samedi 7 mai 2011

Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (1/x)

par Yanick Toutain
7 mai 2011
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L AFRIQUE EST UN GHETTO
77
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTOT L AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT


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ILS ONT TUE LUMUMBA
VAUTOURS DANS LA BATAILLE
ILS ONT TUE SANKARA
L AFRIQUE EST UN CAMP DE TRAVAIL
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NOUS F'RONS DELEGATION
FOULES DE OUAGADOUGOU
POUR LA REVOLUTION
THOMAS EST PARMI NOUS
La question intelligente d'un participant Facebook déclencha la rédaction de ce texte dont le contenu avait été trop longtemps reporté.
-existe-t-il une lutte de classe en Afrique et notamment au Burkina Faso?
-si oui! quels sont les différentes classes sociales en présence?
-quels sont les les intérêts de chacune de ses classes sociales ?
Je viens d'ailleurs, après avoir fini de rédiger ce qui suit, de lui faire une suggestion :
Vous devez exiger que TOUTES les organisations vous répondent. Vous pourriez même CONSTRUIRE VOTRE PROPRE BLOG en REGROUPANT toutes les REPONSES qui vous auraient été faites !
LE RÔLE FUNESTE DE LA
FORMOISIE COMPRADORE
EN AFRIQUE  ET LE RÔLE
TOUT AUTANT FUNESTE
DE L'INNOVOISIE COMPRADORE
DANS LES PROCHAINES ANNEES
Le débat que je n'aurai pas avec Thomas Sankara : un abruti l'a assassiné au service de Foccart, Houphouet-Boigny, Kadhafi !
Le 2 octobre 1983, Thomas Sankara faisait son discours d'orientation politique. Celui qui fut le prototype de la formoisie militaire (ou bureaucratie formoise) éclairée comme le furent les véritables constructeurs de la révolution portugaise de 1974, avançaient les axes fondamentaux de ce que seront ses actes politiques dans les quatre années qui suivirent. Avec que son "meilleur" ami ne devienne son meurtrier : un misérable pantin au service de la bourgeoisie esclavagiste france à fric haine.
Ce texte se concentrera sur la deuxième partie du discours de Thomas, celle où il aborde principalement la question des forces sociales à l'oeuvre.
Et donc la question fondamentales pour l'avenir de l'Afrique : celle des CLASSES SOCIALES, et donc de la véritable LUTTE DES CLASSES.
Une lutte que nous inscrirons, en deuxième partie, dans la LUTTE DES STRATES en tant que moteur numéro un de l'Histoire humaine.
Le début de son discours était :
Discours d’orientation politique2 octobre 1983
la source est l'excellent et incontournable
site http://thomassankara.net
Peuple de Haute-Volta,
Camarades militantes et militants de la révolution :
Notre pays au cours de cette année 1983 a connu des moments d’une intensité particulière qui laisse encore des empreintes indélébiles dans l’esprit de bien des concitoyens. La lutte du peuple voltaïque a connu durant cette période des flux et des reflux.
Notre peuple a subi l’épreuve de luttes héroïques et a enfin remporté la victoire dans la nuit devenue désormais historique du 4 août 1983. Cela fera bientôt deux mois que la révolution est en marche irréversible dans notre pays. Deux mois que le peuple combattant de Haute-Volta s’est mobilisé comme un seul homme derrière le Conseil national de la révolution (CNR) pour l’édification d’une société voltaïque nouvelle, libre, indépendante et prospère ; une société nouvelle débarrassée de l’injustice sociale, débarrassée de la domination et de l’exploitation séculaires de l’impérialisme international.
A l’issue de ce bref chemin parcouru, je vous invite, avec moi, à jeter un regard rétrospectif afin de tirer les enseignements nécessaires pour déterminer correctement les tâches révolutionnaires qui se posent à l’heure actuelle et dans le prochain avenir. En nous dotant d’une claire perception de la marche des événements, nous nous fortifions davantage dans notre lutte contre l’impérialisme et les forces sociales réactionnaires.
En somme : d’où sommes-nous venus ? Et où allons-nous ? Ce sont là les questions de l’heure qui exigent de nous une réponse claire et résolue, sans équivoque aucune, si nous voulons marcher hardiment vers de plus grandes et de plus éclatantes victoires.

