samedi 3 novembre 2018

Meurtres de Ghislaine Dupont et Claude Verlon journalistes RFI : les principaux suspects sont Ahmada Ag Bibi, Bilal Ag Achérif et Iyad Ag Ghali avec leurs complices Puga Le Drian Hollande et Sarkozy

Par Julie Amadis et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF REVACTU
03/11/2018

Est-ce que Ghislaine Dupont avait compris que l'invitation au Sénat français du leader terroriste Bilal Ag Acherif à Paris en avril 2013 était la preuve que la quasi totalité des 28 principaux chefs terroristes organisateurs des attaques de janvier 2012 du Mali allaient être recyclés pardonnés récompensés ?.

C'est ici qu'un véritable juge français reprendrait à son compte la liste établie par le procureur général du Mali Daniel Tessougué en février 2013 et intégrerait le crime du 2 novembre 2013 au sein de la longue liste des crimes terroristes commis à partir du 17 janvier 2012 à Ménaka puis du 18 janvier 2012 à Aguelhoc.(...)

Ceux qui enquêteront là dessus et sur le devenir des 28 chefs terroristes mèneront une enquête qui enverra en prison les commanditaires et protecteurs de ces terroristes : Sarkozy, Hollande, Macron, Le Drian, le général Puga, Juppé, Raincourt, Fabius, ainsi qu'un bon nombre de sénateurs et de députés. 

De vrais journalistescomprendraient que le #FootballLeaks et l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon sont une seule et même enquête, un seul et unique réseau criminel.
Ceux qui ont organisé le recyclage du Qatar en instrumentalisant le PSG sont les mêmes qui ont oganisé le recyclage des 28 chefs terroristes du Mali, les chefs des miliciens terroristes qui ont exécuté Ghislaine Dupont et Claude Verlon
Ceux deux journalistes sont peut-être morts d'avoir découvert les ficelles allant des groupes terroristes jusqu'à l'Elysée ! Ficelles tenues au Mali par trois leaders criminels.

TROIS CRIMINELS, TROIS CHEFS TERRORISTES
RECRUTES PAR SARKOZY RECYCLES PAR HOLLANDE


Quand des journalistes sont assassinés c'est à chaque fois parce qu'ils ont découvert une vérité qui dérange des criminels.
Un véritable juge enquêtant sur ce crime se posera la question
"Quelles sont les trois principales vérités dérangeant les criminels terroristes et leurs maitres ?".

AHMADA AG BIBI

La première piste est évidemment la biographie sanglante du N°3 djihadiste Ahmada Ag Bibi depuis son recrutement par AREVA; la DGSE Gadoullet Sarkozy et Puga le 16 décembre 2010 jusqu'à l'organisation de la charia en particulier dans son fief de Kidal en septembre 2012.
Si Ghislaine Dupont enquêtait sur ce scandale sa mort avec Claude Verlon a permis deux mois après le recyclage de ce criminel Ahmada Ag Bibi comme élu député socialiste RPM.

BILAL AG ACHERIF

Mais avant même le recyclage du chef djihadiste Ahmada Ag Bibi, Hollande et Sarkozy avaient déjà procédé dès le mois d'avril au recyclage de ses complices criminels MNLA.
Est-ce que Ghislaine Dupont avait compris que l'invitation au Sénat français du leader terroriste Bilal Ag Acherif à Paris en avril 2013 était la preuve que la quasi totalité des 28 principaux chefs terroristes organisateurs des attaques de janvier 2012 du Mali allaient être recyclés pardonnés récompensés ?.

C'est ici qu'un véritable juge français reprendrait à son compte la liste établie par le procureur général du Mali Daniel Tessougué en février 2013 et intégrerait le crime du 2 novembre 2013 au sein de la longue liste des crimes terroristes commis à partir du 17 janvier 2012 à Ménaka puis du 18 janvier 2012 à Aguelhoc.

Ce juge - comme sans doute Ghislaine Dupont avant lui - s'étonnerait de constater qu'un des 28 chefs terroristes de la liste de Tessougué alors même qu'il est recherché par INTERPOL depuis février 2013 puisse venir à Paris et être reçu avec les honneurs au Sénat français.
Ceux qui enquêteront là dessus et sur le devenir des 28 chefs terroristes mèneront une enquête qui enverra en prison les commanditaires et protecteurs de ces terroristes : Sarkozy, Hollande, Macron, Le Drian, le général Puga, Juppé, Raincourt, Fabius, ainsi qu'un bon nombre de sénateurs et de députés.

