vendredi 26 novembre 2010

Révolution permanente et révolution de civilisation (révolisation) : L'idéologue formois David North verra-t-il un jour ce qu'est la formoisie ?

Par Yanick Toutain
26/11/2010
LE DÉFENSEUR DES PROPRIÉTAIRES IMMOBILIERS
DE LA CLASSE FORMOISE ÉTASUNIENNE
- DAVID NORTH -
PRÉTEND MENSONGÈREMENT RÉSOUDRE
« LES PROBLÈMES HISTORIQUES
NON RÉSOLUS DU XXe siècle »
Dans son article récent (paru le 10 septembre sur WSWS) David North donne une appréciation très élogieuse d'un livre florilège de texte sur la construction du concept de « Révolution Permanente ». Incluant aussi bien Trotsky et Parvus que Marx, Kautsky et d'autres encore.
"Importante contribution à la compréhension de la révolution permanente
Witnesses to Permanent Revolution : The Documentary Recordensemble d’articles commentés et traduits par Richard B. Day et Daniel Gaido
Par David North
13 septembre 2010
De 1903 à 1907, la pensée politique et sociale marxiste a connu un développement extraordinaire. Étudier ces documents, c’est revenir à une époque où la pensée politique était incomparablement plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Ce compte-rendu, en dépit de sa longueur, n’a révélé qu’un soupçon des richesses contenues dans Witnesses to Permanent Revolution. Il est inévitable que des documents aussi complexes et d’une portée aussi grande que ceux présentés dans cette anthologie puissent déboucher sur diverses interprétations. Nous avons indiqué quelques aspects où nous sommes en désaccord avec les jugements de Richard Day et Daniel Gaido. Mais cela ne diminue en rien notre très grande appréciation, qui sera partagée par de nombreux socialistes, pour leur importante contribution à ressusciter l’intérêt dans le développement de la théorie révolutionnaire du XXe siècle.
Son compte-rendu est, en effet, extrêmement intéressant et témoigne de sa compréhension de ce qu'était le concept de « révolution permanente » en 1905 et de son souci de le faire connaître."
Mais, son compte-rendu – que j'incite tout le monde à lire avec une très grande attention – montre aussi que pour ce qui concerne 2010, David North n'a rien compris à la signification actuelle – et donc globale – de ce concept.
Pourtant, de lui-même, il nous donne une citation de Karl Marx :

« L’expression « révolution permanente » est une expression de Marx qui l’appliquait à la révolution de 1848. Dans la littérature marxiste révolutionnaire, ce terme a toujours eu droit de cité. Franz Mehring l’employait pour la Révolution de 1905-1907. La révolution permanente, c’est la révolution continue, sans arrêt. [1]
Day et Gaido corroborent l’insistance de Trotsky quant à la provenance marxiste de la théorie de la révolution permanente. Comme ils le soulignent, Marx avait écrit dès 1843 dans son essai sur La question juive que l’État ne pourrait arriver à l’abolition de la religion « qu’en se mettant en contradiction violente avec ses pro­pres conditions d’existence, en déclarant la révolution à l’état permanent ». [2] De façon plus significative, en mars 1850, dans leur Adresse du Comité Central à la Ligue des communistes, Marx et Engels écrivent, en opposition à la petite bourgeoisie démocrate, que la tâche des travailleurs est de
rendre la révolution permanente, jusqu’à ce que toutes les classes plus ou moins possédantes aient été écartées du pouvoir, que le prolétariat ait conquis le pouvoir et que non seulement dans un pays, mais dans tous les pays régnants du monde l’association des prolétaires ait fait assez de progrès pour faire cesser dans ces pays la concurrence des prolétaires et concentrer dans leurs mains au moins les forces productives décisives.
Il ne peut s’agir pour nous de transformer la propriété privée, mais seulement de 1’anéantir; ni de masquer les antagonismes de classes, mais d’abolir les classes ; ni d’améliorer la société existante, mais d’en fonder une nouvelle[3]
Le concept de la permanence de la révolution a été développé à la lumière de l’expérience des luttes de classes qui ont balayé l’Europe en 1848. À peine un peu plus d’un demi-siècle s’était écoulé depuis que les Jacobins, représentant l’aile la plus radicale de la petite bourgeoisie démocrate, avaient écrasé, à l’aide de la terreur révolutionnaire, l’ancien régime féodal et jeter les fondements de l’établissement d’un État bourgeois en France. »
« abolir les classes » ?
A quel endroit de son exposé peut-on lire la méthode que préconise David North pour « abolir les classes » en 2010 ?
Nulle part ! 

Rappelons qu'il est le Président du Socialist Equality Party (Parti de l'Egalité Socialiste) aux USA. Un drôle de titre ! « Président » quand le « président » des États-Unis dirige un des pires pays gangsters de la planète ! « Président » quand le « président » des États-Unis dirige un des quatre pire pays criminels écologiques de la planète.
Les bolchéviks avaient instauré des « commissaires du peuple » pour ne pas utiliser le vocable « ministre ». De la même façon, la chemise sale que dénonçait Lénine, il semble que le SEP ait trouvé une machine à laver les taches de sang pour la nettoyer. Le terme « socialiste » avait été abandonné par V.I. Lénine en 1917 au profit du terme « communiste ». Par quelle étrange logique, le SEP est-il devenu « socialiste » après les crimes de Hébert, de Scheidemann, des alliés de Kérensky et de tous les criminels colonialistes de la planète : depuis les Guy "Pouvoir Spéciaux" Mollet de 1956 jusqu'au François « Génocidons les Rwandais » Mitterrand  de 1994?
 

Nous somme égalitaristes ! Et nous considérons les deux chemises sales - « socialiste » et « communiste » - comme impropres à l'usage pour bien des décennies....
Mais David North n'est pas que cela.
Il tente aussi d'apparaitre comme un théoricien.
Quand il n'est qu'un honnête compilateur de termes trotskystes.