et se poursuivait par :

Thomas Sankara : Lorsqu’en 1960, le colonialisme français traqué de toutes parts, déconfit à Dien-Bien-Phu (Vietnam), en prise à des difficultés énormes en Algérie, fut contraint, tirant ainsi les leçons de ces défaites, d’octroyer à notre pays la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, cela a été salué positivement par notre peuple qui n’était pas resté impassible mais développait des luttes de résistance appropriées.
La notion de peuple mériterait un débat à part. Pour notre part, nous utilisons l'expression de "peuple pauvre d'Afrique". Cette catégorie englobe tous ceux dont la consommation est inférieure à 600 euros par mis (à partir de 14 ans et demi-part avant). Cela désigne - dans une grille post-marxiste - le groupe des "spoliatés" à qui est volé le produit de la productivité ancestrale, c'est à dire l'accumulation des savoirs produits par tous les Innovants de l'Histoire humaine.
La victoire des Algériens qui faisait suite à celle des Vietnamiens était la victoire des spoliatés. Une victoire remportée contre les bureaucraties civiles et militaires des classes exploiteuses. A commencer par cette bourgeoisie esclavagiste que nous appelons "esclavoisie" dorénavant : les capitalistes vautours payant des salaires esclavagistes comme les 50 euros par mois des plantations de Kienké au Cameroun et qui envoient leurs harkis menacer de mort les Michael Agbor - leaders syndicaux dont les vies sont trop fréquemment en sursis.

"REFORME DEMOCRATIQUE" et
"MUTATION OPEREE DANS"
LES "FORMES DE DOMINATION
ET D'EXPLOITATION DE NOTRE PEUPLE"
Thomas Sankara : Cette fuite en avant de l’impérialisme colonialiste français constitua pour le peuple une victoire sur les forces d’oppression et d’exploitation étrangères. Du point de vue des masses populaires ce fut une réforme démocratique, tandis que du point de vue de l’impérialisme ce n’était qu’une mutation opérée dans ses formes de domination et d’exploitation de notre peuple.
Nous partageons ce distingo : "réforme démocratique" est ici dénoncé par Thomas Sankara comme le visage nouveau de l'exploitation esclavoise !
"REDISPOSITION DES CLASSES" ET
"ETABLISSEMENT DE NOUVELLES CLASSES"
Un débat passionnant à développer.
Thomas Sankara : Cette mutation a abouti cependant à une redisposition des classes et couches sociales et à l’établissement de nouvelles classes. 
Il est fondamental pour l'avenir du Burkina Faso, de toute l'Afrique, de toute l'Asis - y inclus la Chine - et donc de toute la Terre, de REPRENDRE CE DEBAT et de CONSTRUIRE UNE DISCUSSION autour de l'HERITAGE DE THOMAS SANKARA.
LA PETITE BOURGEOISIE INTELLECTUELLE
EN TANT QUE NOYAU DE LA FORMOISIE
En alliance avec les forces rétrogrades de la société traditionnelle, la petite-bourgeoisie intellectuelle de l’époque, dans un mépris total des masses fondamentales qui lui avaient servi de tremplin pour son accession au pouvoir, entreprit d’organiser les fondements politiques et économiques des nouvelles formes de domination et d’exploitation impérialistes.
C'est précisément ici que notre revendication d'être - nous égalitaristes - les seuls véritables héritiers de Thomas Sankara prend tout son sens : sa dénonciation de la formoisie burkinabé est la nôtre.
Je regrette tous les jours de ne pas avoir Thomas Sankara, Patrice Lumumba (comme d'ailleurs Malcolm X, Marx, Lénine ou Trotsky) en face de moi !
Il est évident que le CONCEPT de formoisie - que j'ai DECOUVERT (comme Christophe Colomb découvrit l'Amérique) en 1993, 6 ans après son assassinat - est la forme conceptuelle de cette expression "auberge espagnole" qu'est cette "petite bourgeoisie intellectuelle" aux contours jamais définis précisément.
Dans son premier ouvrage sur la révolution russe, Léon Trotsky expliquait de quelle façon la "petite-bourgeoisie intellectuelle" avait tenté d'empêcher la révolution d'Octobre et de quelle façon, par des grèves constantes tout au long de l'année 1918, ce groupe avait tenté de saboter la victoire.

