samedi 30 janvier 2010

Le concept de "formoisie", le Cambodge, les Khmers rouges, la Chine, le Vietnam, les Etats-Unis, la lutte des classes, la lutte des strates. Une réponse sur le blog de Paul Jorion.

Je réponds - sur le blog de Paul Jorion- à pseudo-sentier 198 qui fait des remarques intéressantes après lecture de mes commentaires conceptualisant la formoisie :
sentier198 dit :
@ Yanick Toutain
comment interprétez-vous le genocide Cambodgien qui eu comme cible peut-être ce que vous appelez la Formoisie (les classes de travailleurs « intellectuels » journalistes,enseignant,médecins,avocats…)
appartenant moi-même à une classe à formation à forte valeur ajoutée , je ressent de plus en plus une tension sociale que j’appelle le Pol-Potisme rampant….que je retrouve dans les propos de MichelX.
mais , après de longue discussion sur ce point avec de nombreuses personnes (enseignants,médecins…) le sentiment que nous avons tous est que cet ostracisme est instrumentalisé par les superstructures du pouvoir….
mais , je le redis , pas de théorie du complot , le besoin de comprendre,avant tout.
votre point de vue est très éclairant …..
le problème et la lecture que vous en faites me « bouscule vraiment le mental » , c’est extrêmement salutaire….et illustre bien les propos que je tenais plus haut.
les questions que se posent MichelX sur le fonctionnement de certaines professions sont aussi très légitimes….
tenons nous là une racine de nos problèmes?
mais , je suis peut-ètre hors sujet…
cordialement

=
Yanick Toutain dit :


Bonjour
Je suis assez ignorant sur les détails des massacres de masse qui se sont déroulés au Cambodge.
Un peu moins ignorant sur ce que fut la « Révolution Culturelle » chinoise.
Elle fut la réaction de classe des exploités qui voyaient la formoisie s’accaparer de plus en plus de pouvoir, de revenus etc…
Face à une tentative de « thermidoration » semblable à ce que fut le stalinisme, les jeunes et les travailleurs les moins formés tentèrent une contre-contre-révolution.
Mais dans un brouillard théorique et conceptuel absolu : la « nouvelle bourgeoisie » que désignait comme cible Mao Tse Toung (lui-même représentant de l’aile « gauche » de la bureaucratie formoise) était effectivement la haute formoisie, la moyenne formoisie.
On retrouve, dans les propositions des jeunes (l’enseignant doit lui-même apprendre etc …) beaucoup de traits du combat anti-formois.
Quand nous réclamons « j’apprends ce que je veux, quand je veux, comme je veux, où je veux, avec qui je veux, de la façon que je choisis » en tant qu’un des étendards de la révolisation de strates à venir (en faveur de la strate des innovants) nous sommes les héritiers des Gardes Rouges.
Quant à leurs excès, ils sont le produit de leurs ignorances: à Lyon, les canuts ne se conscientisaient pas, les esclaves de Spartakos-Spartacus ne se conscientisaient pas.
De la même façon, le formariat de 1966 ne se conscientisait pas.
De ce point de vue, le combat pour contraindre les détenteurs du capital humain à partager le fruit de la productivité inhérente à ce capital pouvait être considéré comme un combat contre les humains détenteurs de ce capital.
D’autant plus qu’ils pouvaient comploter pour un coup d’Etat du type ‘Thermidor de la formoisie », pour une thermidoration formoise – telle que fut l’irruption du stalinisme en 1927.
Mais il faut, en conséquence distinguer clairement les forces en présence.
Il me semble que les maoïstes de gauches étaient les alliés honnêtes des forces égalitaristes. Des forces petites-formoises comme étaient petites-bourgeoises les forces qui soutenaient Robespierre, en alliance avec les proto-babouvistes de 1793.
Les maoistes de droite n’étaient que des gangsters formois tentant de mater la moyenne et la haute formoisie pour empêcher que leurs excès ne sonne le glas de la « reconnaissance des qualifications acquises ».
On retrouve de ces sortes de maoistes de droite au Népal actuellement.
Ils sont prêts à tous les compromis pour empêcher l’émergence d’une véritable volonté populaire.
A ce propos : la révocabilité permanente des délégués et la formation de véritables soviets est un critère fondamental de distinction des uns et des autres.
Idem quant à la possibilité de quelconque compromis cyniques avec les forces impérialistes.
En conclusion, mon ignorance sur les sortes de maoistes qu’étaient les Khmers rouges me laisse à avoir les « intuitions provisoires suivantes »
Une sorte de groupe moyen-formois se constituant en bureaucratie ignare.
Face aux forces de l’URSS et aux hautes-formoisies (et moyennes-hautes formoisies) régionales coalisées ils glissent peu à peu dans une sorte de fascisme basique.
On a de ces sortes de dérapages dans certaines révoltes d’esclaves dans l’Antiquité (confer en Sicile, me semble-t-il)
Ces bureaucrates ignares cumule une incapacité à comprendre leur statut, (formois) celui des couches et classes sur lesquelles ils s’appuient (formariat exploité) et surtout à conceptualiser leur place dans la lutte des strates : des répétants ignares incapables de quitter la gangue idéologique du maoisme.
Ce statut de répétants ignares les amènera à des attitudes non seulement criminelles – et imbéciles – vis-à-vis de la classe formoise au Cambodge, mais encore à des pratiques totalement scandaleuses (opportunisme cynique) par rapport à l’impérialisme étasunien.

« Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux, ainsi que la Chine, continuent de reconnaître le Kampuchéa démocratique comme gouvernement du Cambodge pour marquer leur désapprobation de l’occupation vietnamienne, soutenue par l’URSS. La Chine lance alors, le 17 février 1979, une invasion punitive au nord du Viêt Nam qui échouera totalement [2]. Les États-Unis soutiennent la résistance Khmer rouge par l’intermédiaire d’alliés thaïlandais. Alors que dès 1980 les Vietnamiens contrôlent l’est et le centre du Cambodge, les combats se poursuivent à l’ouest pendant toutes les années 1980 et des millions de mines sont disséminées. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Khmers_rouges

Le fait que cela se produise après l’invasion du Cambodge par l’armée FORMOISE du Vietnam n’excuse rien du tout.
C’est en effet l’armée régionale de la classe formoise qui, basée au Vietnam, vient mettre un coup d’arrêt aux délires de cette bureaucratie imbécile.
Qu’il soit clair néanmoins que les idées « socialistes » d’Adolf Hitler n’ont aucun effet sur l’évaluation de la validité du « socialisme ».
De même l’ « égalitarisme » apparent (ou revendiqué) de ces imbéciles n’a rien à voir avec un véritable projet égalitariste mondial.
Le lecteur honnête pourra constater que le « bréviaire » de ces néo-staliniens avait davantage à voir avec le préchi-prêcha des missionnaires du Moyen-Age ou avec le catéchisme des Lettrés formois de la Chine confucéenne qu’avec une dynamique innovatrice visant à faire de chaque enfant, de chaque adulte, un génie au travail.
Cette idéologie de la répétition (très à la mode dans l’école capitaliste en France de 2010) est typique de la formoisie répétante et de sa volonté de coupler dressage et apprentissages.
Ces faits et analyses devraient vous inciter à utiliser avec modération et prudence la terminologie « pol-potisme ».
Malgré les outils conceptuels dont je dispose, j’ai l’impression de ne pas y voir très clair.
Alors, imaginez ce que je peux penser des forces qui en usent et en abusent – tout en oubliant soigneusement l’alliance objective KHMERS ROUGES – ETATS UNIS D’AMERIQUE après 1979.
On pourrait dire qu’à cette époque, les Khmers furent, pour les USA, ce que Ben Laden était pour eux en Afghanistan.
En conclusion deux remarques :
1° à force de s’accaparer égoïstement les fruits d’une productivité dont la société leur a fait cadeau, les formois attisent une haine dont ils pourraient être les victimes plus tard
2° la valeur de cette productivité est bien inférieure à ce que les formois s’imaginent valoir : l’essentiel de notre niveau économique (j’ai écrit sur le blog de Paul Jorion plusieurs choses depuis hier quant à cette « productivité ancestrale ») provient de l’accumulation des savoirs depuis le paléolithique.
3° Je suis parvenu, en 1993, à la découverte du concept de « formoisie » en m’interrogeant sur les sabotages de mes projets en informatique pédagogique (sabotages de mes projets et répression à mon encontre provenant autant de l’administration Monory-Jospin que des enseignants eux-mêmes)
Mon but était – et reste encore – d’APPRENDRE EN S’AMUSANT.
Le logarithme de 9 petits cubes en base trois était la forme de plaque que tenait l’enfant qui mimait les gestes du KANGOUROU ROUGE.
Kangourou comptant avec deux bras et sa queue.
Rouge parce qu’il tenait, (avec un bras levé) une PLAQUE rouge formée de TROIS barres vertes que lui avait transmise le kangourou vert.
J’avais voulu faire des jeux vidéos avec ces saynettes et la répression écrasa le projet Bizouk.
Entre ce projet d’APPRENDRE EN S’AMUSANT et les délires des bureaucrates stalino-maosites des jungles cambodgiennes, il y a un fossé gigantesque.
Le partage du savoir n’est pas la destruction des savants !
Seuls des staliniens imbéciles ne peuvent comprendre la notion de dépassement dialectique.
Allez jeter un oeil sur les deux vidéos pour comprendre (en version papier) pourquoi (et comment) j’ai la certitude que l’apprentissage concomitant de la numération (passage de NEUF à dix) et des logarithmes permettra à la société un gain de productivité gigantesque.
http://www.youtube.com/watch?v=KVxWR1gbZTo
http://www.youtube.com/watch?v=3q-ZkBxUyNc&feature=related
De la même façon, l’abandon de l’absurde continuisme (infondé depuis les tentatives Aleph de Cantor) permettra d’apprendre avant huit ans ce que sont les dérivées, les primitives, les intégrales.
Ou, encore, pour être actuel, l’ EPAD de Apple est l’engin dont je rêvais (en classe de CM) en 1986.
Nous avons les outils du paradis sur Terre.
Encore faut-il que les gens comme vous fassent ce que j’ai fait entre 1991 et 1993 : TRAHIR LEUR CLASSE, TRAHIR LA FORMOISIE et travailler solidairement pour le genre humain.
Vous n’êtes pas – ici – « hors sujet ».
Vous « bousculer le mental » sera un exercice que je dus pratiquer lorsque les 8700 Francs mensuels que je gagnais allaient devoir être abandonnés – sauf à accepter de renoncer à mon intégrité et mes projets pédagogiques.
(le lien blog que j’indique ici est celui qui contient la conceptualisation de « thermidoration », « révolisation », « luttes des strates » etc…)
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Drame de l'Afrique, drame de la France (occupation, colonialisme, pillage, valeur, Rome et la Grèce dans l'Antiquité) Une réponse à pseudo-Rumbo sur le blog de Paul Jorion

