samedi 12 février 2011

Révolte ou révolution. Un débat avec André Franc-Shi. De la même façon que Février 17 fut une authentique révolution anti-féodale, après la révolution anti-esclavoise (en Tunisie comme en Egypte) , ce sont 3 autres révolutions qui se préparent.

Notre collègue libéral-égalitariste du Québec avait donné un titre à son article d'hier

Égypte : Moubarak et sa famille ont quittés Le Caire - Il faut transformer la révolte en révolution.

J'en avais donné le lien sur Révolisation Actu, mais en précisant que
André Franc-Shi, résume les enjeux de la période qui commence : CASSER L'ARMEE EN DEUX, CONSTRUIRE DES COMITES d'AUTODEFENSE, METTRE EN PLACE LA DELEGATION GENERALE REVOCABLE !


Égypte : Moubarak et sa famille ont quittés Le Caire - Après cette première révolution contre l'esclavoisie, il faut 3 révolutions socialesI. Contre la classe bourgeoise, contre la classe formoise, contre la classe innovoise, il faut la Révolution Permanente telle que la voulaient Marx, Parvus et Trotsky....
 Et, en complément, j'avais posté un commentaire sous l'article en question :
Yanick Toutain a dit…





J'abonde tellement à cet article.... que je l'ai phagocyté sur Révolisation Actu...
vendredi 11 février 2011
Vendredi 11 février, Deuxième victoire pour la Grande Révolution Africaine, Moubarak a démissionné ! Au suivant ! Demain tous contre Bouteflika !
Juste un désaccord...historique.
Le processus qui s'est déroulé pendant 18 jours est BEL ET BIEN une révolution.... (et non une révolte)
De la même façon que Février 1917 était une révolution sociale qui a fait chuter le pouvoir politique de la classe féodale et ouvert une période de REVOLISATION (période d'instabilité dans laquelle aucune classe ne possède plus de pouvoir politique stable) ... de la même façon, cette révolution égyptienne du 11 février 2011 est une REVOLUTION ANTI-ESCLAVOISE.
Elle a fait chuter le pouvoir politique de cette classe vautour qui vit en marge de la classe capitaliste "officielle".
Cette esclavoisie (que j'ai conceptualisé sous le nom de "colonoisie" il y a deux ans dans la 2° partie non publiée du texte théorique
samedi 28 novembre 2009
RÉVOLISATION ET LUTTE DES STRATES. PREMIERE PARTIE : Un bilan conceptuel et historique

11 février 2011 13:29

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C'est en réponse à ce commentaire que notre cousin André Franc-Shi donne à son tour de nouveaux arguments

A. Franc-Shi a dit…
@YanickToutain : Qu'est-ce qui distingue un soulèvement d'une révolution? La différence primordiale, c'est que l'emprise du pouvoir économiques se transforme lors d'une révolution. À ma connaissance, il n'y a pas encore eu de recalibrage économique en Égypte. D'où le souhait qu"il faut transformer la révolte en révolution".


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Je lui poste un commentaire que je reproduis ici :


Il est dommage et heureux que nous n'ayons pas le temps complet nécessaire à ce débat... à peine le socialo-fasciste Moubarak tombe-t-il que ce matin les Algériens sont en masse sur la place du 1° mai d'Alger malgré l'interdiction de ce rassemblement par Bouteflika.
Heureux car la chanson "L"empire s'écroule" faisait le pronostic de l'effondrement prochain du pouvoir de Bouteflika.... sans parler du tout de Moubarak !
Comme quoi les pronostics fins auront besoin que nous recrutions des milliers de collaborateurs pour tous les pays...
Sur le fond du débat, je vous renvoie à Février 1917.
Ceux qui ont FAIT la révolution n'ont, en aucune façon GAGNE le pouvoir.
Aucune de leurs revendications principales (à part virer le tsar) n'ont été satisfaites.
LA PAIX ?
La guerre a continué. Les ambassadeurs de Grande-Bretagne et de France (lire l' "excellent" Paléologue) ont continué à DONNER LEURS ORDRES sur la conduite de la guerre,
LE PAIN ?
Les paysans ont encore moins vu leur statut changer que les paysans français du 4 août n'ont vu le leur.....
C'est la raison pour laquelle l'aile gauche du parti SR (social-révolutionnaire) a gonflé, gonflé tout en radicalisant sa ligne politique. Les paysans pauvres n'avaient RIEN gagné de la chute du Tsar.
Les ouvriers d'usine continuaient à subir les capitalistes (autochtones compradores et étrangers)....
LA LIBERTE ?
Après la révolution, c'est le prince Lvov qui prend la tête du gouvernement et c'est Milioukov, le dirigeant pro-capitaliste du parti KD (constitutionnel démocrate) qui devient le vrai dirigeant de ce gouvernement.
Sa biographie d'agent du capitalisme mondial est plus qu'éclairante. Sa tajectoire est celle de la bourgeoisie elle-même : plutôt le fascisme et le retour du tsarisme plutôt que le pouvoir du peuple !!!

