Il est publié intégralement en soutien aux héritiers de la grève SOCAPALM de 2008 dont il est question dans la chanson Les esclaves de Bolloré
L'ESCLAVAGE A UN NOM
VINCENT BOLLORE
HUBERT FABRI
BERNARD DE TRAUX DE WARDIN
Bernard de Traux de Wardin mène l’Intercommunale
du Brabant wallon depuis deux lustres. © RENÉ BRENY.
L'ESCLAVAGE A UN NOM
VINCENT BOLLORE
HUBERT FABRI
BERNARD DE TRAUX DE WARDIN
Bernard de Traux de Wardin mène l’Intercommunale du Brabant wallon depuis deux lustres. © RENÉ BRENY. |
ReAct | 22 avril 2015 [EN]
Résistance mondiale contre les accaparements de terres par Bolloré et Socfin
Résistance mondiale contre les accaparements de terres par Bolloré et Socfin
Les paysans privés de leurs terres lancent une série d’occupations sur les plantations Socfin au Cameroun, au Liberia, au Cambodge et en Côte d’Ivoire qui va durer jusqu’aux Assemblées Générales des groupes Socfin (27 mai) et Bolloré (4 juin).
« Ces terres nous ont été volées. Nous venons maintenant les reprendre et les occuper jusqu’à qu’un accord avec Bolloré et la Socfin soit trouvé». Avec Michel Essonga, ils sont 6 000 paysans camerounais à avoir vu leurs forêts détruites et 40 000 ha de leurs terres appropriées par la Socapalm, une plantation contrôlée par la Socfin. Ce Jeudi 23 avril, l’occupation de la plantation à Dibombarri inaugure une série d’actions qui se poursuivra au Cambodge la semaine suivante, puis au Liberia et en Côte d’Ivoire. Mis en relation par l’ONG ReAct, les paysans affectés par les abus de la même multinationale aux quatre coins du globe ont décidé d’unir leur force pour contraindre l’entreprise à respecter leurs droits.
Le groupe Bolloré est l’actionnaire principal (39%) de la Socfin qui détient des plantations industrielles de palmiers à huile et d'hévéas dans ces pays. Depuis 2008, l’expansion de ces plantations est continue. Les surfaces plantées des sociétés africaines de la Socfin sont passées de 87 303 à 108 465 ha entre 2011 et 2014.Une augmentation de 24% qui se fait au détriment des terres des communautés locales multipliant ainsi les tensions Pour tenter de résoudre ces conflits, Bolloré avait accepté d’entamer un processus de négociation dont le 1er round a eu lieu à Paris le 24 octobre dernier avec les représentants des communautés de ces cinq pays. Mais Hubert Fabri et Philippe de Traux de Wardin actionnaires belges historiques de la Socfin ont repoussé cette volonté d’apaisement. Ils ne reconnaissent comme interlocuteur que les autorités publiques et refusent le dialogue avec les communautés. « Ils profitent de la corruption massive qui gangrènent les autorités publiques de nos pays » explique Ange Tchrouin Saré , président de l’Union des Villages Déguerpis victimes des plantations Socfin en Côte d’Ivoire (voir la lettre à la Socfin en annexe). Le groupe Bolloré a finalement fait marche arrière et s’est aligné à la position dure des Belges.
« Le non-respect des promesses nées de la rencontre avec le groupe Bolloré en octobre 2014 a exacerbé les frustrations des populations locales, ajoute Neth Prack au Cambodge. Mais nous sommes déterminés et nous organiserons de nouvelles actions dans tous les pays tant que nous n’obtiendrons pas la reconnaissance de nos droits. ».
Contact presse :
- En France : Eloise Maulet 06 38 01 25 94 eloise.maulet@projet-react.org
- Emmanuel Elong, Président de l’Alliance Internationale des riverains des plantations Socfin Bolloré 00237674529387
- En France : Eloise Maulet 06 38 01 25 94 eloise.maulet@projet-react.org
- Emmanuel Elong, Président de l’Alliance Internationale des riverains des plantations Socfin Bolloré 00237674529387
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