En effet, la révolution permanente en 2010, depuis les USA et sa classe formoise complètement corrompue par l'impérialisme, elle n'est plus qu'une Bible agitée pour les grands messes estivales rassemblant de gentils et hypocrites pseudo-trotskystes soulageant une vie de consommateurs pathologiques par l'évocation de nostalgie passée et de rêveries messianiques dépourvues de toute consistance scientifique.
 

Quand il faudrait lancer aux USA le cri de « 1200 dollars pour tous les Terriens », celui de « 360 dollars par citoyen pour l'investissement », l'archaïque parti de la prétendue « égalité socialiste » nous propose son « égalité socialiste »..... qui respecte, naturellement, l'éternelle et magique « hiérarchie des salaires » - l'alpha et l'oméga de l'égoïste classe formoise.

En 2005, à l'été, les gentils formois du SEP étasunien se réunirent au « camp d'été du Parti de l'égalité socialiste (Etats-Unis) et du WSWS qui s'est déroulé du 14 au 20 août 2005,à Ann Arbor, au Michigan » . Ils écoutèrent – religieusement – le grand-prêtre de la religion révélée de la « révolution permanente » leur faire une conférence.
Le titre était prometteur :

« Camp d’été 2005 du SEP (US) et du WSWS

Première conférence : La Révolution russe et les problèmes historiques non résolus du XXe siècle Par David North »[Première partie], [Troisième partie], [Quatrième partie]

Le naïf pouvait s'imaginer entendre un exposé sur le néo-marxisme, - sans parler de la lutte des strates et du post-marxisme égalitariste.
Il pouvait s'attendre à une évocation des responsabilités respectives des trois principales classes exploiteuses qui rendirent barbares ce 20° siècle.
On pouvait espérer voir mis en lumière le rôle fondamentale de la classe formoise qui, dans son acharnement à récupérer le maximum de miettes coloniales, passa avec armes et bagages du côté de la classe bourgeoise dans toutes les circonstances où son rôle historique lui aurait commandé de travailler au renversement et à l'abolition du capitalisme.

Citation extraite de l'erreur économique historique de Marx
"Marx est un géant. Mais comme tout véritable génie, sa pensée philosophique permet de contredire le reste de ses analyses.

Le niveau plus élevé des concepts philosophiques leur donne une durée de vie plus grande.

En l'occurrence, les principes philosophiques, dont Friedrich Engels fit l'exposé complet permettent de contredire l'aspect figé des propos qu'il tient concernant le travail complexe, son développement et les conséquences sociologiques et politiques de ce développement.

C'est dans la note 19 du chapitre VII de la troisième section du livre I du capital que Marx laissa la petite graine qui allait détruire la totalité de l'édifice qu'il construisait.

Cette note bâclée montre à quel point la construction scientifique ne peut pas se permettre de laisser dans l'ombre le moindre fragment du jaune de l'œuf qui grossit : ce que Marx néglige en l'évacuant, de la plus parfaite mauvaise foi, c'est ce qui va permettre la dégradation de la deuxième internationale, le ralliement cocardier des partis socialistes à leurs bourgeoisies respectives en 14 18, le sabotage de la révolution de Février 17, de mars jusqu'à octobre, les grèves formoise de 1918, l'échec des processus révolutionnaires en Allemagne, de 1918 à 1923, le sabotage des spetz jusqu'en 1921, puis leur montée en puissance à partir de janvier 1922, la victoire de Staline en 1927, le sabotage de la montée révolutionnaire de 1927 en Chine, l'alliance bourgeoisie-formoisie aux USA sous l'égide de Roosevelt, l'incapacité de Trotsky, en 1938 de comprendre que l'URSS est dirigée par une classe sociale exploiteuse, la volonté de l'URSS de maintenir les États formois de l'Est sous dictature russe en empêchant la construction de la "démocratie prolétarienne", les sabotages des révolutions anticolonialistes des années 50 et 60 par les formoisies compradores, la coexistence pacifique à partir de Kroutchev, le sabotage de la montée révolutionnaire 1963-1979, la destruction de l'URSS et la contre-révolution capitaliste, la dégénérescence mondiale actuelle dans laquelle le capitalisme détruit la Terre tandis que la formoisie et la nouvelle classe innovoise refuse de prendre en charge leur destin historique.

C'est cette mauvaise foi de Marx qui l'empêche de voir la racine de tous ces phénomènes historiques : le fait que les producteurs du travail complexe vont vouloir s'accaparer ce qu'ils vont prétendre être le fruit de leur travail, le fruit de leur accumulation de capital formation.

On va d'abord examiner le corps du texte qui va introduire la fatale note 19. On est là dans le chapitre VII, consacré à l'étude de la "production de la valeur d'usage et production de la plus-value""
=== 
Malheureusement, la première partie de l'exposé n'est qu'une suite inutile de propos dénués d'intérêt.
On peut la résumer de la façon suivante : 1° les staliniens sont méchants; 2° Ils réécrivaient l'histoire. 3° L'histoire est importante.
Cette première partie se concluant par une citation – d'un intérêt tout à fait secondaire – de Rosa Luxembourg.