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Wikipédia : Pavel Milioukov mène une carrière académique d'historien et de professeur à l'université de Moscou. Du fait de ses idées libérales, il est arrêté et emprisonné par les autorités tsaristes en 1901, sous le règne de Nicolas II. Une fois libéré, il est invité aux États-Unis pour y délivrer une série de cours. Adversaire résolu de la monarchie absolue, il revient en Russie en 1905 et devient l'un des leaders du Parti constitutionnel démocratique (KD, ou parti des Cadets). Milioukov devient plus modéré après la révolution de 1905. À la troisième et à la quatrième Douma, il est le chef incontesté du parti KD.
Pendant la Première Guerre mondiale, il adopte un point de vue très impérialiste en revendiquant la ville de Constantinople pour la Russie. En août 1915, avec d'autres partis libéraux, les Octobristes, il organise le « bloc progressiste ». Quand éclate la révolution de Février 1917, Milioukov cherche vainement à sauver la monarchie. Il devient ministre des affaires étrangères du gouvernement provisoire et se montre partisan de la poursuite de la guerre. Le 18 avril, Milioukov envoie une note aux gouvernements alliés dans laquelle il promet que la Russie continuera la guerre « jusqu’à la victoire finale ». Dans des termes ambigus, il fait part de son soutien à la politique du gouvernement provisoire qui prévoit l’annexion de territoires étrangers et le paiement d’indemnités par les vaincus. Cette note, dont le contenu s’oppose à celui de la déclaration « aux peuples du monde entier » qu’a faite le soviet de Petrograd le 15 mars, provoque des manifestations de protestation armées organisées par les ouvriers et les soldats de la capitale les 20 et 21 avril[1].
Désavoué, Milioukov démissionne le 15 mai 1917. En août 1917, il prend une part active dans la préparation du putsch de Kornilov. Ennemi de la révolution d'Octobre, il devient le conseiller politique du général Anton Ivanovitch Dénikine avant de s'enfuir à l'étranger. Émigré à Paris, il revient à des idées plus radicales et reste un des leaders de la tendance républicaine et démocratique de l'émigration russe.
C'est donc le pouvoir de la bourgeoisie qui s'instaure sous l'autorité du prince Lvov.
Un pouvoir face au pouvoir du peuple.
L'article de Wikipédia vous donne un excellent résumé de la façon dont le double pouvoir s'est instauré en Russie.