mercredi 23 avril 2008


La formoisie décrite par Leon Trotsky dans la Révolution russe (extraits de "L'avènement du bolchevisme")

Chapitre 25 : "Puis, ce fut une lutte pénible et épuisante contre les grèves de fonctionnaires, de techniciens divers, d'employés, etc. Ces gens-là, qui, d'après la rétribution de leur travail, rentrent pour la plupart dans la catégorie des exploités, se rattachent, par leurs conditions de vie et par leur psychologie, à la société bourgeoise. Ils avaient été des serviteurs convaincus et fidèles de l'Etat, à l'époque où cet Etat était soumis au tzarisme. Et ils continuèrent de servir cet Etat lorsque le pouvoir fut passé entre les mains de la bourgeoisie impérialiste.
Dans la période suivante de la Révolution, avec leurs connaissances et leurs capacités techniques, ils se rangèrent systématiquement du côté du gouvernement de coalition. Mais, lorsque les ouvriers, soldats et paysans eurent, en se soulevant, chassé du gouvernail de l'Etat les classes sociales qui les exploitaient, et lorsqu'ils tentèrent de prendre en main la direction des affaires publiques, les fonctionnaires et les employés montrèrent les dents et refusèrent tout service au nouveau gouvernement.
Plus on allait, et plus s'étendait ce sabotage des affaires publiques, dont les principaux organisateurs étaient les socialistes-révolutionnaires et les Mencheviks, et qui était entretenu par les ressources financières des banques et des ambassadeurs de l'Entente." (...)

Chapitre 24 :" Le 27 et le 28 octobre, nous étions assaillis toujours par d'incessantes menaces télégraphiques, provenant des Comités des armées, des conseils municipaux, des zemstwos, et des organisations de Wikschel (Institution dirigeante de la Fédération des cheminots)."
Chapitre 25 : "La contre-révolution avait comme points d'appui les écoles d'élèves-officiers et le " château des ingénieurs ","
Chapitre 26 "le télégraphe nous refusait ses services."



Ce que Léon Trotsky désigne sous le terme de "petite-bourgeoisie intellectuelle" ce sont tous les salariés doté de capital humain.
Les stricts équivalents des prétendus prolétaires de 2011 en France.
Nous les appelons "formoisie".
Le capital qu'ils possèdent est un "capital formation répétant", un capital permettant de gagner du temps pendant la production.
Une classe qui exige donc des transferts de "plus-value formation" dont j'avais aussi conceptualisé l'existence en 1993 dans ce même texte.

30 thèses pour une révolution pédagogique (un texte de 1993 par Yanick Toutain)


[essai de reconstitution du texte original rédigé (vers 1993) perdu par sa sdéefication momentanée de l'auteur]
 1° Tout différentiel de productivité induit un transfert de plus-value : L'entreprise la plus productive aspire la plus-value de celle dont la productivité est la plus faible.
2° La formation augmente la productivité des travailleurs : C'est Adam Smith, dès la fin du 18° siècle qui l'a le premier décrit.
3° Cette productivité augmentée grâce à la formation va donc - de la même façon que les machines perfectionnées - induire des transferts de plus value en direction de l'entreprise où se trouvent les travailleurs les plus formés.
4° Cette plus value supplémentaire va être partagée entre le capitaliste et les travailleurs qualifiés : ceux ci réclameront, du fait de leur diplôme, de la récupérer sous forme de salaires supérieurs.
5° C'est ce vol opéré sur le dos des travailleurs les moins formés qui va provoquer la création d'une classe sociale, bourgeoisie de la formation (formoisie, par un néologisme) ;
6° Le prolétariat de Marx a donc éclaté en 2 classes différentes : La formoisie formée de travailleurs qualifiés qui exploite le prolétariat de la formation - formariat.
7° De ce fait, la lutte des classes oppose 3 classes fondamentales : les 2 bourgeoisies, celle des actions et celle des diplômés et le formariat exploité par les 2 bourgeoisies.
8° La révolution russe, dont Trotsky avait - dès 1905 - prévu les 2 étapes ( 1ère révolution anti-féodale, 2ème révolution anti-capitaliste), a donc connu une 3° étape, une véritable lutte de classes, entre 1917 et 1927, au cours de laquelle la classe sociale des diplômés a, peu à peu, rétabli ses privilèges.
9° Les formois, les diplômés russes, étaient en 1917 la base sociale du parti menchevik (POSDR - menchevik). Ce parti a tout fait pour préserver un Etat bourgeois - y compris à partir de juillet 17 en persécutant les membres du parti bolchevik. Pendant et après la révolution d'Octobre, on voit les employés des postes, les syndicats de cheminots, de secteurs qualifiés, les enseignants etc.… saboter la révolution.
10° En 1921, Lénine a ouvert la porte au loup en rétablissant (NEP) la hiérarchie des salaires (débat sur les spetz -spécialistes). L'opposition ouvrière ( de Kollontaï Chliapnikov) - dans un débat mal posé - a essayé de s'opposer au pouvoir croissant de la formoisie, sans la combattre en tant que classe. Le groupe Lénine Trotsky, victime de naïveté et par une erreur théorique, a commis une faute grave à ce moment