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@Rumbo qui a écrit
« Le drame d’un continent comme l’Afrique est que depuis les années soixante, par exemple depuis les accords de Lomé (1963) —>et tous les autres « accords » qui ont suivi durant des décennies les mêmes directives mortifères, en particulier de la Banque mondiale et du FMI, comme quoi les pays (ici africains) devaient orienter leur production agricole vers des produits d’exportation, ainsi les devises, les soi-disant sacro-saintes devises allaient participer à la « richesse » du pays. Maintenant, des années après, l’Afrique est le continent le plus sensible aux variations des prix des céréales!… »
Tout cela est vrai. Mais !!!
Le problème de l’Egypte antique après l’arrivée des Romains, ce n’était pas telle ou telle circulaire imposée à Cleopatra ou à ses collègues successifs, le problème de la Grèce après la destruction de Corinthe ou la bataille de Pydna, ce ne sont pas les règlements romains, les directives du Sénat, c’est PRINCIPALEMENT l’occupation militaire, c’est PRINCIPALEMENT l’extorsion de productions
Les Romains furent dispensés d’impôt grâce à ce pillage
« Le butin ramené à Rome par Paul Emile est considérable : 30 millions de deniers (75 millions selon Pline l’Ancien, 200 millions de sesterces selon Velleius Paterculus[63]), versé au Trésor romain, des dons aux temples, des récompenses aux soldats. S’ajoutent 150 000 esclaves pris après la victoire de Pydna [64]. Le budget de l’État romain reçoit en outre la rente régulière du tribut annuel de 100 talents imposé à la Macédoine. Le sénat peut abolir définitivement le tributum, contribution aux dépenses militaires versée par les citoyens romains[65]. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_Guerre_mac%C3%A9donienne
Ce que les Français doivent comprendre, c’est le fait que « LES ESCLAVES DE BOLLORE » contribuent au niveau de vie de la totalité des Français disposant d’un revenu consommable supérieur au PIB mondial.
Ce que les Français doivent comprendre, c’est le fait que la formation des prix en Afrique est la conséquence d’une OCCUPATION MILITAIRE GENOCIDAIRE.
Le prix à payer pour du cacao à bas prix, pour du café à bas prix, pour du bauxite à bas prix, pour de l’uranium à bas prix …. ce sont 3 MILLIONS DE BEBES AFRICAINS qui meurent chaque année.
Le « drame de l’Afrique » ce ne sont pas des « directives mortifères », le drame de l’Afrique c’est Michèle Alliot-Marie qui fait tirer sur la foule à Abidjan et vient mentir devant les caméras en accusant l’armée ivoirienne d’avoir ouvert le feu, le drame de l’Afrique, c’est Paul Biya « Si tu continues on va te tuer » qui – sous protection française – menace de mort un syndicaliste, Michael Agbor, le drame de l’Afrique, c’est Hervé Morin qui complote en août avec un « opposant compradore » Mouctar Diallo, complot qui apparaitra à la lumière le 28 septembre et les morts du stade assassinés par des militaires formés par la DGSE [Noir Silence 2000] , c’est Hervé Morin qui – trahissant la parole donnée – laisse les mercenaires à la solde de l’ »exécuteur » Idriss Déby prendre leurs hélicoptères pour tirer sur les foules africaines dans les rues de NDjaména.
Le drame de l’Afrique ce sont ces assassins appelés « armée française » et qui ne savent même pas parler français, qui tuent « au nom de la France ».
Le drame de l’Afrique ce sont les « Legio Patria Nostra », les assassins apatrides que la bourgeoisie forme à assassiner, forme à obéir, forme à agir en chiens furieux dressés à obéir à la voix de son maître.
Le drame de l’Afrique, c’est le drame de la France.
Mais ce seront aussi les listes des noms que nous publierons, listes de tous ces assassins galonnés qui feront retomber la honte de leurs crimes sur des entourages qui auront laisser faire.
Une bande dessinée vient de sortir nous montrant les criminels de la « bombe française ». « Au nom de la bombe »
http://www.bedeo.fr/series-bd/AU-NOM-DE-LA-BOMBE-82959
Ce n’est qu’un début.
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Investissement démocratique, intérêt général, intérêt privé : un commentaire en réponse à Michel X sur le blog de Paul Jorion