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La formation d'un double pouvoir
Les militants révolutionnaires tentent alors d'organiser une et de canaliser le mouvement. Comme au cours de la révolution de 1905, la création d'un soviet pour fédérer ouvriers et soldats s'impose. Dans l'après-midi du 27 février, une cinquantaine de militants de tendances révolutionnaires différentes — bolcheviks, mencheviks, socialistes-révolutionnaires — organisent un Comité exécutif provisoire des députés ouvriers. Ce comité décide de la création d'un journal, les Izvestia, et appelle les ouvriers et les soldats de la garnison à élire leurs représentants. C'est l'acte de naissance du Soviet des députés ouvriers et des délégués des soldats de Petrograd, assemblée de six cents personnes environ. Le Soviet est dirigé par un comité exécutif composé de onze révolutionnaires qui se sont cooptés et présidé par le menchevik géorgien Karlo Tchkhéidzé. À Moscou, les nouvelles de Petrograd déclenchent la grève générale et provoquent l'élection d'un Comité révolutionnaire provisoire.
Ce qui est frappant ici, c'est le fait de constater l'ampleur du sabotage de la formoisie mondiale. Non seulement la clique des gangsters politiques du NPA est parvenue à empêcher systématiquement - depuis 1995 - la construction de toutes formes de coordinations politiques de type soviétique, mais encore à peser sur les pays en semi-esclavage et en esclavage :  le crétinisme politique formois des pseudo-altermondialistes d'Afrique est à la mesure de l'arrivisme de la classe qu'ils représentent !
Aucun pays sous la botte esclavoise ne dispose de forces politiques préconisant la délégation générale révocable. Seule une partie de l'Algérie - par les "ARCHS" - a quelques traditions de délégués révocables et de comités populaires.
Aârch ((kabyle : lɛerc, pluriel : leɛrac)(arabe : عرش, pluriel : Laàrach) ) est dans la culture berbère un groupe social d’individus ayant en général un même ancêtre et formant une unité aux même intérêts politiques et sociaux. Un Aârch peut être de la taille d’une famille comme il peut englober l’ensemble des habitants de toute une région. Ce système est encore présent dans des régions de l’Algérie ou du Maroc. Plusieurs Aârouch peuvent constituer un peuple.
Mais la corruption de leurs dirigeants en a largement amoindri l'impact politique.
On se retrouve dans une situation dans laquelle l'élévation des niveaux de formation est allé de pair avec la corruption d'une partie des salariés et d'un ignorance semi-volontaire des traditions populaires. Avec, en Tunisie, par exemple, une formoisie compradore (revenus > 600 euros), une proto-formoisie compradore 250 euros< 600 euros, et une proto-formoisie de chômeurs dont une partie rêve de valoriser sur le marché leur "capital humain", on dispose d'un potentiel capital culturel qui est - dans le même temps - le potentiel auto-destructif d'une classe sociale atteinte de pathologie consumériste. 
Le résultat en est l'absence de structures politiques comparables à celles de la Russie de 1917. Le paradoxe apparent est donc le fait que l'augmentation du savoir a réduit la structuration politique des classes concurrentes de la classe esclavoise.
Mais dans la réalité, nous sommes lucides du fait que TOUTES les classes spoliatrices CRAIGNENT la révocabilité des délégués....
C'est, en effet, ce qui a permis l'affirmation, de février à octobre (mars à novembre) de la volonté des plus pauvres des Russes.
Parallèlement à la constitution de ce soviet, se met en place un autre organe de pouvoir. Un groupe de députés de la Douma forme, le même jour, un Comité provisoire pour « le rétablissement de l'ordre gouvernemental et public »[7].
Ça, par contre, la structuration d'un pouvoir politique lié à l'impérialisme mondial, ce processus, il est bien avancé. Il est même capable d'embaucher des Slim Amamou, il est capable de muter à mesure de la colère des couches et classes spoliatées.
Quand la formoisie fait du sabotage et vient quémander à cette structure de lui accorder ses privilèges, la contre-révolution et le thermidorisme savent s'organiser.
Précisons tout de suite : En mars 1917, il y a trois forces qui pèsent.
Stabilisation en faveur de la bourgeoisie : on appelle cela la "thermidoration". Cela consiste à éjecter l'ancienne classe du pouvoir et de ses privilèges économiques.
La thermidoration est la fin du processus de révolisation.
Après 1917, la bourgeoisie n'est pas parvenue à ce processus de thermidoration.
En effet, malgré l'aide de la formoisie, il n'a pas été possible de casser le mouvement populaire. Le formariat a continué à pousser. Poussée populaire en Février, poussée populaire en Juillet, poussée populaire à partir de la fin aout jusqu'en Octobre 17.
Pour contrôler la situation, après la chute de Nicolas 2, les forces spoliatrices principales ont donc tenté - comme on l'a vu en Tunisie, comme on le voit aujourd'hui en Egypte - de maitriser la situation.
Pour ce comité, la priorité est au retour à l'ordre, et d'abord, au retour des soldats mutinés dans leurs baraquements.

Les exploiteurs savent que les forces armées sont leur garantie principale.
Entre ce comité et le soviet de Petrograd, de longues négociations aboutissent, le 2 mars 1917, à un compromis. Le soviet reconnaît, en attendant la convocation d'une Assemblée constituante, la légitimité d'un gouvernement provisoire à tendance libérale, composé majoritairement de représentants du Parti constitutionnel démocratique (et ne comptant aucun socialiste dans ses rangs). Cependant, le gouvernement provisoire de Russie est sommé d'appliquer un vaste programme de réformes démocratiques, fondé sur l'octroi des libertés fondamentales, le suffrage universel, l'abolition de toute forme de discrimination, la suppression de la police, la reconnaissance des droits du soldat-citoyen et une amnistie immédiate de tous les prisonniers politiques.
On voit bien ici qu'un pouvoir largement composé de forces réactionnaires prend des mesures d'apaisement. De façon totalement hypocrite. Ils savent que le choix est pour eux de prendre ces mesures eux-mêmes ou de DEGAGER pour que d'autres le fassent.

Le compromis du 2 mars 1917 marque la naissance d'un double pouvoir, où s'opposent deux conceptions différentes de l'avenir de la société russe. D'un côté, le gouvernement provisoire est soucieux de faire de la Russie une grande puissance libérale et capitaliste et d'orienter la vie politique russe sur la voie du parlementarisme. De l'autre, les soviets tentent d'instaurer une autre façon de faire de la politique, en représentant de manière plus directe les « masses ».
Jusqu'à ce compromis, l'incertitude régnait sur l'attitude qu'allaient adopter Nicolas II et les chefs militaires. Finalement, à la surprise générale, l'État-major fait pression sur le Tsar pour que celui-ci abdique « afin de sauver l'indépendance du pays et assurer la sauvegarde de la dynastie ». Le général Alexéïev, soutenu par les commandants des cinq fronts, le convainc en soutenant que l'abdication serait le seul moyen de poursuivre la guerre contre l'Allemagne[8]. Le 2 mars, Nicolas II renonce au trône en faveur de son frère, le grand-duc Mikhaïl Alexandrovich Romanov. Devant la protestation populaire, celui-ci renonce à la couronne le lendemain.
Ces manoeuvres sont exactement les mêmes que celles qui eurent lieu en Tunisie le 14 janvier et le 11 février en Egypte.
En cinq jours, comme le résume l'historien Martin Malia, « sans avoir pu offrir la moindre résistance, l'Ancien Régime russe s'écroule comme un château de cartes »[9].

