samedi 13 mars 2010

dédicace : Paul Jorion "La belle affaire !"


Le revenu nous est un droit
Un droit donné aux sans-emplois
Le revenu permet de vivre
C’est bien écrit dans tous les livres
Le revenu permet d’attendre
Le jour où l’on pourra se vendre
Et sans rien faire, juste à chercher
Écrire, timbrer, marcher, poster,
Le doigt posé sur le touche phone
Chômeurs attendent tous comme des clones
Et ne rien faire rien proposer
Ne rien créer, ne pas bouger


Le revenu est exigé
Le revenu est imposé
Enfant de classes préhistoriques
Il attend le bon point magique
Il lit pour plaire à la maitresse
Pour la carotte, l’image et cesse
D’apprendre pour son propre plaisir
Un bourricot, un âne et – pire -
Il finira juste pour la note
En méprisant « elle est bien sotte »
Insultant sa gentille voisine
Qui aime apprendre comme on dessine
Qui aime savoir comme une danse
Qui aime connaitre comme une jouissance
Qui aime aider comme un plaisir
Qui aime aider comme pour offrir
Qui aime partager son savoir
Qui – solidaire – refuse de voir
Son camarade comme concurrent
Et qui, lui dit, en souriant


-Elle choisit à dessein ses mots -
Tu finiras comme bourricot
Si tu commences en attendant
Une récompense pour tes talents
Bon point, image, le classement
La note à donner aux parents
Tu finiras comme imbécile
S’il faut la perche avec son fil
Au bout duquel pend le légume
Tu finiras sur le bitume
Si l’on oublie de t’appâter
Si l’on finit par te jeter
Tu finiras sur le trottoir
Si l’on oublie de te vouloir
Tu finiras ANPE
Tu finiras en malheureux
Quand les patrons te rejetteront
Quand les capitalistes diront


Votre travail nous indiffère
L’utilité est hors de sphère
Rentabilité n’est pas jumelle
De productivité réelle
Le seul critère pour nos larbins
Est quantité de nos talbins
De nos billets, de nos espèces
Qui rentreront dedans nos caisses
A quoi tu sers nous on s’en fout
Le fric ! Le fric ! C’est notre Pérou
L’Eldorado de nos futurs
Le Paradis de nos ruptures
C’est le profit et les gonzesses
Les putes idiotes et les belles caisses
Notre horizon est limité
Notre cerveau est programmé
Nous avançons comme des zombies
Joue à la hausse pour le profit
Joue à la baisse Zola nous dit
Dans son "L'Argent", il a écrit
Que les yoyos sont les moyens
Les plus rapides pour les malins
Et pour la volatilité
Au maximum pour espérer
Que les retours soient gigantesques
Ton avenir, tes choix grotesques
Sont dérisoires à nos desseins
Tu viens tu pleures tu cries tu geins
Tu veux qu’on s’occupe de ton sort
Mais là tu n’es plus qu’un décor
Ce sont maintenant tous tes cousins
De Chine, d’Afrique qui sont nos mains
Et pour seulement 50 euros
Ils font là-bas tous les travaux
Quand tu réclames encore le SMIC
Tu parles de chômage endémique


Mais le coupable est ton miroir
Regarde toi et perds espoir
Tu as laissé ces malheureux
Se laisser gouverner par ceux
Qui sont devenus les amis
De tes patrons, tu es fini
Tu as laissé sans syndicat,
L’Afrique et tes cousins chinois
Tu as laissé sans lois sociales
Sans même une Internationale
Les travailleurs de Terre du Sud
Les conséquences que tu éludes
Elles sont sous tes yeux maintenant
Plus bête que tous tes grands parents
Je te raconte en Angleterre,
Une belle histoire d’arrière grand père


Une belle histoire pour les enfants
C’était il y a 150 ans
L’économie de ce pays
Fonctionnait sans un seul répit
Les salaires en augmentation
Les patrons cherchèrent solution
Il fallait réduire les salaires
Ils se demandaient tous « Que faire »
Le continent derrière la Manche
Devint l’endroit de leur revanche
Il leur suffisait d’investir
Meilleur endroit était le pire
Les bas salaires, leurs exigences
Parmi les travailleurs de France
Furent paradis pour ces patrons
Et la délocalisation
Juste en traversant le Channel
Fut leur paradis éternel