Cette même "petite-bourgeoisie intellectuelle" se trouve aussi chez Lénine. Mais Julie Amadis montra que ses références au "prolétariat bourgeois" énoncé par Friedrich Engels prouvaient que les deux auteurs frôlaient le concept de "formoisie" sans oser franchir le pas en comprenant clairement que le "prolétariat avait éclaté en deux morceaux !

L'existence d'un "prolétariat bourgeois" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.. Un texte du 28/12/2008 par Julie Amadis

par Julie Amadis
28 décembre 2008
17:15
L'existence d'un "prolétariat bourgeois" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.
Engels observe la formoisie en germe sans comprendre qu'il s'agit d'une classe sociale :
"En réalité, le prolétariat anglais s'embourgeoise de plus en plus, écrit Engels à Marx en octobre 1858 et il semble bien que cette nation, bourgeoise entre toutes, veuille en arriver à avoir, à coté de sa bourgeoisie, une aristocratie bourgeoise, et un prolétariat bourgeois. Évidemment, de la part d'une nation qui exploite l'univers entier, c'est jusqu'à un certain point logique". (Friedrich Engels, Lettre à Marx, 7 octobre 1858 *HW p. 207)

Le prolétariat bourgeois d'Engels correspond au concept de classe formoise. Ce "prolétariat bourgeois" est minoritaire :
"Mais en ce qui concerne la grande masse des travailleurs, poursuit Engels, leur degré de misère et d'insécurité est tout aussi bas aujourd'hui, sinon pire, que jamais"(F. Engels Situation des classes laborieuses en Grande-Bretagne p. 395 HW
p.211)
Ce "prolétariat bourgeois" de Engels inclut :
les ouvriers des grandes trade-unions qui ....

La crainte que la lutte des masses populaires ne se radicalise et ne débouche sur une solution véritablement révolutionnaire est à la base du choix opéré par l’impérialisme qui consiste à exercer dorénavant sa mainmise sur notre pays, à perpétuer l’exploitation de notre peuple par des nationaux interposés. Des nationaux voltaïques allaient prendre le relais de la domination et de l’exploitation étrangères.

C'est précisément la formoisie compradore et la proto-formoisie compradore qui vont devenir les agents de l'impérialisme dans tous les pays africains. En tête de liste, les agences africaines de l'Internationale Socialiste vont devenir le principal bastion de la classe formoise.
Mais cette présence formoise va parasiter la quasi-totalité des organisations politiques en Afrique.
Ce sera l'objet de la deuxième partie de cette étude.




Sankara Thomas : une chanson par Yanick Toutain (les paroles - lyrics)

1
SANKARA, SANKARA (x2)
SANKARA, SANKARA (x2)
9
BLAISE COMPAORE
L'ASSASSIN TOMBERA
IL T'A TUE
MAIS TU NOUS REVIENDRAS
13
COMPLOTEUR FRANCE A FRIC
LE TRAITRE ÉTAIT TROP BÊTE
POURRI VENDU CYNIQUE
1987

17
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L'AFRIQUE EST UN GHETTO
21
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTÔT L'AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT
25
JALOUX PANTIN DE FOCCARD
MITTERRAND HOUPHOUET-BOIGNY
FABRIQUANTS DE TRAQUENARDS
L AFRIQUE EST MAL PARTIE
29
ILS TUENT TOUS NOS HEROS
ET NOUS TRAITENT D IGNARES
ILS NOUS TRAITENT D'IDIOTS
BOLLORE TOUS LES SALOPARDS
33


