mercredi 18 mai 2011

En défense des jeunes Gardes Rouges de 1966, en défense d'une nouvelle révolution pédagogique, en défense d'une nouvelle révolution anti-formoise, critique sans concession des thèses de Gaurav - Chandra Prakash Gajurel (Secrétaire du Parti Communiste Unifié du Népal (maoïste).


Bonjour
Je suis assez ignorant sur les détails
des massacres de masse qui se sont déroulés au Cambodge.
Un peu moins ignorant sur
ce que fut la « Révolution Culturelle » chinoise.
Elle fut la réaction de classe
des exploités qui voyaient la formoisie s’accaparer de plus en plus de pouvoir, de revenus etc…
Face à une tentative de « thermidoration »
semblable à ce que fut le stalinisme,
les jeunes et les travailleurs les moins formés
tentèrent une contre-contre-révolution.
Mais dans un brouillard théorique et conceptuel absolu :
la « nouvelle bourgeoisie » que désignait
comme cible Mao Tse Toung
(lui-même représentant de l’aile « gauche »
de la bureaucratie formoise)
était effectivement la haute formoisie, la moyenne formoisie.
On retrouve, dans les propositions des jeunes
(l’enseignant doit lui-même apprendre etc …)
beaucoup de traits du combat anti-formois.
Quand nous réclamons « j’apprends ce que je veux,
quand je veux, comme je veux, où je veux,
avec qui je veux, de la façon que je choisis »
en tant qu’un des étendards de la révolisation de strates
à venir (en faveur de la strate des innovants)
nous sommes les héritiers des Gardes Rouges.
Quant à leurs excès, ils sont le produit
de leurs ignorances: à Lyon,
les canuts ne se conscientisaient pas,
les esclaves de Spartakos-Spartacus ne se conscientisaient pas.
De la même façon, le formariat de 1966 ne se conscientisait pas.
De ce point de vue, le combat pour contraindre
les détenteurs du capital humain à partager
le fruit de la productivité inhérente à ce capital
pouvait être considéré comme un combat
contre les humains détenteurs de ce capital.
D’autant plus qu’ils pouvaient comploter
pour un coup d’Etat du type ‘Thermidor de la formoisie »,
pour une thermidoration formoise –
telle que fut l’irruption du stalinisme en 1927.
Mais il faut, en conséquence distinguer
clairement les forces en présence.
Il me semble que les maoïstes de gauches
étaient les alliés honnêtes des forces égalitaristes.
Des forces petites-formoises comme étaient
petites-bourgeoises les forces qui soutenaient Robespierre,
en alliance avec les proto-babouvistes de 1793.
Les maoistes de droite n’étaient que
des gangsters formois tentant de mater la moyenne et
la haute formoisie pour empêcher que
leurs excès ne sonne le glas de la « reconnaissance des qualifications acquises ».
On retrouve de ces sortes
de maoistes de droite au Népal actuellement.
Ils sont prêts à tous les compromis pour empêcher
l’émergence d’une véritable volonté populaire.
A ce propos : la révocabilité permanente
des délégués et la formation de véritables soviets
est un critère fondamental de distinction des uns et des autres.
Idem quant à la possibilité de quelconque
compromis cyniques avec les forces impérialistes.
En conclusion, mon ignorance sur les sortes de maoistes
qu’étaient les Khmers rouges me laisse
à avoir les « intuitions provisoires suivantes »
Une sorte de groupe moyen-formois
se constituant en bureaucratie ignare.
Face aux forces de l’URSS et aux hautes-formoisies
(et moyennes-hautes formoisies) régionales
coalisées ils glissent peu à peu dans une sorte de fascisme basique.
On a de ces sortes de dérapages dans
certaines révoltes d’esclaves dans l’Antiquité
(confer en Sicile, me semble-t-il)
Ces bureaucrates ignares cumule une incapacité
à comprendre leur statut, (formois)
celui des couches et classes sur lesquelles ils s’appuient
(formariat exploité) et surtout à conceptualiser
leur place dans la lutte des strates :
des répétants ignares incapables de
quitter la gangue idéologique du maoisme.
Ce statut de répétants ignares les amènera à
des attitudes non seulement criminelles – et imbéciles –
vis-à-vis de la classe formoise au Cambodge,
mais encore à des pratiques totalement scandaleuses
(opportunisme cynique) par rapport à l’impérialisme étasunien.
Yanick Toutain samedi 30 janvier 2010
Le concept de "formoisie",
le Cambodge,
les Khmers rouges,
la Chine,
le Vietnam,