Citation comportant la proposition suivante :
"Pour le mouvement prolétarien, l'autocritique, une autocritique sans merci, cruelle, allant jusqu'au fond des choses, c'est l'air, la lumière sans lesquels il ne peut vivre."
Pour le malheur des spectateurs, de la science, cette assertion ne fut suivie d'aucun effet. La caractérisation erronée de l'État russe en tant que socialiste ne fut pas remise en cause, la nature de classe formoise de la bureaucratie stalinienne ne fut pas mise en lumière. Seule une citation pouvait susciter un intérêt :
« Pour les factions au sein de la bureaucratie et de la nomenklatura privilégiée qui ont favorisé le démantèlement de l'industrie nationalisée, la résurrection de la propriété privée et la restauration du capitalisme, la crise économique soviétique étaient la « preuve » que le socialisme avait échoué et que la Révolution d’octobre était une erreur historique catastrophique à partir de laquelle toutes les tragédies subséquentes qu'a vécu le pays ont inexorablement découlé. »
En effet, l'orateur aurait pu nous expliquer quels étaient donc ces « privilèges » et en quoi il n'auraient pas – en 1989, en 1938 – déterminé une appartenance de classe.....
Mais, ce n'était pas son propos.
En effet, il tenait surtout à nous faire savoir qu'il était allé parler à Moscou !!! 
"Ce que je vous dis aujourd'hui est plus ou moins ce que j'ai dit devant un auditoire d'étudiants et de professeurs en Union Soviétique réuni à l'Institut des archives historiques de l'Université de Moscou en novembre 1989. J'avais commencé ma conférence intitulée « L'avenir du socialisme » en faisant remarquer que « pour discuter de l'avenir, il est nécessaire d'étudier à fond le passé. Comment quelqu'un peut-il en effet discuter du socialisme aujourd'hui sans traiter des nombreuses controverses auxquelles le mouvement socialiste doit faire face ? Et, bien sûr, quand nous discutons de l'avenir du socialisme, nous discutons du sort de la Révolution d’octobre — un événement d'une portée mondiale et qui a eu un profond impact sur la classe ouvrière de tous les pays. Ce passé, particulièrement en Union Soviétique, est encore en grande partie enveloppé de mystère et de falsifications. » [1]
Il y eut un temps où un intérêt immense existait pour les questions historiques en URSS. Ma propre conférence, qui avait été organisée avec moins de 24 heures de préparation suite à une invitation impromptue du directeur de l'Institut des archives historiques, n'en a pas moins attiré un auditoire de plusieurs centaines de personnes. La publicité pour cette conférence a été presque entièrement limitée au bouche à oreille. La nouvelle a rapidement circulé selon laquelle un trotskyste américain allait prendre la parole à l'Institut, et un grand nombre de personnes s'est présenté."
Mais..... si c'était pour faire une conférence aussi vide de sens, ce n'était vraiment pas la peine d'émettre le carbone d'un voyage USA-Russie pour aller raconter ces vieilleries...
Mais, la seconde conférence pourrait être davantage pourvue de contenu ?
Son titre n'est pas encourageant :
 « La conscience historique versus le postmodernisme »
Que le lecteur se rassure, nous ne ferons – à une seule exception près – aucune citation de cette deuxième partie. En effet, David North se contente de tirer sur des ambulances.
Il passe en revue toute une série de courants idéologiques dont le rôle est de nier l'importance de l'histoire.
On pourrait imaginer qu'un tel courant ait de l'importance aux USA. Qu'il soit nécessaire de la combattre !

Seulement voilà, de ce combat certains en font un commerce, une activité politique ... de charlatans !
En effet, il en va de même pour les sciences humaines que pour la physique : on voit, en France, en Belgique, aux USA des bavards farfelus tirer sur les ambulances du post-modernisme, des bavards arrogants et stupides se parer du titre de « rationalistes », de « zététiciens » et même de « matérialistes » pour combattre les ennemis des moulins, des ennemis imaginaires qui ne sont que les résidus en putréfaction de la classe bourgeoise.
Mais; lorsqu'ils combattent un post-modernisme en sciences humaines, ils sont - eux - les propagandistes d'un "post-modernisme" en physique, les apologistes de la destruction de la physique classique ! Ils sont les larbins du capitalisme pour détruire toute trace de matérialisme dans la science !

En commençant par la physique !
Combattre les tenants de l'Intelligent Design tout en faisant la propagande de l'ennemi du déterminisme que fut l'hitléro-fasciste Werner Heisenberg est la dernière marotte de cette clique. Tous ces charlatans Jean Bricmont, ces Alan Sokal, ces Christian Magnan, ces ennemis de Newton, de Lénine, de Engels, ces ennemis du véritable matérialisme sont les "adversaires du post modernisme", du "charlatanisme" etc etc etc...

lundi 26 janvier 2009


Matérialisme : Jean Bricmont est un demi-materialiste, demi charlatan.