Mais les syndicats d’Angleterre
Devinrent furieux et en colère
Les trade unions en avait marre que ce
Travail s’en aille et Marx
Fut leur sauveur et leur allié
Si les patrons pour augmenter
Les taux de profit vont cherchant
Des travailleurs ne réclamant
Que bas salaires horaires géants
Il suffira tout simplement
Que les syndicalistes anglais
Versent une prime^pour les Français
Il suffisait – et c’est banal -
De faire une Internationale
Et la première fut financée
Par réformistes coalisés
Aux partisans du communisme
Aux deux créateurs du marxisme
Les ouvriers s’organisant
Et les salaires en augmentant
Sonnèrent la fin du paradis
De ces vampires de la City


Une telle histoire dans le passé
Ne pourrait pas recommencer
En ces temps là dans ces légendes
La rêverie était trop grande
Syndicalistes étaient pourvus
- c’est attesté et c’est connu -
Tous d’un cerveau, quand maintenant
Leurs héritiers leurs descendants
Syndicalistes voyant la Chine
Qui aspire toutes les usines
N’ont pas assez d’intelligence
Pour comprendre que pour la France
La solution est simplissime
Il suffirait – geste sublime -
De copier ces syndicalistes
Alliés aux révolutionnaires marxistes


Il suffirait de financer
Des syndicats aux ouvriers
De Chine et de toute l’Asie
Aux bas salaires, à nos amis
De les aider à se défendre
Contre ceux qui sont prêts à vendre
Même les corps des condamnés
Assassinés à heures données
D’aider tous nos cousins chinois
A réclamer le SMIC là-bas
A se défendre en politique
Dans toute l’Asie, dans toute l’Afrique
D’aider tous nos cousins Terriens
A résister à ces vauriens


Bernard Arnault pilleurs de Chine
Comme un Carrefour qui assassine
Vincent Crassus Bolloré
Qui assassine même les bébés
50 euros pour des esclaves
Le Ponce Pilate aux mains se lave
Il leur suffit à ces vautours
De récompenser comme toujours
Leur ami roi de forfaiture
Il protègera les dictatures
Par son armée d’analphabètes
Ces légionnaires aux pieds sont bêtes
Qui savent tuer mais sans grammaire
Qui savent tirer depuis les airs
Depuis les toits dans Abidjan
Les assassins étaient contents
Ne savent même pas parler français
Alliot Marie s’en contentait
Des assassins analphabètes
Sarkozy pourra faire la fête
C’est Legio Patria Nostra
C’est la devise de ces parias
Ces assassins de nos vautours
Colonialistes sans amours


Leurs bras armés sont sans cerveau
Qui savent tuer mais sans un mot
Les chefs savent se faire obéir
Pour assassiner, pour haïr
Point n’est besoin de notre langage
Pour commander des tueurs à gage
Des assassins venus de l’Est
Ces mercenaires sont ce qui reste
Pour Hervé Morin et les autres
Et leur morale n’est pas la nôtre


Ces assassins écrasent l’Afrique
Quand Rabiatou demande du fric
Syndicalistes compradores
La France à fric les adore
Syndicalistes corrompus
Les peuples regardent les repus
Les traitres et les vautours du Nord
Qui assassinent tous les Agbor
Et les neurones syndicalistes
Dégénérés sont mis en kystes
Ils sont aux abonnés absents
De France d’Europe du Continent


Les syndicats sont des vautours
Partagent le butin et sont sourds
Aux cris de 3 millions de mères
Qui – INED – chaque année enterrent
Ces 3 millions de bébés morts
Morts de ces traitres compradores
Morts de cette armée d’occupants
Morts de ces dictateurs sanglants
Morts de ces salaires indécents
Morts de 50 euros seulement
Pour un mois deux euros par jour
Les paniers d’huile de palme sont lourds
Au Cameroun et à Kienké
Tous les esclaves de Bolloré
Voient leurs enfants mourir souvent
C’est un sur dix : Le continent
D’Afrique martyr se désespère
Le génocide est sanitaire


Ces 3 millions de bébés morts
Morts de ces traitres compradores
Morts de cette armée d’occupants
Morts de ces dictateurs sanglants
Morts de ces salaires indécents
Morts de 50 euros seulement
Pour un mois deux euros par jour
Les paniers d’huile de palme sont lourds
Au Cameroun et à Kienké
Tous les esclaves de Bolloré
Voient leurs enfants mourir souvent
C’est un sur dix : Le continent
D’Afrique martyr se désespère
Le génocide est sanitaire