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@Michel X
qui a écrit
« Cette confusion entre intérêts particuliers et collectifs, ce brouillage permanent des frontières entre domaines qui devraient restés séparés est un trait du capitalisme actuel et de la société postmoderne en général. On le rencontre partout. [...] On peut citer des tas d’autres exemples. Quasiment plus rien n’est sanctuarisé par rapport aux ingérences permanentes des intérêts privés.
Nous avons donc besoin de sanctuaires, d’espaces dans lesquels les intérêts privés n’entrent pas. Il faudrait donc recréer les frontières que le capitalisme a abattu, ériger des lignes de séparation entre domaines qui relèvent d’intérêts purement privés et d’autres qui relèvent d’intérêts supérieurs. Une banque commerciale n’est pas une banque d’investissement. Un ministre n’est pas un banquier. Une régulateur n’est pas un banquier. Un médecin n’est pas un délégué médical. Un journaliste n’est pas un publicitaire et un article journalistique est différent d’un publi-rédactionnel. Etc, etc. »
La confusion que contiennent ces propositions est typique de l’approche des idéologues et des militants de la classe formoise*.
Les intérêts sont toujours « privés ».
Les intérêts collectifs ne sont que des sommes d’intérêts privés ou des compromis entre plusieurs intérêts privés divergents.
Les banques ?
Il faut les supprimer.
Le crédit qu’il soit à la consommation ou pour l’investissement est une absurdité antique qui perdure. Les « chevaliers » de la Bourse n’attendent plus les naufrage des bateaux, mais les mauvaises (ou à défaut les bonnes) récoltes sont toujours motifs d’enrichissement.
Les investissements en vue des guerres existent toujours : Kouchner* incitait la France à participer à la deuxième guerre du Golfe pour pouvoir récupérer ensuite « a piece of cake »
Mais cette absurdité antique est la composante monétaire d’une autre absurdité. Celle-là est néolithique.
C’est en effet de cette époque que date la SÉPARATION DU TRAVAILLEUR DE L’INVESTISSEUR.
Un des deux principaux enjeux de la REVOLution de civiLISATION, de la « révolisation » qui se prépare est donc celui-là : RENDRE AU TRAVAILLEUR LE DROIT A INVESTIR.
Ce que l’humain du paléolithique faisait librement : répartir son temps entre production de consommation (chasse pêche) et production d’investissement (fabrication de lances, d’hameçon) est un des deux enjeux principaux, un des deux éléments programmatiques fondamentaux.
Cette confusion « public-privé » recouvre l’ignorance ou le refus de la formoisie d’opérer ce retour de l’investissement dans les mains du citoyen.
Ce droit individuel à investir prendra, naturellement, une forme monétaire.
Nous la traduirons par « 300 euros par mois pour l’investissement ».
Ce sera la somme dont disposera chaque Terrien pour investir (sans retour, sans dividende, sans profit) sur le projet de son choix.
A la seule condition qu’il n’y ait pas « abus de biens sociaux ».
Mais de cela, le contrôle sera aisé : les 300 euros que vous investirez par tranches de 1, 5, 10, 200 euros …. le seront sur Internet de façon publique.
Sur la page « investissement public » de chaque citoyen, il sera possible de connaître tous les projets qu’il aura librement « subventionné ».
Ce système permettra – enfin – de RETIRER LA CLEF DU COFFRE DES MAINS DES POLITIQUES.
En effet, le délégué révocable à tout moment perdra le droit qu’a l’élu de subventionner à qui mieux mieux.
On ne verra plus de Ségolène Royal punir ses féaux tel Dominique Besnéhard en coupant les subventions – qui montrait ce faisant leur nature de corruption politique féodale.
A l’âge de 7 ans, chaque enfant recevra UN euro chaque jour à 16 heure – dès le jour de la révolution – afin de les investir où bon lui semble, individuellement.
On fixera une limite de 3 kilomètres comme borne spatiale pour cet investissement : il soumettra, lui-même, ses projets (individuels ou collectifs) réclamant financement (ordinateur pour la classe, plantes vertes dans le couloir ou plantations dans la cour de récréation, peintures sur le sol à refaire sur le terrain de hand-ball, etc etc…)
Les « demandeurs d’investissement » déposeront un plan de financement et ce seront les enfants d’autres écoles qui – sans qu’il soit possible de jouer au « donnant-donnant » – financeront publiquement ces projets, en fonction des arguments des uns et des autres.
Les UN euros de Cours Préparatoires deviendront DEUX euros l’année suivante … etc…
Tout ce débat sur un monde sans banques rend absurde le distingo du texte de Michel X.
Encore faut-il avoir le projet de RENVERSER LE CAPITALISME et d’établir un AUTRE SYSTEME !!!
Mais – et cela déborde le thème présent – il faut ACCEPTER EN PREALABLE de renoncer aux privilèges de Terre du Nord et ne plus exiger de pouvoir consommer PLUS QUE CE QUE PRODUIT NOTRE TERRE.
Une telle approche ne sera réalisable qu’en prenant en compte les thèses de Parvus-Trotsky : ce seront les classes exploitées qui par un PROCESSUS DE REVOLUTIONS SUCCESSIVES contre les diverses classes exploiteuses qui auront la force, l’envie, la volonté, le projet de mettre en oeuvre une société POST-CAPITALISTE.
La construction théorique ET programmatique d’un post-marxisme est un enjeu essentiel de ce projet. Mettre en lumière la LUTTE DES STRATES est pour cela crucial.
*chevalier : le spécialiste est Claude Nicolet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chevalier_romain
http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Nicolet
exemple consultable en ligne
À Rome pendant la seconde guerre Punique : techniques financières et manipulations monétaires (téléchargeable pdf image)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1963_num_18_3_421003
*Kouchner : interview en anglais dans un supplément au journal Le Monde
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vendredi 29 janvier 2010