par Yanick Toutain
26/01/2009
16:50



Jean Bricmont est un demi matérialiste, demi charlatan.
Il est un demi matérialiste malpoli : il ne se donne même pas la peine, quand on lui écrit, de répondre par simple accusé de réception. Je n'eus jamais de réponse à mes six lettres d'octobre 2005.
Jean Bricmont invoque Lénine tout en fricotant avec l'adversaire.
Il invoquait Lénine mais insultait tous les matérialistes.
Nous sommes des naïfs attachés à une croyance naïve en un "atomisme naïf".
Il ose écrire cela - en juillet 2006 - sur le site de l'AFIS.
Car Jean Bricmont, lui, n'est pas un naïf.
Il est juste un cynique hypocrite cajolant l'ennemi.
"D’Espagnat a raison de souligner que le rejet des idées de Bell est sans doute motivé psychologiquement par un attachement à un atomisme naïf (si une forme d’action à distance existe, on ne peut plus décomposer le monde en éléments rigoureusement séparés les uns des autres), mais quelle portée philosophique cette observation psychologique peut-elle bien avoir ? Il y a belle lurette que des matérialistes un peu sophistiqués ont abandonné l’idée que la réalité doit être comprise en termes intuitivement clairs."
Mais les naïfs crachent sur Jean Bricmont et ses insultes.
Nos atomos sont ceux de Democritos, de Puthagoras, de Titus Lucretius, ceux des matérialistes de l'Antiquité.
Nos atomos sont les briques ultimes de la matière.
Ils sont "naïfs", pense l'imbécile Bricmont, tout en faisant des ronds de jambe à son "ami" réactionnaire d'Espagnat.
Nous avons un « attachement à un atomisme naïf ».
On peut se demander à quoi Bricmont est attaché ?
Effectivement, nous avons la certitude que la brique ultime de la matière est l'atomos. Nous avons la certitude qu'ils sont incassables.
C'est leur définition.
Nous sommes des « naïfs ».
Nos atomos - incassables - sont les briques des photons.
Les photons sont donc formés d'atomos.
Il y a donc un nombre entier d'atomos à l'intérieur d'un photon rouge.
Ce nombre est un nombre entier qui est probablement la moitié du nombre d'atomos qui composent un photon violet.
Il est probable que l'énergie d'un photon est proportionnelle au nombre d'atomos qui sont ses briques.
Il est probable que la longueur d'onde d'un photon soit inversement proportionnelle à ce nombre de briques.
Cette théorie de l'atomos= brique ultime est pour le grand génie Bricmont de l'« atomisme naïf».
Il est vrai que Newton, cet autre « naïf », considérait le photon comme cette brique de la matière.
Newton est pour le grand génie Bricmont un « atomiste naïf ».
Lui, Bricmont, est " sophistiqué". Un peu. Lui, Jean Bricmont, est un « matérialiste un peu sophistiqué ».
Nous, nous sommes pas de gros lourdeaux, à demi naïfs, à demi crétins.
Nous ne sommes pas, comme les professeurs de l'université catholique de Louvain, des gens «sophistiqués ».
Les gens sophistiqués, depuis belle lurette, « ont abandonné l’idée que la réalité doit être comprise en termes intuitivement clairs ».
Jean Bricmont, chef de file des gens sophistiqués, a renoncé à cette idée « naïve ».
Il est vrai que pour justifier des gros salaires, tous les charlatans de l'univers ont toujours eu cette particularité de renoncer aux explications faites «en termes intuitivement clairs ».


 Mais ils  sont les soi-disant "ennemis du post-modernisme" quand ils ne sont que les petits larbins formois de la bourgeoisie ! Ils sont – en science – et par rapport aux courants présentés comme « obscurantistes » ce qu'est le parti démocrate par rapport au parti républicain.
Le premier rend visite comme Clinton aux valeureux travailleurs. Jean Bricmont rend visite aux valeureux Palestiniens. 
Ils ont leurs "œuvres", leur base sociale à manipuler !
Mais les mêmes salades avec des sauces différentes serviront à duper le peuple.
Jean Bricmont, Sokal et toute cette clique relativiste ne servent qu'à faire avaler aux générations futures la potion antimatérialiste du charlatan Einstein, une mixture infâme faite pour moitié des charlataneries pseudo-philosophiques de Poincaré et pour l'autre moitié les foutaises du charlatan Mach.
Le tout enrobé dans un pseudo-empirisme pseudo-scientifique dans lequel le « savant » inventerait librement ….. ses stupidités de temps qui ralentit, de longueurs qui rétrécissent et autres trucages conceptuels dont l'unique fonction est de balancer dans les poubelles de l'histoire la science matérialiste de Isaac Newton... 
Mais de CE post-modernisme là – celui des prétendus ennemis du post modernisme que sont les deux clowns Sokal et Bricmont – David North n'en dira PAS UN SEUL MOT.

Par contre – petit trucage minable – au beau milieu de son combat contre des ambulances dépourvues de toute rationalité, il balance un coup de l'âne à Castoriadis. Procédé méprisable et déplorable !

« Ce lien trouve son expression politique dans les écrits du philosophe français Jean-François Lyotard et du philosophe américain Richard Rorty. Je commencerai avec le premier. Lyotard était directement impliqué dans la politique socialiste. En 1954, il s’est joint au groupe Socialisme ou barbarie, une organisation qui avait émergé de la scission avec le PCI (Parti communiste internationaliste), la section française de la Quatrième internationale. La base de cette scission était le rejet de la définition de Trotsky selon laquelle l’URSS était un État ouvrier dégénéré. Le groupe Socialisme ou barbarie, dont les principaux théoriciens étaient Cornelius Castoriadis et Claude Lefort, avait développé le point de vue que la bureaucratie n’était pas une strate sociale parasitaire, mais une nouvelle classe exploitante.Lyotard est demeuré dans ce groupe jusque dans le milieu des années 1960, où il a complètement rompu avec le marxisme. »
Rien n'a été dit clairement. Aucun argument n'est venu s'ajouter à ceux – faux – de Léon Trotsky en 1938. Mais le mal est fait : Untel connait untel qui fréquente untel... Donc « Castoriadis a tort !!! »
Et.... David North a « prouvé » que aucune classe sociale exploiteuse ne dirigeait la Russie stalinienne !
Signalons au passage au traducteur que – en France – on utilise le terme « exploiteuse » concernant les classes s'appropriant la plus-value.
Quant à Castoriadis lui-même, il est un de ceux (peut-être celui) qui s'est la plus approché de la bascule conceptuelle consistant en la production du concept de « formoisie ».

Procédé minable, absence de défense de la science, absence de défense de Newton et de la philosophie de Lénine qui furent victimes de l'obscurantisme formois du 20° siècle.
Absence de dénonciation de la victoire des einsteinistes dans l'URSS de Staline...


