mardi 10 juin 2014

Awoniens Des Innovants mis en lumière par le postmarxisme quand les mal-nommés « Amérindiens » restent les victimes de l'idéologie smitho-marxiste

PRÉAMBULE
Les explorateurs sont descendus des bateaux. Les habitants leur ont offert la gentillesse. Une chose rare et précieuse que ces gens ne connaissaient plus depuis des années. Mais cette chose rare, les explorateurs n'en ont pas voulu. Ou plutôt, ils étaient devenus tellement aveugles que sa valeur et même son existence étaient devenues tellement inatteignables à leurs sens qu'ils l'écrasèrent de leurs bottes sanguinolentes. Sans même se rendre compte de ce qu'ils faisaient.
Cet héritage de gentillesse que les peuples awoniens avaient conservé depuis leur arrivée sur ce nouveau continent, ces peuples espéraient en faire profiter ces voyageurs maritimes qui semblaient si désespérés, comme victimes de quelque chose.
Un quelque chose qu'on appellera « cancer parasite » 500 ans plus tard.
Les peuples awoniens voulaient guérir les voyageurs descendus des bateaux.
Mais ceux-ci étaient tellement malade de ce poison qui avait été inoculé dans leurs veines et leurs cerveaux pendant leur enfance – à force de coups, de châtiments corporels, de harcèlements, d'humiliations, de faux savoirs venus des bréviaires de l'idéologie cancéreuse..... ils étaient tellement gravement atteint de cette maladie, qu'ils ne pouvaient même pas comprendre les efforts de ceux – ces peuple awoniens – qui tentaient de les guérir.
Ils tentaient de les guérir en même temps qu'ils leur offraient nourriture, hébergement...
Tout ce que les Grecs antiques avaient conservé de leur héritage ancestral d'hospitalité paléolithique sous le nom de Xenia.
Cette Xenia, cette tradition d'accueil de l'étranger, les Awoniens envahis y ajoutait un souci thérapeutique. Le souci de débarrasser leurs envahisseurs de la méchanceté, de l’égoïsme, de l'intolérance, de la pathologie consumériste, de l'envie maladive. Et surtout, le souci de leur faire respecter leur propre enfance. Une enfance enfouie tout au fond de leur cerveau. Le souci de leur faire réapprendre la capacité à explorer, à découvrir, à inventer et même à créer de l'art – toutes activités que les hommes en noir parmi eux – comme habillés en femme pour honorer un cadavre mort sur des morceaux de bois – leur avait fait désapprendre massivement.
Si ces voyageurs étaient des explorateurs, ils ne l'étaient que dans l'obéissance à certains parmi eux – qu'ils appelaient « chefs » , mais sans que personne ne semblait les avoir désigné parmi eux. Des chefs qui n'étaient pas choisi par leur peuple pour leurs talents mais qui semblaient être devenus chefs par la volonté d'autres chefs. Et sans qu'on voit à aucun moment quelle aurait pu être l'intervention de leurs peuple ni d'aucun sages parmi eux.
Les peuples Awoniens avaient l'impression de voir arriver chez eux des égarés. Mais des égarés dont l'égarement ne semblait pas seulement géographique – ils parlaient de lieux, de fleuves, de montagnes, de toutes sortes de configuration géographique qui ne correspondait à rien de connu à des centaines de jours de voyage à la ronde..... mais encore spirituel. Un égarement spirituel qui leur faisait tuer les animaux, prélever les ressources sans jamais manifester la moindre reconnaissance pour Awonawilona, celui qui crée et qui contient Tout, aucune parle de remerciement pour le Père de la paternité et de toutes choses.