Le revenu nous est un droit
Un droit donné aux sans-emplois
Le revenu permet de vivre
C’est bien écrit dans tous les livres
Le revenu permet d’attendre
Le jour où l’on pourra se vendre
Et sans rien faire, juste à chercher
Écrire, timbrer, marcher, poster,
Le doigt posé sur le touche phone
Chômeurs attendent tous comme des clones
Et ne rien faire rien proposer
Ne rien créer, ne pas bouger


Regarde Paul Jorion écrire
Il est chômeur il peut dormir
Il a un blog il a une page
Il est chômeur il a la rage
Regarde Paul Jorion écrire
Il met en ligne le vendredi
Une vidéo où il nous dit
Que les chômeurs devraient savoir
Qu’ils n’ont besoin pour leurs espoirs
D’avoir un chef pour commencer
A rechercher à fabriquer
A être utiles à être humains
Il suffit de commencer demain


Il vous suffit de réfléchir
Et d ‘oublier les récompenses
Il vous suffit d’avoir un sens
Une direction, un but et mieux
Il vous suffit pour être heureux
De ne plus vouloir être ainsi
Et pour ce faire il vous suffit
De diriger votre énergie
Vers un but simple en apparence
Être content est délivrance
Il vous suffit « une méthode Coué »
De réfléchir et de penser


« Je veux être content de moi »
C’est mon envie, et c’est mon choix
Je deviendrai ainsi utile
Malgré les voix des imbéciles
Point n’est besoin d’avoir une note
Nos délégués seront nos votes
Point n’est besoin du Capital
La Bourse n’est qu’un voleur banal
Point n’est besoin de recevoir
Des ordres pour enfin savoir
Quoi faire, comment se débrouiller
Quoi faire et par quoi commencer
Pour être utile et solidaire
Le monde révolisationnaire
Sera un monde d’autonomie
où tu décides, où tu choisis.
Oublie ce que tu as appris
Oublie les ordres, les ennemis
Ennemis de ton intelligence
Oublie les cris de cette engeance
Oublie les ordres humiliations
Le cours devient récréation
Et les enfants s’amusent en classe
Les notes les rangs tu les effaces


Reprends ta vie au commencement
Tu espérais comme les enfants
Aimer savoir, savoir aimer
Aimer aider, et être aidé
Aimer apprendre et tout connaitre
Et tu comprendras que pour être
Il faut agir en solidaire
Tu comprendras que pour « espère »
Il faut cesser de tout avoir
Il faut cesser de tout vouloir
Pathologie consumériste
Pour imbécile en bout de piste
Pathologie consommation
Pour ces crétins sans émotion


Tu deviendras un être humain
En regardant tous les Terriens
En regardant jusqu’en Afrique
Tous tes cousins qui sous la trique
De ces légionnaires abrutis
De ton président Sarkozy
Sont les esclaves de ces barbares
Sont des esclaves sans espoir
Tu redeviendras un humain
En construisant nos lendemains
Et tu redeviendras toi-même
En irriguant ce que tu sèmes
Tu deviendras un être humain
En travaillant pour nos destins


Tu es chômeur ? La belle affaire
As-tu de quoi vivre sur Terre ?
Tu travailleras à renverser
Ce régime pourri sans pitié
Moins de carbone et dans le bus
Cesse de penser à gagner plus
Moins de carbone et en marchant
Oublie l’orgueil des carbonant
As-tu un blog ? as-tu un site ?
Apprends la liberté et vite
Tu comprendras le temps perdu
- Perdu le temps, perdue la vue -
Depuis le CP au CM
Apprends les choses que tu aimes
La bourgeoisie te veut passif
Fais le contraire deviens actif
Deviens acteur de ton destin
Et révolutionnaire enfin
Sois permanent de la révolte
Capitalistes pour la récolte
Auront enfin ce qu’ils méritent
Apprend le web et crée ton site


