Lettre à Vincent Alès, militant LCR NPA ou comment accuser son chien d'avoir la rage.
J'évitais de creuser un fossé sur ce passé révolu. De même sur le cours opportuniste de la LCR qui l'amena à construire des UNEF et des SUD, en recrutant dans les éléments les plus droitiers, devenus constructeurs immobiliers et brutes inqualifiables - frappant leurs propres enfants.
Ce recrutement droitier dans la proto-formoisie arriviste permit à la LCR de justifier son cours de plus en plus droitier : dissolution des JCR locales, construction de l'UNEF rectifié partiellement par la construction de SUD. Ce recrutement droitier d'étudiants de la droite formoise qui deviendront des parents indignes permit à la LCR de trouver de faux prétextes pour ne pas chercher à soutenir les jeunes pauvres de quartiers.
Votre base sociale de "rebelles" pavillonnaires craignait d'être confrontée à la misère qui procura le niveau de vie de leurs parents. Il fallut bien que la bourgeoisie attaque le niveau de vie des plus pauvres pour que la moyenne et le haute formoisie qui sont votre base sociale puisse préserver LEUR niveau de vie et faire construire.
Votre base sociale refusait d'aller faire défiler les étudiants au milieu des HLM des quartiers pauvres.
En 1995, AC (Agir contre le Chômage) ne voulait pas défiler au milieu des HLM.
Pendant 13 ans vous avez, mobilisation après mobilisation, refusé d'aller défiler, en périphérie, au milieu des HLM ! Les plus sincères des militants LCR avouaient avoir peur des pauvres, avouaient qu'ils craignaient de déclencher des émeutes.
Les émeutes eurent lieu malgré vous, sans vous ... à cause de vous !
A cause de votre base sociale qui a fait dégénérer la LCR !
En 1995, l'ANPE locale, une assemblée générale de plusieurs centaines de chômeurs vota en faveur d'un tel défilé : la fraction AC, d'un seul geste, 13 mains se levèrent pour voter contre.
Et pour exiger un nouveau débat quand ils virent à quel point ils étaient minoritaires : les magouilles ordinaires de la formoisie, les magouilles ordinaires de la base des sympathisants LCR !
Ce sont vos magouilles, les magouilles de la LCR qui cassent les mouvements.
Votre refus d'ancrer les mobilisations dans les quartiers les plus pauvres est précisément le fait de votre base sociale.
Votre camarade de l'UNEF, votre sympathisante, ta copine Mélanie V., qui revendique taper ses enfants, elle allait finir par se rendre dans les quartiers des pauvres. Elle ne l'avait pas choisi. Elle allait finir par s'y rendre avec un statut de professeur fonctionnaire. De professeur titulaire. Mais ce fut pour aller y justifier que la Véronique Combret avait le droit de taper le petit Luciano, pour donner raison aux directrices brutales qui tapent les petits enfants des pauvres !
Une base sociale d'étudiants qui refusent de soutenir les pauvres, d'aller défiler dans leurs quartiers. Mais bien contente d'y avoir un poste quand il s'agit d'y gagner du fric !
Pendant le mouvement CPE, ta copine Mélanie V. eut même le culot de venir agresser verbalement Julie Amadis qui voulait faire voter une motion en faveur de tel défilé dans les quartiers.
"Il fallait s'allier avec ces jeunes-là" défendait encore, en 2006, Julie Amadis pendant les AG anti-CPE.
C'était ce que les tracts égalitaristes revendiquaient.
Et la brute Mélanie V. faisait campagne contre de tels défilés.
Elle défendait les privilèges de la formoisie, elle combattait uniquement le plan CPE dans ce qui risquait de toucher les privilégiés.
La boucle est bouclée !
Vos sympathisants collaborent avec l'administration pour défendre le droit de cogner les petits enfants de trois ans !!!
Vos sympathisants règlent leurs comptes politiques en manipulant l'administration.
