mardi 12 avril 2011

En défense de Isaac Newton et de ceux qui tentèrent de critiquer Newton. (à propos de l'ouvrage de Massière "Critiques sur le système de l'attraction")

Je découvre, par hasard, un site de bibliophile.
Son auteur critique sévèrement un critique de Newton.

jeudi 10 mars 2011

Les réflexions critiques sur le système de l'attraction ou la réfutation des théories de Newton et de Galilée (1759).


Premier état du titre avec la faute attration pour attraction.


Hier soir je vous montrais les extérieurs d'un livre ancien (*). Ce livre est suffisamment peu commun pour qu'aujourd'hui je vous en montre les intérieurs. Bonne visite !

Un livre au titre prometteur : Réflexions critiques sur le système de l'attration (sic). Avec une nouvelle idée sur la précession des équinoxes, sur le tems & sur la pesanteur.

Publié à Nice par les soins de l'imprimeur Gabriel Floteront (**), ce livre sur plus de 400 pages se veut une réfutation ou plutôt une critique du système de Newton et même de celui de Galilée ! Nous sommes en 1759. Si les Principes mathématiques de la philosophie naturelle furent publiés pour la première fois en 1687, c'est à la marquise du Châtelet qu'on doit la première traduction française en 1756, en deux volumes. M. Massière, qui n'était pas savant comme il l'avoue lui-même, et qui a écrit ces quelques quatre cent pages pour son délassement à la campagne... arrive en réalité très peu de temps après l'édition française de Madame du Châtelet. Pourtant il nous indique que c'est la lecture des Eléments de M. de Voltaire (édition de 1738), qu'il ne connaissait alors que de nom, qui lui donna l'idée de ce livre. M. Massière est aujour'hui un bel inconnu, et du monde littéraire, et du monde des sciences. D'ailleurs il ne semble avoir donné que cet ouvrage.(...)
Nous ne savons rien de lui. Pourtant il eut les honneurs d'un article critique dans le Journal des savants pour l'année 1760 (voir ci-dessous). "Article critique" a prendre dans le sens le plus littéral du terme. Le rédacteur du Journal des savants n'ayant aucune illusion sur la validité des réfutations du système de Newton. En clair, notre ami Massière n'entendait rien aux mathématiques, rien à la physique, et sans doute encore moins à l'astro-physique et à l'astronomie ! Pourquoi alors s'être lancé dans une telle réfutation ? C'est osé ! Ce livre restera dans les annales, comme quelques autres de la même époque, pour montrer que tout système, aussi évident puisse-t-il paraître aux yeux de qui le défend, n'en n'est pas moins sujet à la controverse, et ce pendant de nombreuses années. En même temps, quelle différence d'appréciation peut-on faire entre un Massière du XVIIIe siècle et les créationnistes états-uniens du XXIe siècle ? Je ne saurais même pas dire quel est le plus dangereux, le plus conséquent.

Je publie un commentaire. Affiché aussitôt.



Blogger Yanick Toutain a dit...
SVP
Mettez dix pages de suite que l'on puisse juger sur pièce.
Je n'aime pas les insultes gratuites non argumentées.
Je suis newtoniste et défends les thèses du jeune Newton (âgé de 23 ans) dans le "De gravitatione" (trad MF Biarnais)quand il tirait à la Kalachnikov contre les foutaises de René Descartes.
Je suis newtoniste et défends les thèses de Isaac Newton dans son "De Motu" et son début consacré aux vitesses absolues dans ses Principia.
Je défends les concepts de "lieux absolus", de "temps absolu" , de "vitesses absolues" qui sont le SOCLE de son ouvrage.
Je défends ces concepts contre les élucubrations relativistes des einsteinistes qui - sans le savoir - se contentent de REPRODUIRE les idioties de Descartes.
Des idioties qu'un jeune homme de 23 ans osa faire tomber de leur piédestal.
Je défends Newton et ses véritables thèses.
Mais je n'accepte pas que vous utilisiez les méthodes de l'ironie allusive à l'encontre de qui que ce soit qui tenterait de mettre le projecteur sur des défauts de cohérence ou de pertinence sur les thèses de Newton.
Ces méthodes puantes sont celles utilisées par les partisans de Einstein pour empêcher tout retour à Newton depuis 1905 (et 1919 début de l'escroquerie médiatisée mondialement)
La critique positive est constructive. En effet, il ne peut pas y avoir d' "ellipse" autour d'un corps qui est en déplacement.
Il ne peut y avoir que ZIGZAGS.
De la même façon que les archives-brouillons de Newton peuvent receler de pareilles rectifications, de la même façon, des contemporains auraient pu faire pareilles remarques.
Y inclus, donc, Massière !
J'ai publié ailleurs des articles sur un Newton envisageant les grains de lumière comme briques de la matière et comme cause de la gravitation.
Mais (hypotheses non fingo) un Newton cachant ces trésors....
SVP, donc, donnez nous de quoi JUGER en connaissance de cause.
L'ironie n'est pas de la science si - comme le fit Voltaire - cette ironie n'est pas accompagnée de ses soeurs "pertinence factuelle" et "cohérence logique".
Merci.