Ces égarés semblaient pourtant des humains comme eux. Parmi eux, un tout petit nombre semblaient même avoir conservé beaucoup des traits normaux ceux les Humains – chez les Awoniens.
Mais la plupart semblaient avoir les mêmes maladies que les plus malades parmi les Awoniens. Ils ressemblaient aux bourreaux des peuples du Sud. Dans les régions où les deux océans se rapprochent de plus en plus.
Mais ceux-là ne passaient pas leur temps à vouloir massacrer les Humains pour inciter le soleil à se lever. Leurs massacres semblaient bien plus liés à leur volonté de prendre rapidement tout ce qu'on avait prévu de leur donner leur lendemain – en respectant les Étapes de la Gentillesse.
Nous étions tous décontenancés par cette habitude.
Pocahontas sauve la vie de John Smith
, illustration américaine de 1870.
Le fait de respecter les Étapes de la Gentillesse, au lieu d'être considéré par eux comme une marque de respect semblait aggraver la folie criminelle de certains des arrivants.
Nous ne pouvions pas, sauf à devenir extrêmement impolis, leur donner trop de nourriture, trop de vêtements, trop de cadeaux divers : cela aurait été une transgression trop grande pour nous. En effet, donner trop à l'arrivant était pour nous un acte humiliant : il avait pour signification une trop grande impréparation dans les provisions du voyageur. Celui qui arrivait au terme de son voyage affamé ou avec des vêtements, des tentes ou autres biens en état de dégradation inquiétante était un voyageur ayant commis une faute.
Lorsque ce type de voyageur arrivait parmi les Awoniens, il ne fallait surtout pas lui faire sentir cette impréparation. Ne pas lui parler de sa faim. Et donc ne pas trop lui donner à manger. Ne pas lui parler de ses vêtements en lambeaux. Et donc ne pas lui proposer de tunique ou de fourrures le premier jour. NE pas lui parler de sa tente inhabitable. Et donc le laisser l'occuper une ou deux nuits après son arrivée.
Mais ces Étapes de la Gentillesse, les voyageurs des bateaux semblaient au contraire les considérer comme des fautes impardonnables. Des fautes méritant la mort.
Ils tuaient donc pour prendre ce que nous allions leur donner.


CITATION SUR JOHN SMITH ICI




EN EXERGUE


« Les traits communs des traditions awoniennes et africaines – aussi traits communs aux enfants non détruits – ne sont point un hasard. La gentillesse, l'altruisme, l'égalitarisme, le partage gratuit de la totalité du savoir, le partage gratuit de la totalité des innovations, des inventions, des créations artistiques sont des traits humains. » (extrait de ce qui suit)





« Indien : le mot a été créé par nous (les Blancs), pas par lui. Il n'est un indien que depuis 500 ans. Pendant 25 000 ans, il a été un Ottawa, un Dakota, un Shoshone, un Cherokee – ou un autre des centaines de peuples qui ont occupé ce continent. (Edgard S. Khan et David W. Hearne ed. Our Brother's Keeper Indians in White America New York New American Library 1975 P. vii)


Dans ce qui suit, nous échapperons au vocabulaire - « Indiens » ou Amérindiens - des envahisseurs génocidaires en invoquant « Awonawilona
(Celui qui crée et qui contient Tout, le Père de la paternité et de toutes choses) »(The beginning of a Newness : A Zuni Creation Legend » Thirteen Annual Report of The Bureau of American Ethnology, 1895 in Élise Marienstras La résistance indienne aux États-Unis)

Nous remplacerons donc les mots « Indiens ou Amérindiens » par « Awoniens » (contraction de Awonawiloniens)
Si un autre mot s'imposait, ce mot de substitution serait substitué au mot « Awonien »

Les Awoniens sont donc les descendants des explorateurs asiatiques ayant franchi le détroit de Behring et s'étant installés – et d'explorateurs du Pacifique.
Certains, parmi eux, sont, après les explorations Viking ou après celle de 1492, aussi les descendants d'envahisseurs – agressifs ou explorateurs – venus par la Côte Est.

Le statut des Awoniens – dans la réalité et dans la conscience idéologique occidentalo-impérialiste est parasité par l'idéologie smitho-marxiste.
L'absurdité de la mise dans la pénombre du stock des innovations ancestrales et de la prétendue valeur-travail comme source unique de la richesse donne au statut des Awoniens une caractéristique totalement sous-valorisée.
La construction d'une science postmarxiste, d'un véritable matérialisme historique, la construction d'une humanologie scientifique va encadrer les « études indiennes » dans un corpus conceptuel totalement nouveau.
Quand bien même des bribes de proto-concepts et de compilations factuelles soient les matériaux déjà recensés en vrac pour cette construction.