IYAD AG GHALI


La 3ème piste criminelle vers les véritables commanditaires du meurtre de Ghislaine Dupont et Claude Verlon mène évidemment au numéro 1 des chefs terroristes de la liste du Procureur Tessougué Iyad Ag Ghali .
Le leader Ansardine-JNIM GSIM Iyad Ag Ghali bénéficie de tellement de protecteurs au sein des services secrets impérialistes que les probabilités que ceux ci le laissent arriver vivant dans un tribunal sont très proches du zéro absolu.
Informateur pour l'ambassade US à Bamako en 2007, "Unser Mann" "notre homme à Bamako" pour le BND allemand, dénoncé régulièrement comme agent du DRS algérien dont il profitait de la protection quand il franchissait la frontière du Mali pour se reposer dans sa villa au sud de l'Algérie, Iyad Ag Ghali 4 jours avant l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon a été récompensé de 20Md'€ par Hollande. Ce complice et véritable chef des deux précédents a non seulement été blanchi de ses crimes par Hollande et le nouveau président IBK mais il a reçu la récompense de ses crimes et suffisamment de millions d'euros (20M et peut être 30M) pour pouvoir recruter de nouveaux djihadistes ribanazis pour pourrir l'Afrique.


Contrairement aux bobards de France 2, le prétendu "intermédiaire" qu'il nous présente est en réalité le n°3 des jihadistes du Mali.
Qu'ils aient travaillé pour Gadoullet et AREVA et donc la DGSE n'est que la preuve que AREVA et DGSE sont les commanditaires de l'attaque terroriste du Mali.
Cependant, la vidéo de France 2 bien que réalisée par des journalistes au service de la Franceàfric puisque faisant la propagande pour l'armée française montre l'implication très probable de la DGSE dans l’enlèvement et le meurtre de la journaliste et son caméraman




PREMIÈRE PISTE : LA JOURNALISTE GHISLAINE DUPONT ENQUÊTAIT-ELLE SUR AHMADA AG BIBI LE TERRORISTE EMBAUCHE PAR AREVA ET LA DGSE POUR PERMETTRE DE FINANCER LES DJIHADISTES AVEC POUR COUVERTURE LES OTAGES D AIRLIT ?

Les terroristes ont été envoyé par Sarkozy attaquer le Mali.

Sarkozy  a recruté des combattants terroristes parmi les militaires au service de Kadhadi pour attaquer le Mali.

Hama Ag Mahmoud, qui avait témoigné en 2014 comme Sarkozy les avait recruté et leur avait "donné l'Azawad"
- La France aurait donc poussé le MNLA à occuper les villes du Nord du Mali ?


- Oui tout à fait. La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne, pendant la guerre de Libye. Ensuite de bloquer le recrutement des libyens dans l’Azawad et dans l’Aïr au Niger.(Hama Ag Mahmoud terroriste chef MNLA)
"La France nous avait donné son feu vert pour l'indépendance de l'Azawad"

Et en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France. Et immédiatement la guerre gagnée par le MNLA, la France a changé complètement de politique. Elle a mis tout son dispositif diplomatique contre le MNLA. Alors conclusion, l’objectif de la France était tout simplement d’affaiblir le gouvernement malien et je peux vous assurer que ce n’était pas pour donner raison au MNLA. (Malijet)


Ce sont Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT



Ces combattants vont servir à Sarkozy pour mener sa guerre impérialiste contre le Mali. L'arsenal militaire de Kadhafi va alors être à la disposition de ces mêmes djihadistes contre le Mali. Les militaires au service de Kadhafi l'ont trahi pour la France comme Mohamed Ag Najem, ex colonel de Kadhafi.

Mohamed Ag Najem, né à la fin des années 1950 dans l'Adrar des Ifoghas, au Mali1, est le chef militaire du Mouvement national de libération de l'Azawad. (...) Rejoint par plusieurs officiers maliens déserteurs, il prit la tête du MNLA et lança des attaques sur Ménaka, Aguel'hoc et Tessalit les 17 et 18 janvier 20122.
Il est considéré comme un des leaders de la nouvelle rébellion touarègue et l'ennemi public numéro un au Mali1.
Les 17 et 21 mai 2014, il commande les forces du MNLA lors des deuxième et troisième bataille de Kidal qui voient la victoire des forces rebelles contre l'armée malienne3.
Du 26 au 28 octobre, les secrétaires-généraux et officiers du MNLA, du HCUA et du MAA se réunissent à Anéfis et le 29 ils annoncent la mise en place d'une coordination militaire regroupant les forces militaires des trois mouvements. Elle se compose de dix officiers et Mohamed Ag Najem en prend le commandement4,5.


Baba Ahmed et Christophe Boisbouvier détaillent dans Jeune Afrique les moyens que détiennent les djihadistes qui font face à l'armée malienne :
"Le MNLA, lui, a pris ses quartiers dans les collines autour de Zakake, au nord de Kidal, et revendique un millier d’éléments. Il y a là d’anciens soldats de l’armée libyenne revenus au pays et emmenés par Mohamed Ag Najem, ex-colonel de Kadhafi ; ils seraient un peu moins de 400. Dans le nord du Mali, ils ont retrouvé les hommes d’Ag Bahanga. Leurs armes sont des fusils d’assaut, des missiles (sol-sol et sol-air), des lance-roquettes multiples BM-21 (« orgues de Saline ») et des mortiers, tout droit venus des arsenaux libyens. « Les rebelles, fait-on remarquer à Bamako, sont presque mieux équipés que nos soldats. Pas étonnant qu’il y ait des désertions. »" (Jeune Afrique)" IpEaVaEaFaF
Hollande a conservé le même chef d'Etat major que Sarkozy, celui qui avait recruté les djihadistes le général Puga pour poursuivre la même politique.