les Etats-Unis,
la lutte des classes,
la lutte des strates.





Sous une interview de Gaurav - Chandra Prakash Gajurel , le Secrétaire du Parti Communiste Unifié du Népal (maoïste), je viens de déposer un commentaire.
Il s'est affiché immédiatement.

Lundi 16 mai 2011
 
 
La ligne révolutionnaire prévaudra : Camarade Gaurav
 
Entretien avec le Camarade Gaurav pour The Next Front

Commentaires

Il existe un capital humain.
Et donc une bourgeOISIE DE LA FORMation, une FORM-OISIE.
Cette formoisie est le CONCEPT qui clarifie ce que l'aile gauche du PCC appelait "bourgeoisie" en 1966 et après.
Nous sommes les alliés naturels de l'aile gauche du maoisme sur la base d'une REVOLUTION PEDAGOGIQUE et d'une REVOLUTION ANTI-FORMOISE.
Abolition des diplômes, des notes, des classements.
Abolition des privilèges de détention du capital formation.
Et donc : SALAIRE EGAL POUR TOUS.
Rien de tout cela n'apparait dans l'interview de Gaurav !!!
C'est l'aspiration de la formoisie népalaise à consommer plus (formoisie népalaise = formois consommant PLUS que 600 euros par mois) et surtout de la PROTO-FORMOISIE compradore du Népal (formoisie consommant MOINS que le PIB mondial mais DAVANTAGE que le PIB local) qui pourrit TOUTES les organisations prétendument "communistes".
C'est pour clarifier notre combat anti-formois que nous nous appelons - selon l'enseignement de Lénine à propos des "chemises sales" - EGALITARISTES.
La révolution "culturelle" était une REVOLUTION EGALITARISTE anti-formoise et anti-innovoise qui récusait l'appropriation privée du savoir et de l'innovation.
Pour cette raison, la délégation générale révocable et l'abolition définitive des ELECTIONS - escroquerie bourgeoise - sont les principaux axes qui permettront à la paysannerie formarienne de PESER EN FAVEUR DE L'EGALITARISME INTEGRAL : tout Népalais de 14 ans et plus a droit à une part égale du PIB du Népal ! (et demi-part pour les plus jeunes)
Rien de TOUT CELA dans l'interview !
Rien sur l'abolition de TOUTES LES CONSTITUANTES !
"Formez des groupes de 25 délégateurs et désignez un délégué de base" !
Seule la construction de nouvelles structures soviétiques à partir de la base permettra de protéger et de développer la révolution anti-capitaliste !
La défense des assemblées constituantes est la RUSE de la formoisie compradore et de la formoisie impérialiste pour établir une ligne de défense des structures électives non révocables de la bourgeoisie.
IL FAUT CESSER D'APPELER A LA FORMATION DE CONSTITUANTES !
Et appeler à une pyramide de délégués révocables (délégués de base, de conseils, délégués députés, délégués nationaux, internationaux)
Rien de tout cela dans le texte de Gaurav !
Quant à l'occupation militaire de Haïti et la participation à l'attaque fasciste contre ce peuple..... rien !
Quant à la diffusion du choléra par des militaires népalais dépourvus d'Hygiène .... rien, absolument rien !!!!
Le mot "Haïti" n'est même pas prononcé dans l'interview !