Capitalistes sont des vauriens
Sont des vautours des moins que rien
Des inutiles parasitiques
Leur cerveau pue et pue leur fric
Prostitution est leur devise
Et les michetons de la bêtise
Leur pourriture est comme Midas
Qu’ils touchent la beauté, ils la cassent
Ils saccagent Lennon : même les morts
Sont les victimes de leurs efforts
Ils n’ont respect de rien sur Terre
Gangsters derrière des militaires.
Ils puent le bourgeois en Asie
Trafiquants de drogue au Vietnam aussi
Ils puent l’opium de leurs trafics
Leurs militaires qu’ils se fabriquent
Leurs marionnettes et les Karzaï
Partout ils vont et où qu’ils aillent
Ils tuent les femmes et les enfants
Et les hommes en Afghanistan
Ils puent le bourgeois en Afrique
Odeurs puantes que leur fabrique
Un cerveau raciste et pourri
D’occupation des colonies


Il serait temps – c’est le début -
Que tu comprennes que les repus
Sont les voleurs de tes cousins
Sont les voleurs des Africains
Qu’un PIB mondial moyen
A des voleurs et des malins
Pour piller ceux qui se contentent
D’une vie misérable mort lente
Il serait temps que tu comprennes
Que si l’Afrique n’a pas de haine
Contre ta vie et ton salaire
C’est par l’ignorance que sur Terre
La source de notre économie
Principale source du niveau de vie
C’est le savoir accumulé
Les découvertes de nos ainés
Et le partage de ce savoir
Sera l’enjeu de notre Histoire
Il serait temps que tu t’engages
A faire cesser ce grand saccage
Ce génocide silencieux
Contre le Sud, et que tes vœux
Prennent en compte l’État du Monde
Il serait temps que tu fécondes
Un avenir à ta hauteur
Toi misérable petit chômeur


Il est temps de te préparer
A accepter, à assumer
Pour un salaire définitif
Un renversement décisif
De ces trois classes exploiteuses
Il serait temps que gueux et gueuses
Main dans la main et planétaires
Pour un acte révolutionnaire
Préparent la fin de toutes ces Bourses
Une bourgeoisie en fin de course


Prépare la fin de toutes ces banques
Une bourgeoisie derrière ses tanks
Prépare la fin des bureaucrates
Même déguisés en démocrates
Prépare la fin des parasites
En leur disant d’apprendre et vite
Prépare la fin des corrompus
Que sont les HADOPistes repus


Prépare le règne des partageurs
Égalitaristes niveleurs
Héritiers de Thomas Münzer
Et des victimes de Luther
Les héritiers de Spartakos
Héritiers de Democritos
Prépare le règne des babouvistes
Le partage égalitariste
De tout le cadeau planétaire
Un partage révolutionnaire
Pour en finir avec les classes
Et l’oppression de ceux d’en face


Pour en finir de 10 000 ans
De temps perdu, de crimes sanglants
(Crétins contrôlent l’investissement)
Le peuple veut recommencement
Le peuple veut tout contrôler
Le peuple veut tout décider
Nous sommes tous la même famille
Mettre hors de nuire tous ceux qui pillent
Membres maudits, classes de voleurs
Esclavagistes semeurs de peurs
Nous les mettrons hors du circuit
Ils apprendront tous ces maudits
Qu’ils furent un jour un commencement
Qu’ils furent un jour tous des enfants
Même Sarkozy, même l’assassin
Fut un enfant, fut un Terrien
Même Bolloré, même l’assassin
Même devenu un moins que rien.
Ils furent un jour des innocents
Dont l’avenir par leurs parents
Fut saccagé sous influence
Ils virent détruite toute leur enfance
Comme ils le font pour les suivants
Bourreaux stupides de leurs enfants
Pour les victimes de leur folie
Pour les laquais des bourgeoisies
Pour les victimes de ces malades
Chassons les fous comme pour l’Epad


Pour en finir de 10 000 ans
De temps perdu, de crimes sanglants
(Crétins contrôlent l’investissement)
Le peuple veut recommencement
Le peuple veut tout contrôler
Le peuple veut tout décider
Nous sommes tous la même famille
Mettre hors de nuire tous ceux qui pillent
Membres maudits, classes de voleurs
Esclavagistes semeurs de peurs
Nous les mettrons hors du circuit
Ils apprendront tous ces maudits
Qu’ils furent un jour un commencement
Qu’ils furent un jour tous des enfants





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texte écrit en réponse à Paul Jorion et quelques commentateurs

Le temps qu’il fait, le 12 mars 2010

Auteur : Paul Jorion | Classé dans : Constitution pour l’économieEconomieMonde financier
CDS
Le travail, en avoir ou pas