Hollande va envoyer son armée au Mali faisant croire que l'objectif est de combattre les terroristes.
Mais en réalité il les finance en sous main.

Ahmada Ag Bibi est l'homme recruté par AREVA comme prétendu intermédiaire pour maquiller un financement par la France des terroristes par le biais des otages.

Il est recruté dès 2010. Dans une interview de RFI qui l’interroge comme si il était un citoyen ordinaire alors qu'il est un terroriste ayant du sang sur les mains il avoue avoir été recruté dès 2010.
Ce que confirme l'ex colonel DGSE Gadoullet qui fut accueilli par le terroriste le 16 décembre 2010 à Bamako.
En revanche, j’ai collaboré exclusivement avec Jean-Marc Gadoullet dans les négociations pour la libération des sept otages d’Areva et de Vinci, depuis leur enlèvement en décembre 2010 jusqu’à la fin. Ahmada Ag Bibi sur RFI
20 Millions d'euros leur sont remis ! Une somme gigantesque leur permettant de financer de nouveaux combattants djihadistes !

20 M d'€uros : Hollande et Macron ont financé l'attaque Ansardine JNIM du QG G5 Sahel ! Impunité depuis 2013 pour le jihadiste Iyad Ag Ghali pantin DGSE-DRS-CIA-BND

Mali-Nigeria: Le salaire de 10000 terroristes islamofascistes pour 3 ans : la somme payée par Hollande à Iyad Ag Ghali, le leader des assassins Ansar Eddine du 24 janvier 2012

Ce que Ag Bibi n'avoue pas c'est que son voyage parmi AQMI lui a aussi permis de recruter les futurs cadres d'Ansardine.
La vérité était connue de tous les résistants..... à tel point point qu'elle apparaissait même sur le site RFI

"Hollande autorise ses services à travers les Fonds destinés aux services de renseignements, et ses entreprises dont AREVA à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes" (sic cité sur RFI)

Ahmada Ag bibi était considéré comme la voix de Iyad Ag Ghali, leader du groupe Ansardine dont se revendiquent les commanditaires de  l’attentat de Bamako contre le G5Sahel.
Ahmada Ag Bibi faisait partie de la liste des terroristes les plus dangereux de la liste du Procureur.
"Le vendredi 8 février 2013, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagoin Tessougué, à travers un communiqué lu à la télévision nationale, a annoncé avoir lancé des mandats d’arrêt contre 28 personnes du Mnla et des groupes islamistes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao. Il leur est reproché entre autres chefs d’accusation le terrorisme et la sédition.
Le parquet de Bamako en prenant cette décision avait même souligné qu’il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Car, dit-il, ils sont très nombreux à être poursuivis dans les prochains jours et mois.
Des poursuites avaient été engagées ce vendredi contre plusieurs responsables des mouvements criminels MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), Ansar Dine (islamiste), Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narcotrafiquants. Ils faisaient tous l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international. C’est en tout cas ce qui est ressorti du communiqué du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel A. Tessougué.
Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres: terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue.
Il s’agit en particulier de :
Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah.
Hamada Ag Bibi, Cheick Ag Haoussa, Sultan Ould Badi, Hamada Ag Hama alias Abdelkrim El Tarki, Oumar Ould Hamaha, Sidi Mohamed Ould Bounama dit Senda Ould Bounama (Aqmi).
Aussi, Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao, et aussi narcotrafiquant), Abdrahamane Ould El Amr alias Hamed El Tlemci, Aliou Mahamane Touré.
Egalement, il y a Bilal Ag Acherif (Mnla), Mohamed Djery, Mohamed Ag Najim, Hama Ag Mossa, Deti Ag Sidimou, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Iglass Ag Hussein, Baye Ag Diknane, Abdallah Ag El Bakaye, Mossa Ag Assarid, Mahdi Ag Bohada.
Enfin, Mohamed Ould Hamed Beyan dit Mohamed Oudi, Dina Ould Daya, Mohamed Ould Sidati, Baba Ould Cheick, Mohamed Ould Wenat et Adinady Ag Abdallah.
Notons qu’Algabass Ag Intallah, depuis le 24 janvier 2013, dirige le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA).
M. Tessougué avait indiqué, par ailleurs, que la Cour pénale internationale (CPI) a déjà été saisie de crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. Soulignons que Mme Bensouda, Procureure de la CPI avait annoncé le 16 janvier avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers groupes armés depuis janvier 2012 au Mali." Malijet
Il est l'organisateur de la charia à Kidal.
"Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés qui occupent actuellement le Nord du Mali, a annoncé mercredi qu’il renonçait à vouloir imposer la charia dans tout le pays, mais a exigé de pouvoir l’appliquer dans son seul fief de Kidal.
« Nous renonçons à l’application de la charia sur toute l’étendue du territoire malien, sauf dans notre région de Kidal où la charia sera appliquée en tenant compte de nos réalités », a déclaré Hamada Ag Bibi, l’un des membres d’une délégation d’Ansar Eddine présente à Ouagadougou, sans plus de précision." Jeune Afrique