COMPLEMENTS


THOMAS SANKARA (Wikipédia)

Thomas Sankara est un homme politique anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste burkinabé. Il est né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso.
Il incarna et dirigea la révolution burkinabé du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat lors d'un coup d'État qui amena au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Il a notamment fait changer le nom de la Haute-Volta, issu de la colonisation, en un nom issu de la tradition africaine le Burkina Faso, le pays des hommes intègres et a conduit une politique d'affranchissement du peuple burkinabé. Son gouvernement entreprit des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l'éducation, l'agriculture et le statut des femmes. Son programme révolutionnaire se heurta à une forte opposition du pouvoir traditionnel qu'il marginalisait ainsi que d'une classe moyenne peu nombreuse mais relativement puissante.
L'héritage politique et « identitaire » de Thomas Sankara — tout comme ceux de Patrice Lumumba, Amílcar Cabral ou Kwame Nkrumah — est considérable en Afrique.





PLEIN DE TEXTES DE THOMAS SANKARA SUR CE SITE



SANKARA & REVOLUTION
  • DOCUMENTS
  • Déplier/ReplierANALYSES
  • etc etc.... 

samedi 7 mai 2011


Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (1/x)


lundi 9 mai 2011


Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (2/x)

par Yanick Toutain
8 mai 2011
1
SANKARA, SANKARA (x2)
SANKARA, SANKARA (x2)
9
BLAISE COMPAORE
L'ASSASSIN TOMBERA
IL T'A TUE
MAIS TU NOUS REVIENDRAS
13
COMPLOTEUR FRANCE A FRIC
LE TRAITRE ÉTAIT TROP BÊTE
POURRI VENDU CYNIQUE
1987

    vendredi 13 mai 2011


    Thomas Sankara et les classes sociales au Burkina Faso : une étude néo-marxiste et post-marxiste en rapport avec son discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 (3/x

    Les preuves en images de la corruption France à fric
    du PCF, du PS, du RPR et de l'UDF (Les Prédateurs)

    par Yanick Toutain
    12 mai 2011

    « Il nous fallait prendre la tête des jacqueries
    qui s’annonçaient dans les campagnes affolées
    par l’avancée du désert,
    épuisées par la faim
    et la soif et délaissées.
    Il nous fallait donner un sens
    aux révoltes grondantes des masses
    urbaines désoeuvrées, frustrées et
    fatiguées de voir circuler les limousines
    des élites aliénées qui se succédaient
    à la tête de l’Etat et qui ne leur offraient
    rien d’autre que les fausses solutions
    pensées et conçues par les cerveaux des autres.
    Il nous fallait donner une âme idéologique
    aux justes luttes de nos masses populaires
    mobilisées contre l’impérialisme monstrueux.
    A la révolte passagère, simple feu de paille,
    devait se substituer pour toujours
    la révolution,
    lutte éternelle contre la domination. »
    Thomas Sankara
    4 octobre 1984 discours de l'ONU
    Il faudrait préciser que l'Afrique est un demi-paradis
    pour les formois compradores et proto-formois
    compradores les plus élevés
    dans la hiérarchie des kapos
    et un demi-enfer pour les
    petits-proto-formois compradores
    ..... pendant que le véritable enfer
    est réservé à ceux qui voient
    plus d'un bébé sur dix mourir avant l'âge de un an !
    Ceux-là sont NOTRE BASE SOCIALE.

    NOTRE BASE SOCIALE : LE FORMARIAT !

    Les autres CLASSES ET COUCHES DEVRONT
    SE RALLIER A NOTRE PROJET
    EN FAVEUR DU FORMARIAT DES PAYSANS,
    DES CHÔMEURS, DES SDF,
    DES ENFANTS ABANDONNES.
    (conclusion YT de ce texte)

    2° REVOLUTION
    FOULES DE OUAGADOUGOU
    BIENTOT L AFRICATION
    THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT
    NOUS F'RONS DELEGATION
    FOULES DE OUAGADOUGOU
    POUR LA REVOLUTION
    THOMAS EST PARMI NOUS

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