Formation des prix (colonialisme, esclaves-salariés, 50 euros par mois). Une réponse à tijl.uilenspiegel sur le blog de Paul Jorion

29 janvier 2010 à 21:57
@ en réponse à tijl.uilenspiegel dit :
24 janvier 2010 à 00:13
http://www.pauljorion.com/blog/?p=6756#comment-51645
qui a écrit
"Pour l’instant les échanges mondiales (15 000 MdD en 2006) portaient pour environ 80% sur les marchandises et 20% de services marchands."
Je voudrais insister auprès de mes honorables co-commentateurs sur un fait essentiel : la valeur au sens marxiste traditionnel ne peut être égale à la somme de tous les prix qu’à la condition d’une « marchandisation absolue ».
Clarifions :
1° Si, dans ma cave, je fais travailler l’agriculteur de Kienké Michael Agbor.
Je le fais travailler sur une plantation clandestine d’huile de palme.
Et, à l’instar de l’esclavagiste Vincent « Crassus » Bolloré, je le paye 50 euros par mois.



2° Je consomme à ma table l’huile de palme qui aura été produite par mon esclave salarié.
3° Cette consommation n’aura fait l’objet d’aucune « formation des prix ».
Généralisons le cas : Dans la réalité,
1° Michael Agbor est resté au Cameroun ( »si tu continues on va te tuer » le menacent les policiers de Paul Biya pour le dissuader de diriger une nouvelle grève des planteurs de Kienké)
2° La production d’huile de palme est commercialisée sur le marché mondial.
3° Mais, étant produite par des esclaves salariés (sous dictature militaire protégée par l’armée française), son « coût salarial-esclavagiste de production » est bien inférieur au coût réel, au « coût salarial de production ».
On est dans un cas similaire aux productions faites dans les entreprises esclavagistes du 3° Reich (camp de la mort et usines esclavagistes)
Le producteur final, en tant que complice de Bolloré sera assuré de payer un prix inférieur à la valeur-marché des objets produits.
C’est de cette façon que perdure le colonialisme : le salarié de la Terre du Nord est bénéficiaire d’un prix de vente bien inférieur au prix qu’il paierait si la SMIC était appliqué en Afrique.
La quantification des échanges mondiaux est donc totalement faussée : une valeur bel et bien plus grande que celle que nous annoncent les statistiques circule du Sud vers le Nord, de Chine opprimée vers l’Occident consumériste.
Pour quelle raison le marché n’applique-t-il pas la « vérité des prix » en donnant à l’huile de palme ou à la chaussette chinoise son « prix de marché » ?
Pour les mêmes raisons que l’anonne à Rome ne donnait pas au blé son véritable prix.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fet_de_l‘anonne
On a un cas similaire avec ce qui se passe en Guinée : la défaite des partisans du militaire Moussa Dadis Camara et la victoire (actuelle) des syndicalistes de la formoisie compradore va être un facteur freinant l’augmentation du prix du bauxite sur le marché mondial.
En effet, le camp égalitariste représentant le peuple pauvre de Guinée (et ses alliés) aurait été prêt à négocier avec les gangsters stalino-capitalistes de Chine un prix plus élevé que les prix (avec abonnements) des émules de Elf-Total.
Et tous les économistes savent que les pratiques marginales dans la formation des prix ont un rôle plus important que celui de la « goutte qui fait déborder le vase ».
Lorsque la révolution anti-coloniale reprendra le cours de sa marche vers la victoire, on verra la formation des prix des minerais et ressources agricoles être très largement déterminée par cet humanisme révolisationnaire.
On verra les cours s’envoler à mesure que les 1000 euros par mois du SMIC français actuel deviendront la condition sine qua non d’une appartenance réelle à la famille humaine.
commentaire republié sur revolisationactu sous le titre : Formation des prix (colonialisme, esclaves-salariés, 50 euros par mois). Une réponse à tijl.uilenspiegel sur le blog de Paul Jorion
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/01/formation-des-prix-colonialisme.html

Brest-Litovsk, Karl Liebnecht, Otto Rühle, la guerre de 14 et les menteurs présompteux sous anonymat (un commentaire sur le blog de Paul Jorion)

Un commentaire sur le blog de Paul Jorion en réponse à l'anonyme menteur Kryme


Le problème de l'anonymat pratiqué sur Internet est d'être contraint de cotoyer des gens qui - sous un véritable patronyme - se sentiraient la contrainte d'aller vérifier un minimum la véracité supposée de leurs assertions stupides.