"Coïncidence" révélatrice c'est à Kidal dans le fief d'Ahmada Ag Bibi que Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été tués.
"Le 2 novembre 2013, nos confrères de RFI Ghislaine Dupont, journaliste, et Claude Verlon, technicien de reportage, en mission à Kidal au nord du Mali étaient enlevés et tués par leurs ravisseurs." RFI


  Ahmada Ag Bibi va devenir sous Hollande deux mois après le meurtre de Ghislaine Dupont député socialiste RPM, le même parti que François Hollande !
 "Ahmada Ag Bibi, notable touareg de la région de Kidal et ancien cadre d’Ansar Eddine, est aujourd’hui député Rassemblement pour le Mali (RPM, majorité)" Jeune Afrique

 On comprend l'incompréhension d'Appoline Verlon, la fille de Claude Verlon. Elle ne connait certainement pas ce que la presse française cache ! Elle ne comprend donc pas qu'avec autant de militaires français et alors que son père était constamment entouré de militaires français il est pu être tué :

"Pourquoi les a-t-on enlevés, dans quel but ? On venait de libérer les otages d'Arlit. Ça me paraît insensé de me dire qu'ils étaient à Kidal, dans le Nord-Mali, que c'est la Minusma qui les avait emmenés, que l'armée française était sur place. C'est d'ailleurs ce que j'ai immédiatement dit au président François Hollande : pour moi, ce n'était pas une mission dangereuse. J'étais beaucoup plus inquiète quand il partait en Afghanistan ou couvrir l'actualité dans des pays en guerre. Au Nord-Mali, on voyait tout le temps l'armée à la télévision. Je n'imaginais pas une seconde qu'il puisse lui arriver un truc pareil. On peut imaginer plein de choses. Peut-être qu'ils ont vu, entendu des choses. Je ne sais pas où ça bloque, si c'est en France, au Mali, au sein de l'armée ou des renseignements. J'ai besoin de rester persuadée que certaines personnes savent précisément ce qui s'est passé, mais aujourd'hui les langues sont liées. On nous dit qu'on a levé le secret-défense mais en fait la plupart des documents classés secret-défense qui ont été transmis aux juges sont noircis. On nous donne des éléments, mais une partie seulement est lisible." La fille de Claude Verlon France Info

DEUXIÈME PISTE :  GHISLAINE DUPONT AVAIT-ELLE COMPRIS QUE L'INVITATION AU SÉNAT FRANÇAIS DU LEADER TERRORISTE BILAL AG ACHERIF A PARIS  ÉTAIENT LA PREUVE QUE LES 28 CHEFS TERRORISTES ALLAIENT ÊTRE RECYCLES PARDONNES RÉCOMPENSES ?

Bilal Ag Acherif est un des principaux chefs terroristes du Mali. Il a été reçu par des diplomates français le 23 novembre 2012.

Ce descriptif propagandiste Wikipédia est factuellement avéré mais en omettant le principal.

"En mai 2012, Bilal Ag Acherif tente de rapprocher son mouvement avec Ansar Dine afin de chasser AQMI de l'Azawad3. Le MNLA et Ansar Dine signent un accord le 26 mai et annoncent leur fusion. Les deux mouvements créent le Conseil transitoire de l’État islamique de l'Azawad4. Mais 24 heures après sa signature, l'accord est rompu par les cadres du MNLA5.
Le 26 juin 2012, Bilal Ag Acherif est blessé à Gao au cours de la première bataille de Gao qui oppose les troupes du MNLA et aux djihadistes du MUJAO et d'AQMI. D'après le porte-parole du MNLA, il est alors évacué et soigné au Burkina Faso6.
Le 23 novembre 2012, il est reçu à Paris par plusieurs diplomates français" wikipédia
 Ces jours-là le leader criminel se permettait de donner des conseils à ses complices jihadistes Ansardine depuis Paris et le micro RFI de Christophe Boibouvier - un pseudo journaliste de #MédiaBarbouze

Chacun sait que Iyad Ag Ghali et Ansar Dine sont soutenus, voire équipés et financés par les islamistes d’Aqmi et du Mujao. Est-ce que demain, Iyad Ag Ghali et Ansar Dine peuvent prendre le risque de s’éloigner de leurs alliés islamistes ?
Il s’agit aujourd’hui d’une nécessité, voire même d’une urgence, pour Ansar Dine, de se démarquer de ces groupes, parce qu'Ansar Dine est censé parler aussi pour les intérêts d’une partie du peuple de l’Azawad, parce qu’ils sont issus du peuple de l’Azawad. Donc, ils doivent choisir d’être les alliés du peuple de l’Azawad et de répondre aux aspirations du peuple de l’Azawad, et non de répondre aux attentes d’un quelconque allié. Et nous avons remarqué, de manière positive, qu'Ansar Dine a commencé à aller dans ce sens, à travers une série de déclarations et d’actes qu’ils ont commencé à poser dans ce sens-là. (RFI 30/11/2012)
 Un juge honnête enquêtant sur les protections de ce criminel découvrirait stupéfait que cet assassin du 24 janvier 2012 à Aguel Hoc, invité à Paris en novembre 2012 figurera en février 2013 dans la liste des criminels MNLA qu'on citait plus haut :
Egalement, il y a Bilal Ag Acherif (Mnla), Mohamed Djery, Mohamed Ag Najim, Hama Ag Mossa, Deti Ag Sidimou, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Iglass Ag Hussein, Baye Ag Diknane, Abdallah Ag El Bakaye, Mossa Ag Assarid, Mahdi Ag Bohada.