Cette deuxième partie est vide de sens !
« Voici la troisième partie de la conférence intitulée « La Révolution russe et les problèmes historiques non résolus du XXe siècle » prononcée par le président du World Socialist Web Site, David North, à l'occasion du camp d'été du Parti de l'égalité socialiste (États-Unis) et du WSWS qui s'est déroulé du 14 au 20 août 2005, à Ann Arbor, au Michigan. » 
On ne sait toujours pas quels sont ces problèmes non résolus..... mais on va enchainer …. par...
« Les conséquences idéologiques de 1989 »
La classe formoise qui craint comme la peste que son égoïsme de mangeuse de miettes coloniales ne soit mise en lumière va sauter allègrement sur le 90% du siècle... et se mettre à geindre sur la CHUTE DE L'ÉTAT FORMOIS STALINIEN...
On apprend au passage que le Parti de l'Égalité Socialiste est AUSSI le Parti des Propriétaires Immobiliers Étasuniens.
« Cette forme de propriété, dont le rôle important date d’époque relativement récente chez les êtres humains, est, on peut affirmer sans trop s’avancer, plus ou moins inconnue dans le reste du monde animal ! De toute façon, pour ceux d’entre vous qui s’inquiètent de ce qu’il adviendra de vos I-pods, maisons, voitures et autres précieux items de propriété personnelle sous le socialisme, permettez-moi de vous assurer que la forme de propriété que le socialisme tente d’abolir est la propriété privée des moyens de production. 

Les pauvres Terriens qui se font voler leurs droits d'auteur ancestraux par les gangsters égoïstes de la formoisie étasunienne apprécieront : Quand le Grand Partage Mondial exigera la RESTITUTION des vols, on verra David North aux premières loges pour protéger les formois propriétaires et COMBATTRE LA SOCIALISATION COMPLÈTE DE TOUTE LA PROPRIÉTÉ IMMOBILIÈRE !

On remarque – sur le plan des sciences humaines – qu'en 2005, David North n'a PAS encore remarqué que le capital formation EST un moyen de production. Et que l'innovation, le capital humain innovant est lui aussi un « moyen de production ».
On attendra 50 ans de plus pour que le président de la secte étasunienne se décide à comprendre ce que Staline lui-même avait compris « Le capital c'est l'homme », ce que les libéraux Schultz et Denison avaient compris à la fin des années 50.
 

Il rassure les électeurs formois du parti démocrate : nous ne vous prendrons rien !

Quand nous leur prendrons TOUT ce qui dépasse les 1200 dollars par mois et la TOTALITÉ de leur propriété immobilière....

Quand nous taxerons tous les RICHES BARBARES qui auront accumulé le VOL ANCESTRAL sur le pillage coloniale.

Mais David North ne CAPITULERA PAS : jusqu'au bout il restera aveugle sur ce qu'est la classe formoise

Il peut bien écrire 

« Pour les élites dirigeantes, la fin de l’Union soviétique est vue comme le début d’une restauration globale de l’ancien régime capitaliste, le rétablissement d’un ordre social dans lequel toutes contraintes sur les droits de propriété, l’exploitation du travail et l’accumulation de richesse personnelle sont abolies. Il ne s’agit nullement d’une coïncidence que durant pratiquement les 15 années qui ont suivi la dissolution de l’Union soviétique, il y eut une croissance stupéfiante de l’inégalité sociale et du niveau de concentration de richesse du pour cent le plus riche (et particulièrement des 0,1 pour cent supérieurs) de la population mondiale. L’assaut, à la grandeur de la planète, sur le marxisme et le socialisme est, essentiellement, la réflexion idéologique de ce processus social réactionnaire et historiquement rétrograde »  
 ... cela ne l'entrainera pas jusqu'à comprendre que l'URSS était l'État d'une classe exploiteuse, la formoisie.

De la même façon, il ne comprendra pas que cette défaite de la formoisie fut une défaite internationale d'une classe sociale.

Mais il tourne autour du concept......(les gras sont de YT)
"En tentant de faire respecter les demandes politiques et sociales de leur propre milieu, des sections significatives de la petite bourgeoisie comptèrent sur les ressources contrôlées par les puissantes bureaucraties syndicales. En tant que partie de ces bureaucraties ou en alliance avec elles, les radicaux mécontents de la classe moyenne pouvaient menacer du poing la classe dirigeante et en tirer des concessions. L’effondrement du régime soviétique, suivi presque immédiatement de la désintégration des organisations syndicales réformistes à travers le monde, priva les radicaux du patronage bureaucratique sur lequel ils comptaient. Soudainement, ces malheureux Willy Loman des politiques radicales étaient laissés à eux-mêmes."
David North nous parle de « petite-bourgeoisie », de « classe moyenne »...

Il tourne autour du pot (conceptuel) !

Il pourrait – il en a l'occasion ici – de clarifier quels sont les « LES PROBLÈMES HISTORIQUES NON RÉSOLUS DU XXe siècle »

Mais non …. il ne le fera pas …

Plutôt que de produire le concept de formoisie ( de le Reproduire) …. il va dériver dans les eaux idéologiques de la …. classe bourgeoise...

Quelle est donc cette « classe moyenne » ?

C'est une classe sociale..... le mot l'indique.

Est-elle ouvrière ? Est-elle capitaliste ?
David North ne nous le dit pas ?


Serait-elle d'une autre nature ?

Comme, dans la terminologie des sectes archéo-marxistes – comme on le rappelait plus haut – le seul capital qui ait atteint les zones idoines de leur cortex cérébral sont les « moyens de production ».... dont il n'est pas précisé qu'ils sont exclusivement « machines ».
En incluant la terre, les locaux, les outils etc etc..... les archéo-zélateurs de l'église archéo-trotskyste (cela ferait HURLER Léon) ….. ont fait le tour de la totalité de qu'ils sont capables d'appeler « capital »...


La formoisie qui détient le capital humain répétant ….. ils ne la voient pas …... L'innovoisie qui détient le capital humain innovant.... ils ne la voient pas …. 

Nous ne tenterons même pas de leur parler de « parentoisie », d' « égérioisie » et de ces classes exploiteuses secondaires dont les revenus sont liés à leur appropriation égoïste de ce qui ne leur appartient pas.

La « classe moyenne ».... dont nous parle David North... elle possède un capital. Pourquoi David North ne le dit-il pas ?

Elle possède un capital formation. Et obtient des miettes de la part des capitalistes.....