N'importe quel individu un tant soi peu familiarisé avec l'histoire du marxisme (et l'Histoire tout court) sait qu'en 1914, il n'est point de "gauchistes".
Le livre de Lénine (La Maladie infantile du communisme (le « gauchisme »))

fait l'objet d'un article Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Maladie_infantile_du_communisme_(le_%C2%AB_gauchisme_%C2%BB)
Il fut "achevé le 12 mai 1920 "
L'auteur anonyme qui tient à cracher sur Lénine dans son premier paragraphe argumentera peut-être qu'il évoquait le nom Karl Liebknecht
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Liebknecht
"En août 1914, il s'oppose au vote des crédits de guerre, mais vote pour par discipline de parti. En décembre 1914 il est le premier député du reichstag à voter contre ces crédits de guerre, passant outre la consigne de son groupe parlementaire. "
Seulement voilà, cet opposant à la guerre fut assassiné par ces dits socio-démocrates.
La phrase honnête aurait donc du être
===
"Août 14 : les sociaux-démocrates allemands votent ( à l’exception de ceux que ces socio-démocrates assassineront en 1919) les crédits de guerre impérialiste."
===
Il eu suffit à l'auteur de - à nouveau - consulter Wikipédia :
"Au cours de la révolte « spartakiste » de janvier 1919 qui affronte directement le gouvernement du social-démocrate Friedrich Ebert, il est favorable, contrairement à Rosa Luxemburg, à l'insurrection armée. Tous deux seront arrêtés puis assassinés le 15 janvier 1919 par les Corps Francs, sur ordre du Gustav Noske, un des dirigeants du SPD, qui avait reçu pour cela les pleins pouvoirs du Président du Reich, Friedrich Ebert."
==
Mais non, il veut cracher sur Lénine.
Et la puissance de ses crachats est telle que le passé composé "a traité" vient prendre la place d'un futur "traitera, 6 ans plus tard"
Mais notre anonyme a de la ressource. Il tentera alors, après consultation - à dessein rhétorique - des articles Wikipédia que je lui signale, de prétendre, qu'en fait, il ne parlait pas de Karl_Liebknecht ni de Rosa Luxembourg, que ce n'est pas eux que Lénine traitait en 1920 de "gauchistes" (ils étaient déjà morts depuis un an) mais qu'il évoquait simplement le nom de "Otto Rühle"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_R%C3%BChle
et que sa phrase avait pour sens
===
Août 14 : les sociaux-démocrates allemands votent ( à l’exception de KARL LIEBNECHT QU'ILS ASSASSINERONT ET DE OTTO RUHLE que Lénine TRAITERA 6 ANS PLUS TARD de « gauchistes ») les crédits de guerre impérialiste.
===
On voit là la "déperdition" de puissance émotionnelle anticommuniste !!!
Le lecteur lucide devine qu'il s'agit bel et bien d'une haine antiégalitariste.
Ce anonyme "Krym" aurait sans doute préféré que le vote erroné du Comité Central en faveur d'une "guerre révolutionnaire" puisse servir de prétexte à l'armée allemande pour envahir Petrograd et en finir avec le processus révolisationnaire à l'oeuvre.
N'importe quel historien - même non marxiste, même non trotskyste - sait pertinent bien que le succès de Lénine face à ses adversaires provint de l'effondrement total de la structure militaire qui tentait d'empêchait la nouvelle avancée de l'armée allemande.
C'est le DOS AU MUR que la majorité du comité central bolchévique cèda. Lénine n'avait été que le plus lucide sur ce qui allait se produire.
===
Le 10 février, la délégation russe, en accord avec les dirigeants bolchéviques, refuse de signer le traité de paix proposé par l'Allemagne ; celui-ci en effet n'a rien de la « paix démocratique : sans annexions, sans contributions, en réservant aux peuples le droit de disposer d'eux-mêmes » que demandaient les bolchéviks. Ils espèrent ainsi montrer au monde entier que le nouveau pouvoir en Russie ne se place pas sur le terrain des luttes entre impérialistes en ignorant les populations. Ils espèrent également que le réveil de la classe ouvrière allemande (voir Révolution allemande de novembre 1918), qui s'est déjà manifestée par des grèves importantes fin 1917 et début 1918, ne permettra pas aux armées impériales de continuer les combats.
Cependant, cette solution « ni guerre, ni paix » ne tient pas : la révolution tarde en Allemagne, et le 21 février les troupes reprennent leur avancée en Russie, défont les troupes bolchéviques, occupent les pays baltes et l'Ukraine dont les ressources agricoles doivent venir en aide à l'Allemagne sous blocus. Les bolchéviks sont alors contraints d'accepter les conditions qui leurs sont imposées.
Le traité est signé le 3 mars 1918.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Brest-Litovsk
Wikipédia
==
Oser écrire - sous pseudononyme - une ânerie telle que
"Dès lors le pouvoir bolchévique se situe ( objectivement n’est-ce pas ?) dans le jeu impérialiste et il n’en sortira plus."
... pourrait être source de moquerie si la pitié d'une telle ignorance couplée d'une telle présomption ne venait ramener à la raison notre humanisme.
Quant au FOND du débat, il se situe bien évidemment dans la volonté de diaboliser les grilles scientifiques (partiellement erronées) de Karl Marx.
Qu'il n'ait pas vu arriver la classe formoise ne fait aucunement de lui le suppôt du stalinisme.