C'est de fait la fin du tsarisme, et les premières élections au soviet des ouvriers de Petrograd. Le premier épisode de la révolution a fait des centaines de victimes, en majorité parmi les manifestants. Mais la chute rapide et inattendue du régime, à un coût plutôt limité, suscite dans le pays une vague d'enthousiasme et de libéralisation, qui témoigne de la désaffection du peuple vis-à-vis du tsarisme.
Mais les concessions prises par les "ministres capitalistes" se verront elles-mêmes rognées dès le peuple baissera sa pression :
Annonce publique de la formation du premier gouvernement provisoire.

Le Comité temporaire des membres de la douma d'état, avec l'aide et le soutien de l'armée et des habitants de la capitale, a désormais atteint un tel succès contre les forces sombres de l'ancien régime qu'il est possible pour le comité d'entreprendre l'organisation d'un pouvoir exécutif plus stable.

Avec cet objectif à l'esprit, le Comité temporaire de la douma d'état a désigné les personnes suivantes comme ministres du premier gouvernement représentant le peuple; leurs activités politiques et publiques passées leur assurent la confiance du pays :
Le véritable travail du gouvernement sera guidé par les principes suivants :

  1. Amnistie immédiate et complète dans toute affaire de nature politique ou religieuse, y compris les actes terroristes, mutineries militaires et révoltes paysannes, etc.
  2. Liberté d'expression, de presse et de rassemblement, droit de former des unions et de faire grève et extension de la liberté politique aux personnes servant dans les forces armées, limitée seulement par les nécessités des circonstances militaires et techniques.
  3. Abolition de toute restriction fondée sur la classe, la religion ou la nationalité.
  4. Les dispositions immédiates pour la formation de l'assemblée constituante, sur la base du suffrage universel, équitable, direct et à bulletin secret, qui déterminera la forme du gouvernement et la constitution du pays.
  5. La substitution d'une milice populaire à la police, avec des officiers élus responsables devant les organismes d'auto-gouvernement local.
  6. Les élections des organismes d'auto-gouvernement local doivent être tenues sur la base du suffrage universel, équitable, direct et à bulletin secret.
  7. Les unités militaires ayant pris part au mouvement révolutionnaire ne doivent être ni désarmées, ni retirées de Petrograd.
  8. Tout en restant tenu à une discipline militaire stricte dans leur devoir et durant leur service militaire, les soldats doivent être libérés de toute restriction à l'exercice des droits civiques dont jouissent tous les autres citoyens.
Le gouvernement provisoire souhaite ajouter qu'il n'a aucunement l'intention de profiter de la situation militaire pour retarder de quelque manière que ce soit l'accomplissement des réformes et mesures exposées ci-dessus.
Il y avait en tout seize ministres dans le gouvernement provisoire.
A cette époque un "André Franc-Shi", votre jumeau 1917, aurait pu tout autant prétendre que l'absence de mesures économiques fondamentales exigerait de retirer le titre de "Révolution" au processus de Février.
Mais c'était bel et bien l'effondrement du pouvoir de la classe féodale qui se parachevait. Un processus qu'avait tenté le réformiste Piotr Stolypine.



Si les émeutes de Lyon, en 1831 n'eurent strictement aucunes conséquences, si les émeutes de 2005 en France ne produisirent aucune conséquences politiques, ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte, ce sont bel et bien deux révolutions.
Elles ont comme caractéristiques d'être inachevées.... Elle ne sont que des révolutions anti-esclavoises. Et devront donc être complétées par une révolution banti-bourgeoise, une révolution anti-formoise, une révolution  anti-innovoise.

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NOTES




On trouve encore chez les bouquinistes le journal du cynique (et à moitié raciste) ambassadeur de France Maurice Paléologue.... Cet imbécile est à peu près honnête sur la façon dont il traitait en pantin la hiérarchie tsariste.
Ses manières, ses compromissions avec les tsaristes et son racisme anti-slave amenèrent la bourgeoisie française à le remplacer après juin 1917.

 Son livre est une mine. Il faudrait rédiger une édition comparée où les évènements qu'il décrit seraient édités en page de gauche avec en regard, les mêmes faits racontés par Léon Trotsky.






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