Comme si le Quai d'Orsay et Fabius avaient pu ignorer les crimes de ce leader MNLA.
Mais le pire était à venir : en avril 2013, alors qu'il était recherché par INTERPOL, Bilal Ag Achérif était au Sénat français




En finir avec le complot terroriste c'est aussi condamner à la prison ceux qui protègent ces criminels.
Et donc incarcérer ceux qui ont invité l'assassin Bilal Ag Achérif au Sénat !

RAPPORT D´INFORMATION FAIT au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (1) par le groupe de travail « Sahel », en vue du débat et du vote sur l’autorisation de prolongation de l’intervention des forces armées au Mali (article 35 de la Constitution), Par MM. Jean-Pierre CHEVÈNEMENT et Gérard LARCHER, co-présidents, MM Jacques BERTHOU, Alain GOURNAC, Joël GUERRIAU et Rachel MAZUIR, (source en ligne)

 Ce sont ces sénateurs criminels qui ont osé bafouer l'autorité du procureur général du Mali et ont invité un des assassins dont il avait demandé l'arrestation.
 Mais cette protection s'est poursuivie pendant des années :

Il est tellement protégé qu'il a aussi été invité à l'ONU en janvier 2018 avec son complice Algabass Ag Intalla
Supposé être sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Algabass Ag Intalla, le chef du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA) est pourtant en déplacement aux USA. Des interrogations tout de même.
Selon plusieurs médias, une délégation des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) séjourne aux Etats-Unis. Dirigée par Algabass Ag Intalla, la délégation comprend également Bilal Ag Cherif et d’autres responsables des groupes armés.
Dans l’agenda de la délégation, il est prévu une rencontre avec les membres du Conseil de sécurité de l’ONU afin de faire part de leurs observations sur l’avancée du processus de paix. Ce déplacement au pays de l’Oncle Sam n’est pas le premier pour les ex-rebelles. Maliweb
La probabilité est grande que Ghislaine Dupont ait été scandalisée de voir ce criminel obtenir tant de soutien par les autorités françaises !

TROISIEME PISTE LA JOURNALISTE ENQUETAIT-ELLE SUR LE CHEF DE TOUS LES TERRORISTES IYAD AG GHALI ?


Iyad Ag Ghali  c'est le tueur du capitaine Sékou Traoré et des 82 militaires maliens le 24 janvier 2012.
Iyad Ag Ghali est un criminel sanguinaire ayant appartenu à diverses organisations terroristes dont la dernière est JNIM fusionnant son groupe Ansardine  et ses ex-alliés de 2012 AlQaeda AQMI (qui lui avaient infligé une raclée en 2012 le contraignant à rejoindre l'hôtel Laico de Ouagadougou sous la protection de son chef régional Blaise Compaoré.... hôtel situé à 4,5 km du palais présidentiel Kossyam).


"Ansar Eddine, Al Mourabitoune et la katiba Macina se regroupent sous la bannière
les 82 militaires maliens tués par Iyad Ag Ghali
d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un communiqué diffusé ce 2 mars par les organisations jihadistes. Leur chef désigné ? Un certain Iyad Ag Ghali." Jeune Afrique

En octobre 2013, 22 mois après ses crimes, 10 mois après la prétendue invasion anti terroristes du Mali il reçut plus de 20 millions de Hollande et l'impunité.




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Iyad Ag Ghali est le chef de tous les jihadistes. Cet article de décembre 2017 montrait le nombre de pistes d'investigation qu'auraient du étudier tous les juges anti-terroristes comme tous les journalistes honnêtes.
Ghislaine Dupont et Claude Verlon sont peut-être morts d'avoir découvert des preuves directes de l'implication criminellle de la DGSE et surtout les noms des agents français opérant au sein de ces groupes terroristes.
Comme ceux qui accompagnaient les assassins de Sékou Traoré pour aller récupérer l'ordinateur sur lequel était enregistrée la voix du président ATT téléphonant à ses complices jihadistes le 20 janvier 2012



Le terroriste Iyad Ag Ghali leader d'Ansardine #JNIM protégé par l'Algérie et la France qui s'accusent mutuellement


Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 19/12/2017

"C’est un geste de courtoisie diplomatique et militaire dont on se souviendra longtemps au ministère français de la défense. En 2014, alors qu’elle avait Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine à portée de fusil, la France a choisi de prendre l’avis d’Alger avant d’agir, plutôt que de le « neutraliser » ou de le capturer vivant.
Pas si peu fiers de cette marque de considération, les Algériens envoient à Paris un message aussi clair que l’eau de roche : « Ne vous occupez pas d’Iyad. Nous en faisons notre affaire. »

 "Tout le monde sait aujourd’hui où se trouve Iyad Ag Ghali, le charismatique leader du mouvement islamiste Ansar Dine officiellement désigné comme terroriste par le département d’Etat américain. Réfugié dans le sud algérien, notamment vers la ville de Tinzawaten où il possèderait une maison, l’homme navigue régulièrement à travers les dunes jusqu’à la ville d’Abeybara dont il est originaire au Mali. Tout le monde sait où il est, oui, mais rien ne se passe.





Iyad Ag Ghali  c'est le tueur du capitaine Sékou Traoré et des 82 militaires maliens le 24 janvier 2012.
Iyad Ag Ghali est un criminel sanguinaire ayant appartenu à diverses organisations terroristes dont la dernière est JNIM fusionnant son groupe Ansardine  et ses ex-alliés de 2012 AlQaeda AQMI (qui lui avaient infligé une raclée en 2012 le contraignant à rejoindre l'hôtel Laico de Ouagadougou sous la protection de son chef régional Blaise Compaoré.... hôtel situé à 4,5 km du palais présidentiel Kossyam).

"Ansar Eddine, Al Mourabitoune et la katiba Macina se regroupent sous la bannière
les 82 militaires maliens tués par Iyad Ag Ghali
d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un communiqué diffusé ce 2 mars par les organisations jihadistes. Leur chef désigné ? Un certain Iyad Ag Ghali." Jeune Afrique

En octobre 2013, 22 mois après ses crimes, 10 mois après la prétendue invasion anti terroristes du Mali il reçut plus de 20 millions de Hollande et l'impunité.

Capitaine Sékou Traoré

L'islamofasciste égorgeur du 24 janvier 2012 protégé et financé par Hollande ! Le psychopathe pantin ribafasciste du Qatar Iyad Ag Ghali a touché 20 millions et l'impunité par le président voyou

C'est un secret de polichinelle en Afrique....
Iyad Ag Ghali est le protégé de l'Algérie et de la France...
Ce leader d'Ansar Dine groupe terroriste criminel  peut faire ce qu'il veut au Mali...
Il sait qu'on ne viendra pas porter atteinte à son action terroriste...

Et cela fait presque 6 ans que dure cette farce criminelle....


Pourtant Macron joue une pièce de théâtre dans laquelle il serait un chef d'Etat luttant contre le terrorisme. Lui qui a été le ministre de Hollande qui a réinstallé les terroristes au Mali et qui a gardé Jean -Yves Le Drian en le faisant passer de ministre de la Défense sous Hollande à ministre des Affaires Etrangères, a le culot d'accuser l'Algérie de protéger Iyad Ag Ghali.

"Durant sa visite à Alger, le 6 décembre, Emmanuel Macron a abordé le cas d'Iyad Ag Ghali avec les dirigeants algériens, en particulier lors de son entretien avec Ahmed Gaid Salah, le vice-ministre de la Défense nationale, et ses collaborateurs. Ces echanges portant sur le chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), qui chapeaute les principaux groupes jihadistes au Mali, ont été tendus. Les renseignements français ont en effet acquis la certitude qu'Ag Ghali et ses proches bénéficient du soutien, voire de la protection, des services de sécurité algériens. Ce qu'Alger dément catégoriquement. " Jeune Afrique N° 2971-72-73.
Nouvelle qui est un secret de Polichinelle.
On sait même par un courriel reçu par Hillary Clinton que les services secrets algériens ont passé accord avec AQMI en leur demandant d'attaquer Maroc et Mali (source DNA)
En réponse aux propos hypocrites de Macron, un responsable algérien possédant un sens de l'humour a répondu :
"Si les Français le voulaient vraiment, ils le mettraient hors d'état de nuire : ils en ont tous les moyens", souligne un responsable algérien. Jeune Afrique N° 2971-72-73.
Soulignant par là que Macron n'a pas besoin du feu vert des Algériens et donc du DRS pour en finir avec leur protégé !
Eh oui...

Bonnet blanc Blanc Bonnet...

La France comme l'Algérie protègent Iyad Ag Ghali.
Ils s'arrangent même entre eux pour lui trouver la meilleure protection. La France a pour allié Iyad Ag Ghali contre les révolutionnaires maliens...
Elle le protège mais ne veut pas que ça se sache de trop....
Alors quand ses hommes se retrouvent prêts à le "cueillir", l’Élysée est bien embêté... Hollande ne veut pas passer pour "ami des terroristes" aux yeux de tous... Alors la France prévient l'Algérie - ami d'Iyad Ag Ghali - pour  protéger le terroriste sans que ça ne se voit de trop...