Je débattais récemment avec Gilles Suze (du NPA) sur ce livre de Lénine.
Je complétais la citation qu'il faisait.

MARDI 12 JANVIER 2010


Sur NPA de l'intérieur : Dans son livre "La maladie infantile du communisme (le "gauchisme")" VI Lénine appelle au combat contre la formoisie. (une réponse à Gilles Suze)

Gilles Suze, sur son blog, nous faisait citation de trois extraits du livre écrit en 1920 par Vladimir Illich Oulianov.

29.12.2009 LE NPA EXERCE SON DROIT À L’EXPÉRIMENTATION

un débat sur le blog de Paul Jorion : Indifférence de la formoisie de la Terre du Nord


Un anonyme Ghost Dog s''inquiète de l'avenir.


29012010

Le temps qu’il fait, le 29 janvier 2010

Publié par Paul Jorion dans Constitution pour l’économieEconomieMonde financierPolitiquesociologie, tags: 
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"Elle décrivait les bons alimentaires de la mairie, la distribution hebdo des restos, l’aide de la famille.

C’est ce qui nous attends à moyen-terme…tous, enfin la majorité d’entre nous.

Le rapport de Natixis ne dit pas autre chose.

Bien sûr cela prendra du temps…(suffisement pour que les Etats instaurent des politiques sécuritaires capable de contenir les formes de révoltes que ces conditions sociales ne manqueront pas d’entraîner ?)

Qu’allons nous faire de ce temps nous interrogez-vous ?

Une question essentielle, à laquelle nous tardons à répondre…

tic-tac, tic-tac, tic-tac…"

Le marxisme nous enseigne que lorsque les classes exploiteuses secondaires (qui furent invitées à partager le butin et qui s'en retrouvent expulsées) [sont attaquées à leur tour] il est nécessaire de produire les outils conceptuels pour mettre cela en lumière.
Sans état d'âmes, la génération de mes parent pilla le Tiers Monde et obtint assez de miette pour vivre en consommant l'équivalent de plusieurs mois de PIB mondial : en consommant ce que produisaient plusieurs individus moyen.

En franchissant ce seuil du PIB mondial moyen, les prétendus exploités étaient devenus des exploiteurs.

Les resto du coeur, la rue, l'assistanat sarkozyste à fonction d'humiliation [RSA plus la belle prime de 152,45 euros (merci Père Noel capitaliste !) que certains viennent de toucher], sont le Talon de Fer pour écraser cette classe formoise qui avait abandonné à leur sort nos cousins de Chine, d'Afrique, de Terre du Sud.

Il n'y aura de projet salvateur qu'anticapitaliste.
Mais à la condition de comprendre les leçons de Parvus-Trotsky et de commencer par se battre pour la fin véritable du colonialisme.

Tant que Michael Agbor et ses camarades de Kienké au Cameroun se battront seuls pour augmenter de quelques euros le salaire que leur verse l'esclavagiste Vincent "Crassus" Bolloré, lui et ses amis de métropoles pourront rire de vos efforts et de vos souffrances.

Que sont quelques centaines de SDF qui meurent en France chaque année quand l'occupation impérialiste de l'Afrique assassine 8200 bébés de moins de un an chaque jour qui passe ?
Que sont les victimes sanitaires d'un système de santé où le pauvre est humilié par les vexations et les moqueries quand un génocide sanitaire assassine - dans l'indifférence française générale - 3 MILLIONS DE BEBES AFRICAINS chaque année (INED 2005 en ligne)


Une réponse à Paul Jorion : Deux "fourches caudines" pour critiquer Karl Marx

Sur son blog, Paul Jorion explique
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 1) je me situe comme lui dans une perspective de « critique de l’économie politique », plutôt que de « science » économique, 2) ce qu’il a dit sur ces sujets est très familier à certains d’entre vous. Du coup, toute la discussion vient se loger dans un cadre qui me semble extrêmement fécond : critiquer la pensée de Marx, non pas en l’ignorant avec un sourire gêné, comme l’a fait depuis cent cinquante ans, la « science » économique, mais en la prenant au sérieux et en découvrant éventuellement de quelle manière elle est encore prisonnière de cette perspective bourgeoise qu’elle visait pourtant à dénoncer. 

