dimanche 2 juin 2013

2.013 Türk devrimi: "Nous resterons jusqu'à ce que Erdogan démissionne" (Révolution Turque de 2013)


par Yanick Toutain
Başbakan Erdoğan, orduyu kontrol etmek için çabalıyor.
O PKK'nın nötralize etmek istiyor.
Erdoğanin olmak istedigi
"İslamofaşizt Atatürk."
O gün geldiğinde, inekler eve.
"Le premier ministre Erdogan a voulu contrôler l'armée.
Il a voulu neutraliser le PKK.
Il veut devenir le Mustafa Kémal Ataturk version islamofasciste.
Cela arrivera quand les poules auront des dents. "
"Nous resterons jusqu'au bout, jusqu'à ce que Tayyip démissionne."
Taylan, jeune militant d'extrême-gauche dont le corps
porte les stigmates de trois jours d'intense lutte
contre les force de police n'en démord pas. (JDD 2/6/13)

"La manifestation était inhabituelle en ce qu'elle réunissait
jeunes et vieux, militants de droite et gauchistes
ainsi que les nationalistes Turcs et les Kurdes."

(commentaire étonné de
à Istanbul
journaliste du Gardian britannique)

Le régime islamofasciste de Tayyip Erdogan
a réussi à construire l'unité contre lui !


L'agression policière des manifestants pacifiques par les hordes policières de l'islamofasciste Erdogan a eu un résultat totalement imprévu pour lui : Les quelques dizaines de militants écologistes et gens du quartier de la place Taksim  de mardi dernier sont devenus des dizaines de milliers.
Il a fallu pour cela que l'attaque de jeudi matin montre le vrai visage des chiens de garde du capital.
Le jeune trentenaire cité précédemment en a fait les frais :
Le bras en écharpe et l'arcade sourcilière éclatée, ce trentenaire, ouvrier, a été touché à deux reprises par les cartouches de gaz lacrymogène, tirées systématiquement à hauteur d'homme par les policiers anti-émeute. "Cela fait trois jours que je dors dans le parc. Je vais continuer" assure-t-il, épuisé. (JDD)
Mais ils frappent indistinctement tous les groupes sociaux, toutes les parties de la population.
La bêtise de ce régime est tellement grande que l'intermédiaire qui avait servi à Erdogan pour négocier avec Ocalan et le PKK pour la réintégration de cette formoisie kurde ans le dispositif bourgeois- Sırrı Süreyya Önder - a lui-même été blessé pendant les manifestations.
Sırrı Süreyya Önder (born 7 July 1962) is a Turkish film director, actor, screenwriter, columnist and politician. Elected into the parliament as an independent but backed by the Peace and Democracy Party (BDP) following the Turkish general election, 2011, he later joined the BDP.[1][2][3]
Le Gardian rapporte que ce leader (non-Kurde) du Parti Kurde pour la Paix et la Démocratie (BDP) a été blessé par une grenade lacrymogène et conduit à l'hôpitaml
In Istanbul, Sirri Süreyya Önder, an MP from the Kurdish BDP party, was taken to hospital after he was reportedly hit in the shoulder by a tear gas cartridge.

Sırrı Süreyya Önder hastaneden çıktı: Bunun altından kalkamazlar. Hesabını soracağız

Taksim Meydanı'nda oturma eylemi yapan gruba yapılan son müdahalede biber gazı kapsülü ile sırtından vurulan BDP İstanbul milletvekili Sırrı Süreyya Önder hastaneden çıktı. Hastane çıkışı konuşan Önder 'Bunun altından kalkamazlar. Hesabını soracağız' dedi

Ce membre de l'innovoisie turque avait cautionné une opération politique de trahison des pauvres Kurdes (et Turcs) (Solution process (Turkish: Çözüm süreci),[1] ) semblable à celle-conduite par les dirigeants formois de l'IRA : abandonner l'imbécile lutte armée pour accorder des privilèges impérialistes aux formois de la haute et de la moyenne formoisie.