Yanick Toutain

lundi 4 janvier 2010
Un hommage à Isaac Newton : En défense des vitesses absolues ! Isaac Newton - un commentaire sur "Google célèbre l'anniversaire de la naissance d'Isaac Newton"
12 avril 2011 19:27

Lire aussi

"La véritable équation de la gravitation hélio-planétaire" par Yanick Toutain (un texte du 8 mai 2007 fondateur de la nouvelle révolisation matérialiste)

 

extrait

PRÉAMBULE:
Isaac Newton avait bien insisté : "Hypotheses non fingo", je ne feins pas d'hypothèses.
Il s'était bien gardé de donner une cause à la gravitation
Hélios = soleil
Hélioplanétaire = qui concerne le Soleil et les planètes, qui concerne les relations entre le Soleil et les planètes
"J'ai expliqué les phénomènes des cieux et de nos mers par la force de gravité, mais je n'ai pas encore attribué de cause à la gravité. [...] Je n'ai pas encore réussi à déduire [...] les raisons expliquant les propriétés de la gravité, et je ne feins pas d'hypothèses. Car tout ce qui ne se déduit pas des phénomènes s'appelle nécessairement une hypothèse; et les hypothèses, qu'elles soient métaphysiques, physiques, fondées sur des qualités occultés, ou mécaniques, n'ont pas leur place dans la philosophie expérimentale. 32
Citation Gleick
Pourtant, les deux lacunes, les deux thèses qui manquent à la grille conceptuelle, il les avait déjà avancées : la lumière en tant que photon et le photon en tant que brique.

LA LUMIÈRE EN TANT QUE PHOTON

Contrairement aux rumeurs distillées par les relativistes, pour Isaac Newton l'hypothèse de la lumière comparable au son, l'hypothèse d'une onde dans un improbable éther, était rapidement devenu une absurdité. Il était totalement convaincu que la lumière était formée de "de très petits corps émis par des substances brillantes".

LE PHOTON EN TANT QUE BRIQUE

Mais, cette réflexion n'était pas restée à cette étape. Isaac Newton avait formulé aussi l'hypothèse selon laquelle l'atomos, la brique de base de la matière pourrait être les grains de lumière eux-mêmes :

"Les corps grossiers et la lumière ne sont-ils pas mutuellement convertibles, et les corps ne peuvent-ils pas recevoir une grande part de leur activité des particules de lumière qui entrent dans leur composition ?"
Opticks 374
Citation de J. Gleick
p. 190
LES LACUNES DES PRINCIPIA

Il est fort probable que Newton, victime de la haine des antimatérialistes - le haineux voleur Leibniz en tête - a voulu se limiter à ce qui ne pouvait être remis en question : On voit, encore au 21 ° siècle, la clique des crétins tolérer, de leurs pairs, les pires âneries : matière sombre invisible et inconnue, "trous" qu'ils soient noirs ou "de ver", dimension outrepassant les 4 dimensions connues, mondes parallèles... et hurler à la sorcellerie chaque fois que quelqu'un formule une hypothèse de bon sens qui vient choquer leurs croyances monnayées.

Il manque donc le délai du signal et le fait que la gravité est un phénomène de photons à photons

LE DÉLAI DU SIGNAL

C'est du vivant de Newton que les premières approximations de la vitesse de la lumière furent annoncées par Römer. 1665 précède de 22 ans la publication des Principes mathématiques de la philosophie naturelle.
Il est étonnant que Newton n'ait pas compris que l'aphélie, la "distance maximale" à laquelle nous voyons le Soleil, au début de juillet n'est pas une distance, mais uniquement la longueur du trajet parcouru par la lumière pour nous parvenir.
Certes, Newton considérait le Soleil comme immobile dans l'espace absolu, mais ce qui pourrait être négligeable pour le lien Soleil Terre ne l'est plus pour la façon dont nous voyons Mars.
Isaac Newton avait 22 ans.
Römer annonça 240 000 kilomètres par seconde.
80 % de la véritable vitesse.
En effet, lorsque nous voyons Mars à tel ou tel endroit, il est évident pour tous les enfants du 21° siècle que Mars ne se trouve plus à cet endroit. Comme l'image de Mars que nous voyons a voyagé pendant un délai de plusieurs centaines de secondes, à l'instant où cette image parvient à nos yeux ou dans l'objectif de l'appareil photo, la planète Mars se trouve à droite ou à gauche de l'endroit où nous la voyons.
Cela, Newton aurait été en mesure de le comprendre et de la prendre en compte dans ses analyses (quand bien même il aurait persisté à considérer le Soleil comme immobile)
Il me semble probable que dans les archives de Newton doivent se trouver des pages où cette hypothèse pourrait se trouver à l'état de brouillon.
Aux enfants du 21° siècle :
Sachez que la TOTALITÉ des crétins diplômés (ingénieurs professeurs etc..) s'exprimant dans fr.sci.physique ou dans fr.sci.astrophysique ne comprenaient toujours pas ça en mai 2007.

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