Seul le postmarxisme peut clarifier l'erreur que commettait, en 1970 – et qu'elle réitère en 2013 - Élise Marienstras dans son « La résistance indienne aux États-Unis »
« De la description de l'Indien pueblo « apollinien » par l'anthropologue Ruth Benedict à la sympathie des écologistes et au mimétisme des hippies qui ont cru trouver un modèle de vie dans les mœurs qu'ils prêtaient aux indigènes d'autrefois, le monde occidental – et parfois les Indiens eux-mêmes par tactique – développèrent de nouveaux stéréotypes tout aussi trompeurs que les anciens. Les Indiens sont ainsi présentés comme les premiers écologistes, comme des pacifistes qui, acculés à la guerre, refusaient néanmoins de tuer, comme des démocrates ou des anarchistes modèles. On leur prête enfin une sagesse profonde, une compréhension de l'univers qui surpasse celle de la démarche scientifique. »
La grille conceptuelle postmarxiste permet de comprendre aisément en quoi le développement du cancer parasite a été bien plus limité dans les sociétés awoniennes que dans les sociétés européennes envahisseuses.
La strate des Parasites avait rencontré sur le continent américain (et surtout en Amérique du Nord) bien plus d’anticorps que sur les continent européens et asiatique.
Le harcèlement, les agressions psychologiques contre la jeunesse, la destruction des Innovants en construction que sont les jeunes humains – fut un processus bien plus limité en Amérique du Nord que dans les zones de la prétendue civilisations.
On a vu que l'inégalitarisme a été étudié récemment parmi les sociétés pré-agricoles des USA. On voit que les progrès technologiques en matière de stockage ont pu précéder le passage au Néolithique agricole. Mais ces recherches sont pollués encore par les visions idéologiques apologétique. des la strate des Répétants. Une blague pourrait leur être rétorquée – par exemple – que les meilleurs des humains étaient dispersés par crémation après leur mort et que les tombes retrouvées pourraient être celle des plus méchants des tribus – indignes de se voir dispersés à tous vents.... »

LA FRATERNITE DES HIPPIES AVEC LES AWONIENS

Les hippies – qui étaient à l'avant-garde du combat actuel pour mettre à bas la strate des Parasites – pouvaient donc, à bon droit – se revendiquer de leur fraternité avec les Awoniens.....
Les hippies – devenus pour certains les innovois de la création informatique ou les innovois de la création culturelle – étaient les avant-gardes mondiotiques de la revanche historique des êtres humains – les Cheyennes – contre cette strate des Parasites.
L'agriculture avait créé des stocks, les stocks furent volés par des pillards, les pillards devinrent des esclavagistes – qui imposèrent la sédentarisation aux Innovants humains, puis le harcèlement des enfants pour les détruire en tant qu'Innovants – accompagnant la division du travail..... le tout pour empêcher les révoltes....
L'Histoire actuelle nie les répartitions sociologiques avérées : les 21 000 démocrates propriétaires de 400000 esclaves et qui dominaient 10000 Métèques sont présentés comme « le peuple » … quand ce peuple représentait moins de 5% de la population. Ils étaient donc 21 000 parasites ayant détruit 410 000 enfants innovants, en les contraignant à la sédentarisation. Les victimes les plus opprimées mourant atrocement dans les mines du Laurion – extrayant l'argent qui, bien avant le commerce ou les guerres esclavagistes, firent la fortune d'Athènes.
Il en va de même du continent des Awoniens.

DIZAINES DE MILLIONS D'AWONIENS.... QUI DISPARURENT
 "Le continent américain entier (de l'Alaska au Cap Horn)
aurait abrité environ 50 millions d'habitants en 
1492"

Les travaux sérieux avancent des densités de peuplement de l'Amérique identiques à celles de l'Europe médiévale. Sur le territoire des USA ils étaient plusieurs dizaines de millions d'être humains à y vivre. Des innovants qui ne subissaient pas la tyrannie de la strate des Parasites. Des innovants qui ne connaissaient quasiment pas la lutte des classes.

La Californie elle-même était peuplée de plus de 300 000 personnes.
Il fallait bien que le nombre de ces Innovants soit aussi nié que leur statut.
« … une hécatombe de 90% de la population indigène en un siècle. »
(Wilbur R. Jacobs « The Tip of an Iceberg : PreColumbian Indian Demography and some Implications for Revisionism » op. Cit. Henry F. Dobyns Their Number Became Thinned. Native American Population Dynamics in Eastern North American. Knoxville The University of Tennessee Press 1983..)