Car nul n'est dupe : derrière Véronique Combret, derrière Carole Hervieu, on trouve la RASED Anne Dutilloy qui a laissé son petit élève Kévin se faire cogner sans rien dire, derrière les brutes on trouve la main de Mélanie V.
La LCR règle ses comptes en manipulant les tribunaux....
Plainte de Véronique Combret, plainte de Carole Hervieu.
Mais aussi, le premier mai, menace de plainte de Dominique Delahaye, menaces de plainte de Patrice Vérin et de votre candidate LCR NPA Sylvie Vérin.
Vous utilisez la bourgeoisie pour mener votre propre lutte des classes.
Dans l'ombre !
Les repentis de vos magouilles n'ont pas fini de nous révéler toutes les magouilles commises par votre organisation qui abrite, qui protège des crapules néo staliniennes
Voilà à quoi aboutit votre cours droitier, voilà à quoi aboutit le recrutement par l'UNEF et SUD de gens ayant perdu leur humanité : vos sympathisants, la cour électorale de votre candidat LCR aux municipales étaient des brutes qui revendiquent le droit de cogner les enfants, le droit de cogner leurs enfants, le droit pour les directrices d'école maternelle de cogner les petits enfants de 4 ans -Luciano, le droit pour les ATSEM femmes de ménage y travaillant de taper les petits enfants de trois ans - Kévin.
Ton organisation n'a pas levé le petit doigt pour défendre Julie Amadis lorsqu'elle fut menacée de licenciement, puis ; de facto, licenciée par non-renouvellement de contrat.
La LCR locale, sous l'égide de son leader droitier François Leroux, s'est certainement réjouie de voir être licenciée la dénonciatrice.
Celui-ci a du savourer la victoire de sa sympathisante Mélanie V. qui revendique taper ses enfants. Elle avait mené campagne, au collège Varlin, contre Julie Amadis. Elle avait mené campagne pour dissuader les autres professeurs de la soutenir contre la directrice Carole Hervieu et l'inspecteur Patrick Deplanque.
Votre sympathisante, après le départ du collège de son représentant syndical habituel Alain Ponvert - lassé de l'attitude antisyndicale de la principale Carole Hervieu, s'est retrouvée elle-même "responsable" syndicale du collège.
C'est donc votre sympathisante Mélanie V. qui fut la leader de l'offensive réactionnaire formoise pour obtenir le départ, le licenciement, le non-renouvellement du contrat de Julie Amadis.
On retrouve, là, la technique Truong 1988, la technique Delahaye 1991-2008 : pourrir la vie des adversaires politiques en manipulant l'administration pour casser leur avenir professionnel.
On retrouve, là, les manœuvres crapuleuses de la formoisie, de la classe formoisie.
De cette responsabilité directe de la LCR dans ces crapuleries, votre organisation aura à rendre compte. Des violences de votre sympathisante Mélanie V., elle aura, elle-même, à rendre compte à la justice révolutionnaire, (qu'elle fasse construire c'est une chose, qu'elle fasse des heures sup., c'est une chose, mais qu'elle cogne son aîné et qu'elle s'en vante pour refuser se soutenir Julie Amadis c'en est une autre !!!). De ces violences, le père de ces enfants aura lui aussi à rendre compte, ainsi que les professeurs du collège Varlin, témoins de ses propos, ce jour-là, qui ne firent pas un signalement, ainsi que la professeur témoin, ce jour-là qui revendiqua, elle aussi, taper ses propres enfants.
La base sociale de la LCR est devenue, partiellement, un groupe de cogneurs d'enfants protégés par un candidat magouilleur et insidieux.
De cela, vous aurez à rendre compte - politiquement.
La population locale a commencé à ouvrir les yeux sur ce que vous êtes, sur ce qu'est la LCR locale.
En effet, votre candidat, François Leroux, le protecteur de Mélanie V., a réussi un exploit peu ordinaire : lors des dernières élections municipales de 2008, il a réussi à DIVISER PAR 4 le score de la LCR de 2007. Des voix que Besancenot a obtenues aux élections présidentielles, il en a perdu les TROIS QUARTS.