C'est pour cela que David North ne nous le dit pas. Il DÉNONCE la classe formoise en tant que « classe moyenne ». Parce qu'il ne peut pas faire autrement.
Mais David North craint l'égalitarisme.


Il craint d'être obligé de crier « SALAIRE UNIQUE MONDIAL ». Il craint d'être obligé d'affronter l'égoïsme de la classe formoise (dans toutes ses composantes)... et il va donc INVENTER un PSEUDO-CONCEPT ANTIMARXISTE.... un concept qui n'est relié à RIEN....

A coup de pseudo-marxisme, il va attaquer …. la petite-bourgeoisie …..
« Ceci est écrit à une époque où l’exploitation de la classe ouvrière se réalise à l’échelle mondiale à un niveau que ni Marx ni Engels n’auraient pu imaginer. Le processus d’extraction de valeur ajoutée à la force de travail humaine a été largement intensifié par la révolution dans la technologie de l’information et de la communication. Malgré qu’il ne constitue pas une catégorie centrale dans l’ontologie du radicalisme petit-bourgeois, le travail continue à occuper un rôle décisif dans le mode de production capitaliste. L’impitoyable et de plus en plus brutale course à la réduction des salaires, aux coupures et à l’élimination des avantages sociaux, et à la rationalisation de la production se réalise avec une férocité sans précédent dans l’histoire. » 
Nous parle-t-il des petits épiciers, des petits paysans ?

Mais non ….. il s'en prend à la FORMOISIE.....

Mais ne nous le dit pas.

David North craint l'EGALITARISME. 

Il geint sur les «  avantages sociaux» perdus par l'égoiste formoisie étasunienne. 

Les attaques de David North brassent du vent. Au lieu de s'en prendre aux forces qui refusent « 1200 dollars par mois » pour tous les Etasuniens … il s'en prend à ses moulins 

« Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut rien voir. » S’il n’existe aucune véritable force sociale capable de mener une lutte révolutionnaire contre le capitalisme, comment pourrait-on même conceptualiser une alternative à l’ordre existant ? Ce dilemme est à la base d’une autre forme de pessimisme politique contemporain : le néo-utopisme. Tentant de faire revivre les périodes prémarxiennes et utopistes de la pensée socialiste, les néo-utopistes regrettent et dénoncent les efforts de Marx et Engels d’avoir positionné le socialisme sur une base scientifique.

Pour les néo-utopistes, le marxisme classique incorpora trop de cette préoccupation du 19e siècle pour la découverte des forces objectives. Cette perspective est à la base de la préoccupation du mouvement socialiste pour la classe ouvrière et son éducation politique. Les marxistes, affirment les néo-utopistes, ont placé une confiance exagérée et sans garantie dans la force objective des contradictions du capitalisme, sans parler du potentiel révolutionnaire de la classe ouvrière. De plus, ils ont échoué à se rendre compte du pouvoir et de la force persuasive de l’irrationnel. » 

Pour protéger le niveau de vie de la classe formoise, David North va tenter de nous mythifier avec une UNITE prétendue de la classe formoise.... 

« Ce qui ne peut être retrouvé dans aucune des jérémiades démoralisées au sujet de l’échec du marxisme, du socialisme et, bien sûr, de la classe ouvrière est une quelconque analyse historique concrète de l’histoire du 20e siècle, une quelconque tentative de découvrir, en se basant sur l’étude précise des événements, des partis et des programmes, les causes des victoires et des défaites du mouvement révolutionnaire au 20e siècle. Dans son édition de l’année 2000, qui était consacrée au thème de l’utopisme, le Socialist Register nous informait qu’il était nécessaire d’ajouter « une nouvelle couche conceptuelle au marxisme, une dimension précédemment manquante ou non développée. » [27] Ceci est la dernière chose dont nous ayons besoin. Ce qui est nécessaire, plutôt, est l’usage de la méthode matérialiste dialectique et historique dans l’étude et l’analyse du 20e siècle. »
Il ne faut pas « ajouter une nouvelle couche conceptuelle au marxisme » ose prétendre le défenseur des propriétaires immobilier de la classe formoise étasunienne !

Comme le font les staliniens du PCF il va nous baratiner sur ce qui serait nécessaire (pour éviter de voir la formoisie en tant que classe) sur ce « qui est nécessaire, plutôt, est l’usage de la méthode matérialiste dialectique et historique dans l’étude et l’analyse du 20e siècle » 

Quelle serait donc cette méthode magique qui nous dispenserait de la production de nouveaux concepts...

Il faudra attendre la quatrième partie pour le savoir …..

David North verra-t-il, enfin, la classe formoise ?

C'est peu probable quand on lit le début de son quatrième texte
« Le marxisme a-t-il échoué ?
Le Comité international de la Quatrième Internationale n’a jamais cherché à nier que la dissolution de l’Union soviétique ait marqué une importante défaite pour la classe ouvrière. »
Quelle Abomination ! Quand n'importe quel marxiste s'est réjoui de la défaite des gangsters staliniens qui dirgieant l'URSS.... on voit ici les pleurs de David North !

Une défaite ? Quelle défaite ?

Les saboteurs de la révolution en Chine, en Grèce, en Yougoslavie, en Pologue, en Tchecoslovaquie, en Hongrie, en France, en Italie etc etc.... les protecteurs de la classe capitaliste, les saboteurs des Soviets.... tombent et …. il y aurait une « défaite » ?

Chasser le formois …. il revient au galop !