"C’est un geste de courtoisie diplomatique et militaire dont on se souviendra longtemps au ministère français de la défense. En 2014, alors qu’elle avait Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine à portée de fusil, la France a choisi de prendre l’avis d’Alger avant d’agir, plutôt que de le « neutraliser » ou de le capturer vivant.
Pas si peu fiers de cette marque de considération, les Algériens envoient à Paris un message aussi clair que l’eau de roche : « Ne vous occupez pas d’Iyad. Nous en faisons notre affaire. »
On connaît bien la suite de cette consultation franco-algérienne : Iyad Ag-Ghali en a tiré profit pour disparaître des écrans radar. Mieux, le chef djihadiste a reconstitué Ansar Eddine, sorti, comme tous les autres mouvements djihadistes, du Sahel, zone déstabilisée par l’opération militaire française « Serval » de janvier 2013." Le Monde
Lire l'article complet :
L'Algérie en a fait un allié depuis longtemps, depuis 1991 où Iyad Ag Ghali était l'"homme du DRS" au Mali.

"Lorsque la diplomatie algérienne impose sa médiation dans le conflit malien et organise des négociations à Tamanrasset en 1991, les hommes du DRS choisissent de miser sur le jeune et ambitieux leader. Interlocuteur du gouvernement malien lors de ces pourparlers, Iyad accepte de signer l’accord de paix de Tamanrasset alors qu’aucun des objectifs de la rébellion n’est atteint. Un acte qui lui vaudra d’être considéré par beaucoup de maliens comme l’homme qui a ramené la paix au nord Mali, et par beaucoup de rebelles comme un traître passé sous la coupe de l’Etat. Le camps touareg se divise. Iyad, qui d’une pierre deux coups a acquis le soutien d’Alger et la confiance des autorités maliennes, fonde le Mouvement national de l’Azawad (MNA), un mouvement composé majoritairement de touaregs modérés." Mondafrique

Et il irait régulièrement rejoindre sa propriété en Algérie dans la plus grande tranquillité alors qu'officiellement il serait recherché pour ses crimes terroristes.

"Tout le monde sait aujourd’hui où se trouve Iyad Ag Ghali, le charismatique leader du mouvement islamiste Ansar Dine officiellement désigné comme terroriste par le département d’Etat américain. Réfugié dans le sud algérien, notamment vers la ville de Tinzawaten où il possèderait une maison, l’homme navigue régulièrement à travers les dunes jusqu’à la ville d’Abeybara dont il est originaire au Mali. Tout le monde sait où il est, oui, mais rien ne se passe. Et pour cause, malgré la fuite d’Iyad après l’opération Serval, celui que l’on surnomme « le lion du désert » n’a rien perdu de son influence. Ses puissants réseaux qui vont de Kidal aux redoutables services de renseignement algérien (DRS) en passant par le pouvoir de Bamako en font, plus que jamais, un homme sous protection, incontournable pour résoudre la crise malienne."" Mondafrique
Quand il s'est agi de protéger Iyad Ag Ghali pendant l'opération Serval, la France était là.... Elle l'a protégé chez son grand ami Compaoré au Burkina Faso au 11° étage de l'hôtel Laïco jusque fin janvier 2013 puis dans une villa de luxe.


Mondafrique se demande si l'impunité 'Iad Ag Ghali ne s'expliquerait-elle pas par une volonté de la France de donner plus de pouvoir à cet homme.

"La liberté dont il dispose dans ses déplacements au nord Mali interrogent en tout cas la position de Paris dont les militaires sont toujours sur place. La France, qui lance sa nouvelle opération de lutte contre le terrorisme dans le Sahel, Barkhane, et dont l’alliance avec le Mnla au Mali n’a donné que peu de résultats souhaite-t-elle remettre Iyad Ag Ghali dans le jeu ?""
La question de Thalia Bayle, journaliste de Mondafrique est d'autant plus pertinente que la France de Hollande (Macron y été ministre de l'économie) a installé au pouvoir Nina Walett Intalou chef MNLA comme ministre du tourisme et Ahmada Ag Bibi porte parole d'Iyad Ag Ghali comme député appartenant à l'Internationale Socialiste


CONCLUSION 2018

L'an prochain, tous les hypocrites de RFI participeront à de nouvelles commémorations du crime du 2 novembre
Et, le jour même, ils continueront la propagande des chefs terroristes Sarkozy Hollande Le Drian qui ont recruté les assassins




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COMMENT RFI CAMOUFLE LES NOMS DES CRIMINELS MISSIONNES PAR SARKOZY PROTEGES PAR HOLLANDE LE DRIAN
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Le 2 novembre 2013, nos confrères de RFI Ghislaine Dupont, journaliste, et Claude Verlon, technicien de reportage, en mission à Kidal au nord du Mali étaient enlevés et tués par leurs ravisseurs. Cinq ans après, la lumière n'a toujours pas été faite sur les circonstances précises de leur assassinat et sur le mobile de leur enlèvement. Retour sur les développements de ces derniers mois.
Deux enquêtes sont ouvertes : l’une au Mali où s'est produit le drame, l'autre en France. Elle est menée par le juge Jean-Marc Herbaut.
Le dernier témoin a été entendu à Paris il y a tout juste un mois, signe que l'enquête se poursuit bien. Mais l'instruction progresse lentement. « Cela en est même déroutant », confie un des avocats qui salue cependant comme tous ses confrères le déplacement du juge Herbaut à Bamako début février.