Cette Histoire truquée est fabriquée par les Parasites : un florilège de ce genre de mensonge ce fut l'hypocrite discours de l'imposteur esclavagiste Barack Obama ce 6 juin dernier. Un imposteur valet de la bancocratie et de la slavoisie pour qui les quelques dizaines de milliers victimes des pantins nazis de Henry Ford et aux fascistes des USA, devinrent les seuls libérateurs de l'Europe. Cet hypocrite bateleur de foire, ce Barack Obama, tel un prêcheur halluciné de secte protestante faisant se lever, par deux fois, la foule hypnotisée – oubliait aussi bien De Gaulle, les résistants européens, et surtout, les militaires russes...... oubliant de surcroît que les civils européens furent les premières victimes de cette barbarie capitaliste qui enfanta ce monstre fasciste.
Il eut même le culot de nier que les territoires laissés sous la surveillance des criminels Stay Behind et du Gladio étaient, en réalité, les territoires occupés de la bancocratie et de la slavoisie pro-américaine.
Des territoires qui ne se sont jamais libéré du joug du capitalisme US et de sa propagande parasite. Le prétendu « don » du plan Marshall n'était que le partage du butin esclavagiste extorqué aux peuples en esclavage d'Amérique du Sud, d'Asie et d'Afrique.
Aucun de ces Parasites n'a jamais payé de droits d'auteurs pour leur utilisation égoïste du stock des innovations ancestrales.

Cette Histoire truquée faite par les Parasites et leurs idéologues oublie constamment que cette strate criminelle est vouée à l'abolition définitive.
Les temps Parasites sont une anomalie historique. Et les peuples libres d'Amérique du Nord nous rappellent qu'il n'existait aucune logique productiviste au chemin pris par les Européens – et les sociétés de classe d'Amérique du Sud et centrale.

Certaines des tribus d'Amérique du Nord sont les descendantes culturelles des peuples libres du Paléolithique. Elles sont les descendantes de l'Humanité innovante. Elles sont des descendantes des peuples libres de l'Afrique – berceau de l'Humanité.
Les traits communs des traditions awoniennes et africaines – aussi traits communs aux enfants non détruits – ne sont point un hasard. La gentillesse, l'altruisme, l'égalitarisme, le partage gratuit de la totalité du savoir, le partage gratuit de la totalité des innovations, des inventions, des créations artistiques sont des traits humains.
Le Marx du Capital détruisit une parti de sa productivité historique en laissant de côté le Marx des Manuscritsde 44 : sa fascination du Capital, qu'il réduisit par une autre fascination tout aussi idéologique pour la prétendue valeur-travail lui fit oublier que l'essentiel de la productivité humaine était historique : le stock gigantesque des Innovations ancestrales.
A commencer par les 4 principales venues d'Afrique et du Moyen Orient : le feu, les mots, l'agriculture et les nombres.

COMPLEMENT

Histoire démographique des Amérindiens


Pour Pierre Chaunu2« les résultats de Borah et Cook conduisent à une révision complète de notre représentation de l'histoire américaine. Ce n'est plus 40 millions d'hommes juger excessifs du docteur Rivet qu'il faut supposer à l’Amérique précolombienne, mais 80 à 100 millions d’âmes peut être »Pierre Clastres donne pour les seuls indiens Guarani en 1539 une population de 1,5 millions d'habitants au minimum.
()
En 1617-1619, une épidémie de peste bubonique ravage laNouvelle-Angleterre. Le bilan de ces épidémies est difficile à donner avec exactitude. Les sources sont inexistantes et les historiens ne sont pas d'accord sur les estimations. Certains avancent 10 millions d'Amérindiens pour tout le continent ; d'autres pensent plutôt à 90 millions, dont 10 pour l'Amérique du Nord. Le continent américain entier (de l'Alaska au Cap Horn) aurait abrité environ 50 millions d'habitants en 1492 ; pour comparaison, il y avait 20 millions de Français au xviie siècle. Les chiffres avancés pour le territoire des États-Unis d'aujourd'hui sont compris entre 7 et 12 millions d'habitants. Environ 500 000 Amérindiens peuplaient la côte Est de cet espace. Ils ne sont plus que 100 000 au début du xviiie siècle. Dans l'Empire espagnol, la mortalité des Amérindiens était telle qu'elle fut l'un des motifs de la traite des Noirs, permettant d'importer dans le « Nouveau Monde » de la main-d'œuvre pour les mines et les plantations.

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