Lutter contre la droite formoise compradore passée dans le camp de la bourgeoisie impérialiste ne peut se faire dans l'ombre !
La réunion du comité central du PCUN (maoïste) s’est conclue. Et nous savons tous que la ligne officielle de la révolte populaire, qui a été adoptée par la réunion élargie de Palungtar et la réunion du CC qui s'est tenue immédiatement après la réunion élargie, a été abandonnée par une décision numérique. Les ‘centristes’ et les groupes de droite au sein du parti sont unis au nom de «la paix et la constitution». Ils ont adopté la ligne de la démocratie bourgeoise. Le Camarade Mohan Baidhya 'Kiran’, qui avait présenté le document distinct de la ligne révolutionnaire, a écrit une note de contestation.
Seule la clarté la plus totale permet de défendre l'héritage des jeunes Gardes Rouges chinois qui tentèrent d'initier la plus grande révolution anti-formoise de l'histroire humaine !
Seule la clarté conceptuelle la plus totale, la clarté programmatique la plus totale permettra de relancer cette nouvelle "Révolution Culturelle" mondiale - une révolution anti-formoise et donc révolution pédagogique - !
Elle ira de pair avec un retour au Lénine de "Matérialisme et empiriocriticisme" et au Newton de 23 ans du "De Gravitatione" et au Newton mature des "Principia".
L'objectivité absolue du réel et donc la découverte de notre vitesse absolue (newtonienne) seront les bombes définitives qui feront exploser cette classe formoise de larbins du capital depuis 1905 !
La révolution scientifique, la révolution pédagogique seront les compléments des quatre révolutions contre les quatre classes exploiteuses que sont esclavoisie (bourgeoisie esclavagiste payant 50 euros par mois en Chine ou en Afrique), bourgeoisie, formoisie et innovoisie des droits d'auteur.
Nous vaincrons !
On trouve la version originale sur

Tuesday, May 3, 2011


Revolutionary line will prevail : Chandra Prakash Gajurel aka Comrade Gaurav


COMPLEMENTS

Sur Wikipédia : NEPAL
Après une histoire riche en rebondissements, où les régions qui le constituent ont connu une diversité de régimes totalitaires qui se sont successivement rassemblés ou séparés, le Népal devint une monarchie constitutionnelle en 1990. L'instabilité politique, déjà latente, prit alors de l'ampleur à partir de 1996, où une insurrection menée par le Parti communiste du Népal (maoïste), la « guerre du Peuple népalais », apparut notamment dans les campagnes. Celle-ci luttait pour l'abolition de la monarchie et des établissements féodaux, afin d'établir une « république populaire ». L'arrivée sur le trône de Gyanendra, personnage déjà très impopulaire, aggrava la situation lorsque celui-ci chercha à exercer un pouvoir personnel en suspendant les libertés fondamentales et le parlement. En avril 2006, une grève générale en faveur de la démocratie finira par faire céder le souverain. Le parlement fut alors rétabli dans ses droits le 24 avril, et durant le mois de mai suivant, retira au monarque la majorité de ses prérogatives. En 2007, un nouveau gouvernement de transition est mis sur pied, composé de représentants des principaux partis politiques népalais dont cinq ministres appartenant à l’ex-guérilla maoïste. Le 28 décembre, le Parlement provisoire approuve, à 270 voix contre 3, une résolution prévoyant de faire du Népal « un État fédéral, démocratique et républicain »3, après l'élection d'une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution définitive. Celle-ci est élue le 10 avril 2008 et voit la victoire relative des maoïstes qui remportent plus du tiers des 601 sièges. La séance inaugurale de cette assemblée durant laquelle la monarchie a été abolie et remplacée par une République a eu lieu le 28 mai 20084. Le 21 juillet suivant, cette assemblée élit Ram Baran Yadav, membre du Congrès népalais, à la Présidence de la République5.