  • Mercredi 9 Janvier 2013: La militante et membre fondateur du PKK Sakine Cansiz et les militantes Fidan Dogan et Leyla Söylemez ont été assassinées à Paris . [34]
  • Jeudi 14 Février 2013:. Le gouvernement turc a annoncé qu'une seconde délégation de membres du BDP se réunira avec Öcalan [35]
  • Vendredi 15 Février 2013: M. Erdogan a déclaré que les négociations entre le MIT et Ocalan serait plus juste si elle est appelée «processus de solution» plutôt que comme «Imralı processus». [36]
  • Samedi 23 Février 2013: L'adjoint du groupe parlementaire BDP   Pervin Buldan , Istanbul adjoint Sırrı Süreyya Önder et Diyarbakır adjoint Altan Tan sont allés à la prison d'Öcalan sur l'île d'Imrali. La délégation, qui a obtenu une autorisation spéciale du ministère de la Justice de tenir des délibérations avec Abdullah Öcalan, pour proposer une feuille de route entre le chef du PKK et le le gouvernement afin de mettre un terme à la question du terrorisme dans le pays. Öcalan a également transmis des lettres à Kandil, l'administration européenne du PKK et au public via la délégation BDP. [37] (extraits traduits et corrigés du Wikipédia en anglais)
Ce processus était une opération sur le dos des moins diplômés et, surtout, du Tiers-Monde chargé de financer les privilèges à distribuer.
Il est typique d'Erdogan l'autoritaire de se fâcher avec ses alliés potentiels.

 UNE ATTEINTE A LA MEMOIRE REBELLE DES TURCS


Ce qui n'était au départ qu'une résistance contre un plan d'urbanisme imposé par Erdogan - ancien maire d'Istambul se transforme, peu à peu, en REVOLUTION TURQUE.
Le site de l'Observatoire de la Vie Politique Turque, sur le clavier de Jean Marcou, a raison de signaler que ce projet portait, en fait, atteinte à la mémoire rebelle des Turcs.
2013 Taksim Gezi Park protests P5.JPG
Heurts entre manifestants et la police
de Erdogan sur l'avenue Istiklal
"Au cours des dernières années, les mouvements de quartier et des mobilisations urbaines diffuses se sont pourtant multipliés. C’est ce qui explique que les occupants de Gezi Park aient souvent reçu l’appui des populations locales au cours des derniers jours. (...) ... à Istanbul, il s’agit d’un endroit spatialement stratégique (à bien des égards comme Tahrir, au Caire) : entre la Corne d’Or, la ville moderne, les nouveaux quartiers d’affaire, le Bosphore… Il voisine en outre les quartiers les plus branchés d’Istanbul, Istiklâl Caddesi, Beyoğlu notamment, peuplés de gens qui ne se reconnaissent, ni dans les projets grandiloquents du gouvernement, ni dans ses conceptions socio-politiques.

TAKSIM LIEU DE MEMOIRE


Taksim est aussi un lieu de mémoire important, depuis la manifestation du 1er mai 1977 qui avait vu, à la suite d’un mouvement de panique du à une provocation, plus d’une trentaine de personnes périr étouffées dans une ruelle perpendiculaire. Espace de contestation marqué par 33 années d’interdiction d’y manifester dans le sillage de ce drame, espace plus récent de libération quand, à partir de 2010, de grands rassemblements ont à nouveau pu s’y tenir pour célébrer le 1er mai, Taksim a récemment encore été sur la sellette lorsqu’il y a à peine un mois le gouvernement, saisissant le prétexte des travaux qui s’y déroulent, y a interdit la tenue du cortège de la fête travail (cf. notre édition du 1er mai 2013). Mais plus généralement les affrontements qui se déroulent ces derniers jours à Taksim s’inscrivent dans la liste déjà longue des mouvements sociaux que le gouvernement a cherché à marginaliser, à éteindre, voire carrément à réprimer, au cours des derniers années. Fin 2009, début 2010, la privatisation de l’ancien monopole des tabacs et alcool Tekel, avait provoqué un conflit social particulièrement dur, donnant lieu, notamment pendant plus de deux mois, à une occupation du centre d’Ankara par les travailleurs de l’entreprise en question (cf. nos éditions des 23 décembre 2009, 7 février 2010 et 21 février 2010). Par la suite en 2010-2011, les universités turques ont été affectées par des mouvements sporadiques de contestation, visant en particulier les responsables politiques de l’AKP et se caractérisant par des jets d’œufs à leur encontre (cf. notre édition du 10 décembre 2010). La dernière célébration de la fête nationale à Ankara a été marquée également par des tensions graves, suite à l’interdiction gouvernementale d’un rassemblement sur l’ancienne place du parlement à Ulus (cf. notre édition du 31 octobre 2012). La fin de l’année 2012 a vu de violents affrontements survenir à l’Université technique du Moyen-Orient après une visite de Recep Tayyip Erdoğan (cf. notre édition du 24 janvier 2013). Le 1er mai dernier, les tentatives de manifestation à Taksim se sont soldées par une riposte sévère des forces de l’ordre (cf. notre édition du 1er mai 2013). Ces événements ont certes été perçus comme marginaux et sporadiques, mais ils ont révélé un refus systématique et inquiétant du gouvernement de négocier ou à tout le moins d’établir, avant ses décisions de fond, le dialogue que toute société démocratique se doit de garantir. (article-étude de Jean Marcou De quoi Taksim et Gezi Parkı sont-ils le signe ? juin 1st, 2013 @ 06:52)