Votre commentaire est en attente de modération
Ce texte est naturellement dédié à Paul Jorion.
Ne disposant pas de connexion Internet, je suis tributaire de wifi publiques erratiques et évanescentes. Je télécharge donc les vidéos et les listes de commentaires pour les lire plus tard hors connexion.
C’est ainsi qu’après avoir regardé la vidéo de Paul Jorion – et en particulier avoir été sensibilisé par la seconde partie…. j’ai lu les premiers commentaires. Surtout celui de pseudo-demobilier.
J’ai été choqué du tir de barrage qu’il a subi.
En effet, tout en me situant à l’extrême-gauche par rapport à un … centriste droitier Besancenot, je me considère à la fois comme libéral, mais aussi comme lucide au maximum.
Et c’est « demobilier » qui a raison !
En l’état actuel des choses, les chômeurs réclament un salaire d’employé.
Ils se contrefichent du contenu des travaux qui vont leur être demandés.
Ils se contrefichent même – comme la masse des salariés – du niveau de leur productivité réelle.
Pour ma part, je n’ai jamais TRAVAILLE dans cette acception.
Remunéré pendant 17 ans comme fonctionnaire enseignant, mon statut était celui de libre chercheur, libre pédagogue, libre travailleur.
La paye était un « surcroit » comme diraient les lacaniens.
C’est quand, à la suite du sabotage de mes projets de jeux vidéos pédagogiques, que je me mis en grève , que je découvris l’imbécilité profonde de ce système : Pour être payé normalement, cela impliquait que je cautionne la « disparition » des rapports écrits concernant mes recherches et les bilans pédagogiques tirés.
Il fallait que je m’assoie non seulement sur 27401 F (j’aurais pu me faire une raison) mais surtout laisser flanquer à la poubelle les résultats de 12 ans de recherches sur l’enseignement des mathématiques, 7000 heures de travail bénévole ( en sus de ma classe de CM ) pendant deux ans, et 7 mois de travaux hors classe (dont seuls 3 mois me furent finalement payés mais dont les contenus pédagogiques disparurent corps et biens)
Qu’à cela ne tienne : devenant mendiant, muni de ma guitare et chantant dans les restaurants le soir, il me restait 12 heures par jour pour continuer mes recherches.
==
Un aperçu rapide : comment, à 7 ans, les enfants peuvent comprendre
fonctions numériques, dérivées, primitives intégrales
http://www.youtube.com/watch?v=KVxWR1gbZTo
et Puissances racines et logarithme au même âge
http://www.youtube.com/watch?v=3q-ZkBxUyNc
Ces deux vidéos sont la pointe émergée de l’iceberg que l’Education Nationale s’est ingénié à submerger et à enfouir depuis octobre 1987 et l’officiel agrément du langage informatique Bizouk qui était le moteur graphique destiné à réaliser les jeux vidéos pour apprendre les maths en s’amusant. (après un prix en Février 87 pour inciter et faciliter …. l’exportation internationale de mon jeu (deuxième prix après JY CAntoni qui lui aussi subit les foudres d’une hiérarchie imbécile et rétrograde)
Le résumé de tout cela est concentré dans les vidéos : apprendre les logarithmes sont nécessaires à la compréhension de la retenue et donc nécessaires à la compréhension du passage de 9 à 10.
Mais il est un autre résumé : il faudra une REVOLISATION MONDIALE pour que les gens comme moi (comme NOUS – à la lecture des commentaires suivants le début) puissent assumer le fait de MAXIMISER en permanence leur PRODUCTIVITE PERSONNELLE.
Cela outrepasse le débat de ce fil, mais, cette productivité doit être conceptualisée comme « productivité historique »
http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&rls=com.microsoft:fr:&rlz=1I7TSEA_fr&q=%22productivit%C3%A9+historique%22+yanick+toutain&meta=&aq=f&aqi=&aql=&oq=
En effet, ceux qui travaillent à améliorer le genre humain dans tous les domaines (de la recherche à l’art en passant par les inventions positives) sont brimés par les membres des strates rétrogrades (strate des répétants et strate des parasites improductifs).
Il faudra donc une révolisation pour que les innovants (de la strate des innovants) puissent prendre le leadership de la société (leadership moral basé sur la délégation révocable et l’investissement démocratique)
Mon texte précédent (le sondage) est le versant rationnel et programmatique du contenu analytique de mon poème.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=6943

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