Politique du Népal (Wikipédia)

Pouvoir exécutif

Selon la Constitution provisoire, le pouvoir exécutif est confié à un président (Ram Baran Yadav élu le 21 juillet 20081), secondé par un vice-président (Paramananda Jha élu le 19 juillet 20082), tous deux élus par l'Assemblée constituante. Le Premier ministre dispose de l'essentiel du pouvoir exécutif.
Vendredi 15 août, au terme de longues tractations avec le Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié), Prachanda, chef des maoïstes, est élu Premier ministre par l'Assemblée constituante, avec les voix de 464 députés sur 595 (113 ont voté contre), affirmant avoir une majorité des deux tiers pour conduire le gouvernement3. Le Congrès Népalais formera la principale formation parlementaire d'opposition au nouveau gouvernement.

Pouvoir législatif

Actuellement, le pouvoir législatif népalais est détenu provisoirement par une assemblée constituante de 601 membres élus le 10 avril 2008. Cette assemblée est chargée de rédiger la constitution définitive du pays.
Les sièges sont répartis comme suit :
Sur les Gardes Rouges, l'article de Wikipédia est d'une malhonnêté et d'une partialité ahurissante. La haine de la jeunesse transpire à toutes les lignes (sur le wiki anglophone, toute la partie de propagande pro-bouddhiste n'existe pas !!):

Garde rouge (Chine)

Les Gardes rouges (chinois : 紅衛兵 ; pinyin : Hóng wèi bīng) constituent un mouvement de masse chinois comprenant en grande partie des étudiants et des lycéens, dont Mao Zedong s'est servi pour poursuivre le processus de la Révolution culturelle. Cette « révolution » vise à purger le parti et renforcer le maoïsme après l'échec du Grand Bond en avant. Les Gardes rouges seront les auteurs de terribles excès durant celle-ci allant de la destruction systématique du patrimoine à l'humiliation publique, l'enfermement en « camps de rééducation » (ou laogai) et parfois l'exécution des « intellectuels ».
Ce mouvement fut encouragé et manipulé par Mao dans une stratégie de reconquête du pouvoir. Il ferma les lycées et les universités de 1966 à 1972 pour favoriser leur développement. « Curieuse alliance que celle du hiérarque vieillissant avec ces adolescents fanatisés qui le considèrent comme un dieu » indique la sinologue Marie-Claire Bergère1.
Les Gardes rouges furent ensuite disgraciés et persécutés par Mao qui exila nombre d'entre eux dans les campagnes les plus reculées et mit fin brutalement à leurs excès. De nombreux anciens Gardes rouges, revenus de leurs illusions, figurent plus tard parmi les premiers dissidents chinois et les plus âpres critiques de la légende du « Grand Timonier », comme Wei Jingsheng ou Jung Chang.
Ils contribuèrent à faire prendre à la Chine des années de retard économique, technique et culturel, et représentèrent, au moins pour la société urbaine chinoise, un traumatisme dont le pays ne commença à se remettre qu'après la mort de Mao.

Sommaire

[masquer]

Naissance des gardes rouges

Les gardes rouges sont des groupes de garçons et de filles dont l'âge varie de douze à trente ans, dont la majeure partie est constituée de lycéens. Ils portent un brassard de coton rouge sur lequel figure trois caractères jaunes qui forment l'expression "gardes rouges". Ils ont pour fonction de revivifier la société chinoise par opposition au modèle de la société russe rigidifiée. Ils débaptisent à Pékin les noms de rues et monuments évoquant l'ancienne Chine impériale. Ils confisquent les biens des anciens capitalistes. Leur mission est surtout de propager les pensées de Mao Zedong.

Les fractions rivales[modifier]

Les gardes rouges s'attaquèrent aux cibles désignées : les hauts fonctionnaires et les intellectuels, mais aussi tous les Chinois soupçonnés de s'opposer au président Mao. Les interprétations des consignes données conduisent les gardes rouges à se scinder en fractions rivales2.
La première fraction se désigne par le nom de « vieux gardes rouges » (lao hongweibing) pour marquer sa prééminence sur les autres fractions. Elle est composée essentiellement des enfants des cadres du parti communiste. Ces gardes rouges considèrent être les plus compétents pour interpréter les orientations de Mao du fait de leur appartenance aux proches du pouvoir.
Puis ce sont les rebelles (zaofanpai) qui s'opposent d'une part à la hiérarchie et aux orientations des fractions rivales.
Les conservateurs (baohuangpai) se donnent pour mission de protéger Mao.
D'autres scissions donnent naissance aux « rebelles conservateurs » et aux « rebelles révolutionnaires ». À ces groupes s'ajoutent des fractions locales qui s'organisent dans les provinces chinoises. Ainsi le garde rouge Dai Hsiao-ai évoque les différentes fractions de la région de Pékin : « les aigles », « drapeau rouge », « rebelles révolutionnaires ». Un groupe de l'université de Qinghua allait acquérir une réputation nationale puis mondiale, il se dénommait « gardes rouges3 ».