Quand on feint d'ignorer les arguments, quand on se contente de cracher sur Castoriadis on peut écrire
 
"Toute l’histoire de la Quatrième Internationale et du Comité international témoigne de la perspicacité politique de l’analyse du stalinisme développée sur la base de la méthode marxiste. Personne ne nous a démontré comment, ni de quelle façon, le marxisme a été réfuté par les trahisons et les crimes de la bureaucratie stalinienne. "
 Quand on lit pareil délire apologétique, on peut se demander si David North habite le même pays que Google

« Mis à part la mauvaise gestion et les crimes du régime bureaucratique, la Révolution d’octobre a libéré des tendances extraordinairement créatrices et profondément progressives dans la vie économique et sociale du peuple soviétique. » 
 Quelles sont donc les extraordinaires réalisations des staliniens qui imprimeraient notre technologie actuelle ?
La formoisie est une classe répétante dont le niveau de productivité historique est dérisoire ou négatif.


Les répétants non corrompus étaient persécutés en URSS !

Mais le concept de strate sera étranger aux compétences de David North... Il ne voit déjà pas la formoisie 83 ans après sa prise du pouvoir !!!
 
Si l’histoire n’est qu’une « histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien, » quelle est l’utilité de son étude ? La prémisse des conférences de cette semaine est que la solution aux problèmes du monde dans lequel nous vivons, des problèmes qui menacent l’humanité d’une catastrophe, n’exige pas seulement une connaissance factuelle exhaustive de l’histoire du vingtième siècle, mais aussi une assimilation profonde des leçons des nombreux événements tragiques vécus par la classe ouvrière au cours des cent dernières années. 

Si l'histoire se déroule sans que des David North ne soient capables d'en apprendre aucune leçon, d'en construire aucun concept … on ne s'étonnera pas que la formoisie – sa classe sociale – puisse subir défaite sur défaite ! 

Il a assez de lucidité pour écrire :
"Rejetant cette définition, je pense que cette époque serait beaucoup mieux caractérisée par le « siècle inachevé ». Certainement, du point de vue de la chronologie historique, le vingtième siècle a complété sa course. Il est terminé. Mais du point de vue des grands problèmes fondamentaux à la base des énormes bouleversements et luttes sociales de la période entre 1901 et 2000, très peu de choses ont été résolues. "
...mais pas assez de lucidité pour cesser de se positionner en tant que donneur de leçons.

Après avoir annoncé sa conférence avec un titre pompeux et présomptueux, il ose conclure en nous annonçant qu'il … ne nous a rien appris ….. et qu'il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait bien nous apprendre.
"Le vingtième siècle a laissé au vingt et unième une importante facture historique impayée. Toutes les horreurs qui ont confronté la classe ouvrière durant le dernier siècle, la guerre, le fascisme et même la possibilité de l’extinction de toute civilisation humaine, sont encore avec nous aujourd’hui. Nous ne parlons pas, comme le feraient les existentialistes, des dangers et dilemmes qui sont immanents à la nature même de la condition humaine. Non, nous avons affaire aux contradictions fondamentales du mode de production capitaliste, que les plus grands marxistes révolutionnaires du vingtième siècle, Lénine, Luxembourg et Trotsky, ont saisies à un stade beaucoup plus précoce de leur développement. Ce qui n’a pu être résolu dans le siècle passé doit l’être dans celui-ci. Autrement, il existe un grave et réel danger que ce siècle soit le dernier de l’humanité. 

Voilà pourquoi l’étude de l’histoire du vingtième siècle et l’assimilation de ses leçons est une question de vie ou de mort."
On ne le lui fait pas dire...

La messe de l'été 2005 étant finie, les formois étasuniens retournèrent dans leurs petites maisons, vivre leur petite vie de propriétaires immobiliers...

Il faudra aller chercher ailleurs qui criera « 1200 dollars à consommer pour tous les Terriens » notre cri égalitariste « 360 euros pour investir pour tous les Terriens », notre cri libéral !

Il faudra chercher ailleurs des intellectuels pour travailler sur les concepts de la lutte des strates, sur les concepts néo-marxistes et post marxistes....

Les prêtres des sectes archéo-pseudo-trotskystes feront comme les pieux prêtres de l'église napoléonienne : les feuilles du tilleul du tombeau de Napoléon Bonaparte seront remplacées par les citations incomprises de la Révolution Trahie....
 

Ils auront d'autres camps d'été : il faut bien quitter un peu son petit pavillon monotone !

La bourgeoisie avait eu son véritable défenseur. La formoisie s'est approprié Trotsky. Nous démasquerons sans faiblir cette classe sociale et ses prétentions.

8 commentaires:

  1. Vous partez dans tous les sens et ça n'aboutis à rien.

    Votre critique de North et du WSWS passe complétement à côté de la plaque car vous mélangez la critique fondamentale (sur les classes moyennes, le rôle du stalinisme et de la bureaucratie) et des considérations plus secondaires sur des couches sociales (formoisie...).

    Quand vous reprochez à North de se contenter de banalités, vous oubliez que (à sa modeste échelle) le SEP fait également un travail de terrain : dans le Comités contre les coupes de courant aux états-unis, dans un autre contre les expulsions des habitants des quartiers pauvres au sri lanka, dans le comité des ouvriers d'une grande plantation de thé au Sri Lanka aussi...

    Lisez les articles sur leurs interventions concrétes là-dedans, vous ne trouverez aucune trace de conceptions "formoises".

    Quand on se penche sur un article, il faut se demander quelle est sa fonction et le public qu'il vise éxactement, par exemple ce n'est pas parce que certains articles sont des attaques contre la presse de droite qui prennent la défense du socialisme sans rentrer dnas les détails de celui-ci que ce part is'arréte là. C'est seulement que tel article peut servir de premier pas pour un jeune soumis au lavage de cerveau des médias US, les pas suivants sont aussi sur le site.

    L'égalité salariale fait partie me semble-t-il de leur programme, mais pas avec des affirmations péremptoires comme la votre "1200 euros pour tous", tout simplement parce qu'à ce niveau là de détail on retombe dans le socialisme utopique à la Saint-simon... C'est aux travailleurs d'arriver à ce genre de conclusions durant la lutte.