Le magistrat français y a rencontré pour la première fois son homologue malien avec lequel il dit avoir travaillé jour et nuit pendant plusieurs jours. Ce déplacement a permis au juge antiterroriste d'obtenir une partie des fadettes qu'il réclamait, mais ces relevés des téléphones trouvés sur les lieux du drame n'ont rien apporté de significatif.
Même déception du côté de l'analyse de l'ordinateur de Ghislaine Dupont. Elle ne confirme pas l'intrusion informatique suspecte révélée par un reportage diffusé sur France 2 il y a un an et demi. Et surtout, elle ne permet pas d'avancer sur le mobile de l'enlèvement de nos confrères.
Cinq ans après, les incohérences et les questions essentielles demeurent, notamment sur un lien éventuel avec la libération des otages d'Arlit intervenue quatre jours plus tôt. « Ce que l'on sait à ce stade ne tient pas la route », résume un avocat, toujours déterminé comme les familles à faire la lumière sur ce dossier.
Concernant les auteurs [de l'enlèvement et des assassinats, NDLR], je pense qu'il y a quand même des réponses qui sont apportées dans le dossier mais pourquoi, ça reste la question et jusqu'à maintenant on n'a pas de réponse au vu du dossier. Donc il faut que les investigations se poursuivent.
Me Valérie Courtois, avocate de Marie-Solange Poinsot, la mère de Ghislaine Dupont
01-11-2018 - Par Marie-Pierre OlphandL'enquête malienne au point mort
L'enquête côté malien est plutôt au point mort malgré la nomination d'un juge désormais chargé de l'enquête fin 2017. Malgré sa détermination, reconnaît-on au Mali, il n'a pas avancé sur le dossier. Le déplacement à Kidal pour les besoins de l'enquête n'a pas été effectué car trop dangereux (lire l'encadré). En cause aussi, le manque de moyens et le fait que la justice malienne croule sous d'autres dossiers.
D'après les informations de RFI, par ailleurs, aucun mandat d'arrêt international n'a été émis contre l'un des suspects. Problème d'état civil pour mieux les identifier, explique une source proche du dossier.
Kidal aux mains des groupes armées
Un des freins qui se posent aux enquêteurs, c'est toujours l'insécurité et la difficulté de travailler dans cette région au nord du Mali. « Malheureusement, Kidal échappe au contrôle de l'Etat malien », souligne Tiébilé Dramé, homme politique malien et ami de longue date de Ghislaine Dupont. Encore plus aujourd'hui qu'il y a cinq ans, un climat de peur et d'insécurité s'est installé et pèse sur le quotidien des habitants.
Kidal est aujourd'hui contrôlée par les groupes armés, mais « personne ne tient vraiment la ville », confie un élu, avant d'ajouter : « La localité est infiltrée de tous les côtés. » Infiltrée par les mouvements terroristes eux-mêmes secoués par des dissensions. Des rivalités internes s'illustrent notamment par une multiplication des enlèvements en vue de faire de nouvelles recrues. Plusieurs otages récalcitrants ou perçus comme des traitres ont été tués ces dernières semaines.
Sedane ag Hita, responsable de la région de Kidal pour le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), est un de ceux qui font régner la terreur, aux côtés du chef du GSIM, Iyad Ag Ghali. Le MNLA, l'ex-rébellion touarègue, se dit particulièrement visé par leurs agissements.
Il y a quelques semaines, le nouveau gouverneur en poste depuis un an, Sidi Mohamed Ag Ichrach, a lui aussi fait l'objet de menaces de mort. Peut-on mener une enquête à Kidal aujourd'hui ? « Jusqu'à présent, moi je n'ai pas reçu d'enquêteur à Kidal, ni sur cette question ni sur bien d'autres qui sont aussi à l'ordre du jour », témoigne-t-il.
« La peur est humaine. Je pense qu'il y a des gens qui se disent que, peut-être, ce n'est pas la peine de faire le déplacement à Kidal si on ne peut pas interroger les bonnes personnes ou si on ne peut pas rencontrer les personnes que l'on a envie de rencontrer. Je pense que sur la disparition de vos confrères comme sur bien d'autres, il est important d'observer une certaine prudence, pour éviter d'abord de bacler l'instruction et pour être vraiment sûrs qu'on interroge les bonnes personnes », complète-t-il.
Au quotidien, les habitants sont de plus en plus méfiants, d'autant que les opérations menées par Barkhane et leurs alliés locaux dans la zone de Ménaka ont fait refouler vers Kidal des étrangers à la région, civils fuyant les combats ou terroristes cherchant une zone de repli. Difficile de savoir qui est qui aujourd'hui dans la ville résume un habitant. RFI

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