Je ne pense pas que ces trois quarts d'électeurs savent que vous protégez les cogneurs d'enfants, je ne pense pas qu'ils savent que vous soutenez l'administration qui licencie ceux qui signalent les brutes.
Le jour où la population lira ce texte, saura la vérité sur cela, votre score vous permettra de récupérer tous les cogneurs d'enfants de la ville !
Lorsque je te fis pars, sur un trottoir du centre ville, de cette affaire, ta réaction unique fut de critiquer le fait que j'avais publié le nom de Véronique Combret - la brute - sur mon blog.
Pas un mot de soutien pour les enfants. Pas un mot de critique contre les brutes.
Toi-même, tu n'es pas très net sur cette affaire, toi-même, tu as à clarifier ta position concernant les violences que les enfants subissent, les coups qu'ils se prennent sur la figure et ailleurs, sur les fessées infligées par les sympathisants de ton organisation.
L'air mi-gêné mi-réjoui, tu as osé nous dire : "Je ne partage pas vos méthodes" et "Vous allez vous en prendre plein la gueule".
Mais ce furent tes dernières paroles.
Sur cet augure de Pythie, tu poursuivis ton chemin sans oser nous donner davantage de détails sur les manœuvres de couloir dont tu pouvais avoir été informé.
Sur la cabale démarrée en janvier 1988 par Jacques Truong (ex chef du SO LCR des années 70), sur les manœuvres de son neveu devenu votre leader - minable - local, François Leroux qui réussi à démolir la JCR et à diviser votre score électoral par 4, sur les manœuvres des Delahaye et Dutilloy et de leurs réseaux hueurs, nous aurons la patience d'attendre qu'une justice révolutionnaire vienne y mettre la lumière. Vos militants et ex-militants sont pour une bonne part de puantes crapules dénuées de scrupules.
Tout cela n'a rien d'étonnant : vos sympathisants - tel le Truong - sont devenus, aussi, les militants d'un parti colonialiste tel que le PS et ses tendances filochardes et formoises.
Revendiquer l'inégalité salariale, revendiquer les privilèges de la formoisie, cogner les gamins comme méthode pédagogique, magouiller dans les couloirs avec l'administration et les représentants de la classe bourgeoise, tout cela est caractéristique de la classe formoise.
Ta classe conserve les méthodes de la formoisie chinoise des Lettrés : eux magouillaient dans les couloirs avec la classe féodale et cognaient aussi. Ta classe conserve les méthodes des scribes égyptiens.
Continuité au travers des siècles d'une classe de perroquets répétants dont le seul mérite est d'avoir accumulé un savoir.
LA FORMOISIE,
BOURDIEU, PASSERON,
BAUDELOT, ESTABLET
Pendant ces treize années tu as eu l'occasion de connaître les concepts de
formoisie et
d'innovoisie.
C'est de cela que je vais protester publiquement.
Hier soir, lorsque je t'expliquais - passant devant le bar où tu te trouvais-, que j'étais totalement pour la suppression des RASED et pour l'unification de tous les statuts enseignants.
Et que la formoisie qui avait le culot de laisser les jeunes gagner 534 euros par mois sans broncher était un peu gonflée de venir pleurer pour ses avantages.
D'autant plus que les RASED avaient pour conséquence scandaleuse de stigmatiser les malheureux enfants "signalés".
C'est alors que, une nouvelle fois, ta réponse - de parfaite mauvaise foi - fut le fait que "la formoisie", ce n'était pas moi qui l'avait inventée mais Bourdieu.
Tu avais déjà fait ce type de remarque absurde.
Mais pas devant un public.
Alors, je vais te remettre les idées en place : Lorsqu'on critique quelqu'un sur le plan politique, on le fait de bonne foi, avec de la documentation, des faits, des écrits, des citations, et des arguments, des relations causales.