LE DEBUT DE LA REVOLUTION TURQUE

La liste donnée par la version anglaise de Wikipédia sur la mobilisation est significative
Anti-government protestors (left to right[4]), Environmentalists, Union of Chambers of Turkish Engineers and Architects, Football associations of the four major teams, Anti-capitalist Muslims, LGBT organizations, fair-minded Turks

Et, plus significatif encore, c'est le nombre énorme de protestataires dans toute la Turquie : 15000 annoncés pour la ville de Bodrum est symptômatique du caractère révolutionnaire de la mobilisation.

10,000 [4] - 50,000 [5] (Istanbul)
20,000 (Ankara)[6]
15,000 (Bodrum) [7]
10,000[8] -
30,000 [9](Izmir)
10,000 (Trabzon)[10]
10,000 (Bolu)[11]
10,000 (Bursa)[12]
10,000 (Izmit)[13]
10,000 (Tunceli)[14]
7,000 (Tekirdağ)[15]
 6,000 (Antalya)[16]
5,000 (Muğla)[17]
5,000 (Hatay)[18]
5,000 (Çorum)[19]

~90 villes Turque [20


UNE REVOLUTION MONDIALE

Le processus actuel est parvenu à faire sauter les obstacles que les pseudo-marxistes léninistes du PKK avaient artificiellement construits entre les spoliatés turcs et les spoliatés kurdes.
Cette direction politique petite-bourgeoise et formoise avait amené les Kurdes dans une impasse politique tragique : la lutte armée ne mène jamais à rien.
Si tant est que la DEFENSE ARMEE puisse, momentanément pallier à des difficultés dans la guerre psychologique, sa prolongation est une stupidité totalement anti-léniniste.
Se réclamer de Lénine comme le faisaient des militants kurdes de la diapora était une absurdité frisant l'imposture.
Cette mobilisation est la fille du renoncement réformiste à cette imbécile lutte armée.
L'unité va pouvoir se construire entre tous les spoliatés.
Cette mobilisation de #OccupyGezi est le début de la Révolution Turque sabotée par le PKK depuis des décennies !!!

Comme l'écrivait un twittos grec

Après le Caire, Tunis, Barcelone, Rome & Athènes, Istanbul à son tour s'embrase. La Méditerranée est en ébullition, qui écoute ?
Retweeté par
UNE REVOLUTION TURQUE AU SEIN DE LA REVOLUTION MONDIALE : les exemples togolais et syrien

 

 Mais cela va encore plus loin. Le processus s'inscrit dans la lutte valeureuse du peuple togolais. (Anselme Signadaré Gouyano 12 ans assassiné avec 2 autres jeunes par la Gestapo-Franceàfric Gnassingbé-Hollande le 15 avril 2013) Toujours mobilisé malgré le trahison successives des leaders et groupes qui demandent au tyran de négociations pour des avantages corporatistes (des recels du butin colonial). Le peuple togolais réclame le départ de Gbassingbé depuis plus de un an maintenant.
Ce début de révolution turque s'inscrit aussi dans le processus de la Révolution Syrienne.
La mobilisation actuelle se déroule à peine
TROIS MOIS APRES LA MORT DE OMAR AZIZ, LEADER SYRIEN ADMIRATEUR DE ROSA LUXEMBOURG et CONSTRUCTEUR DES COORDINATIONS DE DELEGUES REVOCABLES