Première apparition des gardes rouges

Cette réputation fut acquise le 18 août 1966. Lors d'une manifestation de masse sur la place devant la porte de la Paix Céleste (Place Tian'anmen), Mao accepta et porta le brassard qui servait d'insigne à l'une des fractions de l'école moyenne dépendant de l'université de Qinghua (chinois traditionnel 清華大學 ; chinois simplifié 清华大学 ; pinyin qīnghuá dàxué). Le brassard était rouge avec l'inscription « Hong Weibing  » (Gardes rouges ; chinois traditionnel 紅衛兵 ; chinois simplifié 红卫兵 ; pinyin hóng wèibīng) en lettres dorées.

Le site Chine Information du gouvernement stalino-capitaliste du barbare Hu Jintao fait une propagande similaire à celle des fascistes de Wikipédia :
La Révolution Culturelle de 1966 à 1976 (officiellement), est le dernier coup porté à la Chine dans un processus de violence et d'atrocités qui n'a cessé d'augmenter tout au long du "règne" de Mao. En effet comme l'a été le Grand Bond en Avant en son temps, la Révolution Culturelle a sacrifié une génération entière faisant des millions de morts et atteignant un degré de violence jamais atteint. Un des intermédiaires de cette monté de violence réside dans l'action des Gardes Rouges 紅 衛兵 (Hóng wèi bīng). En effet ces petites unités que l'on retrouve dans tout le pays ont quasi plongé le pays dans une guerre civile, ayant sans doute eu une action déterminante dans l'escalade de la violence. En ce sens, il semble normal de se demander quel a été le rôle de ces Gardes Rouges, quels moyens ont-ils employés pour accomplir leur mission. Il paraît alors intéressant d'étudier ce problème sous trois angles, avec en premier lieu, tenter de voir comment les Gardes Rouges ont émané de Mao dans le contexte de la Révolution Culturelle et donc revenir aux raisons qu'il l'ont conduit à l'arrivée des Gardes Rouges. Dans un second point de vue on pourra développer l'organisation des Gardes Rouges et finalement voir que au début on a un véritable système dans le système et enfin dans un troisième temps tenter de voir et de comprendre pourquoi l'expérience des Gardes Rouges a échoué et comment ont-ils conduit le pays dans un tel chaos.

suite du texte du préambule

samedi 30 janvier 2010

Le concept de "formoisie", le Cambodge, les Khmers rouges, la Chine, le Vietnam, les Etats-Unis, la lutte des classes, la lutte des strates. Une réponse sur le blog de Paul Jorion

« Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux, ainsi que la Chine, continuent de reconnaître le Kampuchéa démocratique comme gouvernement du Cambodge pour marquer leur désapprobation de l’occupation vietnamienne, soutenue par l’URSS. La Chine lance alors, le 17 février 1979, une invasion punitive au nord du Viêt Nam qui échouera totalement [2]. Les États-Unis soutiennent la résistance Khmer rouge par l’intermédiaire d’alliés thaïlandais. Alors que dès 1980 les Vietnamiens contrôlent l’est et le centre du Cambodge, les combats se poursuivent à l’ouest pendant toutes les années 1980 et des millions de mines sont disséminées. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Khmers_rouges