Il n'existe aucun endroit où Bourdieu aurait utilisé des schémas économiques marxistes pour déterminer le fait que les détenteurs du capital formation seraient des exploiteurs.
Malheureusement.
Que ce soit Lénine en philosophie ou Newton en physique, il m'est toujours plus facile de mener mon combat en utilisant une redoute, un poste de combat construit par un grand ancien.
Lorsque je découvris que le combat pour les nombres entiers que je menais depuis trois ans était le même combat que Puthgoras-Pythagore avait mené il y a 2500 ans, je me suis empressé de me retrancher derrière ses fortifications, en reprenant ses arguments, en les actualisant.
Si quelqu'un me trouvait des brouillons où Bourdieu aurait utilisé le terme de CLASSE EXPLOITEUSE concernant les diplômés, cela me permettrait de mener encore plus facilement mon combat : y compris contre les gens - comme toi - qui refusent le SALAIRE ÉGAL POUR TOUS.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit : de la deuxième révolution qui sera nécessaire après le renversement du capitalisme.
Quand bien même Bourdieu aurait conceptualisé l'existence d'une classe exploiteuse basée sur son appropriation privée des différentiels de productivité, le sujet ne serait pas épuisé : le principal objet de mes recherches ne fut pas là, il porta sur les conséquences historiques de l'existence de cette classe - dont les principales furent les trahisons sociales démocrates et staliniennes.
Et surtout, pour l'avenir sur les conséquences stratégiques : le fait que le schéma de Trotsky sur la révolution permanente était d'une actualité fondamentale.
Mais au lieu d'une révolution anti-féodale qui devait transcroître en révolution anticapitaliste, ce que Trotsky et Parvus-Helphand avaient compris dès 1905, il s'agit maintenant de prévoir, et d'organiser, une révolution anticapitaliste qui va transcroître en révolution anti-formoise.
Si tu trouvais le moindre millimètre de ligne sur cette perspective et sur cette stratégique d'un nouveau parti révolutionnaire chez Bourdieu, tu ne peux pas imaginer à quel point cela favoriserait mes plans.
Mais tu sais parfaitement que ce n'est pas la peine que tu perdes le moindre temps à rechercher les traces du concept de révolution permanente actualisé chez Bourdieu.
L'argument recuit que tu as utilisé hier soir avait simplement la fonction de noyer le poisson, de donner au public l'impression que tu connaissais le sujet, que tu avais des arguments.
Je trouve ce type de méthode méprisable et indigne de la belle intelligence que tu possèdes encore.
POST-SCRIPTUM
Pour être rapidement retourné lire, par curiosité et en vue de ton édification et de ton éducation marxiste, les œuvres de Bourdieu, Baudelot et Establet, je peux te faire un rapide rappel.
Bourdieu est, un peu, intéressant sur les mécanismes de reproduction de la classe formoise. Mais il ne comprend pas compte
1° qu'il s'agit d'une classe au sens marxiste
2° que cette classe est une classe exploiteuse au sens marxiste.
Les plus intéressant sont Baudelot et Establet ?.
Il faut décortiquer toutes leurs statistiques : ils appellent "petite bourgeoisie" -qu'ils quantifient à trois millions de membres - une addition de haute et moyenne formoisie (deux millions) et de véritable petite-bourgeoisie (un million en 1968) - petite-bourgeoisie véritable qui possède ses outils de production (machines, terre, outils, boutiques etc)
Ils ne se rendent pas compte que leur prolétariat est de la petite et moyenne formoisie qui exploite déjà le tiers monde et qui va laisser la guerre d'Algérie écraser les véritables prolétaires : nos cousins algériens.
Le formariat algérien est formé de salariés et de petits paysans - ouvriers agricoles ou non.
De, cela, il faudra reprendre toute l'étude !
(Y compris sur les plus pauvres des salariés français qui étaient peut-être sous le seuil du PIB mondial)
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Dans le livre de Baudelot et Establet, "La petite bourgeoisie en France", il y a une intéressante citation de Lénine