Le processus s'inscrit dans le combat qui était celui de Omar Aziz,le leader décédé en mars .
Celui-ci avait milité dans l'héritage de Rosa Luxembourg. Christophe Ayad lui rendait hommage :

Mort en détention de Omar Aziz, père des comités locaux de la révolution syrienne

Le Monde.fr |
Par



Omar Aziz

Omar Aziz, célèbre activiste pacifiste syrien de 64 ans, est mort en détention le 16 février 2013, a -t-on appris quelques jours plus tard par l'intermédiaire de sa famille. Il est décédé à l'hôpital militaire de Harasta, dans la banlieue de Damas, des suites d'une longue captivité au centre de détention des services de renseignement de l'armée de l'air, à Mazzé, où il était détenu depuis son arrestation le 20 novembre 2012 dans une cellule de 16 mètres carrés avec 85 autres personnes.

(...) Economiste de formation (à l'université de Grenoble) et versé dans les nouvelles technologies, Omar Aziz avait quitté l'Arabie saoudite, où il vivait, peu après le début de la révolution syrienne, en mars 2011. Il est l'un des architectes des comités locaux de coordination, qui ont grandement contribué à entretenir la révolte, lui donner des mots d'ordre et ont veillé le plus longtemps possible à ce que la lutte reste pacifique et non-confessionnelle.

" MIEUX QUE LA COMMUNE DE PARIS "

Il a fondé le premier comité local dans le quartier de Barzeh, une forme d'organisation " par le bas " qui a essaimé par la suite dans tout le pays. Il s'était inspiré des idées de Rosa Luxemburg sur " l'auto-gouvernement des masses ". Il avait formalisé sa vision humaniste et presque anarchiste dans un long article. " Nous avons fait mieux que la Commune de Paris, qui a résisté 70 jours. Cela fait un an et demi et nous tenons toujours ", avait-il déclaré peu avant son arrestation.
Peu connu hors de Syrie, il avait gagné le surnom affectueux d'Abou Kamel
 La révolution turque de 2013 est incompréhensible - sur le fond de l'analyse - si ce processus n'est pas relié au combat de Omar Aziz.
Elle est incompréhensible et sa victoire est impossible si les révolutionnaires turcs refont les mêmes erreurs.

L'urgence, sur la place Gezi, dans la ville de Bodrum,
dans toute la Turquie, c'est en effet la
CONSTRUCTION D'UN GOUVERNEMENT REVOCABLE !


Il est urgent que les militants d'Istanbul forment des groupes de 25 personnes et désignent de délégués de base. Il est urgent qu'ils comprennent l'urgence de construire une pyramide qui prendra le pouvoir.
Et mettra à bas le capitalisme en abolissant la Riba.

25 = delege tabanı
625 = delege konseyi (delege koordinasyonu)
15625 = delege parlamento
390.625 = Ulusal Delegesi (Bakanı)
10000000 = uluslararası delege
250000000 = Dünya Delege (dünya hükümeti)

25 = délégué de base
625 = délégué de conseil (délégué de coordination)
15625 = délégué-député
390625 = délégué national (ministre)
10 millions = délégué international
250 millions = délégué mondial (gouvernement mondial)


Ce gouvernement du peuple au niveau mondial est urgent. C'est un #2008again qui nous menace !
Après la chute de la Bourse de Tokyo (-15% en une semaine), après la crise européenne (récession française, chômage à 25% en Espagne etc), après la catastrophe boursière qui menace le Brésil (OGX atteint -85% en un an et la dégringolade continue tous les jours), la bancocratie s'apprête à enrichir ses escrocs bearish. Encore !
Il est urgent de renverser ce capitalisme barbare qui assassine plus de 6 millions de bébés chaque année !
La Turquie commence !







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