvus d'une seule et unique vitesse ? (qu'on appellera « vitesse absolue » ou – mieux encore - « vitesse objective »)
Acceptez vous, en conséquence, de considérer cette vitesse (unique) des atomos comme LA vitesse absolue dans le vide ? (la seule et unique vitesse existant dans tout l'univers)
Acceptez-vous le concept selon lequel la totalité de la matière et de ce qui est appelé « énergie » ne peut être rien d'autre que des agencements variables de ces atomos, des façons particulières de se mouvoir et de se regrouper dans le vide ?
Acceptez-vous, donc, le fait que les grains de lumière, les photons, ne sont rien d'autre et ne peuvent être rien d 'autre que des troupeaux d'atomOs ?
Et que la vitesse de ces troupeaux d'atomos que sont les photons sera donc la vitesse globale de ce troupeau et déterminée par les détours des trajets de ces particules. Des particules aux vitesses uniques.
Acceptez-vous l'idée de Newton et de de Broglie selon laquelle les grains de lumière seraient les briques de la matière ?
"Les corps grossiers et la lumière ne sont-ils pas mutuellement convertibles, et les corps ne peuvent-ils pas recevoir une grande part de leur activité des particules de lumière qui entrent dans leur composition ?"
Opticks 374
Citation de J. Gleick
p. 190


Acceptez-vous, en conséquence, l'idée que ces photons-briques sont les briques pénultièmes de la matière. Briques étant elles-mêmes formées de briques ultimes, les atomos ?
Acceptez-vous l'idée que la matière étant formée de photons; ceux-ci ayant des vitesses objectivement invariantes, il en résulte que les particules élémentaires et supérieures de cette matière (électrons, protons etc...) ont des vitesses respectives qui sont le résultat de tous les détours en dents de scie (thèse slaloms de Galinat) ?
Acceptez-vous l'idée que le vide étant vide (et donc dépourvu de tout effet sur la matière) le phénomène appelé « gravitation » ne peut être causé par rien d'autre que par le choc des atomOs sur la matière ?
Nous en resterons à l'hypothèse de Newton du fait que ce seraient les photons (et donc des atomOs agglomérés) qui – tels le vent dans les ailes des moulins – dévient la course des corps subissant la gravitation. L'acceptez-vous ?
Acceptez-vous, en conséquence, la « véritable équation de la gravitation hélio-planétaire » qui donne comme quantité de déviation (en mètres par seconde carrée – traditionnellement appelée aussi « accélération ») d'une planète, le produit de la quantité d'atomos reçu par une constante. (le produit de l'énergie reçue en provenance du Soleil par la constante appelée Kn constante de Newton) ?
La constante de déviation gravitationnelle hélioplanétaire est égale à
Kdevia = 2,17004 10-6 m 3 s -1 J -1
Acceptez-vous l'idée que l'inertie est le fait pour un corps de conserver une trajectoire objective (absolue) rectiligne dans le vide. Trajectoire qui conservera cette rectitude jusqu'au moment où un corps (atomos, photon, corpuscule.... planète etc.....) vienne en dévier sa course ?
Acceptez-vous l'idée que cette déviation est absolue. Acceptez-vous de considérer les déviations de trajectoires – y compris dans le cas de déviation causée par la gravitation comme des déviations par rapport à des trajectoires rectilignes absolues ?
Acceptez-vous l'idée que ce qui détermine la quantité de lumière reçue par une planète en provenance du Soleil est déterminée non pas par la DISTANCE entre le Soleil et cette planète ? Mais qu'elle est déterminée par la LONGUEUR DU TRAJET parcouru par les photons depuis le Soleil jusqu'à cette planète... une longueur de trajet qui est fonction de la distance Soleil-planète mais AUSSI de la longueur du trajet parcouru par la planète pendant la durée du voyage des photons ?
Acceptez-vous, en conséquence, la remise en cause des thèses de Kepler et de ses aphélies et périhélies. ?
Acceptez vous de distinguer « aphélie vraie » et « aphélie optique ». Aphélie vrai étant la distance maximale (atteinte une fois pendant l'année) entre le Soleil et une planète, et l'aphélie optique étant la longueur maximale du trajet parcouru par des photons dans leur trajet Soleil-planète ?
Acceptez-vous de considérer que le Soleil a une trajectoire absolue dans le vide ?
Acceptez-vous de considérer que cette trajectoire est composée de la trajectoire de la Galaxie (Voie Lactée) (probablement rectiligne) et de la révolution galactique du Soleil (250 km/s) « autour » du centre de cette Galaxie ?
Acceptez-vous, en conséquence qu'il existe, par rapport à cette trajectoire, deux demi-volumes déterminée par le plan perpendiculaire au vecteur Soleil ?
Acceptez-vous de caractériser « devant le Soleil » tout corps qui se trouve dans le demi-volume avant et « derrière le Soleil » tout corps dans le demi-volume arrière ?
Acceptez-vous de dire que la Terre et les autres planètes passent en une année (propre) DEVANT le Soleil, puis DERRIERE le Soleil ?
En conséquence acceptez-vous de renoncer aux « ellipses » de Kepler pour les remplacer par des ZIGZAGS ?
Acceptez-vous de considérer que – lorsque la Terre est DEVANT le Soleil – la lumière, pour aller du Soleil jusqu'à la Terre a un TRAJET PLUS GRAND à parcourir ?
Acceptez-vous, donc, de considérer que le 3 juillet il soit possible d'envisager que la Terre étant devant le Soleil, l'aphélie optique de cette date ne serait que la somme de la distance Soleil Terre et du trajet supplémentaire fait par les photons (à un cosinus d'inclinaison du plan ecliptique près)






mardi 23 novembre 2010

Une réponse à Jean-François Kahn (à sa propre réponse) : un brouillon de "Questions 2010 au conférencier")




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jeudi 5 février 2009

La véritable équation de la gravitation hélio-planétaire

une réédition du texte du 8 mai 2007.
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