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Je dépose sur une rapide réponse :


Les seules véritables critiques révolutionnaires des thèses de Marx doivent impérativement passer par deux "fourches caudines"

1° Une critique interne de son analyse (cohérence) . Une critique qui débouche sur un néomarxisme.
ensuite
2° Une critique externe (pertinence). Analyser (et découvrir) le fait que le véritable et principal facteur de l'économie, le principal facteur de notre niveau actuel de productivité est l'accumulation ancestrale de savoir.
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1° J'ai mis en lumière de quelle façon la note 19 du chapitre 7 du "Capital" nous révèle la légèreté et la mauvaise foi de Karl sur la question du travail simple et du travail complexe :
LUNDI 17 NOVEMBRE 2008 L'erreur économique historique de Marx concernant la formoisie, le travail complexe et les transferts de plus-value : la note 19 du chapitre VII. UNE ÉTUDE CRITIQUE SUR LE TEXTE EXACT DU CAPITAL DE KARL MARX
http://monsyte.blogspot.com/2008/11/lerreur-economique-historique-de-marx.html

Est-ce que oui ou non un travailleur formé produit autant de plus-value qu'un travailleur non formé ?

Karl Marx n'aura jamais répondu à cette question. Et cela laissera la porte ouverte à la classe de la formation (FORMation-bourgeOISIE) qui deviendra la base sociale des syndicats de métiers, des socialistes chauvins de 1914, qui seront les spetz soutiens du stalinisme etc....
[autre question : à qui appartient cette "plus-value formation" ?]

Il ne répondra pas non plus à la question de l'apport réel de l'innovation. Y inclus l'apport des "capitalistes" qui auront été de GRANDS INNOVANTS et dont l'apport économique aura été bien plus élevé que l'apport des travailleurs dont - dans certains cas - ils auront été les ... exploiteurs.
Il ne mettra pas, non plus en lumière le rôle du petit apprenti de Adam Smith et sa "ceinture productive".

Il n'aura donc pas mis en lumière ni la formoisie, ni l'innovoisie (cette bourgeoisie de l'innovation qui nous prépare son fascisme HADOPI avant même qu'une thermidoration ne soit à l'ordre du jour.)
Seuls Engels (et son "prolétariat bourgeois") et Lénine auront approximé ce grave problème théorique, mais en se limitant à l'aspect "miettes impérialistes").


C'est la raison pour laquelle un POST-MARXISME devra être construit.

2° Son socle est le défaut de pertinence de l'analyse de Karl Marx : Sans les mots (leur découverte), sans les chiffres (leur découverte), sans sciences, sans connaissances, l'économie du 19° siècle retournerait au Néolithique.

Le véritable facteur productif du 19° siècle n'est ni le travail, ni le capital, ni les découvertes contemporaines (17°, 18°, 19° siècle).
Il est encore moins l'organisation ou quelque autre facteur.

Le véritable facteur productif sans lequel tous les ROBOTS VIRTUELS - qui travaillent invisibles de concert avec chaque travailleur - retourneraient au néant, c'est la PRODUCTIVITE ANCESTRALE, l'accumulation ancestrale de découvertes, d'inventions, de créations artistiques etc...

LES TRAVAILLEURS APHASIQUES, LES CAPITALISTES APHASIQUES

L'incapacité à utiliser des mots sert de révélateur à l'immense gisement de productivité que fut l'invention des mots.
Sans les mots, la production serait divisée par un facteur mille, par un facteur un million.

Toutes les classes exploiteuses nient cela.

Et c'est en cela que - à son corps défendant - notre maître Karl Marx fut (partiellement mais de façon majoritaire dans ses écrits) un idéologue.

Son travail, s'il ne nous sert de socle sur lequel construire le savoir du 21° siècle devient une simple apologie impérialiste. Une apologie niant l'urgence de payer aux habitants du Sud leurs "droits d'auteur ancestraux".

Construire une science mettant en lumière la lutte des strates et l'existence de la productivité ancestrale a, en effet, une conclusion simple :

IL FAUT PARTAGER LES DROITS D'AUTEUR ANCESTRAUX.
IL FAUT DISTRIBUER 1000 EUROS A CHAQUE TERRIEN.
En tant qu'héritier de nos ancêtres innovants, en tant qu'héritier des membres de la STRATE DES INNOVANTS.
La seule strate dont l'activité fut à l'origine de la PRODUCTIVITE HISTORIQUE.
Une productivité historique dont l'évaluation se mesure en délai. Le délai qui se réduit ou qui s'accroit vers le jour où nous seront 6 ou 7 milliards d'innovants sur Terre.

La strate des travailleurs REPETANTS (qui travaillent à reproduire le monde tel qu'il est, tel qu'ils l'ont trouvé) et la strate des parasites ont en commun de vouloir NIER les véritables sources de la productivité.

Leurs intellectuels ont donc passé un COMPROMIS HISTORIQUE, une version intellectuelle de la COEXISTENCE PACIFIQUE.

Et c'est ce poids idéologique qui nous empêchait de faire la lumière sur le véritable fonctionnement de l'économie, sur le véritable fonctionnement de la société.

Les hurlements de la classe innovoise pour leurs prétendus droits d'auteur auront un mérite : mettre en lumière le véritable rôle de Puthagoras-Pythagore et le fait qu'il faille, D'ABORD, payer les héritiers de l'inventeur-découvreur de la tierce, de la quinte, des 7 gammes, de l'octave etc....
Payons d'abord les héritiers de Pythagore pour faire taire Olivennes et la bureaucratie innovoise !!!

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