Le fait que cela se produise après l’invasion du Cambodge par l’armée FORMOISE du Vietnam n’excuse rien du tout.
C’est en effet l’armée régionale de la classe formoise qui, basée au Vietnam, vient mettre un coup d’arrêt aux délires de cette bureaucratie imbécile.
Qu’il soit clair néanmoins que les idées « socialistes » d’Adolf Hitler n’ont aucun effet sur l’évaluation de la validité du « socialisme ».
De même l’ « égalitarisme » apparent (ou revendiqué) de ces imbéciles n’a rien à voir avec un véritable projet égalitariste mondial.
Le lecteur honnête pourra constater que le « bréviaire » de ces néo-staliniens avait davantage à voir avec le préchi-prêcha des missionnaires du Moyen-Age ou avec le catéchisme des Lettrés formois de la Chine confucéenne qu’avec une dynamique innovatrice visant à faire de chaque enfant, de chaque adulte, un génie au travail.
Cette idéologie de la répétition (très à la mode dans l’école capitaliste en France de 2010) est typique de la formoisie répétante et de sa volonté de coupler dressage et apprentissages.
Ces faits et analyses devraient vous inciter à utiliser avec modération et prudence la terminologie « pol-potisme ».
Malgré les outils conceptuels dont je dispose, j’ai l’impression de ne pas y voir très clair.
Alors, imaginez ce que je peux penser des forces qui en usent et en abusent – tout en oubliant soigneusement l’alliance objective KHMERS ROUGES – ETATS UNIS D’AMERIQUE après 1979.
On pourrait dire qu’à cette époque, les Khmers furent, pour les USA, ce que Ben Laden était pour eux en Afghanistan.
En conclusion deux remarques :
1° à force de s’accaparer égoïstement les fruits d’une productivité dont la société leur a fait cadeau, les formois attisent une haine dont ils pourraient être les victimes plus tard
2° la valeur de cette productivité est bien inférieure à ce que les formois s’imaginent valoir : l’essentiel de notre niveau économique (j’ai écrit sur le blog de Paul Jorion plusieurs choses depuis hier quant à cette « productivité ancestrale ») provient de l’accumulation des savoirs depuis le paléolithique.
3° Je suis parvenu, en 1993, à la découverte du concept de « formoisie » en m’interrogeant sur les sabotages de mes projets en informatique pédagogique (sabotages de mes projets et répression à mon encontre provenant autant de l’administration Monory-Jospin que des enseignants eux-mêmes)
Mon but était – et reste encore – d’APPRENDRE EN S’AMUSANT.
Le logarithme de 9 petits cubes en base trois était la forme de plaque que tenait l’enfant qui mimait les gestes du KANGOUROU ROUGE.
Kangourou comptant avec deux bras et sa queue.
Rouge parce qu’il tenait, (avec un bras levé) une PLAQUE rouge formée de TROIS barres vertes que lui avait transmise le kangourou vert.
J’avais voulu faire des jeux vidéos avec ces saynettes et la répression écrasa le projet Bizouk.
Entre ce projet d’APPRENDRE EN S’AMUSANT et les délires des bureaucrates stalino-maosites des jungles cambodgiennes, il y a un fossé gigantesque.
Le partage du savoir n’est pas la destruction des savants !
Seuls des staliniens imbéciles ne peuvent comprendre la notion de dépassement dialectique.
Allez jeter un oeil sur les deux vidéos pour comprendre (en version papier) pourquoi (et comment) j’ai la certitude que l’apprentissage concomitant de la numération (passage de NEUF à dix) et des logarithmes permettra à la société un gain de productivité gigantesque.
http://www.youtube.com/watch?v=KVxWR1gbZTo
http://www.youtube.com/watch?v=3q-ZkBxUyNc&feature=related
De la même façon, l’abandon de l’absurde continuisme (infondé depuis les tentatives Aleph de Cantor) permettra d’apprendre avant huit ans ce que sont les dérivées, les primitives, les intégrales.
Ou, encore, pour être actuel, l’ EPAD de Apple est l’engin dont je rêvais (en classe de CM) en 1986.
Nous avons les outils du paradis sur Terre.
Encore faut-il que les gens comme vous fassent ce que j’ai fait entre 1991 et 1993 : TRAHIR LEUR CLASSE, TRAHIR LA FORMOISIE et travailler solidairement pour le genre humain.
Vous n’êtes pas – ici – « hors sujet ».
Vous « bousculer le mental » sera un exercice que je dus pratiquer lorsque les 8700 Francs mensuels que je gagnais allaient devoir être abandonnés – sauf à accepter de renoncer à mon intégrité et mes projets pédagogiques.
(le lien blog que j’indique ici est celui qui contient la conceptualisation de « thermidoration », « révolisation », « luttes des strates » etc…)