    Quant aux "chemises sales" c'est trop facile de laisser des termes valables comme socialiste ou communiste aux larbins du capital sous prétexte qu'ils les ont salis, à vouloir actualiser le vocabulaire trop vite on peut aussi perdre le contact avec les masses.

    Pour finir, votre critique d'Einstein est d'un fumeux assez incroyable. Si sa théorie s'appelle "relativité" ça ne veut pas dire qu'elle est assimilable à du relativisme philosophique. En fait c'est tout le contraire, elle a établi un absolu sur lequel tous les observateurs peuvent s'appuyer pour tomber d'accord : la vitesse de la lumière.

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur vos critiques. De tous les politiques que j'ai pu rencontrer sur le net, vous êtes le seul à présenter des idées intéressantes, avec le WSWS.
    Mais vous accordez une importance disproportionnée à des points peut-être pas de détail mais en tout cas secondaires.

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  2. d'autres points douteux :

    - ce n'est pas parce que North fait la différence entre la propriété sur les petites choses personnelles (i-pod, maison) et les moyens de production qu'il est favorable à la propriété intellectuelle, il y a de nombreux articles qui mettent en exergue ce que l'humanité peut accomplir quand l'information est partagée librement (les articles sur le CERN entre autres) et il y a eu des articles pour défendre les téléchageurs à l'époque des procés Napster et Cie.

    - c'est bien gentil de dire "des tunes pour tous", mais ça ne fait pas un programme politique : l'Alaska (de Sarah Pallin, oui), a un système de ce genre, après tout. Pris sous un certain angle, si on appel pas à la fin du régime politique, (tout comme le fameux "Smic à 1500 euros" du NPA) ça peut être un moyen de calmer les masses pour un temps.

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  3. Pour en remettre une couche :

    - Etes-vous bien sûr que Marx a négligé l'importance de la formoisie ? Moi je verrais plutôt qu'il défendait l'égalité salariale en disant que dans l'ensemble la valeur de l'heure de travail fini par s'égaliser.

    - Une classe sociale exploiteuse est différente d'une couche sociale exploiteuse dans le sens ou la classe est reconnue par le droit, pas seulement parce que ça lui fait du bien à son amour propre mais parce que ça simplifie, ça automatise, l'exploitation. Quand les nobles ou les propriétaires d'usines dominent, ils le font en le disant et en réglant la plupart des conflits par une menace de trainer les gens au tribunal. Quand la bureaucratie domine, elle doit mentir, elle est perpétuellement en équilibre instable. toute l'histoire de l'URSS et des pays de l'est le prouve. L'énorme croissance des inégalités après 1991 aussi (pas pour dire "c'était quand même mieux avant" mais pour dire "le prétendu retour de la démocratie n'était qu'un tour de passe-passe").

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  4. Encore ?

    bon :

    - le petit jeu sur la signification du mot "président" est bien petit, analyse de vocabulaire sans éléments de fait derrière, on se croirait chez les post-modernes, justement.

    - le reproche de ne pas donner de solutions pour 2010 est vide de sens dans la critique d'un article de commentaire d'un bouquin historique. Il y a une bonne dizaine d'articles d'actualité par jour, qu'est-ce que vous avez à dire sur ceux-là (et particulièrement, j'aimerais vous voir commenter ceux qui sont rédigés pour être distribués dans les piquets de grèves où ils sont intervenus, ceux sur l'industrie automobile par exemple).

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  5. Bonjour Olivier
    J'ai enregistré vos 4 commentaires pour y répondre hors connexion (mon créneau wifi gratos s'achève)
    Juste une remarque : vous semblez ne pas avoir remarqué que "formoisie" comme "innovoisie" sont des concepts néo-marxistes désignant des classes sociales.
    Je vous renvoie à mon texte sur les bobos publié aujourd'hui.
    mardi 30 novembre 2010

    Les bobos et l'innovoisie. Insultes et définitions scientifiques matérialistes (néo-marxisme et post-marxisme)
    Vous y trouverez les liens utiles vers les définitions de ces concepts (en particulier les textes de 1993 et 1996)
    Si vous avez UN SEUL lien indiquant que David North, Alex Lantier ou le WSWS se seraient prononcés en faveur d'un SALAIRE UNIQUE MONDIAL IMMÉDIATEMENT.... cela me retiendrait de les caractériser de "formois" tous les trois...
    Sinon, - dans le cas où ils n'auraient pas réclamé un salaire UNIQUE mondial - ma caractéristique est la même que "bourgeois" en 1905, c'est à dire faussement révolutionnaires .... car attachés à la défense d'UN privilège (en l'occurrence le salaire INÉGAL des diplômés de la classe formoise)

    C'est CELA la frontière de classe qui nous SÉPARE...
    C'est en cela que l'actualisation des thèses de Trotsky consiste à laisser un FOSSE entre NOUS les égalitaristes et la formoisie.
    Une formoisie qui vient de saboter la lutte pour le renversement de Nicolas Sarkozy.
    Par crainte des pauvres chômeurs et des Africains.

    Je vous signale, enfin, que ce texte n'a eu aucune réponse

    mardi 16 novembre 2010
    Une question égalitariste au WSWS-ICFI : "1000 euros pour tous les Terriens" ?

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  6. le programme mis en avant pour les élections Sri Lankaises au début de l'année :

    http://www.wsws.org/articles/2010/jan2010/ssep-j04.shtml

    (programme qui vise à se faire connaitre pas à la révolution par les urnes).

    Donc pas d'appel direct au salaire égal mondial immédiat mais la semaine de 30 heures sans perte de salaire, des augmentations et la nationalisation de tous les trucs importants pour créer des services publics gratuits de qualité sous contrôle démocratique etc...

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  7. y en manque un, qui citait cet échange de mails à propos des salaires sur leur site : http://www.wsws.org/articles/2002/jan2002/corr-j08.shtml

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