samedi 6 septembre 2008


BD : La formoisie est partout ! (A propos de la bande dessinée "Mékong")

Quelle ne fut pas ma surprise en lisant l'excellente bande dessinée "Mékong"!

Des formois vietnamiens dirigeant des gangsters.

Mais dans le cadre d'une lutte des classes contre les capitalistes colonialistes venus de France exploiter le peuple d'Indochine.

Il n'était certainement pas dans les intentions des auteurs Xavier Coyère et Jean-Claude Bartoll (rejoints par Agnès Bartoll pour le tome deux) de rédiger un manuel didactique sur la lutte des classes dans les pays du Tiers Monde.


Leur héros est un mélange de Bob Morane et de Louis La Guigne. Un Bob Morane aventurier mais jeté dans la vie comme un fétus de paille sur l'océan. Il ne rencontra pas Louis La Guigne au bagne De Port de France, mais seules vingt années et quelques milliers de kilomètres empêcha cette rencontre.


Mais un héros quand même ! Avec des tigres sauvages, des royaumes perdus, des princesses séduisantes et des méchants dignes des Henri Vernes et Jean Michel Charlier.


Mais si l'on retrouve nos anciens souvenirs de méchants aux ongles interminables déjà rencontrés dans les premiers Bob Morane, ce sont les mandarins de la formoisie vietnamienne qui exhibent les leurs.
Je dois avouer qu'avant cette lecture, je n'avais guère songé au fait que cette classe des Lettrés formois avaient eu son heure de gloire en Indochine.


Ni que - c'est à vérifier - qu'au Vietnam, la classe des féodaux-soldats aurait été partie intégrante de la classe formoise sous forme, comme dans l'album, de "mandarin militaire de troisième rang".
Sous le terme de "mode de production asiatique", Marx nous a décrit la façon dont un groupe social a peu à peu accaparé des postes de pouvoir tout en développant un système politique spécial. Il fallut, en effet un groupe spécial de techniciens formés afin d'organiser les systèmes d'irrigations du Nil, du Fleuve Jaune et des zones fertiles. C'est pour cela que, dans toutes ces zones, la formoisie se mit à croire et à enfler.


Il fallait des détenteurs de savoir, des accumulateurs de connaissance. Il fallut donc les structurer en hiérarchie et donc des concours pour construire cette hiérarchie.
Les scribes égyptiens qui savaient écrire virent leurs cousins chinois se regrouper sous l'idéologie de Confucius pour devenir la plus énorme classe formoise des siècles passés : Les Lettrés, les mandarins chinois étaient la classe du capital humain.
Ce que Marx n'a pas compris, Adam Smith, lui l'avait envisagé : l'accumulation d'heures de travail sous forme de savoir était bel et bien un capital.
Et cette ce groupe devint bel et bien une classe sociale : la formoisie, la classe sociale des détenteurs du capital humain et des exploiteurs du fait de cet accaparement des fruits des gains de productivité liés à leur savoir.
En Chine, cette classe sociale passa une alliance historique avec la classe sociale des féodaux.

Cette alliance eut pour conséquence principale l'inexistence d'une classe bourgeoise en Chine. On peut considérer que le tournant historique fut la destruction des bateaux de Zheng He.
Il fallait arrêter l'exploration pour empêcher l'émergence d'une classe bourgeoise.
Cela scella l'alliance formoisie-féodaux.

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